Étienne & Eléonore Partie 2

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    Mlle Eleonore
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    Partie 2  : Si j’avais ta permission.

    Ce matin là, le réveil fut difficile pour nos deux amies. Les derniers cocktails de la veilles étaient de trop. Elles se levèrent en maugréant. Etienne quant à lui, était déjà dans la salle du petit déjeuner un café à la main, devant une assiette bien remplie. Il était vêtu d’un beau costume noir avec une cravate bleu foncée, sobre mais élégant. Il avait l’air complètement différent si bien que lorsque les deux jeunes femmes descendirent, Eleonore peina à le reconnaitre. En le voyant ainsi vêtu, elle rougit légèrement lui adressant un signe de tête pour le saluer. Elle portait encore son sweat et ne s’était pas encore habillée ni douchée. Anaïs aussi était en pyjama mais il était si élégant qu’elle aurai pu sortir  dans la rue avec en passant inaperçue. Cette dernière s’installa face à son amie, elle même assise à côté d’Étienne.

    – Tu vas porter ça au salon? Lança Etienne sarcastique avant même un bonjour.

    – T’inquiète pas, je te rendrai ton pull tout à l’heure, assura la plus jeune des trois.

    -Je m’en fou de ça, regarde autour de toi… Tu crois pas que tu dénote là?

    -La gentillesse incarnée de bon matin celui là… Bonjour Etienne ! Railla Anaïs pour défendre son amie.

    -Non mais c’est vrai, on est dans un 4 étoiles là. On représente l’entreprise…

    -C’est vrai pardon, j’y avais pas pensé… murmura Eleonore, je reviens…

    -Eh déjeune tranquille ! S’exclama la blonde en mitraillant son collègue, prend ton temps et tu t’habillera après, le boulot n’a pas encore commencé. Toi fiche lui un peu la paix et fini ton café tu sera plus aimable !

    -Occupe-toi un peu de tes affaires Ana… Elle est assez grande pour se défendre toute seule et pour comprendre les enjeux de la boîte…

    Eleonore s’en voulait d’avoir suscité une dispute si tôt et se leva pour chercher un plateau quand le manageur prévint d’un ton toujours aussi sec :

    -Hier c’était sympa, mais j’espère que vous serez opérationnelle toutes les deux, on n’est plus en vacances là. Dépêchez-vous, on part dans moins d’une heure.

    Puis il s’en alla sans attendre de réponse.

    -Il à vraiment l’air énervé aujourd’hui…

    -C’est Etienne. Le matin c’est un vrai con. Q’est-ce qu’il m’énerve lui et son coté paternaliste ! Ronchonna Anaïs en levant les yeux au ciel.

    -Bin en même temps il à plutôt raison…

    -Bon ça va j’ai compris que tu craquais sur lui mais tu va pas le défendre à tout bout de champ non plus !

    -J’ai pas craqué pour lui !

    -Mange, menteuse…

    La demoiselle se tut et fini son petit déjeuner à toute vitesse puis alla prendre une bonne douche. Une fois mieux réveillée Eléonore s’observa dans le miroir. La jupe et le petit haut moutarde qu’elle porterai aujourd’hui lui allait comme un gant. En sortant de la salle de bain Anaïs la regarda bouche bée :

    -Tu es tout simplement splendide ! S’exclama la blonde en admirant sa collègue sous toutes les coutures.

    -Tu trouves? Ça fait pas trop?

    -Non c’est parfait. Avec tes talons tu sera la plus belles de toutes ! Si les clients ne signent pas de contrats avec ça je ne comprends plus rien au métier ! Tiens prend aussi cette veste.

    -Merci. Grâce à toi j’irai pas au salon à poil !

    Les filles rigolèrent encore et sortirent pour retrouver Etienne déjà installé au volant de la voiture rouge. Lorsqu’il vit arriver les deux jeunes femmes, il n’en cru pas ses yeux. Son mauvais caractère s’estompa aussitôt. Eléonore était magnifique. Ni trop, ni pas assez, l’équilibre idéal. Une véritable femme fatale. Le manager roula en silence jusqu’au salon d’exposition où un emplacement leur été réservé.

