Histoire d’eau – Jour 4

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  • #86606
    Victor
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    Jour 4

    Personne dans la chambre. Sur le bureau, un mot : « Pour toi ». J’ouvre la boite : des oreillettes Bluetooth et un autre mot. Je les mets. Musique. Intrigante et ténébreuse musique. 

    « Déshabille-toi. Tes affaires : dans le placard ». 

    Je profite de la musique. Je me laisse guider. Me voilà nue. Je suspends mes vêtements. Une nouvelle lettre. 

    « Tiroir du secrétaire  ». 

    Je l’ouvre, intriguée. Un masque noir matelassé, et sur le fond du tiroir, une consigne : « À quatre pattes sur le bureau. Masquée ». 

    Seule. Disponible. Aveugle. Sourde… ou plutôt inhibée.

    Le piano m’envoute. Comme un son de cloches. J’aime. Arvo Pärt, je crois. Je me cambre. 

    Suis-je folle ? Un peu, oui. Folle de cette emprise, surtout. Seule, dans cet hôtel, je l’attends. 

    J’écoute. Je patiente. Je fantasme. Je m’impatiente… Et puis, une caresse. Du bout des doigts. De ma nuque à mes reins. 

    Plus de piano. Silence. Même pas sa voix. Même pas ses pas.

    Tension. Appréhension. 

    Et, ce bruit. Ce bruit désormais familier. De l’eau coule d’un goulot et remplit un verre. Une vibration devant mes mains. La bouteille sur le bureau ? Oui, c’est sur. 

    Il me lève le menton. Il pose le verre sur mes lèvres. Il le bascule. Et je bois. 

    Piano à nouveau. Je ne l’entends plus. Les notes m’enivrent. Je tends mon cul. Je le veux. Et puis, silence. 

    Stress. Interminable silence. 

    • Ah  !!

    Douleur. Terrible piqure sur mes fesses. 

    Brûlure. Chaleur. 

    Je reprends position et propose encore mes courbes à la canne. 

    Nouveau verre contre mes lèvres. Je bois.

    Piano à nouveau. Je ne le perçois plus. Le son de ses pas s’évanouit. Je reste sur mes gardes. Je me contracte. Et, nouveau verre contre ma bouche. Je bois. Piano, toujours. 

    Infâme douleur sur mon cul. Et encore. Et un autre. Plus fort. Et encore plus fort. Je crie ! Et il continue. Enfin… 10 ! Dix profondes rayures viennent de graver mon cul. 

    Silence à nouveau. Je capte ses pas. Il s’immobilise. Plus rien. 

    Et puis, le froid. Froid derrière moi. Pression. Délicieuse pression. Il y est. En moi. Dans mon petit trou. 

    Piano dans mes oreilles. Silence. Piano à nouveau. Nouveau verre. Je bois. Silence. Claque sous ma chatte. Silence. Claque encore. Piano. Pression sur mon rosebud. Silence. 

    Non. Piano. 

    Chaleur.

    20 coups encore. 

    Irradiante chaleur. 

    Et une claque, à nouveau, par là-dessous. 

    J’ai chaud  ! 

    Perte de sens. 

    Nouveau verre contre mes lèvres. 

    Désir. Je suis excitée, prête à me faire prendre. Je suis hypnotisée. Et, nouveau verre. Coquin ! Je bois. 

    Silence. 

    Tension. Il empoigne ma chevelure. Tension sur ma nuque. Il me passe à genoux, sans hésitation. Il empoigne mes seins. Il écrase mes tétons. Il me teste. J’adore. 

    Il retire mes oreillettes. Enfin. 

    • Descends. Debout. Mains sur la tête. Cambrée. 

    J’entends ses pas. Il me tourne autour. Il me tend quelque chose. « Mets ta culotte ». J’obéis. C’est un tanga. Il me donne autre chose. C’est un jean très serré. Il m’aide à monter sur des sandales. Il m’enfile une chemise, à même la peau. 

    Il me conduit dans le couloir. Dans l’ascenseur, il m’enlève mon bandeau. 

    Miroir.

