Instantanés
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- Ce sujet contient 12 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Anonyme, le il y a 4 années et 2 mois.
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- 10 avril 2021 à 21:54 #62721
FrenchTouch
ParticipantCe soir il pleut. J’écoute la pluie tomber derrière les volets clos du salon. J’essaye de commencer un livre, sans grand succès. Je m’interromps constamment pour lire un fragment du chat, auquel pourtant je ne participe pas. Je m’interromps pour écouter la pluie.
Je soigne des restes de rhume avec un cocktail qui cogne un peu. Je réprime un sourire devant la photo d’une femme nue.
Devant moi il y a une table basse, carrée, solide, assez grande. Je réalise en la regardant que cette table pourrait parfaitement accueillir une femme à quatre pattes, les fesses déjà rougies, et qu’en conservant les autres éléments (la pluie, le verre, le livre) cela ferait un joli « tableau ».
Seulement cette femme n’est pas là. Le tableau est une vue de l’esprit, théorique disons.
Je vais me refaire un verre.***
Je mets ça là, non que je trouve ma soirée passionnante, mais parce que j’espère que certains feront peut-être de même. On parle beaucoup de de ce qu’on a vécu ou de ce qu’on aimerait vivre, ici. On parle de choses inventées aussi, souvent. Je me demande parfois ce que vous faites, tous, ici et maintenant. Une alternative aux photos, si vous voulez, mais surtout continuez les photos, hein 😉
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Ce sujet a été modifié le il y a 4 années et 3 mois par
FrenchTouch.
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Ce sujet a été modifié le il y a 4 années et 3 mois par
FrenchTouch.
10 avril 2021 à 22:58 #62726Ô.Céane
ParticipantJe dois admettre que je fais presque pareil. Sauf que je n’ai même pas essayé d’ouvrir un livre… Le site est ouvert et je navigue à côté sur des sujets divers et variés, liés à mon quotidien.
Je vais poser une phrase, une réponse, une photo de temps à autre… La communauté me permettant de m’échapper de quelques lourdeurs de la vie.
Et, au détours d’un récit, d’une photo, d’un échange, de m’imaginer courbée sur les genoux d’un homme, le derrière rougi, pour corriger un comportement, un ton insolent ou tout autre manquement…
Voilà, en instantané…
"Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...11 avril 2021 à 13:03 #62750Atalyon
BloquéJ’ai un verre d’Armagnac 12 ans d’âge à la main et je rêvasse un peu.
Une marque jamais testée , j’ai bien fait d’écouter les conseils du caviste.
Il fait bon, j’ai allumé le poêle pour remplir la pièce de chaleur douce et les vapeurs d’alcool m’entraînent ailleurs, en montagne.
“Je peux bouger ?”
Réveillé par cette demande je reviens sur terre…
“Non tu ne peux pas encore bouger, si tu as mal aux genoux prends un coussin , mais ce soir je te veux à ta place. Simplement.”
Elle va prendre ce coussin et revient se placer devant moi.
Je suis bien …. Comme FT je me ressers un verre 😎
11 avril 2021 à 13:07 #62751CoDée
ParticipantIci et maintenant…
Je joue mon rôle de mère, dévouée et investie auprès de mes enfants. Mais quand ils s’occupent seuls alors mon esprit s’envole vers les envies et désirs puissants qui m’habitent.
Je rêve de m’évader et me trouver aux pieds d’un homme qui me fera sentir plus femme que jamais. Qui fera de moi ce qu’il voudra parce que j’aurais confiance en lui. Je veux pouvoir enfin lâcher prise et me livrer à lui pleine et entière…
Mais dans l’immédiat, je rôde sur le site, je papote sur le chat… Toujours très investie et présente ici parce que j’aime l’ambiance qu’il y a. J’ai plaisir à retrouver les mêmes personnes. Celles que je connaîs comme cela sans les avoir jamais vues. Mais que j’apprécie tellement…
J’aime aussi échanger avec ceux que je que je connais moins, pour apprendre à les connaître.
