Extrait (Emeline – 1)
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Hyperion, le il y a 11 mois et 1 semaine.
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- 15 mars 2024 à 17:15 #94250
Fanny Cordeba
ParticipantAlicia finit par demander timidement :
– Ne devrions-nous pas avoir un chaperon, Vince ?
– Tu ne t’intéresses plus du tout à moi, pourquoi aurions-nous besoin de surveillance ?
– Oh, ce n’est pas ce que tu crois ! Je te demande pardon si je t’ai blessé ! J’ai été attirée par Mr Ganer mais lorsqu’il a commencé à faire les mêmes choses avec Emeline qu’avec moi, j’ai compris que ce n’était pas quelqu’un de bien.
Tandis qu’il restait silencieux, Alicia le relança :
– Vince, je t’en prie, dis-moi que nous sommes toujours amis !
– Je n’ai absolument aucune envie d’être ami avec toi. Je suis terriblement fâché.
– Et n’y a-t-il pas une façon de faire passer ta colère ?
Comprenant l’allusion, Vince répondit :
– Peut-être…
Pendant la demi-heure qui suivit, Alicia pensa à la première fois où Vince lui avait mis une fessée. Elle l’avait supplié de le faire : elle avait casser la poupée de sa sœur Liz-Mary sans le faire exprès, et n’avait pas oser avouer son méfait à son père, de peur de recevoir le martinet ou pire, le fouet. Mais sa sœur avait pleuré de longues heures, et Alicia culpabilisait terriblement. Vince avait fini par se laisser convaincre et leur essai avait été tout à fait gauche, son jeune ami ne voulant d’abord pas lui faire mal, puis se laissant trop entraîner par ce sentiment de toute puissance qui lui montait au cerveau en voyant le derrière d’Alicia entièrement soumis à sa main sévère.
Ils répétèrent cette scène de nombreuses fois par la suite, se retrouvant toujours au même endroit, dans la forêt, au croisement de deux petits chemins abandonnés ou jamais personne ne passait. Ils restaient là des heures à parler de tout et de rien et parfois, quand Alicia en ressentait le besoin, ou, à de plus rares occasions, Vince, la jeune fille repartait les fesses rougies et le corps détendu.
Cette correction était cependant différente des autres : Vince avait gagné en maturité, et il ne se laissait plus influencer par les petites supplications de la jeune fille. Alors qu’elle avait toujours gardé son dernier jupon, il décida que celui-ci était de trop. Lorsqu’il en informa Alicia, celle-ci demanda :
– Es-tu sûr, Vince ?
– Absolument certain.
– Est-ce vraiment nécessaire ?
– Tout à fait.
– Avons-nous le droit de faire cela ?
– Cesse de tergiverser, Alicia !
Elle se souleva docilement pour lui permettre de rabaisser le jupon au niveau de ses cuisses.
Vince pensait n’avoir jamais vu un spectacle aussi beau. L’arrondi semblait parfait, et les rougeurs n’enlevaient pas à la peau son aspect satiné, doux et sensuel à la fois !
Il avait tellement imaginé ce moment ! Depuis la première claque qu’il lui avait assénée, il se demandait ce qui pouvait bien se cacher sous ce satané jupon. Et c’était toujours à cela qu’il pensait lorsqu’il était jaloux et en colère ces derniers mois : enlever le jupon d’Alicia et laissé aller sa rage ! Enfin, elle se trouvait là, tout à sa merci, et il comptait bien en profiter !
Il reprit le même rythme implacable, tout en continuant son laïus sur son comportement à elle et ses souffrances à lui. Après quelques minutes, il lui demanda :
– M’aimes-tu, Alicia ?
– Oui ! Bien sûr que oui ! Je t’ai toujours aimé. J’étais fascinée par Monsieur Ganer, mais je n’étais pas amoureuse de lui.
– Mais est-ce que tu reconnais que ton comportement était terriblement blessant ?
– Oui Vince. Je te demande pardon ! Mille fois pardon !
– Ne crois pas que je te pardonne aussi facilement, il y aura de nombreuses autres corrections, avant et après notre mariage. Est-ce que tu comprends pourquoi, Alicia ?
– Oui, Vince.
– Nous allons partir ensemble faire le tour d’Europe, j’aurais certainement de nombreuses occasions là-bas.
– Oui, Vince.
– Par exemple, je pourrai te mettre une fessée dans chacune des capitales que nous allons visiter. Et comme je ne peux pas t’en vouloir éternellement, je te pardonnerai à notre retour !
– Merci, Vince.
Tandis qu’il se lâchait de plus en plus, il la gronda à nouveau :
– Cries moins fort, le cocher va nous entendre !
– Vince, je t’en prie, tu n’étais pas aussi sévère auparavant.
– En effet, mais je n’étais jamais réellement en colère.
Il fit une pause, frotta les rondeurs rougies, puis enfonça un doigt dans l’intimité d’Alicia.
Tandis qu’il s’aventurait de plus en plus, au rythme de son plaisir, il demanda :
– Sais-tu ce que je suis en train de faire ?
– Oui, tu fais de moi ta femme.
– Exactement. Je m’assure que tu ne puisses plus jamais regarder un autre homme comme tu l’as fait avec lui. Je serai un mari aimant, mais sévère. Et si un jour tu te plains parce que je t’ai trop rougie les fesses le soir d’avant, je te rappellerai que c’est toi, qui m’as initié !
Il reprit longuement, en silence, pendant qu’Alicia essayait de cacher en même temps sa douleur et son plaisir.
En descendant de la voiture, elle eut tout juste le temps de se frotter le postérieur avant que sa sœur n’arrive et ne l’entraîne pour lui raconter une histoire apparemment extraordinaire sur les poules de la ferme voisine. Alicia n’eut pas l’occasion, ni le besoin, de se retourner : Vince lui avait murmuré en remontant ses jupons quelques minutes avant d’arriver « Nous recommencerons demain, au croisement ». Il n’avait pas eu besoin de préciser l’heure. 16h. Leur heure habituelle. Alicia tressaillit d’excitation en y repensant. Arrivant à se frotter à nouveau les fesses, elle pensa à l’expression « Il n’y est pas allé de main morte ». C’était exactement ça !
16 mars 2024 à 10:20 #94265Soumise21
ParticipantJ’ai beaucoup aimé cette histoire ! Très bien écrite ! Vivement la suite 😉
16 mars 2024 à 13:55 #94268Hyperion
ParticipantUne très belle introduction qui donne envie de lire la suite…
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