    L’équipe avait fière allure. Et la journée se passa à merveille. Les intéressés repartaient avec des brochures. Eleonore avait signé trois contrats à elle seule. Une sacrée business-woman. Anaïs et Etienne avait eu eux aussi leur lot de compliments et de promesse de vente. En quelques heures la petite nouvelle avait effacé toute une journée d’étourderie…

    De retour à l’hôtel, Eleonore proposa à Anaïs de l’accompagner faire quelques boutiques et choisir des vêtements pour le lendemain mais sa collègue refusa. « J’ai les jambes en coton avec ces talons j’ai envie de me poser, on se retrouve au restau ce soir. »

    La jeune brune haussa les épaules et sortit de la chambre pour frapper chez Etienne.

    L’homme venait de défaire son noeud de cravate et souffla avant d’ouvrir. Il n’avait pas envie de se faire déranger. Mais quand il vit qui était derrière la porte, un large sourire s’étira sur son visage. Il fit entrer Eléonore qui ne pu s’empêcher de déglutir. Elle lui demanda les clés de la voiture pour aller en ville chercher une tenue. Ce dernier soupira :

    -Tu sais conduire toi?

    -Bin oui…

    -T’avais pas prit le train?

    -Ma voiture est au garage…

    -Explique-moi pourquoi?

    -Bon ok j’irai en bus… Merci quand même…

    -Ça va, je veux bien t’accompagner, mais je conduis…

    -Tu me déposerai c’est vrai ?

    -Sauf si tu préfère rester seule.

    La demoiselle resta bouche bée. Avait-elle bien entendu? Allait-elle vraiment passer le reste de la journée avec lui?

    Le regard qu’ils eurent dura plus longtemps cette fois. Puis Etienne sortit de la chambre et invita la jeune femme à le suivre. Il ouvrit la porte de la voiture et Eleonore sourit, entra en se disant qu’elle ne pouvait rêver mieux. Le gentleman se mit au volant et démarra. Le silence s’installa quelques minutes. Le centre ville était à quelques kilomètres. Tout à coup le regard d’Etienne changea. Il avait une lueur encore inconnue dans l’oeil et au premier stop, il coupa le moteur et tourna la tête vers la passagère :

    -Ça vous amuse de parler des gens dans leur dos toi et ta copine Anaïs?

    La jeune femme ne comprenait pas l’allusion et se contenta de balbutier un petit « comment ça? » sans grande conviction.

    -Les murs de l’hôtel sont fins tu sais… Et pour ta gouverne, non…

    Eleonore sentit son coeur battre à tout rompre. Voulait-il insinuer qu’il avait entendu toute leur conversation de la veille? Son visage se mit à rougir malgré elle.

    -…Non quoi? Tenta la demoiselle en alerte priant pour que ce ne soit pas le cas.

    -Non, je n’ai pas une « toute petite bite ».

    Les mots assénés, notre amie se raidit. Dans sa bouche ils paraissaient si vulgaire. Il avait donc entendu les moqueries à son sujet. Elle comprenait mieux son caractère du matin…

    Mais était-il au courant de la conversation d’après le repas? « Non, non, non pitié » pensait la jolie brune qui n’arrivait plus à faire le moindre geste, le visage à présent aussi rouge que la carrosserie.

    -C’est assez vexant, pour un homme de s’attaquer à sa virilité, tu ne crois pas?

    -Pardon, on, on plaisantait juste…

    -J’ai pourtant excusé ton retard, ton oubli de valise, je n’ai rien dit au patron et je t’ai même prêté mon pull pour que tu n’aies pas froid… C’est comme ça que tu me remercie?

    La jeune femme fut prise de honte et enfoui la tête dans ses mains contenant une fois de plus ses larmes.

