Histoire d’eau – Jour 5 – La suite…
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Victor, le il y a 1 année et 10 mois.
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- 12 avril 2023 à 12:25 #86639
Victor
Participant
Jour 5 — La suite…Reprenons donc à cette sortie d’ascenseur… La sonnerie d’arrivée retentit et la porte s’ouvre sur une petite famille. Je m’écarte soudainement de Monsieur qui me raconte des cochonneries. Il les salue. Je souris poliment. Main dans la main, nous quittons l’hôtel.
Mon unique dessein : me faire enfin baiser alors que je suis emprisonnée depuis maintenant 5 semaines. Bien sûr, il m’a fait mouiller. Bien entendu, il m’a masturbée. Il m’a même fait jouir. Mais, je veux le sentir en moi – par devant !
Le vent effleure ma peau nue sous le kilt qu’il m’a offert. Ce blizzard ne m’effraie pas. Après tout, qu’importe ! Si quelqu’un apercevait mes fesses ne serait-ce qu’une ou deux secondes, je n’en mourrai pas. J’ai bien pissé de nuit dans un pantalon noir, à la tombée du jour dans un jean bleu, de jour dans un legging gris, et de jour encore, dans un skinny blanc. Ma timidité s’est donc quelque peu…estompée.
Je connais mon destin et cette après-midi, je suis d’humeur joueuse. Je dirige à nouveau la marche. Direction Hell’s Kitchen. Il me suit, confiant. À tout moment, il peut reprendre la main et me contraindre. Nous y voilà. 734 10th Avenue. As is NYC. Je m’accoude au comptoir. Il me regarde, interrogatif. Je hoche la tête, tout sourire. Je le défie à mon tour. Je me moque ouvertement de lui. Je hèle le barman :
- 2 beers, please!
- Large?
- Of course, my Dear! Of course!
Là, je crois qu’il est sur le cul. Moi, je rayonne de mon audace.
Il ne le sait pas, mais jeune étudiante, au rugby, en charmante compagnie, je faisais des concours de descente de Guiness. J’ai appris à ouvrir la gorge plus que de raison. Alors, à peine les bières servies, je saisis la mienne. Je la claque sur le comptoir. Je la lève. Je crie un insolent « Cheers ». Et, je torche le verre en moins de 3 secondes. Là, j’en suis sur, il est sur le cul.
Je le trouve vraiment lent pour finir la sienne. Petit vacillement. Il s’en va aux toilettes. Privilège de Monsieur… J’en profite pour recommander une tournée. Je la paye immédiatement, en catimini. J’embobine le serveur et lui demande de faire croire à Monsieur qu’il nous invite pour ma performance. De retour, Monsieur commence à grogner. Mon nouvel ami le calme rapidement et se confond en excuses. Il lui explique qu’il m’a trouvée si géniale qu’il a décidé de nous offrir un verre et de boire à notre santé. Monsieur ronge son frein. Provocatrice, je brandis à nouveau ma pinte dans les airs.
- Héééé, rouspète-t-il.
- J’rigole M’sieur !
Il me pétrifie du regard. J’adore. Je le tiens. Je repose mon verre gentiment et le sirote au même rythme que lui. Il reprend confiance. Et, au moment de partir, il glisse une confidence au patron. Trop curieuse, j’ose demander l’objet de ces messes-basses. Et, sans gène, il me répond :
- Je lui ai dit que tu n’avais pas le droit d’aller aux toilettes et que tu allais prochainement avoir un bel accident à cause de ton amour pour la bière irlandaise.
Colère. Honte. Effroi.
Je n’ose même plus dire au revoir. Il me fait faire demi-tour et m’oblige à aller serrer la main de notre hôte. J’enrage ! Le barman, maintenant moqueur, me souhaite bon courage et nous souhaite bon vent.
Je ne me démonte pas. Je n’ai pas dit mon dernier mot. Il veut jouer. Jouons. Je le reprends par la main et au bout de quelques pas nous voilà sur la plus oblique des avenues. Broadway.
