Étienne&Eléonore partie 3
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- Ce sujet contient 10 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 3 semaines et 5 jours.
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- 2 novembre 2024 à 10:59 #98830Mlle EleonoreParticipant
Partie 3 : Panne de réveil
La nuit fut agité pour Eléonore avec tout ce qui venait de se passer. Anaïs n’avait pas arrêté de la tanner avec des questions mais heureusement notre amie les avaient toutes éludées. Trois heures du matin et toujours pas de sommeil pour la benjamine qui se tournait et retournait dans le lit. Le lendemain il y avait encore une journée de travail, la nuit à l’hôtel et le départ au petit matin. Eleonore se leva résignée et sortit de la chambre. Elle suivit la flèche qui indiquait « salon » et alla au bout du couloir de son étage. Elle ouvrit la porte et découvrit une petite bibliothèque avec un canapé, deux fauteuils et une belle terrasse.
Notre amie saisit un ouvrage au hasard.
-Toi aussi t’as du mal à dormir?
La jeune femme lâcha le livre de surprise et retint son souffle.
Etienne venait de sortir de la terrasse refermant la baie vitrée.
-Tu m’a flanquée la trouille… Avoua-t-elle.
-Je te flanquerai bien autre chose…
La jolie brune rougit.
-En plus c’est insonorisé ici…
-Ah bon?
-Oui, sort et ferme.
Eleonore s’exécuta puis la porte se réouvrir un instant après.
-Alors?
-Alors quoi?
-Tu as entendu quelque chose?
-Heu… Non…
-Tu vois, ils ont pensé à tout…
-On dirait bien…
-Tiens ton livre…
Eleonore découvrit alors le titre « Nous deux à l’infini » et regarda Etienne avec une boule au ventre.
Il soutint son regard et sourit :
-On devrai aller se coucher maintenant, il est vraiment tard.
La jeune femme retourna dans sa chambre malgré elle et entama le premier chapitre sans vraiment porter attention à l’histoire. Etienne était dans ses pensées, plus que jamais… Elle s’endormit enfin après de longues minutes à rêvasser…
-Eléonore ! Eléonore ! Dépêche-toi il faut que tu te réveille !
Anaïs tira les couvertures de son amie qui dormait à point fermé.
-Allez ! Bouge toi on part dans 20 minutes !
La belle au bois dormant se releva d’un trait.
-Quoi ? Mais quelle heure il est? Merde j’ai oublié de mettre mon réveil !
-Allez ! Allez ! Vite !
Ni une ni deux la jeune femme se jeta sous la douche, en sortit quelques minutes plus tard coiffée et maquillé, elle enfila sa robe et demanda à Anaïs de la lui fermer. Il lui restait cinq minutes pour mettre ses talons et descendre dans le hall. Sa collègue partit devant pendant que notre amie se dépêcha d’emporter un café et un croissant avant de monter dans la voiture, in extremis.
-Ouf ! S’exclama-t-elle une fois installé sur le siège arrière.
-Bonjour Eleonore, fit Etienne en souriant, alors petite panne de réveil ce matin?
-Bonjour Etienne… Faut croire oui…
-Fais gaffe de pas en renverser sur les sièges… Prévint le manager en voyant le gobelet fumant.
-En tout cas, intervint Anaïs, je n’ai jamais vu personne se préparer aussi vite que toi ! Chapeau !
La voiture démarra et la benjamine mangea son petit déjeuner, elle pouvait enfin souffler. Le paysage défilait et l’adrénaline était redescendue. On aurait pu croire que la matinée se passe sans encombre jusqu’a ce que :
-Oh non ! Merde ! S’exclama la brune horrifié.
-Quoi t’as oublié un truc? S’inquiéta la blonde en se retournant.
Lorsqu’elle vit l’énorme tâche de café sur la superbe robe rouge son visage imita l’expression de sa collègue. Etienne regarda dans le rétroviseur et vit lui aussi la catastrophe.
