Coralie ou les affres du métier (3)

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    Confessius
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    Résumé de l’action précédente:

    Après la correction  du matin chez les Sculicci et la promesse d’une autre le mercredi suivant,  Coralie se retrouve à midi au resto avec Joséphine sa collègue. Cette dernière devient son amie et lui explique que les fessées sont en réalité monnaie courante bien que non avouées dans le bureau. Elle même ayant été formée de la sorte et y ayant encore droit.  

    L’enjeu financier et professionnel étant de taille, il règne dans le bureau une concurrence savamment entretenue par la direction.

    De retour sur les lieux Coralie se met sérieusement au travail et obtient des premiers résultats flagrants. Méme si elle ne parvient pas encore à tenir ses engagements, Mr Leroy la félicite et l’encourage chaudement. Ce dernier annonce par ailleurs publiquement que l’agence pourrait devenir la plus performante du pays si tout le monde s’y met, les objectifs sont donc durcis.

    Le lundi arrive trois nouvelles collègues dont Gaspard, un jeune diplômé et surtout Djamila qui vient s’installer à leur côté. A midi, en mangeant ensemble Djamila curieuse et inquiète veut savoir ce qu’il en est des méthodes particulières au groupe. Joséphine et Coralie lui avouent les fessées font partie d’un coaching qu’on leur impose. Djamila leur répond qu’étant maladivement très sensible à la douleur qu’elle ne pourrait s’y soumettre. Joséphine la rassure en lui disant que vu son niveau d’étude ‘elle ne serait pas concerné. 

    Le mercredi à midi, suite à une faute professionnelle, Josephine est convoquée par le couple Sculicci pour y recevoir une sévère correction qui l’affecte beaucoup. De plus elle a de gros  problèmes avec son compagnon qui n’arrive pas à supporter cette situation.

     

    Coralie ou les affres du métier (3)

     

    MERCREDI

    Dire que je me réveille serait une chose aussi bizarre que de dire que le temps n’existe plus. J’ai si mal dormi que je prépare et bois mon café comme un robot.

    J’arrive devant l’immeuble du couple Sculicci mais cette fois-ci je suis en avance.

    Une surprise m’attend derrière la porte d’entrée. C’est Gaspard qui est assis dans la salle d’attente, à se morfondre.

    – Qu’est ce tu fais là ?

    – C’est Mr Leroy qui m’a envoyé ici. Selon lui, mon test hier a été catastrophique et en plus il m’a surpris en train de regarder celui de Djamila. Je ne copiais pas, je regardais juste. Il n’a pas voulu me croire et m’a fait choisir entre une séance ici ce matin ou l’arrêt définitif de mon contrat. Il a insisté sur le fait qu’il faut tout de suite prendre les choses en main.

    Gaspard me fait pitié. Joséphine m’a dit qu’ils sont encore plus sévères avec les garçons. Que c’est Mr Sculicci qui s’en occupe en priorité, car pour eux l’image du père directif et sévère comme modèle compte beaucoup chez les garçons. Mais il laisse aussi la main à son épouse car elle aime ça. D’après ce qu’elle a entendu, il arrive que les garçons aient une érection durant la séance, pas du tout parce qu’ils sont excités mais que c’est une réaction purement mécanique. Et ça excite Mme Sculicci, et la rend encore plus performante pour punir. Pauvre Gaspard.

    – Il paraît qu’ils frappent fort et qu’on a très mal, c’est vrai ? Tu en as déjà reçues toi ? Me demande-t-il, l’œil apeuré.

    – Oh oui, ce n’est pas la mort mais ça surprend. Aujourd’hui c’est la deuxième séance pour moi et je dois dire que je donnerais cher pour que ce soit fini. J’ai déjà une belle ardoise qui m’attend.

    – Ils font déculotter ? Je suis pudique moi.

    – Oh oui, à chaque fois . Mais la pudeur c’est pas grand chose. Ce qui craint c’est que cul nu ça fait nettement plus mal.

    – Ça je sais.

    A ce moment la porte d’entrée s’ouvre et c’est le couple qui rentre à son tour. Ils n’étaient donc pas là.

    C’est Mr Sculicci qui prend les choses en main.

    – Ah vous êtes là tous les deux, nous avions laissé la porte ouverte car nous avons dû nous absenter.

    Ils enlèvent leur manteau.

    Nous ne sommes pas encore tout à fait prêts, en attendant mettez vous donc au coin contre ce mur, les mains derrière la tête.

    Nous nous regardons avec Gaspard puis nous nous levons et nous nous dirigeons vers le mur indiqué. L’un à côté de l’autre, les mains derrière la tête, les regards tournés vers le mur, alors qu’ils s’affairent dans leur bureaux, nous entendons toutes leurs conversations.

    Mme Sculicci se lave les mains.

    – C’est déjà le nouveau ? Décidément ça ne traîne pas !

    – Oui, et on risque d’avoir du pain sur la planche avec lui, il trichait au test de connaissance. De toute façon il faut vraiment poser les limites dès le début, moins on laisse passer de choses et plus on s’y retrouve après.

    – La petite Coralie, je m’en occupe reprend sa femme. Elle a bien résisté à la première séance tu m’as dit ?

    – Oui, mais il faut garder le rythme avec elle, elle a du potentiel caché, il ne faut vraiment pas la lâcher !

    – GASPARD vous pouvez venir dans mon bureau ?

    Je tourne la tête et vois Gaspard disparaître dans le bureau de Mr Sculicci. Tout comme moi vendredi dernier, il va certainement avoir droit au questionnaire.