    -Non non, c’est trop facile ça. Lança l’homme d’un ton tranchant. Regarde-moi bien dans les yeux.

    Eleonore était quasiment tétanisé. C’était certain à présent, il savait tout !

    -Je ne démarrerai pas tant que tu ne m’aura pas regardé. Eleonore.

    Un automobiliste arriva bientôt derrière eux et attendit de longues secondes avant de Klaxonner. Etienne ne broncha pas, la demoiselle non plus. Elle n’oserait jamais soutenir ce regard. Et pourtant il le faudrait bien.

    -Bon vous avancez ou quoi? S’écria l’homme qui attendait derrière.

    Comme il n’eut aucune réponse, il fit vrombir son moteur pour dépasser nos amis toujours à l’arrêt.

    -Pauvre con ! S’exclama-t-il alors avant de disparaitre au loin.

    Mais il fut totalement ignoré. Etienne avait d’autres préoccupations.

    -Eleonore, regarde-moi maintenant sinon ça va barder pour toi… Reprit le manager un ton plus sec.

    La jeune femme était mortifié. Quelle déconvenue, quelle honte… Comment allait-elle travailler avec lui maintenant? Comment allait-elle passer le reste de la journée à ses côtés alors qu’il connaissait son secret le plus intime?

    -Je te préviens Eleonore si tu ne me regarde pas dans les yeux je te met une fessée ici même. Et je l’arrêterais seulement quand tes fesses auront la couleur de ce panneau. Alors relève la tête, immédiatement.

    De toute la phrase, Eleonore n’avait retenu qu’un mot. Un tout petit mot qui résonnait dans tout son être.  Fessée… Etait-elle vraiment en train de vivre ça? Fessée… Avait-il réellement prononcé ces deux syllabes? Fessée… Aurai-il seulement le courage de mettre sa menace à exécution? Fessée, aurait-elle seulement le courage de la recevoir ici même?

    Etienne se demanda s’il n’avait pas été trop loin. Et si elle prenait peur et qu’elle partait en courant pour l’éviter à tout jamais? N’avait-il pas était un peu trop dur dans ses propos? Trop oppressant? Même s’il savait tout, elle n’était peut-être pas encore prête à assumer ça… Il joua le tout pour le tout et esquissa un mouvement pour enlever sa ceinture de sécurité quand la jolie brune leva brusquement son visage. Deux petites larmes s’étaient formées au coin de ses paupières  et lorsqu’elles se mirent à rouler sur ses joues rosies, son regard désarçonna notre homme. Le souffle court il sentit son membre se durcir. Quelle expression extraordinaire. De la honte, de la peur et du désir dans un même regard.

    -Je t’en supplie Etienne, commença difficilement Eleonore la voix tremblante, n’en parle jamais jamais jamais à personne, pitié…

    Le garçon fit un large sourire. Ouf ! Sauvé ! Elle n’allait donc pas s’enfuir. Il remit ses mains sur le volant et répondit avec une grande douceur :

    -Je garderai ça pour moi, je te donne ma parole. Je vais d’ailleurs te faire une confidence pour que l’on soit à égalité tous les deux…

    Le gentleman décrocha son regard, redémarra la voiture et avança lentement. Tout en conduisant il déclara :

    -Si j’avais ta permission, je te mettrai la plus belle fessée qui soit. Une fessée dans tout son art. Ni trop forte, ni trop douce, l’équilibre à l’état pur. Je te ferai rougir à un rythme parfait. Que tu la mérite ou non. Et en réalité tu la mérite amplement… Mais là n’est pas le sujet… Je te verrai t’abandonner sous ma main, perdue et retrouvée à la fois. Sentir ta chaleur monter, ton désir s’exalter, ton émoi se révéler… Eleonore, si j’avais ta permission, je laisserai ce travers qui est en moi se libérer pour te voir enfin toi même, telle que tu es, sans aucune supercherie… Je découvrirai avec douceur tout ce qui t’entrave et te ferai jouir de bonheur. Auras-tu l’audace, un jour de m’autoriser?