-Bah voilà… Bravo ! Commenta-t-il impassible.
-Oh non mais comment je vais faire?
-Débrouille-toi. Mais je fais pas l’aller retour, trop tard…
-Je vais jamais pouvoir rendre la robe maintenant, c’est foutu…
Etienne serra les dents et sentit ses sourcils se froncer avant de lancer :
-Et c’est tout ce qui t’inquiète là? Vraiment?
-Commence pas Etienne on va trouver une solution… Assura la grande blonde avant de se faire rabrouer.
-Non, arrête ! Stop Ana ! Là ça suffit ! On est au travail OK? C’est pas pro du tout comme comportement ça !
-Mais je voulais juste… Tenta la blonde dont le teint blêmissait à vu d’oeil.
Elle n’avait clairement pas l’habitude de se faire réprimander et sentait qu’Etienne était cette fois vraiment en colère, elle en comprit les raisons lorsqu’il continua son sermon :
-…Je sais qu’elle est jeune, mais il faut vraiment qu’elle se reprenne en main. Je vais lui dire quoi au patron après? Que je me suis planté en me portant garant pour la nouvelle? Que j’aurai pas dû avoir confiance et insister pour qu’elle fasse le voyage? Qu’elle ne méritait pas cette place parce qu’elle est incapable de prendre ses responsabilités? Qu’elle fout l’équipe en retard, qu’elle perd ses bagages, qu’elle ne sait pas mettre un putain de réveil?
Anaïs se figea :
-…Je savais pas que tu avais…
-… C’est sur moi que vos conneries retombent à chaque fois, je veux bien vous couvrir mais un peu de respect bordel. Trouvez-moi cette solution maintenant !
Le silence s’installa dans la voiture. Anaïs regardait ses chaussures. Etienne jeta un coup d’oeil dans le rétroviseur et vit Eleonore des larmes sur les joues. Ce qu’il détestait par dessus tout, c’était la voir pleurer. Il failli la réconforter mais se maîtrisa et reposa les yeux sur la route. Remettre les point sur les i était nécessaire. Dans le fond il avait raison et personne ne le contredit. C’est Anaïs qui trouva le moyen de camoufler la bêtise juste avant que la voiture n’arrive au parking. Elle tendit à notre amie son écharpe de soie qui par miracle vint parfaire la tenue. Eleonore était sublime. Heureusement que le maquillage de son amie ne coulait pas. La réprimande du manager avait remit ses idées en place et la journée de travail fut aussi profitable que la veille. Peut être même plus. Vers onze heure, la benjamine sentait déjà son ventre gargouiller mais n’en parla pas. Il y avait trop de client pour faire une pause maintenant. Quelques instants plus tard, Etienne s’approcha d’elle avec une salade repas venant d’un autre stand. Il la lui tendis et murmura d’une voix douce :
-´Nous fait pas une autre tâche cette fois…
-Etienne je suis vraiment…
-Pas ici… Mange.
-Merci.
-Allez dépêche-toi…
La jeune femme sourit, reconnaissante et s’assit sur un siège derrière le petit comptoir pour engloutir la salade du terroir. Anaïs la regarda en souriant. L’orage était passé. Pourtant, la culpabilité rongeait notre jeune amie. Un sentiment aussi désagréable que détestable. C’est à cet instant qu’elle eut une pensée qui la fit passer du déshonneur à l’excitation. Recevoir une fessée après avoir fait une faute pareille et s’être fait correctement sermonné devait sûrement être un moyen de la soulager. Le regard perdu au loin, la coupable s’imaginait dans le parc de la veille sur les genoux de son manager la robe retroussée, sa culotte rouge vif baissée. Une claque venant s’abattre sur ses fesses nues, une deuxième puis une troisième. « Tu vas payer cette robe alors que tu n’en as pas les moyens parce que tu l’as tâchée, ça mérite une bonne correction ! » Les claques ne s’arrêtant plus de pleuvoir elle en train de demander pardon, lui continuant la sentence et les réprimandes « Tu veux que je me fasse engueuler par le patron à cause de toi? Je vais te faire passer l’envie de recommencer ! » Une rafale de plus bien mérité. Un fessier ardent correctement offert. « Tu vas m’expliquer pourquoi je te punie… »
-Eleonore t’as fini? Demanda Anaïs avec douceur.
