contrat de soumission
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Tous les jours, je lui parlais par mail, jusqu’au jour inévitable de la rencontre réelle. Il m’avait donné rendez vous devant un bar puis ensuite amenée à l’hôtel. C’était peu glorieux, je n’avais rien mangé, j’avais bu de la vodka nature comme ça. Je me souviens vaguement d’une première fessée sur ces genoux, forte, pour mon “état”. Je ne savais pas ce que je voulais prouver mais d’après lui, je me suis endormie dans la douche ensuite j’ai vomi sur lui aussi. Il m’a versé de l’eau froide dessus jusqu’à ce que je reprenne mes esprits. Première impression ratée, j’ai bien sûr était fessée avec sa main, sa ceinture, un paddle large que j’ai planque par la suite, un paddle classique et le fouet. Je n’ai pas bronché et je pense qu’il ne fallait pas. Ensuite il m’a fait faire des devoirs sur un cahier de vacances et enfin le coin pendant qu’il prenait une douche. Quand il eut fini, il m’a dit qu’il allait mettre un contrat de soumission mais je n’en ai jamais fait et comment arriver à ce qu’il convienne aux deux personnes ? En avez vous déjà fait ? Quelque chose de court, simple, facile. En existe t-il sur le net et qu’est ce qu’ils valent ? C’est un “outil” qui me tente mais j’ai besoin de conseils et d’expériences avant d’en écrire un. Merci pour votre bienveillance.
Bonjour @Sly69 Je vous avoue que votre commentaire me choque et que je suis en total désaccord avec ce que vous écrivez. Pourquoi serait-il uniquement à la charge de la personne dominante de déterminer les contours de la relation D/s et de décider de son évolution ? Il me semble qu’une relation (D/s ou pas) se construit à deux. De même, un contrat de soumission est un accord entre deux personnes : la personne soumise et la personne dominante. La personne soumise a elle aussi des besoins et des attentes, elle a son mot à dire sur les règles qui seront établies, et elle est tout autant RESPONSABLE de ce qui se joue. Pourquoi la rédaction du document devrait-elle être faite plus par l’un que par l’autre ? C’est surtout une affaire de goût, d’envie.. (De mon point de vue, c’est un document qui se construit et se relit à deux) Attention tout de même, c’est la porte ouverte aux dérives de considérer que le socle d’une relation D/s repose uniquement sur une seule personne – en l’occurrence celle qui domine – et d’infantiliser ainsi la personne soumise.
Chere Misty
Ne soyez pas choquée! Le but n’est d’infantiliser personne.
Je ne suis juste pas rentré dans certains détails. Miss Tinguette ne demandait pas le procédé d’élaboration d’un contrat mais juste où elle pouvait s’en procurer.
Je vous confirme que je pense que la rédaction du document doit être à l’initiative de la personne dominante. Je rappelle juste que cette personne est supposée guider et accompagner l’autre, ce qui implique d’après moi un recul accru et une vision plus incisive. Il faut donc rédiger un contrat qui serve de base aux discussions à venir et je pense que c’est à la personne dominante de s’y coller.
En ce qui concerne la finalisation du contrat, il ne s’agit pas d’imposer un ensemble de contraintes et limites bien planqué tout en haut de sa tour d’ivoire!
Il s’agit (et je n’étais pas rentré dans ces details là lors de ma première intervention) de tomber d’accord sur la totalité des points abordés. Cela implique une lecture commune et acquiescement ou non de tous les articles. Bien évidemment que la personne soumise a tout loisir de donner son avis, demander retraits et modifications et est force de proposition si à ses yeux, des points importants ont été oubliés !
Il s’agit de mettre au point un contrat, signé par les deux parties et qui valide la totalité des éléments mentionnés !J’espère que ce complément clarifie ma position mais il n’enlève rien à ma première intervention. Vous pouvez donc continuer à être en « total désaccord»
Le contrat est, comme tout les contrats, un accord entre adultes consentants, donc pas de dérives possibles.
Ou alors consultez “Le contrat sensuel pour les nul(lles)” Edition P.u.f. 13Euros.
Le contrat est un vieux machin des années 70 qui est tombé en désuétude, ou presque. C’était une mode BDSM, cuir collier laisse (de iench) métal, caves voutées et gros candélabres. Cette pratique passée de mode perdure, et pourquoi pas.
Oui ça existe, car comme tu le sais tu as tapé “contrat de servitude” sur le net et tu as reçu 50 modèles. Minimum.
@Mia: C’est quoi cette affirmation que les soumises sont souvent plus fortes que les dominants ?
Petite question juridique : un contrat de soumission est-il valable en cas de vice caché
?
S’il est signé du sang de Madame issu d’une fessée au fouet, acceptée d’un oui franc honnête et sincère , alors le juge reconnaîtra le contrat !
c’est l’article 3 alinea 3 bis du 10/10/-300av JC modifié le 2 brumaire
alors les vices cachés…
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