consentement éclairé et masochisme
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- Ce sujet contient 9 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
chtiFesseur, le il y a 1 mois et 1 semaine.
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28 juin 2022 à 18:44 #79169
chtiFesseur
Participant
Hello,
Si le consentement est le minimum syndical pour des jeux BDSM, qu’en est-il du consentement éclairé pour les jeux sado-masochistes avec des débutants dans le domaine ? Je m’explique. Imaginons deux personnes qui jouent ensemble pour la première fois. La personne dominante va naturellement demander si les marques sont OK. La personne soumise va répondre oui ou non. Imaginons que la personne soumise réponde oui, elle ne sait pas à quoi s’attendre. Si après coup, les marques sont plus imposantes que anticipées, c’est pas de chance.
Vous allez me dire il y a un safeword pour arrêter la séance à tout moment. C’est vrai mais dans le feu de l’action, on ne pense pas forcément à arrêter, d’autant plus que la douleur est supportable. C’est juste qu’on n’a pas anticipé les marques ultérieures.
Ma publication est un peu brouillon. Mais je ne sais pas trop comment la formuler.
A vos avis
28 juin 2022 à 19:01 #79170Sandra
Participant
C’est toute la difficulté entre deux nouveaux partenaires !
La douleur est parfois supportable, mais les traces sont nettement plus importantes que prévu ?
C’est peut être le signe d’une progression ?
Et puis donner ses fesses (ou autres jeux) comporte quelques risques, il faut assumer, et en parler ensuite pour limiter ; il faut que le fesseur apprenne aussi à se connaitre !
28 juin 2022 à 20:40 #79171Victor
Participant
Bonsoir
Quand on est nouveaux partenaires il faut savoir prendre le temps d’une nouvelle aventure et se découvrir petit à petit. Le plus expérimenté des deux aura une partie du mode d’emploi pour assurer une certaine progressivité je pense.
Alors pour des aventures oneshot, c’est un peu compliqué mais je pense qu’il faut parler, s’expliquer sur ses attentes. Au début, j’ai fait remplir des sortes de contrat. Et au moins je faisais marquer noir sur blanc ce qui ne devait ps se faire, ce qui était limite et ce qui était ok. C’est un peu lourd mais ça pose un cadre. Et moi ça me rassurait.
Avec la pratique, on apprend à se passer du bout de papier
Pour l’avoir vécu, des fois les limites ne sont pas à base de physique de douleur physique ou de marque mais plutôt mental. A jouer sur des limites parfois incertaines, on les rencontres plus tôt que prévu et là tout s’effondre.
Et pour un oneshot, ne pas hésiter à parler, prendre la main, ressentir la pression, les tremblements. Il y a des signes qui ne trompent pas quand il vaut mieux arrêter plutôt que de saccager tout un parcours de rencontre.
28 juin 2022 à 22:04 #79172chtiFesseur
Participant
Merci pour vos réponses. Il ne s’agissait pas de fessée, et j’étais receveur. Ce qui fait qu’on est un peu hors sujet…
29 juin 2022 à 06:49 #79174Christal
Maître des clés
Je me permets une réponse… SM, c’est dans BDSM donc les règles de sécurité sont les mêmes à mon sens.
Après évidemment, chacun ses règles. Toutefois sur une première fois dans une pratique “connotée dure” je trouve cela très dangereux de pratiquer entre novices. Ça ne me viendrait même pas à l’esprit en fait.
Vous ne donnez pas le nom de ce que vous avez fait : Est-ce une séance de coupure, de ventouse, de fouet, de Shibari, de scarification, de bougies,…?
Dans une pratique “extrême”, il est sûrement bon de démarrer avec des gens qui maîtrisent un peu le sujet. Si, on souhaite le faire avec un novice parce que le feeling et là et bien, on se renseigne avant sur les dérives possibles et on intègre des paliers dans la séance pour pouvoir s’assurer de la sécurité de chacun. Voir même on intègre un tiers…
Juste un exemple, si vous voulez apprendre à plonger, sauter en parachute ou faire de la voltige sur cheval. Vous viendrait-il à l’esprit de le faire “sans filet” et donc de le faire avec une personne aussi inexpérimentée que vous l’êtes ? 🙂
Si vos marques sont trop présentes mais en surface, il y a pas mal de crème qui peuvent les atténuer. Si c’est plus important, je laisse d’autres personnes vous répondre 🙂
Rien n'est acquis, tout est fragile...
29 juin 2022 à 09:36 #79178Fesseurexperimente
Participant
L’écoute de l’autre est essentiel( la parole , les réactions et les gestes)
En plus , chaque personne réagit différemment ( tolérance, peau )29 juin 2022 à 11:48 #79182Eva
Participant
Pour être expérimenté, et bien l faut avoir de l’expérience dans la pratique. Pour avoir de l’expérience il faut des premières fois. Mais être inexpérimenté ne veut pas dire être inconscient de la pratique et de ses risques. Dans ce type de jeux, il est essentiel de bien connaître le corps humains, les attentes et réactions de son partenaire, les risques potentiels. Et y aller par étapes oui, faire des points réguliers pour s’assurer que c’est bien vécu des deux côtés. Pour les marques, si cela est convenu en amont il ne devrait pas y en avoir, mais cela peut arriver, même aux personnes expérimentées, cela fait partie des risques potentiels. En parler après, permet aussi de mieux redéfinir les limites par expérience et oui ne pas oublier les soins de la peau qui vont permettre une gestion rapide du désagrément. Ou même l’arnica en homéopathie en préventif.
Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".
29 juin 2022 à 14:20 #79191Paulparis
Participant
Avant une “première fois” il vaut mieux avoir une conversation avant, à froid, pour comprendre les attentes de l’autre, essayer de définir des limites sur la base de l’expérience de celle qui va – en connaissance de cause – vous offrir son postérieur.
Si une femme accepte de rentrer dans le jeu avec quelqu’un qu’elle ne connait pas, soit elle est vraiment novice et elle va fixer des limites très précises, soit elle a une réelle expérience et sait jusqu’ou elle peut aller.
La conversation “à froid” est important. Pendant la punition la monté des endorphines peut vraiment fausser le jugement, donner envie d’aller beaucoup plus loin et le regretter ensuite. Il faut alors que le fesseur garde la tête froide et sache limiter la punition quitte à décevoir sa partenaire.
29 juin 2022 à 16:48 #79196chtiFesseur
Participant
Vous ne donnez pas le nom de ce que vous avez fait : Est-ce une séance de coupure, de ventouse, de fouet, de Shibari, de scarification, de bougies,…?
Il s’agissait de shibari avec des cordes “normales” et des cordes de coco. J’avais évidemment discuté avant avec la personne qui encorde. J’avais accepté les marques. Le seul hic est que je n’avais pas anticipé la taille des marques. Je les trouve belles, mais j’ai juste un peu peur des traces à long terme. Je mets souvent un short pour faire du sport. Je viens seulement de penser à une excuse pour les expliquer donc ça va mieux. Et pour la crème, on m’a conseillé la crème cicalfate de chez Avène.
29 juin 2022 à 16:50 #79197chtiFesseur
Participant
La conversation “à froid” est important. Pendant la punition la monté des endorphines peut vraiment fausser le jugement, donner envie d’aller beaucoup plus loin et le regretter ensuite. Il faut alors que le fesseur garde la tête froide et sache limiter la punition quitte à décevoir sa partenaire.
D’où le sujet du consentement éclairé et masochisme. Une fois dans le feux de l’action, c’est très difficile de se positionner.
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