La jeune femme sursauta :
-Oui ! Je suis là j’arrive !
-Tu peux tenir le stand? Etienne est partit discuter avec un acheteur potentiel et il faut absolument que j’ailles aux toilettes.
-Oui bien sûr, prend ton temps…
Notre amie fini en deux bouchées ce qui lui restait et se remit au travail. « Il faut vraiment que je me concentre maintenant ».
Un client arriva alors et lui posa des questions sur l’entreprise et ses marchandises. La jeune femme répondit adroitement, sortit les brochures et expliqua tout dans les détails. La benjamine était non seulement très douée pour son travail derrière un ordinateur mais aussi pour la communication. Etienne arriva à ce moment mais ne se montra pas. Il observa sa petite protégée à l’œuvre et fut subjugué. Grâce à son assurance, son humour dosé comme il fallait et ses réponses audacieuses, le client la félicita, et ajouta « Je n’étais venu que pour me renseigner, mais vous m’avez conquis, je vais non seulement embaucher votre entreprise pour un évènement privé et si vous êtes à la hauteur j’en parlerai à mon excellent ami Jean-Charles, il cherchait justement ce genre de prestation. » Il prit deux cartes salua la jolie brune et s’éloigna avec un sourire.
Le manager avança et regarda avec fierté la jeune femme toute pardonnée.
-Je savais que je pouvais avoir confiance en toi.
-Pardon pour l’absence ! S’exclama Anaïs qui revenait enfin, j’ai raté quelque chose?
Etienne lui montra l’énorme contrat que la petite nouvelle venait de signer.
-J’hallucine ! Eleonore bravo !
La journée se poursuivit sur cette note et les trois employés décidèrent de fêter ça en allant boire un verre quand le travail fut fini. Bières et vin furent commandés avant d’entamer diverses discutions. Anaïs reçu un appel, s’excusa et s’éloigna pour répondre. Etienne profita du rapide tête à tête.
-D’abord je voudrai te féliciter pour ton contrat de tout à l’heure…
-Merci…
-…J’ai pas fini, ensuite…
Le gentleman prit soin que personne ne puisse les entendre pour finir sa phrase :
-…Je voudrai te faire bien comprendre que ton comportement de ce matin était irresponsable et immature.
La jeune femme se raidit. Elle avait presque oublié sa déconvenue.
-Tu mérite une fessée.
-Chut mais ça va pas t’es taré ou quoi ? S’insurgea la demoiselle plus rouge que jamais.
-Tu me retrouvera ce soir après le repas au petit salon où nous nous sommes croisé dans la nuit. Je t’y attendrai à 23h00 pile. Et je te conseille d’être bien à l’heure.
Eleonore se déconfit. Elle ne savait plus si la nouvelle devait l’enchanter ou la terroriser. Mais avant de pouvoir répondre il ajouta :
-Tu portera évidement ta robe, et mettra la culotte rouge.
Le serveur arriva avec les boissons et Anaïs revint à ce moment.
-C’est bon pour toi? Je t’apprendrai à programmer une alarme… Fit le bourreau sur le ton de la plaisanterie alors que tout le monde était présent.
La blonde regarda le manager et lui lança en souriant :
-Détends-toi Etienne ! Elle à fait un super boulot aujourd’hui et au moins elle n’oubliera plus jamais son réveil à l’avenir.
-J’en suis persuadé ! S’exclama l’homme en levant son verre, Santé les filles !
