Clara (3) – la gourmandise des sens

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    BlueBunny
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    Ce récit est le 3em chapitre des aventures de Clara.

    Le 1er chapitre étant Clara – le désir du jugement et le 2em chapitre étant Clara – la passion de l’abandon.

    Ce chapitre est un peu long, mais j’espère que vous prendrez plaisir à le lire.

    ***

    Maître, comme il exigeait que je l’appelle, m’avait confié une mission précise et non négociable. Aidé d’un livre magnifiquement illustré, je devrais apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur les positions et les instruments nécessaires à la fessée.

    — Vous avez une semaine pour être incollable sur le sujet, jeune fille, avait-il déclaré d’un ton ferme.

    Depuis la fin de mon stage, ses mots résonnaient en moi tandis que je m’investissais pleinement dans cette tâche. Chaque soir désormais, seule dans ma chambre, je me déshabillais entièrement. Nue devant le miroir, je m’appliquais à tester chaque position du livre avec une rigueur académique. Je passais du petit pont, une cambrure exigeante qui sollicitait mes muscles, à la position classique des mains aux chevilles, où ma souplesse s’exprimait avec grâce. Puis je me couchais sur le dos, jambes relevées, exposée, impudique, consciente de ce que cette posture évoquait.

    A chaque pose, je restais figée un instant, m’imaginant sous le regard de mon Maître. Mon cœur battait plus fort à l’idée des claques imaginaires, des picotements montant progressivement en chaleur. Parfois, je saisissais ma cuillère en bois, testant sur ma propre peau les sensations que je savais inéluctable. Je me figurais sa présence derrière moi, sentant presque ses mains fermes remplacer la cuillère qui venait s’abattre sur ma croupe tendue. Ces pensées éveillaient en moi une chaleur sourde, un mélange intense d’excitation et d’appréhension qui ne cessait de grandir.

    Un soir, alors que je répétais mes mouvements avec une attention minutieuse, un détail inattendu troubla ma concentration. Par la fenêtre entrouverte, j’aperçus une silhouette dans l’ombre. Mon voisin d’en face, un garçon de mon âge, m’observait, immobile, ses yeux fixés sur moi. Une décharge de panique me traversa, suivie immédiatement par une honte brûlante qui me monta au visage. Pourtant, au lieu de couvrir mon corps ou de tirer les rideaux, je restai figée, le cœur battant à tout rompre.

    J’étais nue devant lui ! Totalement nue !

    Cette pensée intensifiait mon embarras, mais éveillait en moi une sensation plus complexe, un mélange troublant d’embarras et d’excitation. Une chaleur diffuse montait en moi, s’ajoutant à celle que je ressentais déjà. Cette vulnérabilité exposée, exacerbée par son regard, me déstabilisait profondément, mais m’attirait aussi d’une manière irrésistible. J’avais déjà été exposée nue, pour une correction ou exhibée après ma punition, mais jamais de mon propre chef. Cette fois-ci, c’était différent.

    Une étrange audace s’empara alors de moi. Le cœur battant à tout rompre, j’allais lui offrir un spectacle qu’il n’oublierait pas : je décidais de poursuivre ma séance sous son regard lubrique.

    Chaque mouvement devint intentionnel, calculé, chargé d’une tension nouvelle. En silence, je passai d’une position à une autre, savourant la sensation de son regard fixé sur moi. Puis, avec une détermination presque théâtrale, je me plaçai à quatre pattes.

    Mes fesses, bien cambrées et offertes, étaient au centre de toute son attention. Je laissai mes mains caresser la peau douce de mes fesses avant de donner la première claque. Le son claqua dans la pièce. Lentement, méthodiquement, je poursuivis ce jeu auquel je jouais à la fois pour moi et pour lui. Mon souffle s’accélérait, mes pensées devenaient floues, et tout ce qui comptait désormais était ce moment de soumission et de contrôle, où confusion et audace se mêlaient dans une danse hypnotique.

    Quand je terminai, je restai immobile un instant, le souffle court, comme suspendue dans cet étrange tourbillon d’émotions. Mes joues brûlaient, autant de la fessée que je venais de m’administrer que de la honte cuisante d’avoir été observée dans ce moment si intime. Mes fesses, rougies et sensibles, pulsaient doucement sous l’écho des claques.

    Lentement, je levai les yeux dans sa direction. Il était toujours là, son regard fixé sur moi. Un frisson me parcourut, et une pensée troublante me traversa l’esprit.

