Histoire d’eau – Jour 3
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5 avril 2023 à 21:31 #86513VictorParticipant
Jour 3
Deux dés sur un plateau de jeu. De part et d’autre, deux boites — transparentes.
J’approche. Il me rejoint. Dans mon dos, il descend la fermeture de ma robe. Il écarte l’étoffe de mes épaules. L’habit chute. Je suis nue sur mes mules. Il respire mon parfum sur ma nuque et me caresse. Ses ongles effleurent ma gorge, soulignent mes seins et rayent délicieusement mon corps.
Frissons.
Il est là. Je le sens, juste ici. Je lui donne un petit coup de cul. Il bande. Il saisit ma main : « Chut… ».
Fermeté.
J’observe un peu mieux les deux lots. Mes pupilles vont et viennent, de gauche à droite.
Du thé… De l’eau. Une tasse… Un verre. Un loopy… Une règle. Une brassière… Un soutien-gorge. Un débardeur… Un tee-shirt. Un chouchou… Une baguette à chignon. Un string… Un tanga. Un legging gris clair… Un slim bleu ciel. Des runnings… Des sneakers.
Défi.
La peste ou le choléra.
La paume de sa main recouvre le dos de la mienne et la guide jusqu’au jeu. Je récupère les petits cubes. Il me chuchote :
- Premier tirage : 10 % du montant de l’avertissement…
Il repose ses doigts sur mes hanches. J’espère. Je ferme les yeux. Je souffle. « Pas 12. Pas 11. Pas 10… » Je lance. « Ouf ! ». 4 et 1.
- 50 coups, donc.
J’écarte les pieds. J’ai hâte. J’ai chaud. J’aimerais qu’il me baise. Ici. Maintenant ! Il passe ses mains sous mon corps, presse la ceinture qui me garde chaste. Il effleure mon petit trou. J’aimerais qu’il me couche. Tout de suite ! Sur ce bureau… Ses doigts s’arrêtent sous mes fesses.
Attente.
Désir.
Vite !
Et il reprend :
- Second lancer : un vingtième de ta punition potentielle.
Adrénaline.
Stress.
Peur.
Double 4. 8. 160 ! « Il faut que j’y arrive ».
- 160 coups. Cela devrait te motiver.
Ses griffes remontent dans mon dos.
Frisson.
Trouble.
- Troisième lancer : somme paire, boite 1 ; somme impaire, l’autre.
Il me mord l’oreille. Je me cambre. Je sens son souffle. Je le veux. Ses mains remontent sous mes seins. Il pince. Je lance.
6 et 2. Huit. Paire. Boite numéro 1. La peste !
Une impulsion entre mes omoplates. Il me penche sur le bureau. Ma poitrine atterrit devant les dés. De l’huile sur mes fesses. Il m’enduit complètement. Son pied me force à mieux m’exhiber.
Chaleur. Envie.
Il ouvre la boite et en ôte le loopy.
- Compte !
50 coups échauffent mon épiderme, claquent mon cuir, rougissent mes fesses, s’enfoncent sur mon cul, et m’impriment une mise en garde certaine. De jolies boucles tapissent mon arrière-train de soumise en manque. Je dois réussir !
Il me relève par les cheveux et il me murmure :
« Réussis et tu jouiras… de ma queue… dans ton cul ».
Palpitations.
Vision.
Rêve.
Dépêchons !
J’aime. Mon petit cœur s’emballe. Vivement que je le satisfasse.
Il me culotte, me couvre la poitrine, puis le torse. Il s’accroupit et me fait passer le bas. Il le tire au-dessus de mes hanches. Il se baisse encore et échange mes sandales contre une paire de runnings. Il se lève, attrape fermement mes cheveux qu’il arrange en queue de cheval. Il ouvre le Thermos de thé et me sert une tasse. Je bois toute cette bouteille de diurétique. Je suis « piégée », mais je me languis — que j’y parvienne pour qu’il m’encule, qu’il me soulage.
Je mouille.
J’ai hâte.
14 h. Grand beau temps. Nous sortons. Mon string me fend. Je suis sexy. J’intrigue. Je sais qu’on devine les chainettes de ma ceinture de chasteté. Peu importe. Je marche. J’angoisse. La suite sera bien plus dure.
Doux mélange de pensées.
Je veux ma récompense. J’ai peur de m’exécuter. J’ai envie de lui plaire. Je ne veux pas être punie. Je ne veux pas lui faire honte. J’ai peur des regards. J’ai envie de jouir. Je veux de nouveau cette chaleur sur mon corps.
Comme d’habitude, nous marchons. Il débusque une rue moins fréquentée, mais me dirige vers un carrefour surpeuplé. Mes pulsations se rapprochent. Mon regard plonge. J’ai envie. J’ai envie, mais j’ai peur. J’aime ce sentiment. Je sais que nous allons bientôt nous arrêter. Nous battons le pavé depuis deux heures. Je ne pourrai pas plus me contenir. Il le sait. Des signes m’ont trahie.
Sans rien dire, il lâche ma main et traverse. Des magasins sont ouverts. Des commerçants m’observent. Des passants sont bien là. Des conducteurs me scrutent. Le feu passe au rouge. Je relève les yeux. Je le cherche. Je le capte. Je connais la musique. J’assume. Je souris. Un soupir. J’obtempère. J’ai chaud. Je suinte.
Folie.
Honte.
Inavouable plaisir.
Personne ne vient à mon secours.
Angoisse.
Les gens s’exclament. Les plus jeunes se moquent.
Honte.
La chaleur descend sur mes cuisses.
Joie.
Il devrait bientôt me baiser le cul.
Ah ! Vite !
Petit bonhomme vert. Puis rouge. Puis Vert. Je passe. Ma main dans sa main. Récompense : « Chose promise, chose due ! ».
Le gris de mon legging est couvert d’immenses marques très foncées. Aucun doute sur leur origine. Un enfant le saurait.
Hôtel en vue.
Peur.
Je me tétanise. Il me tracte. Les yeux des réceptionnistes se posent sur moi. Angoisse. Il me prend contre lui : « Avance Soumise ».
Palpitations.
Envie.
Impatience.
Il me pousse dans la chambre, me propulse contre le bureau, déchire mon legging sous mon cul, écarte mon string, pose ses mains sur mes reins.
Chaleur.
Mouille.
Enculée. Jusqu’à la garde. Enfin !
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