    La jeune femme dégluti, un « oui évidemment donne moi cette fessée maintenant encore et encore sans jamais jamais t’arrêter ! » lui brulait les lèvres, mais elle ne répondit qu’un petit :

    -Un jour, peut-être…

    Etienne était conquis. Cet aveux était le prémisse d’un « je le veux ». Le saint graal avant l’apothéose. Ce n’était qu’une question de temps maintenant avant qu’elle n’entre dans le jeu. Pour mériter ce dont elle rêvait depuis toujours…

    Le conducteur s’arrêta sur le parking, descendit, fit le tour de la voiture et alla ouvrir à notre jeune brune pour lui montrer qu’il savait aussi être un parfait gentilhomme.

    Elle se laissa aller comme une princesse et descendit avec grâce. La mini jupe et le petit chemisier moutarde ne lui faisait plus honte à présent. Ensemble, la petite nouvelle et le manager se dirigèrent vers les boutiques de luxes. D’ordinaire, Eleonore détestait faire les magasins, mais en telle compagnie, et après toutes ces révélations elle remercia le ciel d’avoir oublié sa valise, d’être arrivée en retard et même de s’être moqué de lui.

    Après avoir marché quelques mètres, Etienne montra une boutique à notre demoiselle qui fit des yeux ronds.

    -Heu, j’ai pas le budget pour me payer des fringues comme ça moi…

    -Tu les porteras demain seulement, on les ramènera après…

    -On peut vraiment faire ça?

    -Mais tu vis à quelle époque toi?

    La jeune femme se mit à rire et entra dans le magasin qui ressemblait à un palace. Il y avait trop de choix, trop de robes, trop de chaussures, de sacs à main, de bijoux. Trop de tout. Un enfer !  Une employée tiré à quatre épingles se dressa devant eux comme une vampire apparue d’on ne savait où et déclara dans un sifflement :

    -Madame, monsieur, puis-je vous aider à trouver votre bonheur?

    -Merci mais nous sommes sur la bonne voie… Répondit le grand brun en souriant.

    -Comme il vous plaira.

    Elle repartit aussi silencieusement en direction d’autres clients.

    -Ça fait peur tout ça… Avoua Eleonore.

    -Allez choisit quelque chose essaye et on y va, j’aime pas non plus cette ambiance.

    Notre amie se perdit dans les rayons attrapa un tailleur, une robe verte et un ensemble couleur taupe. Lorsqu’elle essaya les trois tenues  Etienne éclata de rire.

    -Tu sais pas t’habiller toi…

    -Oh et merde !

    L’homme la regarda avec un sourire, la jeune femme le lui rendit en rougissant un peu.

    -Enlève ça et attend moi là je reviens avec quelque chose qui te mette vraiment en valeur. Lança-t-il en s’approchant du rideau.

    -Ah.. heu… bon, d’accord.

    Eleonore s’exécuta puis fit dépasser son bras de la cabine d’essayage lui tendant les trois tenues qu’il déposa sur le portant à côté. Elle patienta un petit moment en sous-vêtement, devant le miroir, se demandant à quel point une véritable fessée pouvait faire mal. Les images sur internet étaient parfois très crues et elle espérait ne jamais recevoir de châtiment aussi poussé ! S’imaginant allongée en travers des genoux d’Etienne, lui murmurant qu’une vilaine fille méritait une bonne punition, la jeune femme fit lentement glisser sa culotte de coton sous ses fesses, juste pour voir la sensation que cela procurait. Le désir la consumait déjà. La brune approcha un doigt de son intimité qu’elle s’apprêtait à caresser lorsqu’un bras s’engouffra dans la cabine sans crier gare. Surprise, la demoiselle émit un petit cris étouffé et replaça avec hâte le bout de tissus humide.

    -Bon alors, tu l’attrape cette robe ? Fit l’homme au bout d’un instant.

