Il faut coucher la petite…

[Monsieur Jones]

La mettre au lit, l’après-midi pour une sieste qu’elle refuse.
Parce qu’elle n’a pas beaucoup dormi la veille et qu’elle doit être efficace pour le travail qu’elle doit fournir pendant sa période de révision.
Ou alors parce que vous l’avez décidé, tout simplement. Il est des décisions divines que l’on ne peut contester même si on en perçoit pas le sens, Mademoiselle !
Alors vous la déshabillez, vous la mettez en pyjama ou vous la laissez nue.
Alors qu’elle râle vous l’accompagnez avec intransigeance dans la chambre en lui expliquant qu’une gamine qui se comporte en bébé toute la journée ne peut pas savoir ce qui est bon pour elle.
Il est possible que vous la punissiez et la grondiez pour qu’elle se couche et qu’elle arrête de vous appeler une fois couchée.
Il est possible que vous la punissiez parce qu’elle se lève pour vous rejoindre pendant que vous travaillez.
Il est possible que ces punitions soient répétées et sévères.

Mais elle finit toujours par s’endormir…
Et, quand vous la voyez surgir de la chambre, les cheveux en bataille, les yeux mi-clos et le visage encore chiffonné parce qu’elle s’est absentée du monde au moins 1h30, vous savourez votre petite victoire et cette sieste providentielle…

Aimez-vous qu’on vous couche ?
Aimez-vous la border ?
Avez-vous déjà rencontré ce sentiment étrange et bienveillant qui accompagne ces moments. Vous prenez soins d’elle avec intransigeance, vous décidez de ce qui est bon pour elle…

Et pour qu’elle s’endorme plus vite, lui racontez-vous une histoire ? la bercez-vous ? la massez-vous ?
(je sais qu’il y a d’autres manières, mais ce n’est pas le sujet…

)

Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

[Anonyme]

J’adore m’endormir à ses côtés, la câliner longuement avant que nos yeux se ferment et me réveiller en la sentant près de moi…
En revanche, je n’aime pas l’idée de la laisser s’endormir seule même si lui imposer une sieste comme à une vilaine gamine est très tentant, l’imaginer dans la pièce d’à côté sans que l’on puisse se blottir l’un contre l’autre est aussi une punition pour moi ?

Et quand elle est loin, je l’appelle pour lui lire une histoire ou un poème. Je sais que ma voix la berce et cette idée m’aide à m’endormir aussi paisiblement qu’elle.

[Fraise Des Bois]

@monsieurmechant : + 9° !

"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"

[Monsieur Jones]

@drgonzo, comme je vous comprends ! 😉

@fraise, +9°? racontez-nous un peu ?

Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

[Christal]

Je pense que je vivrais mal cet instant moi, s’il devait avoir lieu en après midi.
Mes fantasmes sont des instants volés au temps. Il y a toujours, un moment où il faut regarder de l’heure et ce dire qu’il faut sortir de notre bulle. Et ça arrive toujours trop vite. Alors clairement, je ne veux pas perdre un seul instant de ce que j’ai à vivre et donc m’absenter du monde pour dormir 1h30 est inconcevable et j’aurais l’impression d’être “abandonnée”.
Il arrive par contre, qu’après certaines fessées (qui ont lieu le soir), je sois épuisée, alors je deviens un petit être plus fragile que d’habitude et avec des gestes infiniment doux, il me déshabille, me couche et m’embrasse tendrement et me disant qu’il est temps de dormir. Il ne me demande pas mon avis et c’est temps mieux car je crois que sinon je dirais non or je les aime ces moments là.

Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.

[Anonyme]

Tu es vraiment une vilaine @christal qui joue avec le temps… :p Tu sais si 1h30 est trop long tu as le droit de programmer à ton petit subconscient un réveil 20 min plus tard… (grand sourire)

Moi j’aime aller à la sieste et être cueilli au beau milieu de mon repos par une voix douce et murmurante ou par la caresse de doigts explorateurs.. L’esprit encore embrumé par mes douces rêveries et le corps pris dans sa chaude torpeur je me sens les sens en attente d’éveil et l’envie docilement obéissante, encore plus intensément fragile et sage…

Cette fragilité est propice à l’abandon de soi dans les bras qui s’offrent à nous.. c’est comme ça qu’un après midi, après avoir silencieusement écouté un sermon qui me saisissait au réveil j’étais à fleur de peau et il n’a pas fallu longtemps pour que je fonde en larme pendant la fessée qui suivait…
Ce n’était pas les larmes d’une douleur insurmontable mais celles d’un lâché prise, d’un besoin excessivement refoulée qui criait liberté.
Et c’était infiniment apaisant et beau.

Les siestes sont le secret de nos besoins rêvés… 🙂

et… Christal au dodo ! (clin d’œil)

[Anonyme]

C’est une sensation délicieuse que celle de s’abandonner… A la punition, puis au temps de réconfort qui suit, dans ses bras câlins et protecteurs, et enfin au repos bien mérité.

Cela me rappelle de doux souvenirs…

[Anonyme]

Bonjour à tous,

Alors là sieste, je détestais ça pour la simple raison que je n’y arrivait pas à moins de faire un pacte avec le diable… ça partait à chaque fois en guerre qu’il avait du mal à gagner. Les rares fois où j’ai réussis à dormir, j’étais à l’ouest tout le reste de la journée et un peu mal lunée…

[Auteur]

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