    Moi, Clara, jeune fille sage et timide, j’adorais m’exhiber nue…

    Le poids de cette réalisation m’électrisa. Mon cœur battait à tout rompre, et une chaleur diffuse envahissait mon entrejambe. Je pouvais encore sentir ses yeux posés sur moi, comme une main invisible qui caressait mon corps.

    Alors, poussée par une impulsion que je ne pouvais plus réfréner, je glissai doucement une main sur mon ventre, descendant lentement. Mes doigts effleurèrent mon intimité, déjà humide, et je laissai échapper un soupir incontrôlable.

    Sous ses yeux, je m’abandonnai totalement, dépassant les limites de la honte pour plonger dans un plaisir irrépressible. Mes gestes étaient lents, presque cérémonieux, comme si je savourais chaque seconde, chaque frisson qui parcourait mon corps. Je me caressais, consciente de l’humiliation de ce moment, mais l’idée qu’il me regardait me masturber, rendait l’acte encore plus intense. Mon esprit oscillait entre la confusion et l’exaltation. Mon souffle devint saccadé, mes mouvements plus pressés, et bientôt je sentis une vague de plaisir m’envahir, m’emportant au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer.

    ***

    Il faisait une chaleur étouffante en ce samedi soir d’août. J’arpentais les rues de Montpellier sur mon Vespa rose, les cheveux dansant au rythme du vent tiède, tandis que ma robe d’été effleurait doucement mes jambes.

    Je remontais tranquillement l’avenue du Pirée, qui longe le Lez, profitant de la sérénité de la nuit. En arrivant dans le quartier chic de Port Marianne, des bâtiments modernes et élégants se dressaient autour de moi.

    Une semaine s’était écoulée depuis la fin de mon stage et ma dernière fessée. J’étais plus que prête à retrouver mon Maître… Non, pire, j’en avais un besoin viscéral.

    Durant cette attente, nos seuls échanges s’étaient faits par message. Il m’avait envoyé un questionnaire détaillé sur mes envies, mes limites, ce que je souhaitais explorer ou non. Je lui avais renvoyé mes réponses, impatiente de découvrir la suite. Et la suite, c’était ce soir.

    Je trouvai sans mal sa résidence. Une adresse prestigieuse, un appartement perché au sommet d’une tour, doté d’un toit-terrasse offrant une vue imprenable sur la ville.

    L’ascenseur, sophistiqué et silencieux, menait directement à son appartement. Un luxe réservé à quelques privilégiés. Lorsque les portes s’ouvrirent, je fus immédiatement accueillie par une musique douce et envoûtante. Les notes lentes du sitar étaient ponctuées de gémissements de plaisir feutrés, mêlés à des chants gutturaux.

    De la musique tantrique…

    Il m’attendait là, vêtu d’une chemise légèrement déboutonnée, décontracté mais impeccable. D’un geste simple, il désigna mes pieds.

    — Déchaussez-vous, dit-il doucement, mais avec une autorité naturelle.

    Je retirai mes sandales, les déposant soigneusement à l’entrée, tandis que mes pieds nus touchaient le sol en marbre frais. Une étrange sensation de vulnérabilité et d’excitation monta en moi.

    — Avez-vous bien appris vos leçons, jeune fille ? demanda-t-il, sa voix posée mais empreinte d’une autorité qui ne laissait aucune place à l’ambiguïté.

    — Oui, Maître, répondis-je avec une légère hésitation, le rouge montant doucement à mes joues.

    Un sourire fugace éclaira son visage, comme s’il était satisfait de ma réponse. D’un geste de la main, il m’invita à le suivre à travers l’appartement.

    L’endroit respirait le raffinement et la maîtrise. Chaque pièce semblait avoir été pensée avec soin, mêlant élégance et fonctionnalité. Mais c’est en entrant dans le salon que mon souffle se coupa.

    Un mur entier était consacré à la discipline. Suspendus avec une précision presque artistique, une collection d’instruments s’offrait à mon regard. Je connaissais désormais leurs noms. Badines, martinets, ceintures, straps… Chaque objet était soigneusement organisé, comme une galerie d’art dédiée à la correction. Mon cœur s’accéléra tandis que mon regard glissait sur les rangées d’accessoires.

    — Impressionnant, n’est-ce pas ? demanda-t-il, une pointe de malice dans la voix.

    Je hochai la tête, incapable de détacher mes yeux de cette collection qui me fascinait autant qu’elle m’intimidait. L’impatience me gagnait, mais il semblait avoir d’autres plans pour le moment.

