Exercice de style

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11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
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  • #65347
    Victor
    Participant


    Avis aux écrivains en herbe. Relèverez vous ce petit défi ?

    Décrivez-nous une fessée réelle, rêvée ou fantasmée mais sans tomber dans la facilité. Usez de métaphores et de figures stylistiques. Vous est interdit tout le vocabulaire facile de notre univers : fesses, fessées, coup, culotte et toutes les déclinaisons (string, shorty, etc…), sexe, mouiller, humide, exciter, jouir, érection, raide, bois, cuir, etc… (liste non exhaustive :)). Ne nommez pas les instruments. Creusez vous la tête. Si vous utilisez un mot et que vous pensez pouvoir l’éliminer, éliminez le. Attention aux répétitions, etc… comme d’habitude.

    Le récit le  plus imagé désignera le futur immortel de l’académie française de littérature fessologique.

    Du récit le plus complexe, nous pourrions même faire une dictée.

    Allez plume en main ! (envoyez lui vos textes, elle se fait une passion pour la relecture, en attendant de finir son mémoire 😉 )

    #65348
    CoDée
    Participant


    Quel exercice complexe mais merci pour cette belle idée… Hâte de lire ce que les écrivains en herbe vont nous proposer…

    Pour ma part, je sais que si je réfléchis trop je n’y arriverais pas. Je doute tellement et ce besoin de perfection me limite trop souvent… Aussi je vais tenter du fond de mon lit un texte en écriture spontanée. Je demande par avance votre indulgence. J’en ferais peut-être un autre plus tard quand j’aurais davantage de temps et que je serais un peu mieux réveillée…

     

    Il me regarde et dans ses yeux je vois qu’il brûle du désir de me remettre à ma place.
    Ce n’est pas de ma faute si je suis faible et que je n’arrive pas a tenir mes engagements. C’est à lui de m’inciter à le faire non?
    Je ne vais pas lui dire évidemment…
    Déjà que je ne parviens pas à soutenir son regard..
    Il prend mon bras et sa poigne ferme sur moi me fait du bien et me rassure. Je ne suis pas seule, livrée à moi même.
    Il est là. Pour moi.
    Je le laisse orienter et disposer mon corps comme il le souhaite. J’aime me laisser faire. J’aime le laisser faire. Je regarde le sol, je ne vois que ces poussières, restes d’un ménage mal fait. Je n’ai pas envie de penser à cela pour le moment. Mes yeux se ferment et j’attends.
    Un courant d’air passe sur moi, il a ôté ce qui faisait rempart à mon intimité.
    Un éclair puissant et intense irradie du bas de mon ventre jusqu’à la racine de mes cheveux.  Je m’ouvre un peu, par réflexe.
    Un impact. Un autre. Encore un autre..
    Pas encore de douleur, juste ce désir qui monte et s’intensifie en moi. La chaleur est dans mon corps mais par la vertu de son attention envers moi, la surface de mon épiderme commence à chauffer aussi. A brûler. A me démanger. Je me défend un peu. Tentative de rébellion vite réprimée.
    Je vais essayer une autre manière de l’inciter à plus de bienveillance envers moi. J’essaie de me frotter contre lui. Pour éveiller son désir et le besoin de venir visiter ma caverne secrète qui a tellement envie de recevoir sa visite en ce moment précis.
    Il n’est pas dupe. S’emparant de ma crinière il affirme davantage sa poigne sur moi, me contraignant à regarder dans ce miroir qui me fait face.
    Je ne veux pas regarder. Mais je ne peux m’en empêcher.
    Sa détermination je la vois, je la sens aussi…
    J’ai tant appelé et espéré sa discipline et sa sévérité. Elle me brûle le corps, elle me pénètre et je voudrais l’en remercier. Quelle chanceuse je suis de l’avoir et de bénéficier de sa cuisante attention.
    Mes lèvres sont closes. Je ne produirais aucun son. Il devinerait que sa discipline et sa sévérité n’ont pas l’effet escompté.
    Mais il ne peut pas l’ignorer. Impossible. Je sais, je sens que en dessous, à l’entrée de la caverne, le temps a changé et l’orage à fini par éclater. Il a commencé à pleuvoir. Sur lui…

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par CoDée.
    #65354
    Christal
    Maître des clés


    Allez moi aussi, je m’y essaie. C’est pas vraiment travailler puisque c’est écrit sur le coin de mon bureau entre deux réunions, mais je trouve l’exercice super à faire. Merci @victor13300.

