Histoire sans fin (2)

[Anonyme]

Le clapotis de la piscine, la chaleur sans cesse plus intense, les deux coupes d’un champagne aussi pétillant que le feu des fessées…l’eau de la piscine s’impose comme intermède avant la reprise des fessetivités.

D’abord prudemment, elle descend marche après marche, redoutant le choc thermique de ses rougeurs au contact de l’eau. Un gémissement, un grimacement  puis la naïade se roule dans l’eau comme un phoque en fête. Elle veut retirer son maillot pour accentuer l’ivresse; il l’en dissuade, le voisinage proche et puritain pourrait compromettre un deuxième séjour plus tard; ils optent pour un bain de minuit ce soir, la peau sous les étoiles !

Elle sèche au soleil; il lui frotte doucement le dos, la reprise punitive se prépare. Elle change son maillot contre un tanga couleur chair, enfile un tee-shirt blanc, voit monsieur qui se change; elle aperçoit son sexe dressé…elle sourit enchantée et détourne le regard.

Le salon dans la pénombre la remet dans ses émotions du début d’après-midi. Il arrive derrière elle et lui applique un bandeau sur les yeux. Elle est un peu désemparée et surprise puis il la dirige vers le coin ou elle attend plusieurs minutes, aux aguets et curieuse de ce qui va suivre.

Au bout d’un moment, il  la déshabille avec lenteur et délectation; elle ne fait rien, se laisse passivement dénuder et sent les mains de l’effeuilleur qui se promènent et frôlent incidemment des paradis de son corps ou le plaisir est roi. Il dénoue sa cravate et lui attache les poignets aux montants d’un meuble qu’elle croit être un fauteuil. La voilà à genoux et face au dossier, regard masqué, les mains entravées et liées aux bras du fauteuil, les jambes légèrement écartées…offerte à la vue de monsieur.

Elle s’attend à….mais surprise, elle l’entend s’éloigner et la voilà seule avec ses fantasmes. Peut-être est-il allé chercher quelqu’un ? Ou…? Elle l’entend revenir et se prépare à quelques secousses mais curieusement, elle sent comme un chatouillement, un frôlement délicat qui lui fait tressaillir la peau….?

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Monsieur Sébastien L.. est peintre et s’adonne de temps en temps à la peinture sur corps; Une modèle  s’est présentée un jour, Sandrine V.. En peignant son corps nu, il a vu des rougeurs et n’a pu s’empêcher la question. “Je suis adepte de la fessée” lui a-t-elle répondu en l’invitant pour une initiation qui , après quelques mois, a eu comme effet notoire de le consacrer Maître Fesseur.

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Sur son dos, il a écrit une citation de R. Queneau “Aussi belle de fesse que de face”, enluminée de liserés noirs, jaunes et verts, qui s’additionnent au rouge de ses fesses qu’il a parachevé en coquelicots. Il a prolongé la dernière lettre jusqu’au pli de ses  Plusieurs photos  montreront à Sandrine  cette surprise qu’il lui avait cachée.

Il s’absente à nouveau, la laissant tout à sa surprise.

De retour, il lu enlève le bandeau et tourne autour d’elle; elle voit qu’il tient à la main un paddle; elle frémit et passe de la désinvolture à l’attente de…Il tourne autour d’elle et lui assène un coup sur chaque fesse; elle a déjà mal et se sent perdue. Il s’arrête derrière elle et lui demande pourquoi elle a voulu recevoir une punition. ” J’en ai besoin, ça me fait du bien; je suis une effrontée, j’aime narguer les hommes….j’ai besoin de sentir les claquement et le feu sur mon corps; j’aime être avec mon fesseur !”

Il la prend au mot et lui déverse “son” déluge de paddle qu’il complète en enlevant sa ceinture devant elle. Elle crie et veut se débattre. Son corps bronzé qui se rebelle, ses fesses rouges vifs…Monsieur Sébastien veut arrêter ; il attend son signal, elle prononce le mot magique, elle pleure, trésaille….il la détache, elle titube un peu et va vers lui pour être enserrées dans ses bras.

Avant une erreur fatale, (suite)

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