Consécration de la mallette à outils
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- Ce sujet contient 3 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jérémie, le il y a 7 mois et 1 semaine.
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15 septembre 2022 à 16:25 #81744InitiationParticipant
“Je vais te punir sévèrement, parce que tu le mérites.”
Il me blâme, ses yeux dans les miens, sa bouche contre la mienne. Sa voix est aussi grave que ses intentions. L’appréhension couplée à l’excitation qui m’envahit saccadent instantanément ma respiration.
“Tu vas comprendre qu’il faut ne faut pas me chercher comme tu n’as pas arrêté de le faire.”
Tout en désignant le coin de la chambre, il m’ordonne : “Va te mettre face au mur, les mains sur la tête.”
Il est vrai que je n’ai pas arrêté, durant toute la semaine, d’être impertinente et provocante dans nos échanges. Pourtant il n’a cessé de me prévenir, jusqu’à sévir : “Vous recevrez 12 coups. Vous souhaitez continuer à monter les enchères ?”
Le cœur palpitant, je m’exécute. Il me murmure au creux de l’oreille, de ne pas bouger, avant de me cingler de deux fessées préventives.
Ses pas s’éloignent jusqu’à la porte, qu’il ouvre et referme à peine. J’imagine une des femmes de ménage, que nous avons croisée il y a quelques minutes, entrer dans la pièce et me voir ainsi, au coin, pieds nus, dans ma petite robe noire, que je suis si fière d’arborer. Ce serait tellement humiliant. Je suis rassurée lorsque que je comprends qu’il est de retour. Toutefois ce sentiment disparaît à mesure que je l’entends disposer un, deux, trois, … plusieurs objets sur le bureau. La fameuse “malette à outils” que seule la vue en photo m’avait dissuadée, sur le coup, de continuer à le chercher.
“Je serai une bonne soumise.”
Son message retour m’apprend que ce n’est pas suffisant pour adoucir mon châtiment : “Y’a intérêt. et pour m’en assurer, je vais bien te punir pour que tu saches ce que tu risques. Après tu agiras en connaissance de cause.”
Je suis donc parfaitement consciente de ce qui m’attends. J’en avais même hâte :
“C’était prévu ainsi… tu as été un peu trop impertinente, limite même chipie… tu recevras 12 coups de canne pour ça. Ensuite, pour que tu saches ce qu’il en coûte de venir me titiller, tu auras un aperçu de l’ensemble de la panoplie d’outils. Ensuite, il y a notre fameux jeu… et ensuite, on verra si tes fesses peuvent supporter une fessée érotique.”
Je suis alerte lorsqu’il m’ordonne de m’allonger à plat ventre sur le lit, les hanches positionnées sur l’oreiller soigneusement disposé au bout du matelas, et de ne “surtout pas bouger.”
Nous y voilà. Entrée, plat, dessert, et même digestif. Je vais enfin être puni.
Le bruit de la canne déchirant l’air me fait sursauter. Il me rassure en la posant plusieurs fois sur mon fessier offert. Je comprends rapidement que cela lui permet surtout, en plus de nourrir mon adrénaline, de se positionner à la bonne distance. Il me demande de compter.
Le premier coup tombe. Je me surprends à penser que ce n’est finalement pas si douloureux, presque déçue. “Un”
Bien sûr, à mesure que la canne rebondit sur mes fesses, encore couvertes par ma robe, ma perception change. La douleur s’intensifie. Elle est longue et profonde, se diffusant lentement. Un délice. J’en perds le décompte, passant de 9 à 11. Il me reprend, je l’entends sourire. Mon manque de concentration me vaudra finalement 14 coups de canne, pas 12.
Je suis surprise lorsqu’il me demande de déverrouiller mon téléphone afin qu’il puisse prendre une photo de son œuvre. Mais j’aime l’idée de pouvoir garder et regarder, me souvenir à ma guise.
Il m’ordonne de me relever et me retrouve debout face à lui, qui est assis sur le lit. Il enlève sans ménagement ma culotte et me demande de me repositionner.
Il me reste à découvrir encore 9 accessoires, pour lesquels il prendra le soin d’immortaliser les effets à mesure que mes fesses pâlissent.
Je suis déjà humide. La douceur de la douleur associée à ce sentiment d’être à la merci de ses envies est explosive. Chacun de ses ordres, si courts soient-ils, atterrissent au creux de mes jambes.
