Comme une fable de Lafontaine

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  • #59813
    anatole
    Participant


    L’apéro, le pilier, le bonnet et le pompier

    Oui, on dirait le titre d’une fable inconnue de La Fontaine.

    Hors donc, à midi, je me précipite chez mon Amoureuse pour y prendre l’apéro…Deux heures de douceur dans ce monde de brutes.
    Je suis un peu en avance et elle sort juste de sa douche, presque habillée mais elle m’avoue tout de suite qu’elle n’a pas eu le temps de mettre de culotte, ce que je m’empresse de vérifier immédiatement d’un doigt plus que fureteur. C’est une nouvelle tradition que je viens d’instaurer. Je m’arroge le droit de vérifier à tout instant et en tout lieu l’humidité de son intimité. Elle dit que je joue à la poupée, ce qui n’est pas faux ! Aujourd’hui, ma poupée est déjà très…en forme….
    Il ne fait pas très chaud et le vin rouge que j’ai apporté est délicieux et nous réchauffe quelque peu pendant que nous papotons de choses et d’autres collés l’un à l’autre sur le canapé, jusqu’à ce que je lui demande où nous allons nous poser pour faire un câlin. Elle hésite un instant et j’accepte sa proposition. Elle s’éclipse quelques secondes pour aller quérir la peau de bête sur laquelle nous nous sommes déjà roulés et enroulés il y a peu. Elle la dépose à terre et je l’attire contre moi pour l’enlacer et l’embrasser. Nos corps encore vêtus se soudent et elle s’appuie contre ce pilier qui est près de la porte. Ce n’est pourtant pas la première fois que je viens chez elle, et ce pilier se voit comme le nez au milieu de la figure, mais je n’y ai jamais porté attention…Quel andouille je fais.
    Un jour il faudra qu’on joue avec lui, mais il faudra trouver quelque chose pour t’y attacher. Elle me sourit et me répond très doucement….Oh oui, m’attacher au poteau de torture….
    Je suis venu les mains dans les poches hormis la bouteille de rouge….Pas de temps à perdre…Le désir est trop fort et ses yeux trop pleins de pépites. J’improvise vite.
    « -Répète moi la phrase que tu viens de prononcer….
    -M’attacher au poteau de torture…. »
    Ses mains se sont glissées derrière le pilier au dessus de sa tête et elle les a croisées. Ma bouche s’empare de la sienne pour un fougueux baiser et je défais ma ceinture. En deux secondes j’ai entouré ses mains de la grosse et souple lanière de cuir et refermé la boucle. Je suis aussi surpris qu’elle de la solidité de ce lien. Un coup d’oeil sur la petite table à côté où trône un bonnet de laine. Voilà, je lui enfonce sur la tête jusqu’aux yeux. Ma pénitente se tortille lentement pendant que je l’observe. Mon désir est déjà fort et mes mains glissent sur sa taille pour libérer sa jupe. Elle écarte un peu les cuisses pour tenter de la retenir, puis comme mes doigts ont disparus sous son pull à la recherche de ses seins nus, elle abandonne la partie, et sa jupe.
    Je joue les vilains méchants, et dévoile l’ensemble de son corps nu, attachant son pull autour de ses poignets . Je la retourne et la plaque contre le pilier glacé, et m’amuse à parcourir sa peau du bout de mes doigts froids. Je vérifie de nouveau l’état de son sexe et il n’y a pas de doute, elle adore cette improvisation….Les claques commencent à retentir sur ses fesses qui rosissent puis rougissent comme il faut. Je ne veux pas de jalousie entre nous et en quelques secondes, je suis aussi nu qu’elle. Mes mains plaquent ses hanches contre mon bassin et je suis en elle pour quelques instants, avant de reprendre cette petite mais ferme fessée….Le contraste entre son cul qui est en feu, et le reste de son corps qui se glace contre le ciment froid est un peu trop violent pour elle, et elle finit par s’échapper de ma ceinture et se jette à terre sur la peau de bête….Le très long moment qui suit n’est qu’érotisme pur, câlins profonds et multiples dans plein de positions toutes plus coquines les unes que les autres, juste entrecoupé de quelques coups de ma ceinture qui a été abandonnée sur le sol….Puis nous nous cachons sous la peau de bête en mode sous-marin et nos deux corps ne font plus qu’un. (Et le pompier me direz vous ? Oui, bien sûr, pompier…aussi, mais c’est pas de ce genre de pompier dont il va être question…un peu de patience que diable …!)
    Voilà, il est hélas déjà l’heure que je retourne à mes occupations professionnelles.
    Je passe une après-midi de folie, et je n’ai guère le temps de croiser mon Amoureuse sur internet.
    18 heures 15. Enfin le calme est revenu dans mon cabinet et je peux me poser devant mon pc pour revivre ce beau moment avec elle par écran interposé.
    « -Comment vas tu ?
    -Bien….Mon fils vient de partir au sport
    -Ah ? Il rentre à quelle heure ?
    -Après 20h…
    -Hum…je dois aller chercher le mien à 20h…Il est 18h15, une demie heure pour venir chez toi, et je pars à 19 h 30…tu en penses quoi ?
    -Je pense que t’es fou ce qui ne m’étonne plus du tout
    -Je file, et je t’appelle si ça coince sur l’autoroute. »
    25 minutes plus tard, je sonne pour la seconde fois de la journée chez mon Amoureuse.
    Elle vient ouvrir la grille, mais ce n’est pas à moi qu’elle ouvre, mais au pompier du coin (le voilà enfin!) qui vient pour les étrennes. Elle me fait entrer chez elle pour choisir le calendrier, et pendant qu’elle compulse je me permets de fouiller dans le petit placard pour y cueillir la bouteille de bourbon que je lui ai offerte il y a quelques mois….
    C’est alors qu’elle m’avoue ne pas avoir un sou et qu’elle ne peut rien me donner pour les étrennes, ce qui me fâche un peu…Pas d’étrennes ? Je t’entraîne alors sur le canapé et je vais me payer en nature…. !!!!
    En fait, je n’ai pas vraiment le temps de profiter pleinement  de la situation…juste celui de baisser son jean et sa culotte et de la caresser en lui murmurant doucement à l’oreille le mécontentement du pompier et tout ce qu’il pourrait faire s’il le voulait vraiment… ! Mes doigts retrouvent sans aucun effort le chemin de son antre d’amour totalement trempé et sa jouissance explose en à peine trois minutes, une nouvelle fois !
    Sa tête roule sur mon épaule et elle reprend lentement son souffle les yeux fermés, perdue dans les délires de sa tête.
    Il est grand temps qu’on se quitte et finisse cette journée de folie.
    En conduisant fenêtres grandes ouvertes malgré le froid, je me dis que peut être enverrais je très prochainement un éboueur pour les étrennes, et je crois bien que si elle n’a toujours pas de sous, elle devra payer avec ses fesses… !!!

     

    Je me sentirais vieux le jour où mon sexe ne me servira plus qu'à pisser

    #59830
    Biloba
    Participant


    Fontaine, je boirai de tonneau.

    Vous pompier Ésope, etpilier peau de bête en bonnet due forme.

    àpprendre midi et soir

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