    Pantalon blanc. Ma gorge se noue. Ambitieux défi… J’ai peur. Je le prends dans mes bras. Il me reprend. Quelques murmures :

    Hésitation : 100 coups de canne… Échec : 100 coups de plus sur tes seins… Succès : septième ciel. 

    Je me ressaisis. J’ai déjà mal aux fesses. L’avertissement suffira. 

    Nous passons devant les réceptionnistes. Peur. Quid du retour  ?

    Nous déambulons dans les rues. Nous nous arrêtons dans une boutique de mode. Il me propose d’essayer un kilt. J’accepte. Dans la cabine, je découvre un tanga rose sous mon jean blanc. Salopard ! !

    Je repars avec un sac d’emplettes à la main. Lui porte un sourire narquois. Moi, j’imagine ma « déchéance ». 

    Un Starbucks. Mais non  ! Il commande deux grands cafés. Je peste. Il me pince le cul. Qu’importe  ! Il se rapproche. «  Bois  !  » J’obéis à contrecœur. La pression monte. 

    Passage piéton. Nous passons. Encore un. Nous passons. Je trépigne. Passage piéton. Nous passons encore. J’angoisse. Passage piéton. Nous passons encore. Je n’en peux plus. Je prends les rênes.

    Demi-tour, camarade  !

    Je lui écrase la main. J’ai trop envie. Il me fait face et me remet une oreillette. Il passe. Il me parle à distance : 

    Eh bien ! Vas-y, petite dévergondée. Pisse donc  !

    Je n’en peux plus. Je détrempe mon pantalon blanc. Mon tanga rose transparait. Mon entrejambe se couvre de jaune. Honte. Humiliation même ! La chaleur envahit ma chatte, mon cul, mes cuisses. Joie. Soupir. Je ne parviens pas à contenir un petit cri de libération, mêlé de jouissance :

    • Perverse, me susurre-t-il.

    Je mouille. 

    Quel soulagement ! Je vais mieux. Par contre, je ne sais où me mettre. J’ai chaud : sous moi. Je sais que mes fesses sont mouillées. Seul mon sac devant moi dissimule les dégâts. Je traverse. Et dans mon oreillette, sa voix :

    • Assume  !

    Je replace timidement le sac le long de ma jambe. 

    • Lève les yeux  !

    J’enrage. 

    • Tiens-toi droite !

    J’obéis. Il se retourne et avance sans m’attendre. Je le poursuis dans la ville. Je ne veux pas le perdre. Il marche vite. La honte ne me quitte pas. Tout le monde me remarque, me fixe ou me mate. Les moqueries fusent. Il s’enfile dans une ruelle. Une porte dérobée. Un escalier de service. Je monte, rassurée. Personne ne peut plus nous voir. 

    Quelle vue  ! Sommet de l’hôtel. Il m’invite à la balustrade.

    • Baisse ta culotte.

    Je suis à ses ordres. 

    • Petite délurée. 

    Salaud. J’adore. Vas-y plus fort. 

    • Salope  !

    Han ! Il ose. Je mouille de plus belle.  

    • Écarte les jambes. 

    Wooooh  ! J’ai chaud. 

    • Attrape le garde-corps. 

    Ses mains sur mes hanches. 

    • Penche-toi. 

    Il s’agenouille, je crois. 

    Traction. Mmmmm. 

    • Tais-toi. 

    J’adore !

    Il tire le rosebud de sa loge. C’est… trop… je sens sa langue entre mes fesses. Il visite mon petit trou. Ses doigts écartent mon cul. Je ne vais pas tenir longtemps. Je remue. Il frappe ma ceinture de chasteté. Il me bouffe. Il me griffe. 

    Orgasme  !

    #86615
    Nush
    Maître des clés


    Savoir créer des situations liées à l’ingestion d’eau est périlleux et peut vite être lassant pour le lecteur.

    Vous savez faire rebondir l’histoire et la relier à d’autres pratiques, d’autre lieux. On attend, avec elle, sa délivrance, le moment fatidique où le liquide contenu doit s’épancher et dévoiler aux autres son incontinence (provoquée).

    Elle en boit des litres d’eau votre héroïne ;-), pour notre (mon) plaisir de lectrice.

     

    Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

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