Exercice de Lecture : Chronique d’une fessée annoncée

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  • Ce sujet contient 11 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 2 années et 4 mois.
12 sujets de 1 à 12 (sur un total de 12)
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    Messages
  • #77044
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    Aimez vous lire en public? Aimez vous qu’elle vous fasse la lecture?
    Bon pas une lecture classique quand même hein? Une lecture sur les chemins des mots qui la catapulterait vers une fessée méritée, même si….

    La règle est simple.
    La lectrice doit lire, à haute voix, un texte choisi.
    Pendant cette lecture, elle doit résister à mes caresses et à mes fouilles qui se feront de plus en plus précises.
    Elle ne peut jouir avant la fin de sa lecture, sous peine d’être corrigée, voyez l’idée?
    Et vous, parce que vous êtes un rustre rongé par le manque de ses fesses suppliciées, vous ferez ce qu’il faut pour arriver à vos ‘faims’ !

    La Lectrice est immobile, debout au milieu de la pièce, elle tient en main un livre.
    Derrière elle, j’écoute sa voix, ce monologue qui ondule et chante les mots.
    Je soulève sa robe, dévoile la dentelle noire de sa culotte et la rondeur de ses fesses obéissantes.
    Elle reste impassible, accaparée par sa lecture, concentrée sur l’exercice.
    Je glisse l’index sous l’élastique de sa culotte, l’étire doucement avant de le laisser claquer sèchement.
    Elle sursaute, replonge aussitôt dans le livre et reprend sa lecture.

    Ma main presse l’intérieur de ses cuisses, force l’écartement de ses jambes.
    Sa voix se saccade légèrement mais elle se reprend.
    La rondeur de ses tétons n’échappe pas à mes doigts qui visitent, inspectent, pendant que je bascule les seins par dessus les bonnets en dentelle.
    Le ton de la lecture fléchit, la lectrice contrôle les intonations de sa voix mais ses inspirations la trahissent.

    Je l’écoute.
    Ses seins se raidissent et pointent alors que sa voix continue l’exercice imposé.
    Je passe le plat de la main entre ses jambes, l’inspecte, glisse sur la soie de ses cuisses, descends vers les jambes dans un frôlement précis et remonte vers sa jolie fente pour y préciser ma fouille de l’index.
    La voix de la lectrice ralentit, hésite, se trouble mais elle maintient la lecture.

    Son sexe est gonflé, il dévoile la sève qui le gorge quand j’en creuse le sillon.
    J’y invite le bout de l’index alors que les tétons de sa poitrine présentée subissent les outrages d’une main baladeuse.
    Sa voix vacille à nouveau, se trouble mais elle continue.
    Je respire sa nuque, y fais glisser mes lèvres et la pointe de mes canines.
    Le bout de mon doigt roule sur la rondeur de son bouton érectile, évalue sa turgescence, s’amuse de sa condition tropicale.
    La voix s’arrête, fébrile, elle se mord les lèvres puis reprend, elle est audible mais les mots éparpillés n’ont plus de sens et le chaos règne dans les phrases analphabètes.
    Deux de mes doigts explorent l’intérieur de son sexe alors que son cul se cambre lentement, me facilitant cette fouille. Elle oscille du bassin. Indécence retenue.
    Je vois ses efforts pour contrôler une marée montante et continuer sa lecture.
    Elle me signale qu’elle a atteint la limite de ce contrôle et me demande doucement :
    « Puis-je jouir ? »
    je lui claque sèchement les fesses deux fois: « non, continue ta lecture…
    »

    Elle essaye de reprendre mais la digue dans son bas-ventre est prête à céder alors qu’elle lutte pour contenir la déferlante.
    Alors, je passe une main sur le bout de ses seins et, pendant qu’elle se cambre, je pince le bout d’un téton et introduis une phalange dans son petit trou offert.
    Elle ne bouge plus.
    Je claque à nouveau son cul désobéissant: “Continue !”
    Une phalange en invitant un autre, voilà que mon doigt glisse entre ses fesses, éprouvant l’élasticité de son périnée.
    Les mots sortent en désordre de sa bouche, comme un trop plein, parce qu’ils s’accumulent dans sa gorge.
    Le livre d’Anaïs Nin tombe sur le tapis et elle se cabre d’un coup…
    Touchée!

    « Tu as perdu ! Sais-tu ce que cela signifie ? Cela signifie que tu vas être punie et découvrircette fessée tant redoutée car c’est ta première… »
    *******************
    Que pensez-vous de l’exercice? quelle serait votre lecture favorite?
    Seriez vous en mesure de contrer cette chronique d’une fessée annoncée?

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #77046
    Abi San
    Participant


    Donnez-nous à lire les Histoires de Poe traduites par Baudelaire et vous disparaîtrez aussitôt du chant immédiat de nos sens – il vous restera de pouvoir aller feuilleter 100 ans de solitude

    #77048
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    @abi-san, Bon choix ! Poe est le premier qui ait invité le cancre que j’étais à la lecture, je souscris donc à cette idée de redécouverte de Poe avec les mots de Baudelaire.