    Le concert démarre dans quelques minutes. Je suis déjà sur scène, visible des spectateurs, posé sur ma pique. Les lumières effleurent mon bois, mes courbes. La chaleur et le stress envahissent déjà mes cordes. Rester calme et ne pas vaciller avant l’arrivée du musicien qui va venir frotter mes cordes.
    J’entends ses pas sur le sol et le public applaudir. Il m’effleure et prends place. Je suis entre ses cuisses, moi le violoncelle aux courbes généreuses et au son si gracieux. L’enjeu est de taille, ce soir, nous devons montrer que nous sommes à l’unisson. Aucune fausse note tolérée pour que ce récital si important pour la suite de la tournée soit classé dans les chefs d’oeuvres.
    Sa main est forte et empoigne l’archet, nous entamons la première position, mes cordes sont alors frottées dans un rythme savamment dosé entre douceur et petites piques. A intervalles réguliers les positions changent de numéro et donc d’intensité. L’archet se déplace et vient alors pincées l’ensemble de cordes disponibles sur mon bois. Je suis en extension, sans répit, brûlantes. Les sons sont alors tantôt aigues, tantôt graves, la mélodie prends des airs de chevauchée sauvage, et le rythme s’accélère. La tessiture est large, ce soir, tant de choses sont à démontrer. Le virtuose excelle et le violoncelle démontre sa capacité à faire plier ses cordes ou à les tendres au besoin. La fin de la mélodie approche et le musicien frappe alors les cordes, plusieurs fois. Une ondulation expressive de l’instrument est alors observé. Les cordes chaudes sur toutes leurs longueurs sont illuminées de rouge. Le public époustouflé par la performance n’osent même pas applaudir pris par l’émotion. Le violoncelle que je suis se laisse retomber un peu et s’appuie contre son musicien qui l’enlace avec la plus grande des tendresses avant de lui dire merci de lui avoir fait confiance.
    Ps : je n’y connais rien en musique, donc pardon aux puristes 🙂

    Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.

    #65374
    Clio
    Participant


    Quel texte original et remarquable Christal ! Quelle belle métaphore ! Merci de ce partage. 👏👏👏

    #65384
    Anonyme
    Inactif


    Magnifique métaphore. La musique ne peut que parler aux âmes… pour ma part j’ai toujours rêvé d’être chef d’orchestre…☺️

    #65390
    Anonyme
    Inactif


    Et puis Papa fait mettre sa Lili à quatre pattes. Il admire la jolie croupe rebondie de sa fille d’amour. Nue et offerte, infiniment désirable, elle est un bouquet de bleuets et de coquelicots, une plaine sous le ciel bleu de juin, une dune de sable dorée par le soleil du désert…
    Papa a très envie d’elle. Il se serre contre les jolies fesses et empoigne les deux seins de la belle. Il adore ces deux globes tendres et bruns, doux comme du velours, frémissants comme la caresse de la pluie de printemps…
    Il les malaxe, les pétrit, les caresse, puis il étire les tétons doux, les pince, les écrase. Soudain, Lili sent un pincement différent, puis un autre. Papa vient de lui poser deux pinces à linge sur le bout des tétons… C’est un peu douloureux, mais très excitant.
    Pour Papa aussi, c’est très excitant, et Lili sent sa bite durcir entre ses fesses. Elle attend impatiemment que Papa vienne en elle. Elle le sent bouger, elle devine qu’il est en train de coiffer son sexe d’une capote. Quel orifice va-t-il choisir ? Puis, un petit froid la saisit. Papa est en train de faire couler du gel entre la raie de ses fesses. Lili se réjouit, elle a hâte que Papa lui pénètre son petit anus.
    Une petite poussée, et le sexe durci s’enfonce longuement dans l’orifice étroit. Lili n’a pas mal, elle sent au contraire monter le plaisir. Lili est heureuse de sentir ce membre planté en elle, de se savoir pénétrée au plus intime d’elle-même, de donner à Papa le cadeau de son corps…
    Papa entame de doux va-et-vient, puis accélère progressivement. Il pilonne le cul de plus en plus en plus fort. C’est un orage, une tempête, un cyclone, et la jeune femme se courbe, se soumet, se laisse dominer et posséder…
    Lili s’ouvre avec bonheur, c’est la première fois qu’elle est enculée, et elle est heureuse que ce soit son Papa qui lui déflore le cul…
    Papa est tout à son plaisir lui aussi, et il ajoute quelques claques sur les fesses qu’il est en train de pénétrer… Il tire un peu aussi les pinces à linge, et Lili gémit de plaisir…
    – A qui appartient ton cul ?
    – A toi, Papa, rien qu’à toi !
    Papa accélère encore, et Lili sent monter une vague de plaisir. Elle s’arc-boute sur ses mains, tellement les poussées sont fortes. Soudain, elle sent que Papa est en train de jouir tout au fond d’elle, et, comme tout à l’heure, elle jouit en même temps….
    Papa et Lili sont au septième ciel… Une extase les saisit, et ils ne font qu’un, unis par le sexe masculin érigé à son paroxysme et par l’amour qui ne fait que grandir…
    Et puis la tension redescend, et Papa se couche sur le côté, son sexe encore dans le bel anus de Lili. Ils sont blottis tous les deux sur le côté, et Papa ôte les pinces à linge pour caresser doucement les tétons endoloris.
    Lili est bien, elle se laisse aller aux caresses apaisantes de son Papa d’amour. Elle sent qu’il l’embrasse au creux du cou, sur ses beaux cheveux noirs, sur son épaule frissonnante. Puis le sexe de Papa glisse hors de ses fesses, alors elle se retourne et lui offre un gros baiser d’amour, enroulant sa langue autour de celle de Papa…
    Papa est bien lui aussi, empli de tendresse et d’amour pour sa belle indienne, sa fille adoptée…