    -Oui oui, tu m’as fait peur c’est tout.

    Elle essaya la tenue et se rendit compte qu’elle ne pouvait accéder à la grande fermeture éclair dans le dos. L’avait-il choisit exprès?

    -Heu…

    -Quoi?

    -J’aurai besoin que tu…

    -Que je quoi?

    -Que tu m’aide à fermer la robe.

    -Ok, eh bin sort alors !

    Quelle impatience ! Pensait la jeune femme, comment pouvait-il se comporter à la fois comme un gentleman et un véritable dictateur !

    Ouahou ! Un spectacle magnifique. Songeait Etienne en la voyant comme ça.

    -Tourne-toi. Dit-il avec autorité.

    Eleonore sentit son coeur battre a tout rompre et obéis. Elle perçut la chaleur se rapprocher quand le manager saisit la fermeture et la fit glisser lentement le long de son dos. Il vit les frissons parcourir le corps de la demoiselle. Leur sourire s’étiraient respectivement. Puis elle se retourna et leur regard s’embrasèrent. Encore plus belle qu’avec la mini jupe, décidément, cette femme cachait des trésors inestimable.

    -Et voilà, tu es fin prête… Siffla Etienne avec délectation.

    -Qu… Comment?

    -Pour demain, ta tenue te va à ravir, elle est parfaite ! Tu peux remettre la jupe et on rentre à l’hôtel, sauf si tu préfère boire un verre avant?

    Eleonore aurait voulu dire oui, mais elle préféra laisser le temps au temps et elle referma le rideau de la cabine et répondit :

    – En fait je dois acheter autre chose avant… 

    -Quoi donc?

    La jeune femme rougit et regarda ses talons murmurant doucement :

    -J’ai besoin de sous-vêtements… Mais tu peux rentrer si tu veux, je prendrai un bus…

    -… Je préfère venir, rétorqua Etienne avec une pointe d’amusement.

    Une fois sortit du magasin l’homme ne pouvait s’empêcher de jeter de petits coups d’oeil au fessier de la jeune femme qui se sentait toute chose. Quel genre de culotte portait-elle? A quoi ressemblait ses fesses une fois mises à nue?

    Il n’y avait personne dans la boutique de sous vêtement excepté la vendeuse. La jeune femme entra la première et rougit. Étienne la suivait de près un large sourire aux lèvres.

    -Bonjour, puis-je vous aider? Demanda la femme derrière le comptoir.

    -Merci ça ira… Répondit Eléonore qui se dirigea  directement au rayon des tangas. Elle en attrapa 2 blancs, fila vers les soutient-gorge et en prit deux noirs. Puis revint à la caisse. Étienne regarda la jeune femme et murmura avec amusement :

    -Tu veux pas varier les couleurs?

    -C’est vraiment nécessaire? Lança la jeune femme avec une pointe d’arrogance.

    -T’en as assez fait pour jouer les désinvoltes tu sais, t’as besoin de rien de plus à part me demander poliment si tu veux que je te met…

    -…Ça va ! S’exclama la jolie brune rougissant de plus belle. Je vais en prendre d’autre…

    -Laisse, j’y vais…

    Notre amie essayait de se contenir mais ne pouvait empêcher ses joues de s’empourprer.

    Elle se mit a rêver qu’il l’entraîne dans l’arrière boutique, la tire sur ses genoux et la fesse généreusement jusqu’a ce qu’elle l’implore d’arrêter toute emprunte d’excuses. Mais sa folle rêverie cessa lorsqu’elle entendit son nom :

    -Eléonore !

    -Hein? Oh pardon j’étais… dans mes pensées…

    -Voila ce que je t’ai choisit. Quand tu te sera décidé…

    Le gentleman lui montra deux culottes simple en coton, une rose pastel et une rouge vif.