    Cependant si aujourd’hui, je peux me laisser charmer par Garcia Marquez, je n’en reste pas moins un rustre travesti sous des manières mondaines. Si mes lèvres tentent de compenser les outrages de mes mains, quand elles battent les épidermes et profanent les temples de chair, je peine à mettre sous camisole ce Hyde qui m’habite… (sic)

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #77063
    Nush
    Maître des clés


    Je suis une lectrice. Je veux dire que non seulement j’aime infiniment cela mais je le fais depuis longtemps.

    Un jour ma professeure de français m’a demandé de lire des poèmes à haute voix. De mémoire, c’était du Rimbaud. J’ai lu et à la fin ce cet exercice il y a eu un grand silence et ensuite les félicitations chaleureuses de ma guide. Depuis je n’ai jamais arrêté.

    Au fil de ma voix je partage mes enthousiasmes et mes découvertes. Parfois des textes qui me dérangent ou m’agacent car c’est bon de se frotter à ce qui de prime abord ne nous est pas familier. La plupart du temps des textes qui me m’ont séduit par la forme ou par l’esprit.

    Lire à haute voix, un texte qu’on ne connait pas (il faut s’habituer à lire en ‘avant’ la parole), à lui donner ce qu’il faut d’emphase ou au contraire être sur un ton presque atone c’est un exercice difficile et même ardu.

    Monsieur Méchant nous propose l’exercice ultime.
    Lire à haute voix et être caressée!

    Je n’ai jamais lu dans cette configuration particulière et ce sera un défi à contextualiser un jour.

    Et que lire ? un reportage vaguement excitant d’Ovidie, un extrait de Sade, ou alors un texte lisse et de bonne facture de Siri Hustved ? Qu’est qui, sur le fond, est le plus difficile ?

    Serais-je capable d’être une bonne lectrice ?
    De faire que mon auditoire soit séduit par le rythme de l’écrit, par l’histoire, par la musique des mots ?

    Pas juste lire. Être bonne lectrice et contenir mon désir et ma jouissance.

    Challenge 2022.

     

    Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

    #77064
    la vilaine
    Participant


    Ouh là, l’exercice semble périlleux…. (fait chaud)

    Moi je verrais bien une lecture du type “Traité des bonnes manières”, voire un texte encore plus austère et pieux qui traiterait de la vertu… ou bien du vice et de la manière de le traiter… (avec donc une mise à l’épreuve…)

    J’imagine que si l’exercice est mené avec sérieux et sévérité, il risque fort d’être perdu (enfin, ça dépend de quel côté on se place…)

     

    #77067
    salamboflaubert75
    Participant


    J’aime faire la lecture mais je préfère que l’on me la fasse même si le trouble, l’émotion et les ressentis sont très différents.

    Même si la fessée est assurée ( assez rapidement) ( ou justement pour cela ^^)
     je me refuserai à cacher mes émois et mon plaisir, il y aura une féroce bataille en moi entre l’élève appliquée qui veut satisfaire et la femme qui a mis tant d’années à s’empêcher de réprimer ses émois et plaisirs pour ne plus vouloir se les dissimuler à soi-même et à lui.
    On pourrait m’accuser de ne pas me prêter «  au jeu » mais je m’offre et me complais à nos maux et nos jouissances…
    Alors je le laisserai s’ébattre et d’ébrouer comme courant à toutes jambes dans les champs, épris de liberté et comblé de sévices et délices…
    J’ai bien conscience d’être hors sujet même si le-dit sujet est diablement troublant  et émoustillant.
    Mais pour une fois l’envie était une sorte d’ode à la perte de contrôle, l’abandon et au lâcher prise ( encore mieux si fessée il y a )et même si c’est annoncée voir préméditée.

    Sal

    #77070
    Christal
    Maître des clés


     Seriez vous en mesure de contrer cette chronique d’une fessée annoncée ? 

    Oui. J’ai réussi.😇 (#MaxiCraneuse)

    Ce sont d’ailleurs les mots que j’ai dû prononcé après cet exercice imprévu que je me suis donnée à moi-même d’ailleurs 🙄

    J’adore lui faire la lecture. Dès que j’aime ou que je déteste ce que je lis, j’ai besoin de lui dire : Écoute, c’est magnifique… Écoute, c’est triste…

    Je le dérange donc souvent dans ses propres lectures par besoin d’exprimer mes émotions face aux mots que je lis et que je fais vivre en moi comme si j’en étais la protagoniste.

    Ce soir-là, nue à plat ventre sur le lit mes jambes pliées fendant l’air. Je relis encore et encore “Liaisons dangereuses.

    Je suis sur un passage que j’aime particulièrement. Ma main joue avec mes cheveux. Mon regard se détourne du livre pour lui parler : Toute cette lettre est vraiment bien écrite. T’es ok pour que je te l’a lise. Promis, ensuite, je t’embête plus ?