    #65417
    lunapower
    Participant


    Le trac monte, la pression est à son comble! Le spectacle va bientôt commencer…

    Tel un cygne elle s’avance à petit pas vers celui qui va la faire vaciller, elle s’arrête dans la lumière. Il la regarde, lui effleure la joue et sans un mot l’effeuille délicatement. Elle est là, comme au premier jour, une douce nitescence éclairant sa chevelure dorée; ses mots, son regard commencent à la faire frisonner. Elle sent sa rose, lentement mais inexorablement, s’ouvrir… Il l’enserre par la taille et y glisse un doigt afin d’en goûter le nectar… Le ballet peut commencer… Il l’entraîne vers la méridienne située dans une alcôve, la bascule et le pas de deux commence… Le premier acte se joue avec douceur, tout en sensualité faisant progressivement rosir ses deux globes d’albâtre. Il marque une pause et sans changement de décor passe au deuxième acte, la valse… Les ajustements se font plus vifs, plus précis… L’embrasement est intense… La rose est maintenant totalement ouverte, laissant échapper son précieux liquide… Il poursuit le ballet, la menant dans son jardin qu’elle aime tant et achève l’acte 2 en apothéose, rougissant un peu plus sa chute.

    Il la relève et la mène là où tout à débuter pour l’entracte, elle se tient à genoux. Il la contemple en passant sa main dans ses cheveux de lin.

    Le dernier acte va véritablement la faire danser. Tel un vieux maître de ballet, il va la faire marcher à la baguette. Elle se tient debout, les mains sur la nuque. Le bambou vient réveiller, de manière cinglante, la douleur, elle se met rapidement à enchaîner les petits pas, se mettant sur la pointe, levant la jambe, laissant échapper de petits cris lorsqu’il touche ses sensibles tiges. Elle sent les larmes monter, il s’arrête, la courbe sous bras et caresse ses deux pêches meurtries, ses doigts visitent mais sa rose par de léger mouvement il en dégage le bouton et s’y affaire… Proche de l’explosion, il décide de jouer le final, empourprant les deux globes… Dans un grand râle elle manque de défaillir… Il l’accompagne doucement dans sa chute, elle reste sur le parquet de la pièce et lui sourit

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #65500
    Loup_solitaire
    Participant


    ” Bonsoir, j’ai une réservation au nom de petite vilaine, j’ai gagné le concours bêtises en folies ”

    Bonjour, un instant s’il vous plaît. Hum oui tout à fait veuillez me suivre.

    Par ici mademoiselle, veuillez prendre place sur ces genoux, le gain du concours est un menu lune rouge! En attendant l’entrée vous prendrez bien quelques remontrance en apéritif ? C’est un savant cocktail maison , 25 cl de tu es infernale, 30 cl de je t’avais prévenue, quelques feuille de menthe, et et un zeste de tu l’as mérité! Bon à s’en retourner l’estomac !

    En entrée, nous vous proposons mille feuilles aux claque salé ! Dégustez petit a petit. Couche après couche vous allez sentir comme une sensation de liberté, de nudité. Une douce chaleur va vous envahir, plus vous avancerez dans sa dégustation, plus elle deviendra intense!