-Santé !
-Santé…
Ce soir là pendant le repas Eleonore bu assez pour atténuer l’embarras qu’elle ressentait depuis qu’Etienne lui avait promis une Fessée. Il fit quelques allusion assez fine pour qu’Anaïs ne comprenne pas, mais savourait l’expression que sa jeune protégée faisait à chaque fois.
Après tout, il avait lui aussi envie de s’amuser un peu avant la leçon qui allait suivre. Le repas dura et il ne restait plus qu’une heure avant la sentence.
Quand les filles entrèrent dans la chambre d’hôtel Eleonore partit sous la douche et ressortit avec sa serviette autour du corps.
-C’est libre tu peux y aller ! S’exclama la demoiselle.
La grande blonde prit sa place ce qui laissa à Eleonore le temps de remettre la robe pour sortir en catimini.
Elle marcha le long du couloir laissant les empruntes des talons aiguilles s’incruster dans la moquette et déglutit lorsqu’elle fut arrivée devant le salon. Elle entra et attendit un instant avant de regarder l’heure sur son téléphone. 22h58. Il lui restait deux minutes de sursit. Sa respiration accélérait malgré elle. Puis elle remarqua l’absence de serrure ce qui la rendit plus anxieuse encore. 23h00. Notre amie fixa la porte mais personne ne vint. Soudain, la baie vitré s’ouvrit d’un coup sec et la fit sursauter encore une fois. Etienne en sortit, un large sourire sur le visage.
-T’es à l’heure c’est bien… Prête?
-La porte ne ferme pas à clé…
-Et?
-Si on nous surprend?
-Ça.. Je t’avais prévenu hier, t’aurai du t’abstenir de faire des bêtises… Regarde-moi cette tâche elle gâche vraiment tout…
-Je n’ai pas pu fermer complètement ma robe.
-C’est pas grave viens là…
Le gentleman fit remonter le zip et en profita pour poser une main sur les fesses de la jeune femme qui dégluti à nouveau.
-Allez, il est l’heure maintenant. Donnez-moi votre téléphone mademoiselle.
Eleonore hésita sans comprendre mais fit ce qu’il demanda et sous ses yeux il programme une alarme qui devrai sonner 20 minutes plus tard.
La demoiselle ne pensait vraiment pas qu’il allait réellement lui montrer comment mettre un réveil mais ne broncha pas, le regardant prendre place sur le canapé. Elle s’avança sans qu’il n’ai besoin de le lui dire et s’allongea d’elle même sur ses genoux. « Pourvu que personne ne rentre pitié ! » pensait notre amie avec appréhension. Elle sentit soudain une claque résonner et ne pu s’empêcher de lâcher un petit cris. La séance avait commencé. Les claques s’enchainaient à un rythme lent, chaque fesse en avait pour son grade.
– Tu as comprit comment on met un réveil maintenant?
-Oui monsieur.
Les claques continuèrent plus rapides, puis plus intenses. Le postérieurs de la coupable se réchauffait de minutes en minutes. Elle n’arrivait plus à contrôler ses gestes. Etienne dû enlever plusieurs fois ses petites mains protectrice, jusqu’a ce qu’il les attrapes toutes deux continuant à abattre la sienne avec autorité. La robe n’était pas épaisse et Eleonore se sentait désemparée. Elle priait pour que l’alarme sonne à présent. Et mette fin à la punition dûment mérité.
-Chaque faux pas que tu fais ici, c’est moi qui vais en pâtir. Chaque oubli, chaque retard, chaque égarement, c’est à moi qu’on va le repprocher. Tu comprends?
-Oui monsieur… Gémissait la novice.
-Quand tu sera au travail j’attend de toi un comportement exemplaire. Pas de grossièreté, pas une remarque déplacée, pas même un regard provocateur. C’est comprit?