    Par contre, interdiction de me déconcentrer et de faire parcourir tes mains sur moi. Tu m’écoutes. Point.

    J’ai eu droit à un regard noir. Et à l’injonction de lire. De lire correctement. Sans erreur. Puisque je connais ce livre “par coeur”.

    Ses doigts ont rythmé ma lecture sur ma peau par des voiles de caresses faisant attention à l’intensité de ma respiration.

    Mes ” Me déconcentre pas”, ce sont soldés par des claques brèves et sèches et toujours la même injonction de lire.

    J’ai lu. Concentrée sur les mots qui dansaient sur la page. Lu avec la ferveur de l’instant. Lu avec l’envie terrible d’aller au bout de ce petit défi sans faillir.

    La lecture fût saccadée sur la fin et ma voix se fit moins audible, je le concède mais même quand il m’a retournée sur le dos et écarté les cuisses, j’ai continué jusqu’au bout.

    Au dernier mot prononcé. J’ai refermé les cuisses. Basculée sur le côté et éteint la lumière. En riant, j’ai prononcé : j’ai réussi. Maintenant, on dort 😁

    Il a rallumé les étoiles en même temps que la lumière.

    Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.

    #77073
    la vilaine
    Participant


    Mmh @christal merci pour ce partage joliment écrit…

    Entre autres, bien aimé son agacement à lui et ce petit rapport de force :

    J’ai eu droit à un regard noir. Et à l’injonction de lire. De lire correctement. Sans erreur. Puisque je connais ce livre “par coeur”.

    Et aussi cette petite espièglerie (qui serait aussi mon style :D) :

    Au dernier mot prononcé. J’ai refermé les cuisses. Basculée sur le côté et éteint la lumière. En riant, j’ai prononcé : j’ai réussi. Maintenant, on dort

    😁

    Bon, la dernière phrase me laisse un peu rêveuse… “Il a rallumé les étoiles en même temps que la lumière.”

     

    #77074
    Sacha
    Participant


    C’est parfois difficile de trouver matière à fesser. Surtout pour les pauvres filles qui aiment se faire fesser mais sont trop sages pour le mériter.

    J’ai connu une américaine qui vivait en France et écorchait superbement notre langue avec un abominable accent du Midwest, taillé au tomahawk. C’était une fille au cursus universitaire brillant, qui connaissait plus de mots français que moi mais qui n’avait jamais réussi à les prononcer correctement.

    Comme toutes les premières de la classe, elle avait un train de vie irréprochable auquel il était difficile de trouver matière à redire. J’avais donc trouvé ce petit exercice tout à fait plaisant à réaliser : je lui donnais à lire des textes en lui demandant de travailler sa prononciation. Je les choisissais remplis de « Monsieur », « curieux », de « nu », de « lu » et de « propriété », tous ces mots étant de véritables schibboleth pour une bouche anglo-saxonne.

    C’était absolument délicieux de la voir s’échiner à prononcer ces mots en s’y reprenant à vingt fois.

    Elle m’avait confié qu’elle trouvait dans ce sentiment de défaite, malgré son travail, une source logique à son masochisme. Elle trouvait ridicule de se prendre une fessée pour de faux motifs : elle se couchait tôt, ne buvait ni ne fumait et avait autant d’imaginations en matière de vice que son pays d’origine en a en matière de cinéma. Mais elle n’avait jamais réussi à se faire engueuler pour la moindre mauvaise note. Alors l’idée de voir se lever sur elle l’ombre terrifiante de l’impuissance, de l’incapacité à faire un travail demandé, se retrouver dans la situation de la mauvaise élève lui procurait manifestement l’excuse parfaite à se faire trousser et fesser dans une parfaite grande volupté.

    #77088
    la vilaine
    Participant


    “C’est parfois difficile de trouver matière à fesser. Surtout pour les pauvres filles qui aiment se faire fesser mais sont trop sages pour le mériter.”

    Ah ben je vois bien le problème, c’est compliqué quand on a une conduite presque exemplaire… 😇

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par la vilaine.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par la vilaine.
    #77132
    Victor
    Participant


    Dans le même genre d’exercice perdu d’avance, pour ceux qui ont le joujou en question, il y a la lecture sur machine vibrante.

    Quelques jolis videos en noir et blanc par ici :

    Les plus équipés relieront Madame à un electostimulateur par le bout des seins pour un avant goût punitif.

     

     

    #77840
    Anonyme
    Inactif


    Merveilleuse idée, qui comblerait grandement l’assidue lectrice et jouisseuse que je suis ! J’aime beaucoup l’idée d’Anaïs Nin et celle des Liaisons dangereuses, mais je crois que ma perversité se satisferait encore plus d’un essai féministe pour cette occasion 🤭 J’imagine déjà l’étendue des possibles, du premier mot à la toute dernière fessée.

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