    Mme Sculicci m’appelle à son tour.

    – Coralie, je vous attends !

    Mme Sculicci me fait asseoir, installée à son bureau elle consulte des documents sur son ordinateur..

    Depuis vendredi il apparaît que vous avez fait de vrais progrès. Bien sûr on n’est pas encore au niveau requis, mais peu à peu nous allons régler cela. Félicitations quand même !

    – Merci.

    – Vous êtes contente ?

    – … Oh oui !

    – Comment vous êtes-vous sentie après la première séance?

    – Ben, j’ai eu mal, très mal.

    – Bien sûr, ça c’est normal, mais encore ?

    – Ben, j’arrêtais pas d’y penser, dans la journée, au travail.

    – Vous étiez plus concentrée sur les dossiers ?

    – Oh oui, ça oui.

    – Donc ça montre que c’est efficace ?

    – Oui, c’est sûr, mais là c’est bon, chaque jour j’avance, je suis sur les rails maintenant, il n’y a plus de souci.

     

    La tutrice lève la tête et se met à sourire

    – Oui, vous avancez parce que vous savez ce qui vous attend. Si nous revenions un tant soit peu sur nos règles vous chercheriez la faille pour nous faire plier davantage et c’est naturel.  Mais ce serait vous faire dévier de la route que vous devez suivre. Ça marche parce que nous restons intraitable quoiqu’il arrive, vous comprenez ?

    Mes espoirs d’éviter cette séance s’envolent comme la colombe de la paix.

    Et si vous avez des inquiétudes dites le nous, nous sommes là pour vous écouter.

    – Ben.. je trouve que c’est trop. J’ai peur de craquer. Et quand j’ai vu.. les … fesses de Joséphine hier, je ne pourrais pas supporter ça.

    Nous vous comprenons, d’ailleurs votre chef nous à envoyé un mail à ce sujet, mais dites vous qu’au début Joséphine était comme vous, elle ne pouvait pas admettre recevoir la moindre fessée et même si elle les redoute encore elle les supporte finalement plutôt bien. Et vous voyez où elle en est ? C’est pour votre avenir que nous faisons cela. Et ça ne durera qu’un temps. Après vous n’en n’aurez plus besoin, vous comprenez ?

    – Oui.

    – Alors vous êtes d’accord pour continuer ?

    –  Heu… Oui !

    – Vous ne le regretterez pas, croyez-moi.  C’est le courage qui triomphe en vous. Presque tous ceux ou celles qui y sont passés sont gagnants

    – Et les autres ?

    – ils sont partis.

     

    Elle se concentre tout à coup sur son écran et au bout de deux ou trois minutes :

    Bon ça nous fait 28 séries normales et 2 hors normes. 280 coups classiques et 40 spéciaux.  On va pouvoir commencer. Levez-vous et enlever complètement votre pantalon et votre culotte.

    Le vertige m’enveloppe, je la regarde mais fais comme si de rien était.

    ALLEZ !!!!

    Machinalement je m’exécute en tremblant et pose mes habits sur ma chaise.

    Tout à coup elle se lève et déplace un siège au milieu de la pièce.

    D’abord l’échauffement.

    Elle s’assied et me fait signe de m’approcher. Je m’exécute et elle me bascule sur ses genoux.

    La fessée qui suit est spectaculaire, sa main est aussi féroce que celle de son époux. Est-ce le fait que je n’en attendais pas à une telle virulence de sa part que je peine vraiment à supporter les volées qui s’abattent sur mon postérieur ?

    – Aie aie … ah … arrêtez !

    Je me débat, crie mais sa technique pour me maintenir sur ses genoux reste imparable.

    Au bout d’un moment, elle s’arrête et m’ordonne de me lever. Je n’en demande pas davantage.

    Elle ouvre son tiroir et sort un martinet de même type que celui de la dernière fois quand tout à coup la porte qui sépare les deux bureaux s’ouvre et apparait M.Sculicci suivit de Gaspard, dénudé des pieds presque jusqu’au nombril et qui semble affolé.

    – Je t’amène Gaspard, il est bon qu’il se rende compte comment nous fonctionnons, ce qui l’attend et surtout qu’il réalise qu’il n’est pas seul dans son cas, cela fait partie du programme qui va le tirer d’affaire..

    – Très bien, reprend son épouse, justement on allait passer aux choses sérieuses, aller Coralie, mettez vous en position. On commence par 60 coups.

    Chancelante, je me dirige vers la table qui m’attend. D’un geste sec elle me fait plier en deux et relève mon haut jusqu’au milieu du dos.

    Je tourne la tête et regarde derrière,  Mr Sculicci et Gaspard m’observent, Gaspard l’air éberlué, semble se demander où il est tombé et Mme Sculicci lève le martinet bien haut et l’abat d’un coup sec. Je sursaute et pousse mon premier gémissement. Elle frappe fort. Les coups se succèdent, très sonores et tous plus cuisants les uns que les autres, je ne peux m’empêcher de me tortiller sur place. Au bout d’un moment n’y tenant plus j’essaie de me protéger les fesses mais Sculicci intervient les bloque et me maintient aussi au dessus du dos, prenant bien soin de relever mon vêtement presque jusqu’aux épaules me laissant très largement dénudée.

    Après une éternité ça s’arrête enfin, je suis priée de me relever quand tout à coup la voix décidée de Mme Sulicci retentit.

    Et bien, on dirait que notre Gaspard n’est pas insensible à la punition de sa collègue !

