Je viens d’avoir l’idée d’un petit jeu. J’ignore si cette idée a déjà été mise en pratique (cela ne me surprendrait guère), mais je n’ai jamais rien vu de semblable sur les forums que j’ai fréquentés. Voici l’idée :
Et si nous essayions d’écrire ensemble un récit de fessée ?
Les règles sont les suivantes :
Chaque auteur peut ajouter entre une et trois phrases (de longueur raisonnable, ne trichons pas) au récit à chacune de ses interventions.
Après avoir participé, il doit attendre qu’au moins trois autres personnes aient apporté leur contribution avant de pouvoir contribuer à nouveau.
Pas de discussions sur le récit dans ce sujet : seulement des contributions au récit. Si le besoin / désir de discuter de la tournure du récit se faisait sentir, nous pourrions créer un nouveau sujet.
Rien ne dit que le résultat final aura quelque valeur littéraire que ce soit, mais il me semble que le processus d’écriture peut-être amusant. On essaye ? 😀
Lisa était agenouillée dans un coin du salon, face au mur, ses mains reposant sur le sommet de sa tête. Troussée sur ses hanches, sa jupe noire ne masquait plus la culotte de coton blanc qui couvrait encore son fessier. Soudain, un bruit se fit entendre du côté de la porte d’entrée.
Son mari, un homme d’une quarantaine d’années, rentrait juste de son travail. Il déposa bruyamment ses clés sur le petit meuble de l’entrée, rangea son manteau dans le placard à portes coulissantes et entra dans le salon où il découvrit son épouse qui l’attendait sagement au coin, comme il le lui avait indiqué le matin même. La jeune femme ne s’était pas retourné; il en fût satisfait et s’absenta quelques instants dans la salle de bain avant de revenir dans le salon et de s’asseoir sur le canapé, où il contempla, non sans émoi, le tableau parfait de sa douce Lisa, en pénitence, qu’il s’apprêtait à corriger.
“J’aime assez te savoir agenouillée depuis une demi-heure seule dans ce coin, en attendant sagement (pour changer) que je rentre pour t’administrer la punition que tu mérites ; as-tu obéi à mes autres instructions ?”.
Aux termes “coin”, punition” et “obéi”, Lisa sentit par trois fois son bas ventre se soulever ; son inspiration se fit plus profonde comme pour mieux contenir l’excitation indécente qu’elle sentait monter en elle. Elle n’osa ni bouger, ni répondre, mais ses paupières se fermèrent étroitement, comme pour l’aider à mieux se préparer à ce qui allait inéluctablement se produire .
"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"
“Je t’ai posé une question, Lisa.”
Il n’avait pas élevé la voix, mais elle avait senti son insistance et sa détermination. Il fallait donc qu’elle réponde d’une manière ou d’une autre, mais elle savait que la réponse n’allait pas lui plaire… pas du tout.
Aucun son ne sortit de sa gorge…
Elle tourna presque imperceptiblement la tête de gauche à droite.
Elle ne fut pas surprise d’entendre son mari pousser un long soupir de découragement mais sentit les larmes lui monter aux yeux : elle l’avait déçu, une fois de plus. Il se mit à parcourir l’appartement, s’arrêtant parfois puis repartant ; Lisa devinait au bruit de ses pas dans quelle pièce il se trouvait et tâchait d’imaginer ce qu’il pouvait penser d’elle en cet instant. Les bruits de pas se rapprochèrent et elle l’entendit ouvrir le placard de l’entrée.
Il sortit un à un les instruments qui allaient venir sous peu lui rappeler ses écarts de conduite. D’abord la cravache qu’il tapota dans sa main puis posa sur la table, puis le martinet qu il passa sur ses fesses sans le faire claquer mais la fit frissonner; enfin la canne qu”il s’amusa à faire siffloter en fendant l’air avec……Il savait que ces bruits faisaient de l’effet à Lisa, ses émotions étaient partagées entre plaisir et appréhension mais ce doux mélange fit monter en elle des papillons qu’elle avait du mal à contenir jusqu’à cette phrase cinglante et sans appel qui la ramena à ce qu’elle allait subir immédiatement : “Lisa, viens ici tout de suite et sans discussion !!! ”
Les yeux baignés de larmes, elle vint alors s’agenouiller sur le petit coussin que Manuel (pour Fraise ?), qui avait retrouvé sa place sur le canapé, avait préalablement disposé au sol face à lui. La jeune femme avait gardé ses mains sur la tête comme il le lui avait appris; les yeux rivés vers le sol, elle s’attendait à devoir justifier la raison pour laquelle elle n’avait pas fait le ménage dans l’appartement.
