Elle avait dit que non non non et non, elle n’arrivait pas à demander l’autorisation de jouir quand elle sentait monter en elle la vague du plaisir, prête à déferler et tout engloutir.
C’était trop ! Trop gênant, trop honteux, trop difficile, trop trop trop…
Et puis un soir, parce qu’il ne faut jamais dire jamais et que les tuteurs exigeants sont là pour mettre du plomb dans la tête des pupilles entêtées (et du cuir sur leurs culs, aussi !), elle a prononcé ces mots, comme on récite une formule magique.
A ce qu’elle confessa plus tard, cette incantation qu’elle avait du mal à faire jaillir de sa gorge fut à l’origine d’un orgasme puissant. Elle sentit presque la venue de cette jouissance s’accélérer à mesure que les mots sortaient de sa bouche :
« Est-ce que je peux jouir, Monsieur, s’il vous plait… ?»
Depuis, elle prend un réel plaisir à contrôler ce petit raz de marée dans son bas ventre, à l’apprivoiser, à le faire grossir, à le contenir, jusqu’à ce qu’elle obtienne l’autorisation de le libérer…
Et, c’est d’autant plus excitant pour elle, que cela est compliqué.
C’est d’autant plus excitant qu’elle sent qu’elle est à la limite de la rupture.
C’est d’autant plus excitant, qu’elle sait que si elle désobéit, elle sera corrigée comme une petite vicieuse qui se dévergonde sans la permission qu’elle doit attendre. Sévèrement avec un sermon qui l’accable…
Et vous ? avez-vous déjà expérimenté cette formule magique ?
Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
La première fois que j’ai entendu la “formule magique” dont vous parlez, c’était une initiative de la demoiselle. Je lui prodiguais quelques caresses très appuyées pour la féliciter d’avoir reçu sa correction comme une grande fille lorsqu’elle prononça ces mots.
“Est-ce que je peux jouir, N. ? s’il vous plaît ?”
Je n’avais, à vrai dire, jamais songé à le lui interdire ; lui offrir un orgasme était même le but de la manoeuvre. Cependant, puisqu’elle posait la question, la réponse qui s’imposa immédiatement à mon esprit fut…
“Non.”
Je continuai à la caresser, massant conjointement son sexe et sa poitrine, sentant sa respiration devenir de plus en plus haletante, jusqu’à ce qu’elle demande à nouveau…
“S’il vous plaît !”
La situation était trop délicieuse pour que je n’en abuse pas.
“Taisez-vous maintenant. Si vous me posez à nouveau la question ou si vous avez un orgasme avant que je vous y autorise, c’est la ceinture.”
Ce mot de “ceinture” fut, je crois, le déclencheur : la demoiselle se cambra soudain en poussant un hurlement de plaisir qui dura vingt bonnes secondes et la laissa toute pantelante.
Dans un autre style j’ai eu un partenaire qui quand je lui demandais l’autorisation pour jouir ( à distance, même s’il aimait ces jeux quand nous étions ensemble ) me disait ” D’accord mais seulement si tu jouis 3 fois d’affilé ”
Le bougre m’a épuisé :p
J’aime beaucoup cette idée qu’il contrôle ça de moi. Cependant, force est de constater que je ne sais pas très bien me contenir… et que quand il dit non, ben… c’est compliqué. Avec les conséquences que cela impose naturellement…
"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"
(Je suis encore maladroit et c’est ici que je voulais placer le commentaire suivant !)
Trop chouette votre recit, monsieur No…
En effet certaines n’hésitent pas à tendre la perche (!) pour se faire contraindre… Puis transgresser et en tirer tout le bénéfice , les coquines…
Est-ce que je peux jouir, Monsieur, s’il vous plaît ? Autant c’est simple de l’écrire et peut-être de le dire, même si pour ma part, je suis pas aussi polie quand je demande. Ça fait plutôt : P…, s’il te plaît, j’en peux plus !!! (Vous remarquerez qu’il y a le s’il te plaît ?). Autant ma question ne supporte pas deux Non d’affilé, même un seul parfois, c’est compliqué.
Je demande toujours…”Maître est-ce que je peux jouir ?” Je ne sais plus si je dis svp ou pas, bizarre… De toute façon la réponse est toujours “oui” , je me demande bien pourquoi je demande. Parfois la réponse se fait attendre par contre, je parviens bien à retenir le tout mais un peu trop justement et “ça” retombe parfois du coup (très frustrant). D’où il me semble des “oui” un peu rapides depuis quelques temps :))
Ce n’est pas compliqué, je n’ai pas le droit de jouir sans son autorisation. Donc je suis bien obligée de demander. C’était dur au début, mais on s’y fait. Et comme dit @hannahelle, je n’ai jamais eu de non comme réponse….
“abracadabra”, “Sésame ouvre-toi”, “houlahoup barbatruc”, “vous avez un message”, “bonjour, je suis votre contrôleur fiscal” , il ya tellement de petites formules qui peuvent nous percuter et nous envoyer en apesanteur…
Mais le : “Est ce que je peux jouir, s’il vous plait, Monsieur?” l’avez vous déjà rencontrée, cette formule au pouvoir tellement troublant…? (après une fessée ou dans d’autres circonstances…)
Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...