    La jeune femme comprit l’allusion et jeta un regard inquiet à la commerçante qui fit comme si de rien n’était se contentant d’encaisser les achats. Étienne insista pour payer le tout quand la vendeuse leur tendit le sac en ajoutant :

    -Et voilà pour vous les amoureux !

    Étienne et Eléonore se figèrent, surpris, mais ni l’un ni l’autre ne rétorqua. Ils se contentèrent de regarder ailleurs comme s’ils n’avaient pas entendu.

    Le retour en voiture fut silencieux. Une fois à l’hôtel, nos deux amis montèrent l’escalier menant aux chambres. A cet instant, Eleonore rêvait qu’Étienne l’attire avec lui, la plaque contre le mur et la déshabille… Mais au lieu de ça, elle le regarda disparaître derrière la porte sans un mot.

    Elle ouvrit la sienne et s’étonna de n’y voir personne. Anaïs était donc partit. Et si elle profitait de cet instant? Frapper à côté. Demander à voix haute ce qu’elle espérait tout bas. Et ressortir les joues aussi rouge que les fesses… Elle rêva longtemps de la scène.

    Elle s’annoncerai doucement, il ouvrirai, le torse nu, lui expliquant qu’il avait l’intention de prendre une douche et qu’elle l’avait dérangé. Elle devrait  se faire pardonner pour son affront au magasin. Il lui expliquerai ce qu’il s’apprêterait à faire. Dictant chaque action dans les moindres détails. « Je vais t’allonger sur mes genoux et tu devra te cambrer. Je caresserai chacune de tes fesses avant de les claquer d’abord doucement, puis avec plus de force. Le rythme accélérera à mesure que tu gémira. Quand tu ne t’y attendra pas, je retrousserai ta jupe d’un coup sec  et reprendrai les claques d’une mains ferme. Alors que tu oscillera entre douleur et plaisir, je ferai lentement glisser ta culotte sous tes fesses puis je continuerai encore jusqu’à ce que tu m’implore. Lorsque je le déciderai, et seulement à ce moment je recouvrirai tes fesses et t’autoriserai à te relever. »

    Mais la réalité rattrapa notre jeune amie lorsque Anaïs fit irruption dans la chambre.

    -Tiens t’es déjà là? T’as trouvé une tenue pour demain alors?

    -Ouais…

    -Allez montre !

    Elle enfila la robe, sous les félicitations de son amie, puis remit vite son vieux pantalon et ses chaussures de skateboard pour le restaurant.

    L’heure du dîner approcha et les filles se mirent en route pour le restaurant. Eleonore appréhendait l’ambiance de la soirée. Maintenant qu’Etienne savait, manger en face de lui rendait les choses plus compliquées. Néanmoins, elle fit comme si de rien n’était et tout se passa sans encombre. Nos trois amis burent moins que la veille, juste assez pour passer un bon moment et lorsque le repas fut terminé, Anaïs reçu un appel téléphonique et partit devant. Eléonore et Étienne se regardèrent avec complicité quand la jeune femme imita la voix de sa collègue :

    -Oh Julien, je veux voir ton engin !

    -Ahahaah ! Tu aimes bien te moquer toi…

    -Prise en flagrant délit !

    -Ça vous coûtera cher mademoiselle…

    -C’est une promesse?

    -C’est une autorisation?

    La jolie brune se tut et regarda par terre.

    -Regarde il y a un parc là, viens… Lança le manager avec assurance.

    -Mais il est fermé à cette heure-ci !

    -Et alors on peut escalader…

    -Mais c’est illégal !

    -Eléonore, t’es mignonne…

    Jamais la jeune femme n’aurai pensé qu’Etienne était du genre à braver les interdis. Elle se surprit néanmoins avec lui de l’autre côté de la grille.

    -Nous voilà hors la lois ! Plaisanta l’homme qui venait de l’aider à descendre.

    -Ça ne me rassure pas beaucoup tout ça…

    -Et ça ne fait que commencer !

    -Ah bon? Faudrai déjà que t’arrives à m’attraper ! S’exclama la brune en se mettant à courir aussi vite que possible.