    Une fois debout, j’aperçois en effet Gaspard tout gêné, la verge très droite qu’il essaie de dissimuler.

    Il est temps que son tour arrive, il est impatient, renchérit-elle comme amusée.

    Son mari intervient

    – Occupe-toi de le préparer, je le reprendrai après, pour l’instant je travaille avec Coralie. Nous devons continuer notre programme Coralie !

    Sitôt dit, il me saisit par le bras et nous entrons dans son bureau.

    Derrière, j’entends à nouveau son épouse.

    – Allez, viens sur mes genoux toi aussi.

    De son coté Mr Sculicci enchaîne.

    – Alors Coralie, comment ça va depuis vendredi, Ton chef de bureau est plutôt content de tes progrès je crois ?

    En me frottant vivement les fesses, ma langue me trahit.

    – Si je fais des progrès alors pourquoi j’ai encore droit aux fessées ?

    Tout à coup une série de claquements retentit, éclatant dans le bureau d’à côté. Des cris et des gémissements les accompagnent, encore plus intensément que moi, Gaspard semble ne rien pouvoir supporter et pleure comme un petit enfant.

    Arrêtez… arrêtez… s’il vous plaît… je change d’avis, je renonce, je démissionne.

    – Trop tard, il fallait y penser avant !

    – Aie … AIE AIE.  Mais je n’ai pas triché !

    Les coups s’arrêtent.
    – Ce n’est pas ce que nous avons entendu, aucune faute sur les deux premiers test, ceux que tu as regardé sur le test de votre collègue et que des fautes sur les autres pages. Votre chef est furieux, je peux vous le dire.

    La fessée reprend avec encore plus d’intensité.

    – Aie, aie, AIE AIE… AAAAH…

    Comme l’autre jour, Mr Sculicci ferme la porte qui sépare les deux bureaux, ce qui n’affaiblit que modérément claques et cris qui se répètent comme un vinyle rayé.

    Mr Sculicci me regarde droit dans les yeux.

    – Vous avancez grâce aux fessées Coralie. Si vous n’en aviez pas reçues vous en seriez au même niveau qu’il y a une semaine. Et vous le savez bien, nous n’allons allons sans cesse revenir la-dessus. Avec nous vous êtes tout simplement condamnée à montrer le meilleur de vous-même et à réussir.

    Il sort de son tiroir une autre sorte de martinet. Le manche semble plus grand les lanières sont épaisses de forme bien carrée et rigide, il ne présage rien de bon.

    Allez, mettez-vous en position !

    Mon air suppliant ne le perturbe pas une fraction de seconde.

    Comme je l’avais redouté, les lanières du nouvel instrument me cinglent la peau comme des langues de feu de façon largement plus cuisantes que celles du précédent martinet. Mes fesses déjà brûlantes vont certainement fondre, car là ça devient intenable. Et ça dure à nouveau une éternité, ne s’habitue-t-on jamais à cette éternité. C’est à mon tour de pleurer comme une gamine qui subit une fessée comme jamais elle n’aurait imaginé pouvoir en recevoir. Quels démons ce couple infernal  cherche-t-il à faire sortir de nous ?

    Puis, au bout de ces très longues minutes , les claquements cessent enfin. De l’autre côté du mur, ils sont déjà terminés et ce ne sont que gémissements et pleurs incontrôlés d’un bureau à l’autre avant que le calme ne revienne.

    La porte s’ouvre à nouveau et ils nous rejoignent. Avant d’entamer la dernière partie : la rencontre avec le martinet pour Gaspard et les coups “spéciaux” pour moi, nous devons subir une mise au coin côte à  côte, non sans avoir jeté un coup d’œil sur nos derrières respectifs. L’érection provoquée par ma fessée semble très éloignée pour Gaspard dont les fesses affichent des couleurs déjà impressionnantes.

    A sentir les miennes qu’il ne manque pas lui non plus d’observer furtivement, la douleur ressentie me fait deviner de multiples reliefs striés,  la majeur partie concentrée au milieu et sur le bas. Mes cuisses n’ont pas été épargnées non plus et constituent peut-être ce qui me cuit le plus.

    Les minutes passent. Derrière nous, nos coachs semblent occupés à lire leurs mails ou autres tâches. J’observe Gaspard, trés choqué, l’œil fixé sur le mur, le visage encore inondé de larmes.

    Puis le signal est donné, il faut reprendre.  Gaspard à droit à un sermon particulièrement détaillés sur la tricherie et le caractère droit à toute épreuve qui est exigé de nous. A entendre discourir son fesseur, il a commis un crime terrible.

    Quant à moi, je retourne dans le bureau de Mme Sculicci. Pendant qu’elle inscrit à  nouveau quelques lignes sur son ordinateur j’en profite pour me frotter les fesses. Puis elle sort de son tiroir une sorte de pagaie en bois, percée de trous, peu longue, mais qui semble peser lourd.

    Allez, nous allons en finir et ensuite vous libérer, une bonne journée de travail vous attend. En position !

    La vue de ce nouvel instrument encore inconnu fait monter en moi une poussé d’adrénaline.

    – Je ne suis pas pressée vous savez !

    – Je n’en doute pas mais quand nous aurons fini vous serez pressée de partir, croyez-moi.

    Dans le bureau d’à côté les claquements indiquent clairement  que le martinet entre en action, lâchant de nouveaux pleurs et supplications. Aujourd’hui il n’a pas eu besoin d’enlever sa bague. Je ne peux m’empêcher d’espérer que c’est seulement le modèle traditionnel qui lui est réservé, l’autre fait vraiment trop mal.