    En plat principal, grillade de zébrures au lanière cinglante. Tout ce qui à été dégusté avant n’étais qu’une mise en bouche pour ce plat ! Lorsque les marques du grill apparaîtront sur la chair. Votre corps entier sera crispé par le délice que procurera cette douceur ! Accompagné d’un verre de ceinture, l’ensemble sera relevé et piquant à souhait !

    Et pour finir, souhaiteriez vous un bon dessert ? Alsace oblige, nous vous proposons une schnek ! Dégustez la a pleine bouche, et goûtez à son nappage sirop sucrée ! ( Bravo si quelqu’un trouve la référence la )

     

    Créateur de chaleurs corporelle

    #65518
    Victor
    Participant


    Bonjour à vous

     

    Et bien @corrigeedelivree et @christal ! Pour de modestes exercices exécutés au saut du lit ou entre deux réunions je vous tire mon chapeau. Je me suis régalé. Bel  effort pour  l’orchestration 😉

    @poenass, il  m’a l’air sympathique ce cocktail. Je n’ai pas la référence. Ca ne semble pas faire référence  à du James Bond.


    @lunapower
    , j’aime beaucoup ce texte aussi.

     

    Modestement, je vous fait  part de  ma petite –  toute petite contribution. L’exercice est bien difficile.

     

    ***

     

    Au bord de cette immensité bleue, dans cet alcazar, Eve demeurait telle Saint André mais privée de son célèbre support et des anneaux  qui permettent l’immobilité. Sa détermination lui permettait de s’ancrer ici dans le sol. Un colosse de Michel Ange ou de Rodin n’aurait pas été plus immobile. Une gorgone lui aurait-elle jeté un sort ?

    Alcazar ? Non ! Pas tant que ça.… Un véritable Crusoé aurait sans doute fait mieux. Cette cachette n’était que de bambous et pas un carreau  n’obturait les fenêtres.

    L’alizé passait d’une ouverture à une autre, faisant étape entre les deux échasses de cette ange. Ici, dernièrement, faute de  sollicitations, cette parcelle de laquelle provient, comme ose le peindre Gustave, l’origine du monde, était restée quelque peu saharienne. Mais, bientôt l’imagination de la belle imposa un oasis.

    Dehors, les déferlantes imprimaient de réguliers séismes sur les les pilotis de l’abri. Monsieur suivait cet imperturbable métronome marin. A chaque tremblement de la  cabane, une vibration changeait l’enveloppe  charnelle monochrome de sa Valentine en un joli pyjama vanille-fraise. Les motifs de celui-ci furent empruntés à celui de Sherkan.

    Bientôt, l’immobilité fit place au mouvement. Mosson, Niagara, et Victoria remplacèrent l’oasis, et si ce ne fut le chant de la Callas, de  jolies notes stridentes, pleines de fougue, d’envie, et de douleur mêlée, s’échappèrent du cabanon.

     

    #65566
    Loup_solitaire
    Participant


    @victor13300

    Je parlais de la dernière phrase uniquement. La schnek a manger à pleine bouche, se délecter de son nappage sucrée. Il y à ici une métaphore voir allégorie un peu plus coquine ! 😉

     

    Créateur de chaleurs corporelle

    #67897
    Plume
    Participant


    Je ne suis qu’une petite poupée désobéissante. Je vous ai déçu. Votre regard d’ébène, seule réponse à mon insolence. Une gifle part, sans autre préambule, vous me couchez sur vos genoux. Vous me faites ravaler ma superbe. Je ne suis plus qu’un pantin, le séant repeint en carmin. Vos doigts me possèdent et votre réputation vous précède : vous excellez dans l’art de me faire devenir une gentille marionnette. Vous tirez les ficelles et je m’exécute. Sans bruit. Sans réfléchir. Je vais là où vous ordonnez. Je ne songe même plus à être insolente. Sans volonté, je me soumets. Silencieusement, je me place dans les positions demandées. Un fils, un autre. Vous me corrigez jusqu’à ce que cela soit parfaitement conforme à votre volonté. Je ne pense même pas à me confondre en excuses, je le sais, je suis déjà pardonnée. Magicien, vous faites disparaître la poupée insolente. S’éclipsant, elle est retournée se cacher, tapie au fond de moi. Mais, nous le savons bien, le petit pantin obéissant est faible quand elle s’avance en faisant les yeux doux pour mieux l’évincer. Alors, Monsieur le prestidigitateur, nous nous retrouvons bientôt … Lors de son prochain battement de cils …

    https://bordelcerebral.blogspot.com/

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