-Oui monsieur ! Cette fois, la jeune femme avait presque crié tant la douleur se faisait grande.
-Driiiing !
L’alarme sonna… Ouf ! Sauvée par le gong !
Mais au lieu d’arrêter le châtiment, le gentleman lui tendit le téléphone.
-Maintenant montre moi que tu sais faire. Programme un réveil dans 10 minutes.
La jeune femme fit des yeux rond, dix minutes de plus, allait-elle les supporter? Néanmoins, elle fit ce qu’on lui demanda. A sa grande surprise, Etienne lui releva la robe et découvrit la culotte rouge vif qu’il avait acheté. Il était satisfait. Elle avait su écouter alors il serai un peu moins sévère que ce qu’il avait initialement prévu.
Il fit tomber une lourde main sur le fessier, dont la couleur rose dépassait du sous-vêtement et se délecta de voir les jambes de sa repentie se secouer dans tous les sens. Avec la sienne, il vint bloquer ses membres pour qu’elle ne puisse plus bouger. La fessée reprit, les claques étaient moins fortes mais plus rapide. Toujours alternées, toujours ciblées. Clac ! clac ! clac ! Le rouge se faisait plus intense, la brûlure de même.
Quelques caresses rapides entre deux salves venaient attendrir la demoiselle puis les chocs reprenaient… Lorsque la couleur de ses fesses se rapprocha de celle de la culotte, il ralentit le mouvement et donna plus de caresses que de claques.
-Driiing !
L’alarme sonna de nouveau ! Quel soulagement… « C’est enfin terminé cette fois » pensa la jeune femme haletante. Pourtant quand notre amie sentie sa culotte commencer à glisser le long de ses cuisses elle se mit à le supplier.
-Pitiée Etienne…
-…CLAAAC !
-Ahhhh !
Le coup impressionnant qui venait de s’abattre la fit se taire immédiatement.
-C’est monsieur. Je croyais que vous l’aviez comprit hier. Dois-je me montrer plus sévère?
-Non ! Non, pitié pardonnez-moi monsieur, pardonnez-moi…
-Voilà qui est mieux. Allez une nouvelle alarme, 5 minutes supplémentaire immédiatement.
La jeune femme obéis et sentit, en plus de la douleur, une honte extraordinaire monter en elle. En effet, lorsqu’Étienne fit glisser la culotte -aussi lentement que possible- il eu la grâce de constater tout le plaisir qui s’y était écoulé. Il prit son temps et caressa avec douceur les deux magnifique sphères ardentes qui lui étaient offertes. Eléonore le remercia pour ce temps de répit et reprit son souffle. Le gentleman claqua la fesse droite puis la gauche, et sentit la jeune femme se laisser enfin aller complètement. Elle était prête. Absolument abandonnée. Alors il se mit à augmenter le rythme. La petite nouvelle se dandinait, mordait les coussins du canapé et encaissait avec bravoure. Etienne était époustouflé. Quel courage ! Quelle ténacité. Les claques continuaient, gauche droite, pas de repos, pas de répit. Les petits cris que poussaient notre amie s’étaient changés en râle suave de désir et d’émerveillement. Droite ! Gauche ! Tantôt priant pour que tout s’arrête tantôt pour que cela continue toujours… Quelques caresses bienvenues venaient réconforter la courageuse suivies de nouvelles salves… Eléonore se liquéfiait de désir, se tortillait de douleur, s’exaltait de terreur et dans cette ultime prière pour que tout prenne fin, quand sa limite approchait dangereusement, elle entendit au loin la sonnerie de la liberté :
-Driiiiing !