    Je suis à mon tour penchée sans ménagement sur la table d’opération et reçois sans avertissement un coup qui me fait aussitôt me redresser complètement. La douleur très vive me surprend. De plus elle est profonde et contrairement au martinet, me frotter les parties charnues n’arrête en rien une douleur cuisante qui me pénètre jusqu’à l’os.

    Allez ! Remets toi en place et essaye de te contrôler. Et cette fois je veux t’entendre compter les coups, chaque coup oublié ne sera pas comptabilisé.

    Je me remets en position et un deuxième coup s’abat sur mon derrière déjà dévasté C’est très  difficile mais je tiens bon.

    – Deux

    – Non, UN ! Je n’ai rien entendu pour le premier.

    – Deux…. Trois…. Ahhh, Quatre…. ouuuuh……. cinq ……..    Siiiix.

    Quarante coups exigent de moi un effort colossal doublé par l’obsession de ne pas me relever et surtout de ne pas oublier de compter. De fait, malgré la violence de cette épreuve je réussi à tenir le décompte sauf à deux reprise.  Et comme chaque coup est une épreuve, les 3 coups supplémentaires font vraiment la différence. Seuls ceux qui connaissent cet instrument pourront comprendre.

    Et à entendre les cris et les plaintes dans le bureau d’à côté, je repense à cette phrase de Joséphine : avec les garçons ils sont encore plus sévères. Nul doute que Gaspard se souviendra très longtemps de cette initiation.

    Quand enfin la séance se termine. Mais je crois que maintenant, Gaspard et moi sommes déjà très loin dans notre tête.

    Sur le chemin qui mène au bureau nous avançons tant bien que mal, malgré les douleurs et le choc psychologique que nous devons encaisser. Gaspard reste silencieux et complètement abattu. J’essaye de le réconforter et lui faire voir à mon tour le côté positif du challenge, une belle carrière, des avancements, des primes mirobolantes, mais il ne réagit pas.

    Je pense alors au découragement de Joséphine, elle aussi m’a semblé atteindre le fond hier soir.

    Coralie, je m’excuse de la réaction que j’ai eu quand elle te donnait du martinet.

    Aussitôt l’image de son sexe bien dressé me revient.

    – Ne t’en fait pas, tu n’as pu te contrôler, c’est comme ça. Moi aussi à ta place si je t’avais vu recevoir j’aurais peut-être senti des choses.

    Il me regarde d’un air compatissant. Nous sommes maintenant lié par cette épreuve.

    Après ce qu’il vient de me dire je ne peux m’empêcher de penser aux plaintes et cris que ce garçon n’a put retenir. En les entendant, une partie de moi le plaignait. Qu’est ce que je n’aurais pas donné pour que ça s’arrête pour lui. Mais instinctivement il m’a fallu constater qu’il y avait malgré tour au moins cette satisfaction égoïste qu’on peut éprouver de ne pas être à la place du puni au moment où il reçoit. Et j’avais de toute façon à gérer ma propre punition.

    Nous arrivons dans l’immeuble de notre bureau et je redoute à nouveau ce moment où il va falloir affronter le regard des autres et ces sous-entendus implicites de celles ou ceux qui savent d’où l’on vient.

    Mais en réalité, dès que nous avons franchi la porte, je me retrouve dans une atmosphère bien différente de celle que j’attendais trouver. Une sorte de surexcitation collective semble régner ce matin et à part Joséphine et Djamila tout le monde semble ignorer notre retard.

    Joséphine m’accueille avec des yeux brillants, plein de compassions, elle ne connaît que trop bien notre situation.

    Djamila elle, semble très interrogative, elle sait d’où je viens mais ne sait quelle attitude adopter, gênée, elle n’ose rien me demander. Elle ne comprend pas encore vraiment la nature de ce que nous avons à endurer durant ces séances. Tant mieux pour elle.

    Avec Joséphine nous nous rendons au distributeur à café. Au passage je croise Gaspard tête basse qui se rend chez Mr Leroy pour le compte rendu après examen. J’imagine le chef examiner de son bureau, avec attention, les marques sur son corps dénudé, comme il l’a fait avec moi. Et ce mon tour viendra sûrement après.

    – Alors, ça n’a pas été trop dur ? J’ai beaucoup pensé à toi ce matin, me demande Joséphine en saisissant son gobelet de café chaud..

    – J’ai ramassé, nettement plus que la dernière fois, et pourtant. Je m’attendais pas à ça quand même. Mais c’est Gaspard qui est tombé de haut, je ne sais pas s’il va pouvoir supporter longtemps.

    – Oui je ne crois pas qu’ici ce soit pour lui.

    – En plus il s’est mis à bander quand il m’a vu recevoir le martinet, comme tu m’a dit ça a excité la Sculicci, du coup elle l’a pris en main et en a  profité un max. Il a ramassé je peux te le dire.

    – Une vraie vicieuse celle-là, elle y prend du plaisir. Lui pas trop peut-être, mais elle, si !

    – En même temps il la laisse bien se défouler, il n’est pas net non plus.
    Et toi comment ça va ?

    – Ben avec Tristan on a encore discuté cette nuit. On se donne encore six mois. Si je n’ai pas d’avancement d’ici là,  je lui ai promis de démissionner, mais qu’il ne compte pas intenter des poursuites.
    Et justement, figure-toi que Mr Leroy nous a annoncé qu’il nous ferait une annonce importante aujourd’hui. Je sais pas si tu as vu, tout le monde est excité. On se demande s’il va désigner la remplaçante.