    — J’ai pris le temps de réfléchir à ce que vous m’avez raconté par sms, dit-il en se tournant lentement vers moi. Le fait que vous aimez vous exposer nue… c’est fascinant. Cela ouvre des perspectives intéressantes, très intéressantes…

    Je frissonnai à l’entente de ces mots.

    À quoi pouvait-il bien penser ?

    — Vous disiez aussi dans vos messages, avoir mérité d’être “sévèrement” corrigée ce soir. Le terme est fort et souvent source de confusion. Que signifie-t ‘il pour vous, Clara ?

    Je pris une profonde inspiration, tentant de mettre de l’ordre dans mes pensées.

    — Je… je veux explorer mes limites, les repousser,

    — Et comment saurez-vous que vous les avez atteintes ?

    Mon cœur battait fort, mes joues s’empourprèrent tandis que j’osai murmurer :

    — Je voudrais recevoir la fessée… jusqu’à ce que je n’en puisse plus… jusqu’à ce que je vous supplie d’arrêter.

    Il me fixa un instant, impassible, avant d’acquiescer lentement, comme s’il validait silencieusement ma requête.

    Je me mordis la lèvre inférieure, incapable de cacher un sourire teinté d’anticipation.

    Il baissa les yeux sur sa montre, le regard sérieux et concentré.

    — Venez ici, ordonna-t-il doucement en désignant le centre de la pièce. Prenez position sur le tapis ! ordonna-t-il d’un ton ferme mais posé. Vous savez ce que j’attends de vous ?

    Je hochais la tête et m’exécutai sans hésitation, presque avec empressement, un sourire furtif éclairant mon visage. J’étais heureuse, emplie d’une étrange satisfaction à l’idée de lui obéir à nouveau.

    Je me mis à genoux, les mains bien posées sur ma tête, le dos droit et les épaules tendues, adoptant une posture parfaite d’obéissance. Il me fixait en silence, son regard impassible et pénétrant. Je savais parfaitement ce qu’il attendait de moi, les mots qu’il souhaitait m’entendre dire.

    — Maître, j’ai commis une faute grave, avouai-je d’une voix tremblante.

    Il ne répondit pas, mais son silence m’incita à continuer.

    — J’ai… j’ai volé du matériel dans votre cabinet durant mon stage. Ce n’était pas par nécessité… mais par plaisir, ajoutais-je en plantant mes yeux dans les siens.

    Je retins mon souffle, guettant sa réaction. Il resta silencieux, un long moment, puis un léger rictus, mélange de surprise et de satisfaction, effleura ses lèvres.

    — En effet, murmura-t-il enfin, vous méritez une punition exemplaire, jeune fille.

    Je sentis un frisson me parcourir, un mélange d’appréhension et d’excitation.

    — Ce soir, vous apprendrez bien plus que de simples mots, Clara. Vous comprendrez véritablement ce que signifie être sévèrement corrigée.

    Son ton était calme, presque didactique, mais il laissait deviner la fermeté de ce qui m’attendait.

    — Vous avez déjà expérimenté le paddle et la ceinture d’après ce que l’on m’a dit. Relevez-vous et allez me chercher la canne en rotin, ainsi que la tawse large fendue en trois, ordonna-t-il d’une voix calme mais autoritaire.

    Un mélange de peur et d’impatience s’empara de moi alors que je m’approchais du mur. Je marquai un temps d’hésitation, mon regard se posant sur la collection d’instruments. Mon cœur battait la chamade, mais je m’exécutai avec application. Un à un, je décrochai les objets demandés, veillant à ne pas me tromper, et les déposai soigneusement sur la table du salon.

    — Aucune erreur, constata-t-il en hochant la tête. Bien.

    Un sentiment de fierté m’envahit.

    — Ce sont les instruments qui serviront à vous punir ce soir, Clara. Vous en connaissez le nom, il est temps d’en découvrir les effets, à en sentir la réalité sur votre peau.

    Mon cœur s’emballa davantage, et un sourire fugace étira mes lèvres. Oui, c’était exactement ce que je voulais.

    — Remettez-vous en position, Clara.

    Il s’éloigna un instant, tandis que je m’exécutais. Quand il revint derrière moi, je sentis son ombre se projeter sur mon dos.

    Sans un mot, il glissa un bandeau soyeux autour de ma tête, couvrant mes yeux. Je laissai échapper un léger hoquet de surprise. Privée de ma vue, tout semblait soudain amplifié : le souffle de ma respiration, le moindre frisson sur ma peau, et surtout, les battements accélérés de mon cœur.