    Étienne arborait un grand sourire, son excellente condition physique lui permettrai de la rattraper en un rien de temps alors il décida de lui laisser quelques instants d’avances et se mit a la poursuivre. Eléonore avait de l’endurance, plus qu’il ne l’aurai crû. Elle avait disparu dans un petit chemin et il l’a suivait grâce à son rire. Étienne arriva près d’une fontaine. Et la vit assise sur un banc.

    -Déjà essoufflée? Demanda l’homme en s’approchant.

    -Laisse-moi juste une seconde de répit…

    -C’est pas vraiment mon genre… répondit le gentleman qui avançait à grand pas.

    Il était à présent face à notre amie qui se leva lentement.

    -Alors mademoiselle, comme ça on aime se moquer de tout le monde?

    La jeune femme se raidit.

    -Tu vas quand même pas faire… heu… ça maintenant?

    -Faire quoi?

    -Tu sais très bien.

    -Non je ne sais pas. Rafraîchit moi les idées je te prie.

    -Étienne s’il te plaît.

    -Si tu le désire vraiment, il va falloir que tu joue un peu le jeu, sinon, on va pas y arriver…

    -…

    -Bon, tant pis c’est pas grave…

    -Je te jure que j’en ai très envie mais, je… j’ose pas te l’avouer…

    Étienne sourit. Il prit la main de la jeune femme et la fixa avec une expression nouvelle.

    -Tu viens de le faire, susurra-t-il, maintenant je voudrai que tu me dise en deux mots ce que tu mérite…

    Notre amie baissa la tête murmura un imperceptible « Une fessée ».

    Notre homme était aux anges, elle l’avait dit ! Il pouvait poursuivre le jeu. Il laissa un instant de silence, un instant qui parut durer un million d’années.

    -Non non non mademoiselle, dans les yeux et de manière plus audible s’il vous plaît.

    Eléonore se mordit la lèvre et leva le menton. Puisant au plus profond d’elle même pour trouver le courage d’affronter ce regard, elle déglutit puis se décida :

    -Je mérite une fessée…

    Ajouta-t-elle avec un mélange de peur et d’excitation. La phrase resta en suspens pendant de longue secondes avant de disparaître, ôtant un véritable poids du cœur de notre amie. Eléonore était soulagée. Et fière d’avoir réussit à tout avouer.

    -Bien. Nous sommes donc d’accord sur le principe. Venez ici.

    Étienne avait complètement changé de personnage. Même sa voix paraissait différente. Notre jolie brune avança d’un pas incertain et se retrouva l’instant d’après basculée sur les genoux de son manager. Rien n’avait commencé et pourtant elle sentait déjà les effets que cela pouvait provoquer.

    La scène était magnifique. Il n’y avait aucun témoin au grand soulagement de notre demoiselle en quête d’aventure.

    -Je serai clément ce soir…

    -Je croyais que tu étais Étienne ! Plaisanta la jeune femme malgré elle.

    Une grande claque s’abatis alors sur sa fesse droite, ce qui fit sursauter l’insolente.

    Quelle fulgurance ! Quelle puissance ! Quelle douleur !

    Eléonore couina et regretta d’avoir osé demander recevoir un tel châtiment. Mais avant d’avoir eu le temps de dire autre chose une deuxième claque s’abattît avec la même force sur la fesse gauche.

    Elle était sous le choc.

    -Quand je vous donne la fessée mademoiselle, gardez-vous du moindre commentaire. Vous m’avez demandé une punition méritée, je vous fait la grâce de vous corriger alors j’exige du respect. C’est « vous » et c’est  « monsieur ». Tout est clair?

    -Oui monsieur, pardonnez-moi…

    Étienne sourit, il déposa une main tendre sur les formes de la jeune femme, gâchées par son vieux jean. Puis il recommença à claquer mais cette fois avec plus de douceur et en cadence. Droite gauche, militairement, le rythme était donné. Eléonore avait enfoui sa tête dans le creux de son coude et savourait silencieusement la sentence.

