Douleur, humiliation et plaisir

[bonperedefamille]

Bonsoir,

J’ai lu quelque part que la fessée devait être un accord parfait entre douleur, humiliation et plaisir.

Qu’en pensez-vous ?

(Ce n’est pas le prochain sujet du bac de philo)

[fesrouges1973]

Le mot humiliation sonne mal à mes oreilles. Je préfère parler de gêne, de sentiment de culpabilité et de trouble face à la vue qu’une paire de fesses (et de ce qu’elle cache) expose au fesseur mais pas d’humiliation. Mais ça reste très personnel. La fessée punitive n’a comme but qu’un bienfait, celui d’expier ses fautes et de se sentir mieux après qu’avant.

Et puis.. ça dépend aussi de l’objectif de la fessée, il y en a tellement de différentes sortes.

[Anonyme]

« trouble face à la vue qu’une paire de fesses expose au fesseur. »

ma copine, loin d’être troublée, m’a raconté qu’un masseur lui a baissé un peu trop la culotte, elle n’a pas du tout apprécié.

[Chelonia]

Humiliation c est effectivement un mot trop fort pour moi.

Le titillement de la corde: gêne, Trouble, légère honte etc qui conduit à augmenter mon excitation okay mais faut que ce soit bien fait…

[Linette]

L’humiliation un terme fort aussi ; il est plutôt utilisé dans le contexte du BDSM, je pense. Émoi, tourments, embarras et timidité me semblent bien plus jolis et mieux employés.

[sabine]

bonjour

Je n’aime pas le mot humiliation car beaucoup trop fort et dénote de la part du fesseur un manque de respect. Pour moi je le remplace par honte car la honte fait partie de la fessée et quelque soit celle-ci. La fessée doit ressentir de la satisfaction d’être fessée et si elle est humiliée ce n’est pas le cas

[bonperedefamille]

Merci pour vos réponses.

Vu sous cet angle, je suis d’accord avec vous toutes et tous.

Le caractère blessant de l’humiliation ne cadre pas bien – me semble-t-il – avec les notions de respect, d’entente et d’amour.

[lunapower]

Je parlerais plus de honte que d’humiliation cependant certaines demoiselles peuvent vivre cela comment un moment humiliant venant frapper de plein fouet leur égo!

Je pense aussi que le plaisir découle de ce trouble honteux et de la douleur. Tout du moins pour les “vraies” fessées

J’ajouterai que la recette est personnelle! Certaines ont besoin de ce sentiment honteux, être grondée, avoir le sentiment d’être punie comme une gamine, la fessée n’étant que la conclusion de ce processus infantilisant, d’autres ont plus besoin de la douleur physique, d’autres des deux afin de faire naitre les papillons. Cette recette pouvant aussi varier selon le contexte

https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

[fesseur21]

oui il faut reconnaitre que la fessée est douloureuse ,mais elle doit rester un plaisir pour celle qui reçoit et celui qui la donne ,avec un accord mutuel l’humiliation ne doit pas exister

[Karima]

Oui comme la plupart de mes collègues je n’emploierai pas le terme humiliation.

Déjà on est pas obligé de rechercher ce genre de situations. Mais quand on apprécie c’est plus une forme de honte : être déculottée, être grondée … mais une honte qu’on apprécie au fond de nous.

 

Pour le reste quant à la douleur elle ne sera pas forcément très intense, on peut préférer la situation et une certaine cuisson sans chercher l’extrême. Pour d’autres il faudra aller plus loin, quitte à associer d’autres jeux.

[TSM]

Si je n’adhère pas à l’humiliation dans notre relation NI dans celles que j’ai de temps en temps avec des ami(e)s ou clients du gîte, il faut savoir que certaines personnes recherchent réellement l’humiliation.

Certaines personnes aiment être humiliées en public, mais est-ce que cela rendre dans le monde de la fessée ou est-ce une sorte de deuxième fétichisme que l’on associe à la fessée ?

J’évite d’humilier par principe MAIS quand je suis en présence d’une personne qui aime ça, elle est servie MDR. Je pense que dans ce cas là, nous ne sommes plus dans le monde de la fessée mais une partie de celui du BDSM.

 

 

• Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 5 jours par TSM.

Le meilleur des fétichismes est celui qui vous permet de vous épanouir.

[coupledd75]

Je vais apporter une voix quelque peu dissonante. Pour moi l’humiliation est source de plaisir. Il est vrai que celui qui me fesse, me punit et m’humilie me connaît très bien puisqu’il partage ma vie. La soumission qui inclut des formes d’humiliation suppose que les deux partenaires se connaissent très bien et que l’un a parfaitement conscience des limites de l’autre.

Un petit épisode que j’ai jugé humiliant et qui m’a procuré beaucoup de plaisir : au sortir d’un excellent dîner dans un restaurant gastronomique qui faisait aussi hôtel, Monsieur délace sa chaussure en se levant de table, sans que je m’en aperçoive bien sûr ! Et en plein milieu du hall où s affairaient serveurs et clients, il m’intime l’ordre suivant : « L., refais mon lacet ! ». Je me suis donc agenouillée et ai refait le dit lacet sous les regards surpris et interrogateurs de quelques personnes. Un moment de plaisir intense pour moi. Mais je comprends que cela ne convienne pas à tout le monde.

L., alias Madame

[coupledd75]

J’ajoute que la honte, la gêne ou la culpabilité évoqués précédemment sont pour moi des composantes de l’humiliation

[Nush]

Douleur et plaisir sont les accords ‘dissonants’ de la pratique de la fessée.

La douleur conduit au plaisir (masochisme ‘inside’) comme la douleur peut conduire à la colère, repentance, etc.

Je serais plus circonspecte quant à l’humiliation.

Toutes les femmes n’aiment pas être humiliées et encore moins ne savent pas accepter que l’humiliation puisse être véritable source de plaisir et de jouissance cérébrale et physique.

Il y a dans cette reconnaissance un pas de plus que certaines n’ont aucune envie de faire.

Et d’autres, connaissent le chemin – comme Madame (coupledd75) – a su l’expliquer précédemment.

 

Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

[fesseur21]

moi je pense que l’humiliation est le fait d’ètre déculottée  devant une ou plusieurs personne sans en avoir été avertie

[Auteur]

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