    — Vous ne verrez rien de ce qui se passera ce soir, Clara, murmura-t-il près de mon oreille, sa voix grave résonnant dans le silence.

    Il s’approcha encore davantage, son souffle chaud effleurant mon cou.

    — Ne bougez pas Clara, c’est un ordre. Nous commencerons bientôt, chuchota-t-il.

    Je demeurai immobile dans cette posture à la fois vulnérable et docile. Combien de temps passai-je ainsi ? Je ne saurais le dire. Les minutes s’étiraient, chaque instant semblant durer une éternité.

    Puis, un son perça la musique : la sonnette d’entrée. Je tendis l’oreille, mais mes perceptions étaient confuses. Peu après, des bruits de pas résonnèrent sur le sol en marbre. Quelqu’un approchait.

    Une voix. Puis une autre. Elles étaient indistinctes, comme des murmures lointains. Qui étaient ces personnes ? Combien étaient-elles ? Je n’arrivais pas à comprendre leurs paroles, mais leur présence était indéniable.

    Cela se répéta. La sonnette retentit à nouveau, suivie de pas. Je percevais maintenant des échanges discrets, entrecoupés de rires étouffés. Une tension monta en moi, mêlant gêne et curiosité. Je n’avais aucune idée de ce qui se tramait autour de moi, et c’était précisément cette incertitude qui rendait l’atmosphère si troublante.

    Une sensation étrange me gagnait : j’avais l’impression d’être exposée, observée. Comme si un petit groupe s’était installé sur le canapé et m’épiait en silence. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer ce qui se disait, ce qu’ils pensaient en me voyant ainsi, à genoux, sans pouvoir les voir, dans une position si vulnérable.

    Mon esprit s’emballait. Et pourtant, malgré la confusion, malgré l’inconnu, je restais là, figée dans cette attente insoutenable, consciente que chaque seconde me rapprochait du moment où tout allait réellement commencer.

    ***

    Sa voix forte me fit sursauter, brisant le silence relatif de la pièce.

    — Bien, nous allons commencer notre cours d’aujourd’hui. Ce soir, nous accueillons Clara. Elle va vous expliquer pourquoi elle est ici. Tout le monde vous écoute, jeune fille !

    Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il résonnait dans le salon, chaque battement martelant ma cage thoracique. Un silence pesant s’abattit autour de moi. Tous les murmures s’étaient tus, et je sentais chaque regard fixé sur moi. Je tentais de maîtriser ma respiration, mais mes pensées se bousculaient.

    — Je… je dois être punie… j’ai commis une faute grave…

    Ma voix tremblait, à peine audible.

    — Laquelle ?

    Le ton était autoritaire, implacable. Il n’y avait pas d’échappatoire. Ma gorge était sèche, mes mains moites. Je rassemblais mon courage.

    — Je… je vous ai volé du matériel durant mon stage dans votre cabinet.

    Un brouhaha s’éleva dans la pièce, comme un murmure collectif de surprise et de jugement. Mes joues brûlaient, la honte m’enveloppant comme un étau. Je me sentais vulnérable, exposée.

    — Poursuivez, Clara !

    Sa voix claqua comme un coup de fouet, et je sursautai légèrement. Mon souffle était court, mes jambes flageolantes.

    — Je suis ici… pour recevoir…

    Je marquai une pause, incapable de finir ma phrase.

    — Pour recevoir quoi, Clara ?

    Il insista, et je savais que je ne pouvais pas esquiver.

    — Pour recevoir la fessée… de vos mains…

    Ma voix était à peine plus qu’un murmure. Les mots me brûlaient la gorge.

    — Une simple fessée ?

    Un frisson parcourut mon échine, mêlant anticipation et appréhension.

    — Non… une sévère correction, dis-je finalement, la voix chevrotante.

    — Dans quel intérêt, jeune fille ?

    L’embarras me submergeait, mais une étrange excitation palpitait en moi, ajoutant une couche de confusion à mes émotions.

    — Pour m’aider à corriger mes fautes… et apprendre à mieux me comporter.

    Une chaleur diffuse s’étendit en moi, mélange troublant de crainte et d’impatience.

    — Comme vous pouvez le lire à la page 3 de votre manuel, il est essentiel que la jeune femme reconnaisse sa faute. Pour elle, cela justifie et donne du sens à la correction qu’elle mérite. De plus, elle doit exprimer clairement son désir d’être punie, acceptant ainsi les bienfaits de la fessée sur sa discipline et son comportement.