Mère nature me rappelle à l’ordre. La pression monte. Je commence à serrer les dents. Il le voit. Il me glisse à l’oreille : « Alors petite salope… ». Il a le don de me faire basculer. Parée ! Je lui dis qu’on peut y aller. Il m’emmène au carrefour le plus fréquenté — au milieu des théâtres, des gratte-ciel et des enseignes lumineuses. Il me serre les fesses. Il se met derrière moi. Il m’enlace. Il me demande de confirmer. J’incline la tête. Il pose ses mains sur mon ventre. L’anxiété me gagne. Mon sourire de mariole s’efface. Petite hésitation. Je suis complètement folle. Mon rythme cardiaque s’emballe. Je suffoque. Il y a tellement de monde. Je vois tous ces gens. Cet homme en face. Tous ces chauffeurs de taxi. Ces joggeuses. Ces hommes d’affaires. Ces touristes. Ce grand-père.
Je ferme les yeux.
Je respire. J’angoisse. Pourtant, personne ne me connait. Personne ne pourrait me reconnaitre. Oui, je sais ! Mais moi, je sais. Je sais que je m’apprête à assouvir une inavouable pulsion. Je sais que je vais franchir une montagne. Je souffle encore — profondément. Je m’apaise. Et là, il me lance un ultime défi :
- Accroupie, au-dessus du caniveau, juste devant le trottoir, tu seras parfaite.
Et il continue, en me rappelant, notre rituel : « Tu attends que je passe. Tu attends que je te regarde. Alors ce sera à toi. Tu laisseras passer les gens. Tu attendras que le feu repasse au rouge et que tout le monde te dévisage. Ensuite, au vert, tu me rejoindras ».
Sa voix posée me calme autant qu’elle m’excite et qu’elle m’angoisse. Je mouille. Je m’imagine déjà en position. J’ai peur. J’ai envie. Envie de lui. Envie de lui faire plaisir, envie qu’il me prenne. Je veux réussir.
Le petit bonhomme passe au vert. Les gens passent. Je serre sa main. Je me retourne. Je le regarde droit dans les yeux. J’acquiesce. Il passe. Mon cœur s’emballe de nouveau. J’ai tellement peur. Le petit bonhomme passe au rouge. J’attends. J’attends encore. Je regrette mon espièglerie. J’ai tellement mal. Mais je le veux aussi. Je le veux, lui. Alors que les trottoirs se chargent de monde, je cède à ses consignes. Un pas en avant. J’expire. Je le fixe. J’écarte un peu les pieds. Je m’accroupis. Et aussitôt :
- Hannnn !
Je jouis autant que je me soulage. J’inonde le caniveau. J’étouffe mes hurlements de plaisir. Je pisse. Je pisse sous ma jupe devant tout ce monde. Je souffle vers les cieux. Mes cheveux s’agitent sur mon front. Je vois le ciel. Je fixe à nouveau Monsieur. Je sens l’air sous mon cul. Je pisse encore. Je ne m’arrête plus. Le petit bonhomme passe au vert. Les passants s’écartent de moi et traversent. Je m’en fous. Ils me toisent, m’insultent, se moquent. Au diable ! Je l’aime lui. Les passants me contournent. Je crois que c’est fini. Enfin… Et non ! Encore un peu… Je manque de tomber. Le petit bonhomme repasse au rouge. Je me relève… J’ai réussi. En plein jour !
Lorsque le petit bonhomme passe au vert, je le rejoins de l’autre côté du passage piéton. Je marche droit devant — devant tous ces automobilistes, face à tous ces bipèdes. Je suis désormais invincible. Je ne pleure plus de honte comme au premier jour. J’ai dépassé toutes mes limites. Je n’ai plus peur. J’affiche une inaltérable détermination. Je n’entends plus la rue. Je suis une héroïne. Il n’y a que moi ! Je lui décroche un clin d’œil, il m’attrape par le cul et nous remontons l’avenue. Je suis fière. Et devant Le Château, un visage connu : Anna.
Elle me prend par la main, me plaque sous le porche. Lui surveille les allées et venues. Elle s’agenouille. Elle me tient le ventre d’une main ferme. Elle déverrouille ma ceinture de chasteté. Elle tombe. J’ai le souffle court. Une cohorte d’hommes se dresse, de dos, en arc, autour de notre cachette. Anna recule d’un pas. Elle me fixe, fatale. Monsieur revient, déterminé. Il me soulève, vigoureusement. J’écarte les cuisses, frénétiquement. Il me plaque au mur, bestialement. Je l’enserre, amoureusement. Il soulève ma jupe, sauvagement.
Je vois la rue. Il me prend.
Anna saisit mes cheveux. Je la fixe. Je la veux.
Il a tenu promesse. Il me baise.
Je m’embrase. Elle m’embrasse.
Je tremble.
Endorphines ! Je crie.
Ils applaudissent.
Explosion !!
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