Il prend le soin de me montrer chacun des instruments qu’il est sur le point d’utiliser, comme pour me préparer, avec le regard malicieux.
La douleur augmente, mon désir aussi. Je me relève et me cambre de plus en plus, désobéissant à la position de départ, encaissant du mieux que je peux.
Il prendra le soin, entre deux objets, de retirer ma robe, et de me mettre au coin, mains relevées sur la tête, afin de pouvoir inspecter son œuvre, et m’accorder une pause.
Lorsqu’il me touche le sexe parfois, y glisse ses doigts, je me rends compte que la distance nécessaire à l’utilisation des jouets diminue ma perception de son corps. Et, en même temps, chacun de ses rares gestes sensuels décuplent mes sensations, ne faisant qu’attiser mon appétit.
Bourreau bienfaiteur, il me prends dans ses bras, félicite ma bravoure d’une voix douce et réconfortante, me faisant presque oublier le dernier outil, et pas des moindres : sa main.
Il m’ordonne de me positionner sur ses jambes, et je suis surprise lorsqu’il me tend mon téléphone, et exige que j’y programme un minuteur de cinq minutes. C’était donc ça, le petit jeu qu’il aime tant. Mes fesses, brûlantes, sont une déclinaison de bordeau et de mauve. Vais-je encore pouvoir le supporter ?
J’aime cette posture : la chaleur de son corps, avec, d’un côté, son érection perforant mon flanc, et, de l’autre, sa main, possessive, qui agrippe ma hanche pour mieux me positionner. Il commence doucement, puis accélère, ses claques me mordent, l’obligeant à sceller mes jambes avec les siennes. Oui, c’est long, cinq minutes. Je retiens un cri de douleur aux dernières claques. C’est la première fois que j’ai si mal et que je frôle la limite, étourdie.
Il me ramène à la réalité en me reprenant dans ses bras, et en me complimentant pour mon endurance. Douce reprise de conscience.
Lui ne l’a pas quitté, cette réalité. Il inspecte mon intimité avec ses doigts, semble surpris par ce qu’il découvre. “Mais regarde moi ça ! Tu n’as pas honte ? J’ai beau te frapper, tu aimes ça !” Je baisse les yeux, confuse, je n’avais pas conscience d’être si humide. Comment expliquer qu’après autant de châtiments, je puisse être dans cet état ?
Il m’ordonne de me mettre à genoux. Je m’exécute.
C’est si bon de se retrouver ainsi : dominée par toute sa hauteur, soumise face à la bosse qui déforme son jean, la bouche impatiente.
“Enlève ma ceinture.”
“Déboutonne mon jean.”
“Baisse mon pantalon.”
Je me surprends à respecter consciencieusement chacune des étapes, fière de voir sa satisfaction. Même si j’aurais aimé qu’il me le dise plus crûment, je n’hésite pas lorsqu’il me dit : “Vas-y.”
Je libère son sexe, et lape les gouttes de désir qui s’en échappe. Je me délecte de sa queue. J’aime retrouver son regard et l’entendre me dire que je pourrais lui faire aimer ça. J’en suis d’autant plus gourmande, j’ai envie de lui offrir le loisir de disposer de ma bouche à sa guise. Mais il m’arrête, m’ordonnant de me repositionner sur le lit et disparaît, ravivant mon adrénaline et mon excitation.
Bien que ma croupe soit martyrisée, je me rends compte que j’en ai encore envie. J’ai encore envie d’être à sa merci, j’ai encore envie d’être punie, j’ai encore envie d’avoir mal : j’aime ça.
Il me libère de toutes ces incohérences, de toute cette excitation et de toute cette frustration lorsqu’il s’agrippe à mes hanches et s’insère en moi. Il me baise et prend son temps, s’arrêtant parfois, puis me reprenant à son gré, jusqu’à ce qu’il jouisse, dans un long et profond râle.
Allongée nue à ses côtés, je ne me cache presque pas, mon impudeur me surprend.
Il caresse avec satisfaction mes fesses cramoisies. Je sourie en lui disant que cette première expérience ressemble à un café gourmand : une fessée gourmande, dont les déclinaisons sont aussi délicieuses les unes que les autres.