Un dernier râle, de soulagement cette fois, accompagna le son de l’alarme. Etienne déposa les plus douce caresses sur le postérieur en feu de sa belle protégée et y déposa même ses lèvres. Il la félicita avec amour et lui tendit une nouvelle fois le téléphone et murmura :
-Programme un nouveau réveil pour 5 minutes encore…
Eleonore tourna la tête et le regarda avec supplication. L’homme resta de marbre et la jeune femme sentit deux grosses larmes rouler sur son visage. 5 minutes de plus, elle ne les supporterai jamais. Son fantasme allait devenir un cauchemar. Néanmoins, elle mit l’alarme et rendit le téléphone à son bourreau avant de serrer les dents. Elle attendit ainsi, la frayeur au fond des yeux, l’espérance tapie dans le coeur… Il ne se passa rien pendant l’instant qui suivit jusqu’a ce qu’Etienne brise le silence :
-C’est l’heure d’aller au coin. Après une punition, une demoiselle doit réfléchir à ses fautes. Tu y restera jusqu’a ce que ça sonne.
Eleonore était soulagée ! Tout était bien fini. Elle se releva, sécha ses larmes, attrapa sa culotte et la remonta quand le gentleman l’arrêta dans son élan.
-Je n’ai pas dit de te rhabiller. J’ai dit au coin. Tu en veux encore?
-Non monsieur. Pardonnez-moi !
-Voilà qui est mieux, allez, tiens-toi bien droite, les mains derrière la tête que je puisse contempler mon oeuvre…
La jeune femme honteuse s’exécutât et se souvint que la porte ne fermait pas à clé. N’importe qui pouvait entrer et la surprendre comme ça les fesses à l’air aussi rouge que la culotte patientant en face d’un angle de mur, comme une gamine immature venant d’être dûment corrigée. Etienne s’approcha d’elle et murmura :
-Voilà ce qui se passe quand on ne prend pas ses responsabilité et qu’on ne se comporte pas comme une adulte. Tu es assez intelligente et audacieuse pour pouvoir aller loin, alors je ne veux plus que tu te gâche ni que tu te dénigre. Je crois en toi, alors toi aussi aies confiance. D’accord?
-Oui monsieur…
-La leçon est bien comprise?
-Oui monsieur. Plus que jamais.
-C’est parfait.
Etienne donna sa dernière instruction :
-Quand l’alarme aura sonné tu sera libre. Je serai dehors. Tu aura le choix de me rejoindre.
Il sortit par la baie vitrée observant le spectacle de dehors. Il avait peut-être été un peu dur pour un début, mais il avait sentit qu’elle était capable et surtout désireuse de recevoir une véritable fessée digne de ce nom, et surtout il la lui avait promit.
L’alarme sonna une dernière fois, Eleonore fit remonter sa culotte trempée et réajusta la robe. Elle enleva ses talons et sortit voir le manager qui lui ouvrit ses bras. Notre amie couru s’y blottir sentant ses larmes perler de nouveau à cause de l’émotion. Étienne la regarda et les lui chassa du bout des doigts.
-Tu as été parfaite, et je m’excuse si j’ai été trop dur…
Elle fit un non de la tête et le regarda à son tour pendant de longues secondes, désireuse de goûter ses lèvres. Etienne se pencha et embrassa la jeune femme qui lui rendit ce baiser passionné.
La porte du salon s’ouvrit alors à la volée. Anaïs apparut et les deux employés se lâchèrent comme s’ils avaient commit une faute.
Si elle était rentrée quelques minutes plus tôt elle aurait vu tout le spectacle. La grande blonde rejoignit les amants sur la terrasse, les regarda l’un et l’autre et sourit.
-Je savais qu’il y avait un truc entre vous deux, bande de cachotier !
-S’il te plait Ana… Commença Étienne mal à l’aise.
-T’en fais pas, je garde ça pour moi… Et toi, fit-elle à la plus jeune, tu dois vraiment avoir un truc qui tourne pas rond pour sortir avec un type aussi… – Elle leva les yeux au ciel – Bref, si vous êtes heureux tous les deux…
Eleonore regarda son amie qui n’avait heureusement pas la moindre idée de tout ce qui venait de se passer et murmura :
-Merci Anaïs. On va peut être rester discret pour le moment…
– Ouais, et pas de mièvrerie pendant le trajet de demain, hors de question que je tienne la chandelle ! Bon je retourne dans la chambre. T’oubliera pas de remettre le livre que t’as emprunté ici,il était par terre… Bonne nuit !