    Puis, il reprit avec un calme autoritaire.

    — Bien. Nous allons débuter votre punition, jeune fille. Relevez-vous !

    Une multitude d’émotions me traversaient mais je ressentais une étrange fierté d’accepter ma faute et ma correction.

    Mes muscles, engourdis par l’attente prolongée, protestèrent légèrement lorsque je me redressai. Mais il ne me laissa pas vaciller. Il me saisit par l’oreille, guidant mes pas avec une autorité naturelle. Les murmures s’étaient évanouis, ne laissant plus que le son feutré de mes pieds nus sur le carrelage.

    Sans effort apparent, il m’installa sur ses genoux. Cette posture devenue familière me ramena à un état d’abandon total. C’est alors que la réalité s’imposa à moi comme une évidence vertigineuse.

    Je vais être fessée en public, ici et maintenant, devant des inconnus…

    Mon cœur s’emballa à cette pensée. Autour de moi, des murmures et des regards se faisaient sentir, rendant chaque seconde plus intense.

    Sans attendre, il entama ma punition, sa main s’abattant fermement sur ma croupe encore protégée par ma robe. Chaque impact résonnait dans la pièce, amplifiant mon embarras. Pourtant, je m’accrochais à cette fine barrière de tissu qui masquait ma pudeur. Mais cela ne dura pas.

    Avec une assurance implacable, il remonta ma robe sur mes reins, dévoilant ma petite culotte blanche. Les claques reprirent de plus belle, plus intenses. Le fin tissu de ma lingerie ne suffisait plus à atténuer les frappes.

    J’étais bien. Oui, malgré la gêne et les picotements qui s’intensifiaient, une étrange sensation de bien-être m’envahissait. Une part de moi savourait cette correction publique, ce moment suspendu où j’exposais à tous mon entière docilité.

    Je sentis alors ses doigts glisser sous l’élastique de ma culotte. Instinctivement, je me raidis.

    — Je vous l’ai souvent répété au cours de nos derniers cours, et je vous le répète encore : une fessée punitive se doit toujours d’être déculottée.

    Nooon… pas en public !

    Mais ma supplique muette resta sans effet. Avec une assurance déconcertante, il fit glisser lentement, très lentement, mon slip le long de mes jambes, jusqu’à ce qu’il tombe à mes chevilles.

    C’était délicieusement honteux…

    Une onde de chaleur fulgurante embrasa mon visage. Je pouvais presque sentir le rouge pulser dans mes joues. Mon cœur battait à tout rompre tandis que j’exposais malgré moi mes fesses à des inconnus.

    Qui étaient-ils ?

    Des hommes, sans doute, leurs regards brûlant de plaisir en me voyant ainsi corrigée… Ou peut-être des femmes, fascinées, envieuses même, qui se demandaient ce que cela ferait d’être à ma place, sur ses genoux, soumises à sa main experte ?

    La fessée repris, me tirant de mes pensées. Ses mains, larges et fermes, s’abattaient sur ma peau nue. Ses mains familières qui m’avaient fessée chaque matin durant mon stage… Bientôt les picotements se transformèrent en une chaleur diffuse qui montait doucement en intensité. Ma respiration s’accélérait au rythme de ses gestes. J’avais des papillons dans le ventre. C’était si bon…

    Chaque claque résonnait plus fort, comme si elle amplifiait mon trouble et ma conscience aiguë des spectateurs. Je sentais mon sexe s’humidifier. Je m’efforçais de garder mes jambes serrées, dans une vaine tentative de préserver un semblant d’intimité face à ces témoins silencieux. Pourtant, malgré moi, cette punition publique éveillait en moi une autre sensation, plus trouble, plus intense. J’étais perdue dans ce tourbillon d’émotions contradictoires, un mélange de malaise, de plaisir et de soumission totale.

    Une autre sensation me troubla soudainement : pressé contre mon ventre, je sentis le sexe dur de mon Maître.

    Il bande !

    Une vague de fierté m’envahit à cette découverte. Il était autant excité que moi par ce moment. Mon esprit vacillait entre la honte brûlante et un étrange sentiment de contrôle. Puis, tout s’arrêta brusquement.

    Il me releva avec fermeté, mais sans brusquerie, et me saisit par l’oreille.

    — Devant vous, il y a la table de salon, déclara-t-il calmement. Vous allez grimper dessus, jeune fille. Ce sera votre scène pour le spectacle que vous allez nous offrir ce soir.