    Étienne appuya un peu plus ses coups si bien que notre amie ne pu retenir des petits cris étouffés.

    Son pantalon était de trop. Le bourreau s’arrêta un instant et décida de le retirer. Néanmoins, il avait assez d’expérience pour savoir qu’il ne parviendrai pas à enlever le bouton dans cette position, aussi il ordonna à la benjamine de se lever. Elle s’exécuta espérant que la fessée ne soit pas déjà terminée. Quand il lui somma de baisser son jean, Eléonore fut soulagée et angoissée à la fois. Mais elle n’eut pas le temps de la réflexion qu’une voix au loin tira nos deux amis de leur jeu intime :

    -Y a quelqu’un ici? Le parc est fermé veuillez quitter les lieux !

    Surpris, Étienne prit la main de la jeune femme et ils se mirent à cavaler ensemble :

    -C’est le moment de prouver que tu cours vite ! S’exclama-t-il.

    Nos deux amis arrivèrent bientôt aux grilles du parc qu’ils escaladèrent beaucoup plus rapidement qu’à l’allée et continuèrent leur course un long moment avant de s’arrêter le souffle court.

    -Je suis vraiment désolé Eléonore… avoua le gentleman rageur, pour une première on peut pas dire que c’était réussit !

    La jeune femme le regarda avec ardeur et lui sauta dans les bras. L’étreinte dura. Étienne sentait son cœur battre la chamade. Eléonore se serai offerte corps et âme. Elle lui murmura à l’oreille :

    -J’espère que vous pourrez finir ma punition avant la fin du séjour monsieur, j’ai bien peur que sans ça je fasse beaucoup d’autres bêtises.

    -Je vous tiendrez à l’œil mademoiselle, si je remarque le moindre écart je n’hésiterai pas à reprendre cette fessée avec ou sans témoin cette fois.

    Notre amie se demandait s’il bluffait. Dans le doute elle préféra rester tranquille. Elle le prit à son tour par la main en lui disant d’une voix plus naturelle :

    – Viens, on rentre à l’hôtel.

    -Je te suis !

    Bientôt la partie 3 suite et fin de cet « épisode » 🙂

    #98781
    Erwan Festif31
    Participant


    Comme prévu, l’intensité du récit monte en flèche…

    bravo !

    Erwan Festif31

    #98782
    Rony
    Participant


    C’est vraiment brillant.
    Merci beaucoup pour ces textes.

    J'ai la faiblesse de croire que tout cul tendu mérite son dû.

    #98783
    Mlle Eleonore
    Participant


    Comme prévu, l’intensité du récit monte en flèche… bravo !

    Merci Beaucoup !

    #98784
    Mlle Eleonore
    Participant


    C’est vraiment brillant. Merci beaucoup pour ces textes.

    Merci beaucoup pour le commentaire !

    #98787
    Paulparis
    Participant


    Bravo pour ce récit qui ne contient en fait que les prémices d’une fessée mais qui fait monter la pression. Braimnt sympa !

    #98798
    Alu-fess
    Participant


    Très bon style qui nous tien en Allen vitré la suite

    #98799
    lunapower
    Participant


    Vraiment très sympa, le récit tient en haleine et l’on s’identifie bien au personnage. Je n’ai aucun mal à visualiser la scène ce que j’aime quand je lis (ou écris) un récit 🙂

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #98803
    Mlle Eleonore
    Participant


    Merci ! 🙂 je mettrai la suite bientôt !

    #98805
    Dyonisos
    Participant


    belle fluidité dans l’écriture et un récit qui me parle. Vivement la suite !

    Dans la vie, mieux vaut avoir des remords que des regrets !

    #98806
    Etienne
    Participant


    Merci c’est une très belle histoire. vivement la suite…

    Je trouve que le prénom Etienne va très bien au personnage…

11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
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