La blonde repartie et Etienne sourit à sa promise.
-T’as eu chaud là…
-Ne recommence jamais un truc comme ça si on peut nous surprendre ! S’exclama la brune le rouge aux joues.
-Promit. La prochaine fois on fait ça chez moi, tranquillement…
-J’ai hâte…
-Déjà? On recommence maintenant si tu veux.
-Non non non merci !
-Alors, pour une véritable première fois, qu’est-ce que tu en as pensé?
-C’était… comment dire… Marquant !
Complice, nos deux amis se mirent à rire avant de s’embrasser à nouveau.
Le voyage retour fut moins long qu’a l’allée, tout le monde avait été bien ponctuel. Eleonore qui sentait pourtant les vibrations sur ses fesses douloureuses, espérait déjà recevoir sa prochaine fessée…
Fin du chapitre 1
2 novembre 2024 à 16:31 #98833PaulparisParticipantBravo ! Voilà une belle fessée. Et la dernière phrase me plaît beaucoup “fin du chapitre 1” . Il y aura donc un chapitre 2 (au moins). Top
2 novembre 2024 à 17:11 #98835Mlle EleonoreParticipantMerci ! Oui je vais écrire un 2 eme chapitre et on verra par la suite 🙂
2 novembre 2024 à 23:51 #98840Maitre fabriceParticipantTrès belle fessée et un très beau récit bien écrit vivement la suite avec le second chapitre
3 novembre 2024 à 17:52 #98859DyonisosParticipantAyant été directeur commercial et d’innombrables fois sur des salons divers et variés en France et à l’internationale, je m’imagine complètement à la place du manager. Et j’aurai tellement aimé corrigé les petites jeunes stagiaires en retard ou étourdie. Mais dans la vraie vie, difficile pour ne pas dire impossible !
Dans la vie, mieux vaut avoir des remords que des regrets !
3 novembre 2024 à 23:55 #98870Mlle EleonoreParticipantTrès belle fessée et un très beau récit bien écrit vivement la suite avec le second chapitre
Merci ! La suite dans les jours qui arrivent 🙂
3 novembre 2024 à 23:58 #98871Mlle EleonoreParticipantAyant été directeur commercial et d’innombrables fois sur des salons divers et variés en France et à l’internationale, je m’imagine complètement à la place du manager. Et j’aurai tellement aimé corrigé les petites jeunes stagiaires en retard ou étourdie. Mais dans la vraie vie, difficile pour ne pas dire impossible !
c’est vrai que c’est un récit tout droit sortit de mon imagination et évidemment je me fais plaisir donnant vie à l’impossible 🙂 contente que vous puissiez vous identifier et merci pour votre commentaire 🙂
7 novembre 2024 à 14:31 #98947SnakeyeParticipantVos récits sont très plaisants.
J’ai terminé le chapitre 1 et je vais commencer avec plaisir le chapitre 2 😀
Plaisir d'offrir, joie de recevoir
7 novembre 2024 à 17:44 #98960Mlle EleonoreParticipantVos récits sont très plaisants. J’ai terminé le chapitre 1 et je vais commencer avec plaisir le chapitre 2 😀
Merci 🙂
7 novembre 2024 à 20:25 #98965lunapowerParticipantElle l’a quand même bien cherchée cette fessée !
Comme les autres parties c’est toujours aussi visuel, j’adore!
https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/
8 novembre 2024 à 21:13 #98993AnonymeInactifSuper récits ! Très belle plume qui nous permet de vivre l’histoire à fond ! Hâte de voir le chapitre suivant…
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