“- Lisa, rappelle-moi ce qui s’est passé ce matin!”
“-Je ne sais plus Manuel…bredouilla Lisa, confuse.
– Tu ne sais plus ? lui répondit Manuel en lui assénant une gifle cinglante sur la cuisse, qui imprima sa main en écarlate sur sa chair d’un blanc laiteux. Faut-il que je sois tenu de te le rappeler ?” Une seconde gifle marqua son autre cuisse.
"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"
“N…Non”,émit Lisa d’une voix à peine audible.
Elle n’avait nullement besoin de se rappeler les évènements de la matinée qu’elle avait déjà bien en tête, seulement la présence de Manuel et sa position annonçant une punition certaine lui faisait toujours perdre le fil de ses pensées.
“Alors Lisa! A propos de ce matin?”, renchérit Manuel dont la main se tenait prête à s’abattre à nouveau sur la cuisse de Lisa à la moindre mauvaise réponse.
La scène défilait lentement dans l’esprit de Lisa : rentrée excessivement tard d’une soirée bien trop arrosée avec ses amies, elle avait omis de régler son réveil et dormi bien au-delà de l’heure à laquelle elle était supposée réveiller son conjoint. Ce dernier s’était finalement éveillé de lui-même, avait bondi en voyant l’heure et avait découvert son épouse affalée sur le lit, encore vêtue de ses habits de la veille et sentant l’alcool. Le sang de Manuel n’avait fait qu’un tour.
“Je suis navrée, balbutia-t-elle.C’était l’enterrement de vie de jeune fille de Clotilde… Elles sont toutes casées maintenant… ça ne se reproduira plus! Promis!
– J’avais une réunion extrêmement importante ce matin, Lisa!
– Je suis désolée ! Si tu savais à quel point je m’en veux !”
Je ne veux surtout pas t’entendre avec tes excuses inacceptables !!!
Je suis extrêmement déçu Lisa, tu te conduis comme une adolescente, je ne peux pas te faire confiance.
Ce matin j’ai eu des remontrances de ma hiérarchie à cause de mon retard, et heureusement je me suis réveillé sinon j’étais bon pour aller pointer au chômage !!!
Quel tableau à mon réveil, ma compagne dépravée, alcoolisée, alors là Lisa je peux te garantir que jamais tu n’as reçu une correction comme celle que je vais t”administrer, je vais te faire prendre conscience de tes agissements enfantins et IMMEDIATEMENT !!!
Manuel ajouta : “Au fait, avant cela, quelle est ton explication pour n’avoir pas suivi A LA LETTRE les instructions que je t’ai données tout à l’heure ? Tu sais comme je déteste que tu me désobéisses ; tu sais que quand cela se produit, je suis intraitable ! Rappelle moi très exactement, je te prie, et en termes choisis quelles étaient tes obligations pour la journée : tu n’as pas fait ce que je t’ai demandé, mais peut être qu’employer ces mots qui te gênent tant t’écorcheront un peu la bouche, en guise de préambule, évidemment, et comme toujours, si tu édulcores, je gifle, tiens le toi pour dit.”
"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"
Après un moment de silence où elle tâcha d’essuyer ses larmes tout en réfléchissant aux arguments qu’elle était en mesure de lui donner, Lisa prit une grande inspiration et se lança dans son explication :
“Manuel, je suis vraiment désolée de t’avoir déçu en te désobéissant… Tu m’avais bien dit, ce matin, que l’appartement devait être correctement rangé et nettoyé à ton retour, que les instruments de correction devaient être préparés, nettoyés, cirés et exposés sur la table de la salle à manger afin que tu puisses choisir celui avec lequel tu vas me fouetter ce soir pour mon attitude intolérable, jusqu’à ce que mon postérieur soit suffisamment meurtri pour que je me souvienne longtemps de cette leçon… Mais… je n’ai pas eu le temps de faire tout cela, je me suis rendormie après ton départ et me suis réveillée trop tard…”
Manuel demeura silencieux, voyant son épouse plus vulnérable et contrite que jamais, il était partagé entre le désir de la prendre dans ses bras et de l’embrasser amoureusement, et celui de la basculer sur-le-champ en travers de ses cuisses pour lui donner une bonne fessée…