    Avant de reprendre nos places, Joséphine veut voir les marques. Nous passons vite fait aux archives où j’abaisse une nouvelle fois ma culotte jusqu’aux cuisses, ça me cuit encore beaucoup, Joséphine me caresse légèrement, du bout des doigts. Comme si elle essayait de calmer une sensibilité mise à vif.

    – Ah oui c’est vrai, cette fois ils ne t’ont pas loupée. Tu vas voir pour vendredi ça sera encore sensible, mais si je t’aide tu recevras seulement le minimum.

    Nous retournons au bureau. Quelle opération délicate en ce moment où je dois m’asseoir à  ma place et comme par hasard dès que je suis enfin installée Gaspard qui sort tout droit de chez Mr Leroy vient vers moi.

    – C’est ton tour, il t’attend !

    Gaspard retourne à sa place, malgré des efforts pour maintenir une constance, il semble toujours plus bas que terre. Mon cœur impuissant l’accompagne dans son désarroi

    – Alors Coralie, comment s’est passé cette deuxième visite chez nos amis ? me questionne Mr Leroy sitôt que j’ai fermé la porte.

    – Ça a été très dur, encore plus que la dernière fois.

    Il me fait aussitôt signe de montrer mes fesses meurtries. Je m’exécute sans état d’âme, en tout cas bien moins qu’avant. Je commence à m’habituer à me déculotter devant les autres.

    Il note quelque chose sur son ordinateur.

    – Le métier entre, c’est le principal. Tournez vous !

    Je m’exécute et me retrouve face à lui il jette un regard sur mon intimité

    Si vous continuez à monter votre niveau, la prochaine séance devrait être plus supportable, vous apprécierez ! Mais nous ne lâcherons rien malgré tout, tenez vous le pour dit. Vous pouvez vous rhabiller !

    Je m’apprête à sortir.
    Ha, oui, à propos, ce matin je vais faire une annonce importante et bien sûr vous êtes concernée. Tout le monde le sera.

    Je regagne à nouveau ma place. Djamila ne manque pas de remarquer ma grimace au moment où je m’assieds, elle semble anxieuse.

    Puis, comme pour la rassurer, Joséphine intervient.

    – Figure-toi que Djamila a réussi haut la main son test hier. Elle va attaquer ses premiers dossiers cet après-midi. Il n’y aura vraiment aucun problème pour elle.

    Djamila s’illumine à nouveau de son sourire que j’aime tant. Mais elle semble préoccupée malgré tout.

    – Ça va être beaucoup plus compliqué pour Gaspard, il a passé un mauvais moment tout à l’heure.

    Peut-être aurais-je dû m’abstenir car cette réflexion fait à nouveau pâlir ma nouvelle collègue.

    A onze heure quinze, au moment où je commence mon douzième dossier, Mr Leroy sort de sa tanière, il a la tête des grands jours.

    – Je vous avais promis une annonce importante, et bien la voilà.

    Notre direction générale a pris la mesure de mes nouvelles méthodes de management qui risquent de se répandre peu à peu dans le réseau. A Marseille ils sont en train de les mettre en place.

    Si nous avons des pratiques qui doivent rester absolument confidentielles hors de nos activités, ici elles ne sont plus qu’un secret de polichinelle. Sauf pour les plus anciens et notre nouvelle collaboratrice Djamila, je crois que vous avez tous fait connaissance avec Mr et Mme Scullici qui soutiennent activement notre travail. Nous leur devons un grand remerciement pour leur sérieux à toute épreuve.

    Nous allons donc officialiser notre partenariat avec eux et nous envisageons qu’ils viennent nous soutenir directement dans nos locaux au moins une fois par semaine. Cela vous éviterait des déplacements inutiles et pourrait me faciliter la tâche pour suivre de plus près leurs actions et l’adapter au plus juste besoin de chacun.

    Je tiens à préciser que vous n’avez en aucun cas à craindre leur présence ici. Je vous rappelle que si nous avons plus que jamais besoin de leur service c’est avant tout pour atteindre des objectifs qui il y a encore trois mois semblaient irréalisables. Nous avons tous droit à l’erreur mais aussi tous le devoir de nous améliorer. J’ai à ce propos décidé qu’il n’était pas question de m’exclure du système. Si je commettais la moindre erreur de jugement ou d’appréciation qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur notre travail commun, je me soumettrais tout comme vous au régime que nous nous imposons. Et il n’y aurait aucun amoindrissement de traitement pour moi ni même pour mon adjointe qui bien sûr me suit dans cette démarche. C’est la transparence la plus totale qui doit désormais régner ici, et c’est à nous de vous donner l’exemple.

    Concrètement nous sommes en tractation avec Mr et Mme Sculicci pour déterminer un jour fixe chaque semaine. Nous envisageons leur présence soit le vendredi, soit le mercredi. Au niveau pratique la salle de réunion semble naturellement désignée pour qu’ils puissent travailler en toute sérénité. Je vous tiendrai au courant pour la suite.

    Mais je vois que le temps passe et qu’il est l’heure d’aller manger. Vous travaillez assez dur, profitez bien de vos poses, elles sont méritées. Je vous souhaite un bon appétit !

    Sitôt rentré dans son bureau, il règne tout à coup un silence de mort tel que je n’en ai jamais connu ici. Je remarque tout de suite la tête déconfite de Djamila. Joséphine elle-même semble désappointée. Sans dire un mot nous levons, enfilons nos vestes et nous descendons dans la rue.