    Mon cœur s’emballa. Une vague de rougeur intense envahit mes joues, irradia ma poitrine et jusqu’à la racine de mes cheveux. Je tâtonnai pour trouver la table, mes doigts tremblants rencontrant enfin le bois lisse. L’idée de me hisser sur ce meuble, de m’exposer davantage encore, me tétanisait, mais je savais que je n’avais pas le choix.

    Tout en me tenant toujours fermement par l’oreille, il m’aida à grimper maladroitement sur la petite table.

    Je tentais de maîtriser ma respiration, mais elle était encore saccadée. Mes fesses, encore picotantes, semblaient palpiter sous le fin tissu de ma robe. Je pouvais les sentir, bien rosées, mais loin d’être marquées par une sévérité excessive.

    — Même si une jeune femme consent à être fessée, plus la correction avancera et plus elle sera susceptible de vouloir y échapper. Ce point est traité dans le chapitre consacré au spankee. Une méthode efficace pour anticiper ce problème consiste à lui demander de se déshabiller, car une jeune femme totalement nue se montre généralement bien plus obéissante.

    Ces mots me frappèrent comme une décharge électrique.

    — Clara, enlevez votre robe !

    Mes doigts hésitèrent un instant, puis descendirent le long de mes épaules pour attraper les bretelles du vêtement. D’un geste lent et nerveux, je fis glisser ma robe le long de mon corps. Elle tomba mollement sur la table, dévoilant ma nudité.

    Comme il me l’avait demandé, je n’avais pas mis de soutien-gorge. Entièrement nue, je me tenais là, exposée, face à des spectateurs invisibles que je sentais pourtant intensément présents.

    — Mains sur la tête, dos bien droit, tournez lentement sur vous-même pour que chacun puisse vous contempler.

    Les chuchotements dans mon dos gagnèrent en intensité tandis que j’obéissais, pivotant avec grâce, telle une danseuse de boîte à musique exposée aux regards. Je les imaginais analyser chaque courbe, chaque imperfection de mon corps mise à nu.

    — Bien. Maintenant, penchez-vous en avant, jeune fille, en écartant bien vos jambes.

    Un frémissement me parcourut à cette injonction. Sans un mot, je m’exécutai, obéissante. Ma respiration s’accéléra légèrement tandis que je pliais mon corps avec la souplesse acquise au fil de mes nombreuses années de danse classique.

    — Ce sera votre position de repos, Clara, rappelez-vous-en !

    Mon cœur battait à tout rompre, alors que j’imaginais leurs regards posés sur mon intimité.

    — Comme vous pouvez le voir mes amis, sa croupe n’est encore que légèrement rosée. C’est une première étape, un échauffement nécessaire.

    Il marqua une pause, laissant planer ses mots avant de poursuivre :

    — Lors d’une punition, il est essentiel d’alterner les phases de fessée et de repos. Cela permet aux endorphines de commencer à engourdir la douleur, rendant la suite bien plus supportable… et la correction plus longue.

    Je restais immobile, consciente de chaque regard posé sur moi. Puis sa voix retentit de nouveau, impérieuse :

    — Maintenant jeune fille, accroupissez-vous et placez-vous à quatre pattes.

    Je me pliai à ses injonctions, n’osant imaginer la scène que j’offrais. Chaque murmure semblait amplifié, chaque rire discret me rappelait à quel point j’étais exposée. Ils étaient là, à quelques pas, leurs yeux fixés sur moi, à analyser, à juger, à savourer la vision de mon corps exhibé.

    — Cambrez-vous bien, ordonna-t-il d’une voix ferme, avant de saisir mes cheveux et de les tirer en arrière.

    La traction m’arracha un gémissement étouffé, et je me cambrai davantage, offrant ma croupe dans une posture d’abandon total.

    Je sentis alors une surface large et tiède effleurer doucement ma peau nue. Ce contact inattendu, presque tendre, se prolongea un instant. C’était délicieux, troublant, une caresse qui contrastait avec la tension ambiante. Puis, aussi soudainement qu’il était apparu, ce contact disparut.

    Et le coup tomba. Sec, terrible. Une explosion de douleur s’abattit sur mes fesses. Un cri incontrôlable s’échappa de ma gorge, déchirant le silence. Je n’avais jamais connu une douleur aussi vive, aussi cuisante. Une chaleur brutale irradiait maintenant ma chair. Pas besoin de voir pour comprendre.

    C’était le tawse.