Et quel plaisir de découvrir les nouvelles publications! Certaines me distrairons, quelques unes ne me parlerons pas mais d’autres ouvrirons mon esprit vers de nouvelles perceptions.
Quel bonheur et sentiment délicieux de me dire qu’ici je peux enfin être moi. Sans honte, sans filtre, car je sais que je peux être enfin comprise…
Voilà mes pensées en instantané…
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CoDée.
11 avril 2021 à 13:17 #62754FrenchTouch
Participant
@atalyon vous m’avez fait lever un sourcil avec votre verre d’Armagnac à 13h03, puis un peu plus loin j’ai lu « ce soir », et j’ai été rassuré. J’en déduis donc qu’on est hier soir ?11 avril 2021 à 13:21 #62755Atalyon
Bloqué12 avril 2021 à 12:54 #62810Huyana
ParticipantMerci @frenchtouch pour ce sujet qui normalise et humanise. Un petit peu de simplicité qui fait du bien.
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C’est l’heure du thé. Je me rend compte à quel point je peux ritualiser mes journées, ça m’aide à faire passer le temps. Un thé vert à la menthe, je crois que ça restera toujours l’un de mes indispensables favoris. Le soleil est passé de l’autre côté du bâtiment, il fait plus froid maintenant. J’ai refermé la fenêtre. Le moment est doux, je redécouvre “Cigarettes after sex”, leur son accompagne parfaitement cet instant.
J’ai une liste de choses non passionnantes à faire, de l’administratif et du ménage. Autant dire que ce n’est pas une perspective qui me motive énormément. Je vais reprendre mon livre un peu, Les Graciées. Je me suis enfin pleinement plongée dans l’histoire, je commence à ne plus pouvoir le poser. En écrivant cela, je me rend compte que je n’ai pas aperçu de sujet de partage de lecture ici. Je chercherais. Ça m’intéresserais de savoir ce que tout le monde lit ici, de m’en inspirer pour remplacer l’histoire que je vais bientôt terminer.
En attendant, je poste cet instantané, et je repars en Norvège, avec mon thé.
12 avril 2021 à 13:42 #62811Miss Betty
ParticipantDepuis quelques jours, j’aime venir souvent par ici papoter avec des personnes extraordinaires aimant partager sur les sujets qui nous unissent.
La maintenant, je suis entrain d’écrire au coin du feu ce que je ressens et vous le partagerai dans un moment, lorsque je serai prête à publier.
Mon quotidien à la maison à m’occuper des miens et ceux des autres… je m’évade à la moindre occasion pour tenir le coup. Car travailler à la maison pendant un confinement, c’est être comme dans une prison. Certes confortable, mais en manque se sociabilité, de chaleur humaine, de sourire et de contact.
Alors au détour des conversations, des photos, des sujets, mon esprit s’envole. De rencontres en rencontres des envies, des besoins naissent. Nostalgie, bien être, je suis heureuse puis triste.
Je dois ré-apprendre à vivre doucement, comme une fleur qui éclos au printemps…
Merci à tous ceux qui font vivre ce forum, qui aident à l’évasion des sens. Et surtout merci à @lordstephen car sans lui, je ne serais pas là aujourd’hui.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 2 mois par
Miss Betty.
On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !
12 avril 2021 à 13:58 #62814FrenchTouch
ParticipantMerci Huyana et Miss Betty 🙂
@huyana le coin lectures c’est une bonne idée ! Cigarettes after sex aussi, ça fait longtemps que je n’ai pas écouté.
@missbetty je crois que ce forum aide beaucoup d’entre nous à traverser leurs journées, en ce moment, moi le premier. Bon courage (et bonnes évasions) à vous 🙂
12 avril 2021 à 14:08 #62815Lord Stephen
Participant12 avril 2021 à 15:42 #62823Monsieur Jones
Maitre des clés &
le TaulierDimanche 21 heure, j’hésite entre la douche glacée, qui mettra en berne le bambou turgescent qui me matraque le bas-ventre, et la tiédeur d’un bain où voguerait mon grand mat dans l’écume moussante d’une eau tropicale.