    Dans les escaliers les commentaires des collègues qui nous suivent commencent à se faire entendre tout autour.

    “Déjà chez eux c’était limite, mais au travail ? A non ! ”

    “Tout le monde va savoir qui reçoit. Et on va même entendre les bruits et les pleurs. Comment on va pouvoir travailler dans cette ambiance ?….”

    “Quelle humiliation. Déjà qu’on est traité comme des gamines et pourquoi pas en faire un spectacle ou une vidéo, que tout le monde en profite ?”.

    “Moi je vais commencer à chercher ailleurs. Trop c’est trop !”

    Tous les trois nous arrivons au restaurant et retrouvons notre place dans un silence total. Gaspard vient nous rejoindre, il est livide et comme paralysés ne pipe pas un mot.

    Pour aller plus vite nous commandons tous un sauté de veau sauce Gribiche, même Djamila qui est végétarienne.

    Tout à coup cette dernière, se met à pleurer. Joséphine vient à son secours.

    – Ne pleure pas Djamila, tu n’as rien à craindre toi. Tu es très intelligente, il paraît que tu as toujours eu des mentions dans tes études. Et puis tu as des raisons médicales, si tu leur expliques bien ils n’oseront pas te toucher. Et penses surtout qu’ils auront plus besoin de toi que toi d’eux, alors vraiment t’en fais pas !

    Je prends la parole.

    – Il y en a qui vont partir. C’est sûr !

    – Surtout quand on connaîtra la remplaçante, les déçus vont réagir confirme Joséphine. Et puis le fric ne fait pas tout, il y a un seuil de tolérance qu’on ne peut pas dépasser. Tu vas voir que les fessées finiront par devenir publiques.J’ai vraiment pas envie que mes fesses deviennent un objet de spectacle mis au service de leur sadisme. Il y en a plein dans le bureau qui n’attendent que de me voir ou m’entendre recevoir, j’en suis sûre. Finalement je ne vais peut être pas attendre six mois pour partir.

    Puis elle s’assombrit en constatant ‘

    En même temps tous ces efforts pour rien !

    Je réponds aussitôt.

    – Oui, et tu as entendu, eux-aussi peuvent recevoir ! Les chefs eux-même s’engagent à être corrigé comme nous.

    – Ça, j’aimerais bien le voir !

    Contre toute attente, c’est Djamila qui vient de parler. Elle a soudain pris un regard à la fois pétillant et malicieux, comme si elle avait un compte personnel à rendre. Décidément j’aime cette fille, elle me fascine et m’attire comme un aimant.

     

    Le repas terminé nous retournons au bureau  L’après midi se déroule dans un silence pesant. Personne ne discute, tout le monde rumine. Maintenant que nous savons de manière claire que nous subissons presque tous les mêmes corrections et qu’elles seront bientôt administrées sur place, sans plus se soucier des orgueils et sensibilités de chacun, tout cela procure une atmosphère très pesante.

    Je regarde les autres collègues et essaie de les imaginer sous la punition.

    Et les deux autres garçons du bureau, Benjamin et Alex, ils ont la trentaine et sûrement, malgré leur prestance ils y ont eu aussi droit. Est ce qu’ils ont bandé comme Gaspard ce matin ? Est-ce que Mme Sculicci en a profité ? Je revois à nouveau Gaspard, tout gêné mais excité, malgré tout ce qui nous arrivait. Me voir recevoir lui ai provoqué un effet. J’aime comme il s’est excusé tout à l’heure et surtout ce regard qu’il m’a ensuite lancé. A cet instant quelque chose s’est vraiment passé entre nous. Tout à coup je sens une chaleur monter en moi.

    J’ai du mal à travailler. Je ne cesse de ressasser tout cela. Je me sens prise au piège.  Je sais que si je démissionne il me sera difficile de trouver une agence d’une telle réputation. Et il faudra de plus justifier ma démission auprès de professionnels qui auront du mal à l’admettre sans explication tangible. Ici nous sommes tous finalement un peu coincés, condamnés à faire le maximum, et c’est bien ce qu’ils attendent.

    En partant, j’en suis à 25, c’est encore mieux qu’avant, sous la pression d’une peur sourde, sans me poser de questions les dossiers se sont succédé. Mais cela ne suffit pas, j’aurais droit à  une nouvelle séance vendredi. Heureusement Joséphine m’a encore aidé, mais pour combien de temps ?

    En sortant et en longeant le square qui côtoie l’immeuble, j’aperçois Gaspard assis sur un banc, il semble absorbé dans ses pensées. Je m’approche de lui.

    – Ça va pas Gaspard ?

    – Ah …. heu… ben je sais pas.

    Tu veux qu’on discute, qu’on aille boire un coup  ?

    – Si tu veux.

    Nous  marchons quelques minutes avant de trouver un café un peu tranquille.

    Assis dans un coin nous commandons
    deux bières. Nous restons silencieux, il a l’air vraiment atteint.

    – Tu ne peux pas rester seul dans un tel état, viens manger chez moi, j’habite à trois stations de métro.

    – D’accord !

    Puis, sur la table, il pose sa main sur la mienne, comme pour me remercier, il garde un air tendu.

    Une fois arrivés chez moi, j’allume des lampes pour obtenir une lumière tamisée et tranquille. Je mets un morceau de musique.

    – je vais préparer à manger. Tu devrais te détendre. Si tu veux prendre une douche, c’est ce que j’ai fait après ma première fessée. Ça fais du bien, vraiment !

