En fessée, la tendresse est une force, pas une faiblesse.

[Ulysse]

Plus l’autorité fonctionne (avec son lot de discipline, d’emprise, de sévérité parfois), plus elle doit être accompagnée d’une réelle bienveillance. Ce qui signifie que la tendresse, l’écoute et le compromis, l’indulgence même parfois, sont tout aussi nécessaires. 

Sinon le risque de dérapage existe. Et même sans cela, une relation bêtement autoritaire sans tendresse et complicité devient sèche, voire toxique.

Il faut que le précepteur soit à la hauteur non seulement par son charisme, son aptitude à guider, mais aussi par  son affection, sa générosité, sa compréhension de l’autre. 

Et en renversant l’ordre de ma première phrase ici, je dirais que plus la bienveillance attentive est présente et ressentie, mieux les vertiges de la soumission à la fessée pourront advenir et l’autorité s’exercer à ses deux pôles, pour l’épanouissement de ses deux complices. 

[Guruduth]

Oui , je suis tout à fait d’accord avec cette approche du rapport à la fessée.

[Manfred]

En effet le personnage qui serait sévère, autoritaire, monolithique 24 heures sur 24 me paraitrait sérieusement dangereux ou à tout le moins inintéressant.  A mon sens, la tendresse renforce même l’impact même de la punition quand elle a lieu et rend ce moment infiniment plus fort. C’est le scoop du jour, un fesseur peut avoir un cœur et même parfois des moments de faiblesse !

[Lola]

J’aime également votre approche, je pense que ” le précepteur” doit aller à la rencontre de l’autre, comprendre ses modes de fonctionnements ce qui entrainera inéluctablement de la bienveillance. La bienveillance est nécessaire à la création d’un lien sain dans la relation. Ayant quelques soucis avec les règles et l’autorité,  cette facette de la relation  entraine chez moi de l’admiration pour ” mon précepteur”, l’envie de bien faire, de me soumettre. Elle augmente effectivement l’impact de la punition en mêlant des émotions comme la culpabilité par exemple.

Dans mon cas l’autorité attise le jeu…

[lunapower]

Pour moi aussi la fessée doit s’accompagner d’une dose de bienveillance, d’échanges qui permettent d’aller plus loin dans la relation. Même si il y a une dose de sadisme à châtier une demoiselle il faut faire preuve d’une certaine humilité et surtout de comprendre où veut aller sa partenaire 😊

https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

[Paulparis]

Aucun doute sur ce point : je ne peux qu’avoir du respect, de l’empathie et avec le temps de l’amour pour une femme qui me confie ainsi en toute confiance son derrière et s’abandonne entre mes bras. Si, comme tout le monde il m’est arrivé de faire des rencontres d’un instant, c’est la relation construite dans la durée qui permet de créer la complicité nécessaire à un lien de qualité. On commence par le respect puis la complicité aidant, ce sont d’autres sentiments qui prennent le pas et qui font le sel des relations humaines et permettent cette tendresse évoquée dans le sujet de ce fil

[Dumuzid]

Pas d’accord.

[Paulparis]

Dumuzid wrote:

Pas d’accord.

Quote

Mais encore… Si vous développiez un peu ce point de vue intéressant ?

[Sly69]

La bienveillance doit-elle être proportionnelle à l’autorité?

Personnellement je ne fais pas de lien entre les deux…

En terme d’autorité, j’essaie d’y mettre le degré attendu par ma partenaire (verbalisé ou ressenti).

Mais en ce qui concerne la bienveillance, elle reste toujours égale, en ayant pour but le plaisir de la miss tout en accordant la part la plus importante possible au dialogue afin de bien comprendre ses attentes et son mécanisme de fonctionnement.

Attention, vous mentionnez tendresse et affection. Cela n’est pas une obligation et l’on peut faire preuve de bienveilllance dans ces elements-là…

j’ai en mémoire une partenaire qui a la fin d’une séance BDSM m’avait envoyé sur les roses car elle avait été incommodée par l’aftercare : « je ne suis pas venue là pour ça! »

[Piou]

Dans ma vision du fantasme, la tendresse est un des prérequis, car elle justifie qu’on puisse me punir. J’aime sentir que je suis punie pour mon bien, pour me corriger d’un vilain défaut, d’une mauvaise attitude qui pourraient me valoir des ennuis. Et que pour les éviter, pour m’empêcher de me nuire, ou pour m’apprendre à bien me conduire, une fessée est nécessaire. Plus ou moins sévère selon la gravité de la faute, afin de marquer mon esprit et de me défaire de mes défauts. J’aime me sentir prise en main de manière globale, au sein d’une relation tendre, où le rapport d’autorité n’efface en rien l’affection mutuelle. Avec le temps, je ne me sens plus vraiment intéressée par le fait de pratiquer la fessée autrement. Une fessée d’une fois, sans se connaître ni se revoir, sans tendresse, n’a plus guère d’intérêt à mes yeux.

[Derek]

Piou wrote:

Dans ma vision du fantasme, la tendresse est un des prérequis, car elle justifie qu’on puisse me punir. J’aime sentir que je suis punie pour mon bien, pour me corriger d’un vilain défaut, d’une mauvaise attitude qui pourraient me valoir des ennuis. Et que pour les éviter, pour m’empêcher de me nuire, ou pour m’apprendre à bien me conduire, une fessée est nécessaire. Plus ou moins sévère selon la gravité de la faute, afin de marquer mon esprit et de me défaire de mes défauts. J’aime me sentir prise en main de manière globale, au sein d’une relation tendre, où le rapport d’autorité n’efface en rien l’affection mutuelle. Avec le temps, je ne me sens plus vraiment intéressée par le fait de pratiquer la fessée autrement. Une fessée d’une fois, sans se connaître ni se revoir, sans tendresse, n’a plus guère d’intérêt à mes yeux.

Quote

Je suis exactement sur la même longueur d’ondes que toi…

L’un ne va pas sans l’autre et c’est ce que les “profanes” ont tant de mal a comprendre.

Beaucoup ont des accessoires pour la fessée, mais on peut également avoir des accessoires pour l’aftercare…

Pommade, huile de massage, beaumes, glaçons… (????)

[Auteur]

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