    Cet instrument redoutable, avec ses trois larges lanières de cuir rigide, frappait comme trois ceintures en une seule fois. Aucun répit, aucune échappatoire. À peine avais-je repris mon souffle qu’un second coup s’abattit. Je criai encore, incapable de contenir ma réaction. La douleur était insoutenable.

    Au troisième coup, mon corps céda légèrement. Je tremblais de la tête aux pieds, et le sang affluait à ma tête, me donnant le vertige.

    Les coups continuaient, implacables. Je perdis toute notion du temps, chaque impact résonnant dans tout mon être. Mes jambes frappaient frénétiquement la table, cherchant un soulagement qui ne venait pas. J’avais les larmes aux yeux, et mes jambes tremblantes menaçaient de céder, mais je tenais bon, obstinée.

    Je serais incapable de dire avec certitude combien de coups de tawse j’avais enduré ce soir-là. Une douzaine ? Peut-être quinze ? Chaque impact s’était fondu dans le suivant, formant un enchaînement ininterrompu de douleur et de sensations.

    À un moment, mon corps flancha, refusant de maintenir la position. Mais aussitôt, des mains fermes me remirent en place, m’imposant de rester docile.

    C’étaient eux. Mes spectateurs silencieux. Je pouvais presque entendre leurs murmures, imaginer leurs regards fixés sur moi, sur mon corps offert, sur ma croupe rougie et meurtrie.

    Peut-être prenaient-ils des photos ? Peut-être filmaient-ils ? Je voyais déjà mes fesses rougies sur tous les sites pornos.

    Une vague de honte m’envahit, brûlante et dévorante. Ils voyaient tout de moi, y compris une certaine humidité que je ne pouvais cacher, qui trahissait un plaisir coupable et déconcertant.

    Mais finalement, les frappes s’arrêtèrent, laissant ma peau brûlante et mon esprit en ébullition.

    Je restai là, immobile, offerte, dans le silence de la pièce. La honte me consumait, et pourtant, je n’avais qu’une seule pensée : ne pas bouger, ne pas faillir. J’attendais son approbation.

    — Certains m’ont déjà posé la question. La jeune femme doit-elle mouiller ? Très souvent, elle le fera. Et ici, tout le monde peut constater que Clara est trempée. Approchez-vous pour mieux voir.

    Une vague de honte m’envahit aussitôt, brûlante, me submergeant tout entière. Mais il continua sa leçon, implacable.

    — La fessée n’est pas qu’une question de douleur. Elle ne doit jamais l’être ! Ce doit être une expérience intense pour la jeune femme, un tourbillon où se mêlent de nombreuses autres émotions : l’appréhension, la soumission, l’embarras… et le plaisir. Comprendre cela est essentiel. Vous deviendrez de bons fesseurs uniquement lorsque vous aurez saisi cette subtilité !

    Je baissais légèrement la tête. Il s’approcha alors de moi jusqu’à ce que son souffle effleure ma peau. Sa voix grave et feutrée murmura à mon oreille :

    — Et vous Clara, ressentez-vous de la honte à être fessée ainsi devant des inconnus ?

    À ces mots, une foule de sensations déferla sur moi. La chaleur intense qui consumait mon derrière en feu sembla s’estomper un instant, éclipsée par celle, plus profonde et plus troublante, qui se diffusait dans mon entrejambe. Je me sentis submergée, comme si mon corps répondait à un appel que je ne contrôlais pas.

    — Enfin, ce n’est peut-être pas tout à fait exact de parler d’inconnus, ajouta-t-il d’un ton taquin.

    Une bouffée de chaleur m’envahit instantanément, et mes joues s’empourprèrent violemment.

    Qu’insinuait-il ? Ces personnes… je les connaissais ?

    Mon souffle se bloqua un instant alors qu’un frisson me parcourait. Mon esprit se mit à tournoyer, jonglant entre panique et confusion.

    Un professeur… le boulanger…la caissière… un ami… Au bon Dieu ! Ça peut être n’importe qui !!!

    Mon cœur battait à tout rompre. L’idée que ma fessée puisse être partagée avec des gens de mon entourage fit monter en moi un mélange de confusion, d’appréhension et, étrangement, d’un frisson d’excitation.

    Je m’ordonnai de respirer lentement, de retrouver un semblant de contrôle, mais il ne m’en laissa pas le temps.

    Il s’approcha et saisit fermement mon oreille, me rappelant qui commandait ici.

    — Relevez-vous, jeune fille, et reprenez votre position de repos, ordonna-t-il calmement.