    Il fait un vague signe d’approbation, à moitié convaincu, mais quand même.

    Je lui montre la douche, je sors une serviette et sors de la salle de bain en fermant bien la porte.

    En préparant une omelette et une salade j’entends l’eau couler puis tout à coup elle s’arrête, un long silence arrive et tout à coup des pleurs.

    Mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite dans la salle de bain sans même frapper, il est nu et encore mouillé devant la douche et exactement comme ce matin après m’avoir regardé son sexe est dressé  très haut, il semble choqué. Sans me poser une seule question je m’agenouille devant lui et prends sa verge dans ma bouche. C’est à ce moment-là qu’il réagit, je le travaille jusqu’à ce que son liquide inonde ma bouche. Je me lève et nous nous embrassons, serrés fort l’un contre l’autre.  En  partageant sa semence, Il reprend vie.

    Puis je l’emmène dans ma chambre et je me déshabille à mon tour. Au moment de m’asseoir mes fesses encore douloureuses me font émettre un gémissement de surprise. Il me fait me mettre sur le ventre et m’embrasse les lobes délicatement. Je sors de ma table de chevet une pommade adoucissante que j’avais achetée en prévision. Il me masse avec délicatesse, chaque centimètre carré est parcouru par ses mains souples et réconfortantes, jusque dans les moindres recoins.

    Une fois terminé, c’est à mon tour de le soulager. En dehors des marques, il a la peau fine et blanche. Au moment de travailler sur ses parties les plus cachées, son désir remonte. Cette fois-ci il me pénètre et jouit une deuxième fois. Plus tard il recommence. Il semble insatiable.

    Au milieu de la nuit, après un grand moment d’apaisement silencieux, nous sommes toujours éveillés. Il me prend à nouveau, par le derrière cette fois ci. Une douleur intense m’envahit, je me contracte, et involontairement pousse un gémissement.

    – Excusez-moi Coralie je me retire..

    – Non, s’il te plaît, surtout continue ! J’aime aussi cela, fais ce que tu dois faire.

    Malgré ces douleurs il me travaille avec délicatesse et une détermination que jamais aucun garçon n’avait fait preuve avec moi. Une nouvelle fois il jouit avec encore plus de force qu’avant.

    Je me retrouve ensuite sur le dos. Je sens sa langue goûter la peau de mes seins, de mon ventre, puis elle descend jusqu’au lieu de mon intimité ou il me fait jouir à son tour. L’orgasme atteint chez moi une dimension insoupçonnée.

    Puis nous nous retrouvons à nouveau couchés côte à côte. Je sens que nous pouvons enfin parler.

    Tu as eu l’air vraiment troublé quand tu m’as vu recevoir le martinet.

    – Oui, ça m’a rappelé un très mauvais souvenir.

    – Une situation que tu as vécue ?

    – Oui, c’est quelque chose qui m’est arrivée il y a quelques années.
    Juste après mon bac mes parents m’ont inscrit dans un cours préparatoire aux grandes écoles. C’était dans un pensionnat très fermé, et pour nous raffermir en début d’années nous devions nous soumettre à des séances d’intégration vraiment éprouvantes.

    Au bout de trois jours, on devait faire un parcours d’orientation par équipe de deux. Avec une fille avec qui je m’entendais bien on s’est arrangés pour être désignés ensemble. On a parcouru la forêt, on se débrouillait pas mal et étions plutôt bien avancés mais fatigués. Nous avons décidé de faire une pause, donc nous sommes arrêtés dans un coin retiré. Dans un premier temps nous avons bavardé, puis très vite nous nous sommes rapprochés, on était vraiment très attirés l’un par l’autre et finalement on a succombé.

    Puis il a fallu repartir, pas question de trop tarder  car de lourdes pénalités avaient été annoncées pour ceux qui seraient les derniers. Le problème c’est qu’on s’est perdu et là on a pris beaucoup de retard. Quand enfin on s’est retrouvé le soir tombait, la fraîcheur aussi, une fraîcheur exceptionnelle pour la saison, et tout le groupe nous attendait depuis deux heures. Ils avaient tous raté le bus à cause de nous. Il fallait patienter jusqu’à dix heures du soir pour avoir le prochain. Bien sûr nous on a dit que nous nous étions seulement perdu, pas question d’avouer notre relation

    . Tout le monde était gelé et le prof a dit que cela se réglerait durant la soirée d’intégration dès notre retour dans l’établissement. Cette fille et moi, elle s’appelait Prune, on était paralysés de honte. Dans le car du retour on n’osait rien dire et discrètement on se tenait par la main, à part quelques uns tous nous regardaient avec des yeux remplis de reproches.

    Une fois arrivé,  là cantine avait fermé, nous étions tous privés de repas. Je te dis pas la tête qu’ils ont fait. Mais par contre il y avait de l’alcool pour tout le monde, comme tous les soirs ils nous ont même forcé à boire.

    Arrivés dans l’amphi où se déroulaient les soirées d’intégration, ils nous ont tous fait déshabiller en nous ordonnant de ne garder que les slips et boxer pour les garçons et les culottes pour les filles.

    Puis ils nous ont fait venir tous les deux  sur le devant de la salle, je te dis pas dans l’état on était.