Je le regarde s’habiller, et me dis que ce doit être enivrant de reprendre le travail après ce moment coquin. Je m’imagine entourée de mes anciens collègues, le fessier endolori, à en sentir les effets lorsque je m’assoie, toute émoustillée par ce secret.
Il ne semble pas pressé de partir car il prend le temps de me punir encore en m’ordonnant de m’asseoir, nue, sur le petit pouf en paille afin qu’il tiraille mes marques encore brûlantes. Déconcerté de voir que son châtiment n’a que pour seul effet de m’exciter, il s’approche, s’assoit sur le lit, en face de moi, le regard pervers. Il va me tester, je le sais. J’aime cette tension, ce jeu auquel nous jouons, et qu’il maîtrise parfaitement.
Deux de ses doigts viennent me caresser les lèvres, encore chaudes et tuméfiées. Je mouille, invariablement. Tout en les insérant en moi, il me réprimande : “Tu en as encore envie…” Je confirme en gémissant, écartant davantage les cuisses pour offrir de la place à ses va et vient, lents et profonds. Me soumettre à lui ainsi, ouverte et offerte, être asservie par ses gestes, face à ses yeux brûlants, m’embrase instantanément. Je me délecte de sa main, suit son rythme et m’empale davantage sur ses doigts pour l’avoir toujours plus en moi. Je ne suis que feu et désir.
Il s’arrête et se lève, détache sa ceinture, descend son jean et son boxer, m’imposant sa queue, dure et suintante. D’un mouvement brusque, impatient, il attrape ma tête et enfonce son sexe dans ma bouche. Je gémis intérieurement. Il me gave sans ménagement, la main agrippée à ma nuque. Je tente de le freiner un peu en agrippant ses hanches, et en remontant les mains sous sa chemise. Il continue, sans relâche.
“Oui, suce moi, salope.”
Je tilte, humiliée et désarçonnée par ce mot, par son excitation. Ça y est, je découvre le dominant qu’il est, possessif, et sans retenue. Il me déroute, m’impressionne, et, contradictoirement, m’excite. Je comprends qu’il veut jouir, et partir, me laissant dégoulinante et brûlante, testant ma capacité à gérer la frustration. Il se retire brusquement de ma bouche, baveuse et échaudée, pour se rasseoir face à moi, et reprendre ses caresses.
“De quoi as tu envie ?”
Je comprends qu’il cède, qu’il ne le fera pas, qu’il ne me laissera pas dans cet état. Pourquoi ? Je le remercie tout de même intérieurement. J’ai envie qu’il me punisse et me baise en même temps, prête à me soumettre encore des heures.
“Un peu de tout…?”
Il acquiesce, se lève en me faisant signe de me positionner, et, tout en enlevant sa chemise, il me reproche : “Je m’étais déjà rhabiller…”
Je me positionne consciencieusement au bord du lit, les hanches sur l’oreiller, telle une bonne et docile soumise.
“Tu veux lequel ?” Je suis surprise qu’il me demande. Je suis prête à accueillir n’importe quel outil qu’il aurait choisi.
“La cravache.” Le premier coup m’informe qu’il a opté pour la grande, que je préfère à la petite, plus sèche. Je gémis, c’est trop bon, addictif.
Il me cingle peu de fois, mais fortement, comme pour me punir d’être si gourmande. Peut-être même pour me punir de ne pas avoir réussi à me laisser frustrée.
Il s’interrompt, et j’entend qu’il déchire un petit écrin en plastique. Enfin, il me pénètre, durement et profondément. Il agrippe mes hanches, me possède, hardiment. Je brûle. Je me goinfre de sa queue, me cambre et m’ouvre, voulant l’enfoncer entièrement en moi, frôlant de lui dévoiler la chienne qui se cache en moi.
Lorsqu’il jouit, son râle, puissant, et son corps, tendu, me font gémir. J’accueille son orgasme avec délectation.
16 septembre 2022 à 14:49 #81761KimNelsonParticipant
Merci pour ce sublime récit. Les sensations et les émotions contradictoires sont très bien décrites… On s’y croirait ! Bravo !
18 janvier 2024 à 11:00 #93193AnonymeInactif
C’est érotique sans être vulgaire.
26 février 2024 à 12:27 #93818JérémieParticipant
Je viens de redécouvrir ce récit on ne peut plus brûlant. Félicitations, c’est passionnant à lire et on ressent sacrément bien l’intensité du moment 😉
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