J’opte pour le bain et sa transat en “solitaire”.
Il fait noir quand le beaupré fier de sa vigueur pointe vers la mise à l’eau où, en vieux loup de mer, j’appareille pour le grand large.
Je navigue à l’ancienne, la lueur d’une bougie sur le mur me donne le cap polaire, je déplie mon télescope et le “sexe-tend”…Dans l’air du large, voilà que vogue ma carcasse sur cette eau de vaisselle et ses embruns javelisés.
Tiens une sirène qui me charme…? Ah nooon, il me semble que c’est un énorme canard vibrant qui percute mon mât de misaine. Je tangue mais évite le naufrage (Penser à lui dire de ramasser ses jouets quand je fais la course au large).Je borde la grand voile et tire sur le mât en imaginant une poupée, prise dans la contrainte de la discipline et des jeux d’eau…
Puis à trop tirer sur les écoutes, je démâte, après un bon coup de semonce(…)
Je réduis la voilure, connecte le pilote automatique et sombre dans une douce torpeur jusqu’à la perte totale de connaissance.
Je me suis échoué vers 22h heure après qu’un coup de tête dans le mitigeur ait bousillé mon navigateur.
Je reprends conscience en eau glacée, sur l’émail de la haute fonte marine.Serait-ce le Pole Sud? ça caiiiiiiille, je déclenche la balise.
medey, medey, Loup en perdition, je répète: Loup en perdition …J’avais envie d’une doctoresse venant à mon secours après mon hélitreuillage hors de la baignoire.
Elle m’aurait servi un Glen Grant pour me réanimer puis se serait collée nue contre moi pour me communiquer sa chaleur et éviter l’hypothermie.
Peut-être même qu’elle aurait frotté son sexe contre ma jambe de “miraculé” en m’administrant les derniers soins mais vous allez dire que là, j’ai beaucoup trop d’imagination !Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
16 avril 2021 à 16:56 #63043Monsieuralex
ParticipantÉlégie du soir urbain
La chaleur ce soir est torride
A peine un souffle l’affraîchit
Sur le granit des rue piétonnes
Que de mon balcon je survole
Ils passent les petits passants
De ci, de là sans but ultime
Que d’être en ville et l’air heureux
Depuis l’observatoire intime
Où je régale mes yeux sages
De quelques plaisirs innocents
Je vois leurs corps je vois leur âme
Passer sous le soleil dardant
Qui les dénude ardemment
Je vois leurs jambes guillerettes
Qui tricotent si vivement
Sous le voile fin des jupettes
Légères et qui flottent au vent….
C’est à tes jambes que je pense
Je les vois glisser vivement
Impatientes de prendre ombrage
Sous les murs épais de l’immeuble
Où j’habite
Et tandis que leur pas rapide
Fait dodeliner doucement
Le fardeau tendre de leur poitrine
Débordant de leurs voiles ouverts,
C’est à tes seins lourds que je rêve
Le pas de leur sandale fine
Au rythme de leur cœur martèle
Le sol ;
A leur côté souvent pavane
Quelque sœurette d’aventure
Et Parfois un mâle très fier
Pris à leur coude comme un trophée.
Alors je sens contre ma hanche
La courbe de ton corps épris :
À ton bras je suis toute gloire!
Je lis sur leur visage en bas
Lorsqu’elles rient à pleine gorge
Ou bien au ciel lèvent la tête
Leur âme simple au bord des yeux
Fragile et pauvre hélas souvent
De petits désirs bien modestes.
Je connais la force des tiens!
Aussi je reste ici perché
Souriant aux bonheur des elfes
Qui martyrisent les pavés
Du talon de leurs escarpins
Et plus elles passent et s’évanouissent
De rues en rues voisines, plus
Mon coeur est près de toi, ma blonde !
Monsieuralex, fesseur nantais
16 avril 2021 à 17:34 #63046Anonyme
InactifJe traduis en français, jour après jour, le roman de mon pote Rik Launspach “1953”, qui se joue pendant les inondations catastrophiques de cette année-là. On en a tiré un film
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