    Le chef de la promotion nous à alors annoncé que nous allions recevoir une fessée publique, moi par la doyenne des secondes années et elle par le chef de la promotion. Ils m’ont alors ordonné de me déculotter entièrement. Je ne te raconte pas l’effet que ça m’a fait, j’étais très pudique au point d’avoir toujours refusé les douches communes. Ils me regardaient tous, une cinquantaine de personnes. Il y avait des rires et des moqueries. J’ai dû m’allonger sur les genoux de la doyenne et elle m’a fessé fort, pas aussi fort que Mme Sculicci mais fort quand même. Et surtout il y avait les rires et les chansons paillardes que les anciens nous obligeaient souvent à  chanter. Je n’osais regarder personne et faisais tout mon possible pour rester tranquille.

    Puis ça a été au tour de Prune, je te dis pas les sifflements quand elle a enlevé sa culotte. C’était horrible.

    Elle s’est allongée sur les genoux du chef qui a commencé à lui donner une claque monumentale. Elle a été tellement surprise qu’elle s’est redressée d’un coup faisant tomber à terre les lunettes du chef. Et en se relevant elle a marché dessus, et les a cassées. Le chef était furieux, il répétait sans cesse que c’étaient les seules qu’il avait et se demandait ce qu’il allait devenir. Alors la fille qui m’avait fessé à dit qu’elle avait toujours le martinet de l’année précédente pour la punir. Les meneurs ont alors crié : oui le martinet, suivi par tous les autres. Ils n’arrêtaient pas de crier tous en cœur : le martinet, le martinet.

    Elle est parti le chercher et ils ont installé Prune en position sur un bureau, comme pour toi ce matin.

    Le chef s’est mis alors à la fouetter, il n’y allait pas de main morte et toute la salle comptait les coups. C’était terrible, ils la maintenaient à deux pour ne pas qu’elle bouge. Il y a reçu 30 coups.

    Ensuite ils nous ont obligés à nous mettre entièrement nus tous les deux au coin contre le mur avec les mains derrière la tête et nos fesses bien exposées, pour l’exemple et surtout que tout le monde en profite.  Nous avions  l’interdiction absolue de nous retourner.

    Derrière il se passait plein de choses, surtout les épreuves avec de l’alcool. La plupart ont dû enlever leur culottes. Ça a duré longtemps puis au bout d’un moment, ne pouvant plus supporter la position, Prune s’est retournée. Une fille a alors tout de suite crié “Regardez, elle s’est retournée” le chef et la fille étaient furieux et ont voulu profiter de la situation. Ils l’ont remplacé sur la table et cette fois-ci chacun dans la salle y  allait de son coup de martinet qui passait de main en main. J’entendais les claquements sans oser me retourner. Certaines filles demandaient à  ce que j’en reçoive aussi mais comme je tenais bon il n’y avait pas de raison. J’étais paralysé, mais voilà, en entendant Prune recevoir ça à commencé à m’exciter et je me suis mis à bander comme ce matin. Plus tard j’ai su que je n’étais pas le seul et que certains y sont même remis dans la file pour la corriger une seconde fois.

    Moi, en tout cas, j’étais horriblement gêné et confus vis à vis de Prune. Je me sentais si proche d’elle et je n’ai pas eu le courage de la soustraire à cette séance. Peut- être que ça aurait changé les choses.

    – Ou peut être pas, ça les aurait excité encore plus et vous auriez ramassé encore plus tous les deux

    Peut-être mais je l’ai ensuite regretté. Après la soirée à plus ou moins dégénéré tout le monde avait trop bu et il s’est passé plein de choses que je ne voulais pas voir, nous étions vraiment écœurés, et quand personne ne faisait plus attention à nous, avec Prune on est parti discrètement sans que cela se remarque.

    J’ai consolé Prune comme j’ai pu sans lui avouer ce que j’avais éprouvé. Heureusement comme j’avais été contre le mur personne ne s’en étais aperçu.

    Le lendemain, le réveil à été dur pour tout le monde. Les chefs ont réalisé qu’ils avaient été beaucoup trop loin et ont craint qu’on porte plainte. C’est arrivé aux oreilles de la direction, ils avaient très peur d’un scandale pour l’école. On a été convoqués, nous étions encore sous le choc et ils nous ont fait comprendre que si on se taisait, ils faciliteraient les choses pour nos études. Et on a accepté.

    Je ne sais pas si on a eu raison mais il est vrai qu’ils ont tout fait pour nous favoriser même pour les examens. Je ne sais pas d’ailleurs si j’aurais réussi sans cela car le niveau était vraiment haut.

    Une chose est sûre, c’est que si Prune avait porté plainte je l’aurais suivie.

    Depuis je me sens bloqué, mais avec toi c’est différent, surtout que tu m’as pardonné sans jugements. Tu comprends que me retrouver dans cette situation ça m’a fait un choc ? En aucun cas je ne pourrais revivre une fessée publique.

    Je l’embrasse.

    -Tu as vraiment été marqué par cette terrible expérience mais ça ne t’arrivera plus, on va tout faire pour que ça change au bureau, Gaspard regarde moi, c’est promis !”

    Je t’aime tu sais !

    Moi aussi je t’aime et… il y a aussi une autre fille que j’aime tout autant que toi.

    – C’est qui ? Je la connais ?

    – Djamila, mais je ne lui dis rien.

    – Moi aussi je l’aime bien !

    Mais intérieurement je réalise que le mot “bien” au moment de le prononcer
    perdait son sens dans ma bouche. Je comprends que sans vouloir me l’avouer cette fille m’attire terriblement.

     

    (à suivre)

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 3 mois par Confessius.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 3 mois par Confessius.
    #74199
    Yves
    Participant


    La suite, la suite….

    C’est bien écrit….

    Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre

    Blog : histoires-jr33.blogspot.com

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