    Un frisson me parcourut. Mon corps épuisé peinait à lui obéir, et mes jambes vacillantes menaçaient de me trahir. Pourtant, je me redressai docilement, rassemblant le peu de force qu’il me restait.

    — Observez bien la belle teinte rouge écarlate de ses fesses. Nous sommes environ à un grade 4 sur l’échelle illustrant la page 5. Pour celles et ceux qui étaient présents au dernier cours, nous avions arrêté là la fessée d’Anna.

    Un murmure à peine perceptible s’éleva autour de moi, comme un souffle retenu.

    — Mais ce soir, nous sommes encore loin d’en avoir fini avec cette jeune fille, annonça-t-il d’un ton impitoyable. Rappelez-vous, sauf exception, c’est uniquement lorsque vous jugez que la rougeur des fesses de la punie est en adéquation avec sa faute, que vous devez mettre un terme à sa correction. Clara mérite-t-elle une fessée plus sévère ? Pour ma part, la réponse est sans appel : oui !

    Sa voix résonna dans la pièce, implacable.

    — Sur le dos, jambes relevées !

    Tremblante, je m’exécutais lentement, le cœur cognant ma poitrine. Aussitôt, des mains fermes agrippèrent mes poignets, tandis que d’autres saisirent mes chevilles pour écarter largement mes jambes.

    Cette perte totale de contrôle embrasait mes sens d’une manière inédite. La gêne était insoutenable, et pourtant, elle se mêlait à une excitation brute, dévorante. Je sentais mon sexe, entrebâillé et luisant, offert à tous les regards. L’observaient-ils avec avidité ? L’appréciaient-ils ? Une onde de chaleur remonta le long de ma colonne vertébrale à cette pensée.

    Mais je savais ce qui allait suivre.

    La canne.

    Le silence s’étira, suspendant le temps, avant que le sifflement tranchant ne vienne déchirer l’air. Mon souffle se coupa une fraction de seconde avant que la morsure ne lacère ma croupe.

    La douleur était intense, incommensurable. Je me tordais, mais je ne pouvais me défaire de l’étreinte. Le deuxième coup tomba, puis les suivants. Chaque impact semblait s’amplifier, résonnant dans tout mon corps, ravivant la chaleur déjà brûlante de ma peau. La douleur montait en flèche, traversant mes nerfs comme un courant électrique, mais, étrangement, elle ne venait pas seule. Un plaisir inattendu l’accompagnait, profond, viscéral. Je sentais ma vulve gonfler sous l’effet de ces sensations contradictoires, envahie d’une pulsation qui ne semblait qu’intensifier à chaque coup.

    — Appréciez-vous votre fessée punitive, Clara ? demanda-t-il tout en caressant mes fesses avec sa canne.

    Je hochai timidement la tête, incapable de prononcer un mot tant les sensations m’envahissaient.

    — Je vous l’ai dit tout à l’heure : une fessée ne doit jamais être une douleur brute, mais un mélange d’émotions complexes. Comment y parvenir ? C’est précisément le point essentiel du chapitre suivant. Vous devez être attentif aux réactions de la jeune femme, observer chaque frisson, chaque tension, et ajuster vos gestes en conséquence.

    Sa main chaude se posa sur mes fesses en feu, effleurant ma peau rougie d’un geste mesuré.

    — Beaucoup l’ignorent, mais c’est cette écoute qui fait la différence entre un fesseur ordinaire et un véritable maître dans l’art de la correction. S’il y a une leçon essentielle à retenir ce soir, c’est celle-ci : malgré les apparences, c’est toujours la spankee qui guide la séance.

    J’avais l’étrange impression qu’il ne se contentait pas de toucher ma chair, mais qu’il lisait en moi, qu’il sondait mes émotions les plus intimes.

    — Observez Clara, continua-t-il, sa voix toujours aussi calme. Que voyez-vous ?

    Il marqua une pause, laissant l’assemblée scruter mon corps exposé.

    — Regardez bien ses fesses. Elles tressaillent légèrement, prises de légers soubresauts involontaires. C’est un signal clair. C’est son corps qui réagit à l’intensité de la correction. Clara approche de ses limites. Et c’est précisément à ce moment-là que vous devez être le plus attentif.

    Mon cœur battait à tout rompre. Il m’observait, analysait chacun de mes tremblements, et je me sentais totalement à sa merci. Dévoilée. Exposée. Et pourtant, une partie de moi savourait cette attention extrême.

    Les coups reprirent, le sang martelait mes tempes, et quelque chose changea en moi. Je sombrai dans une sorte d’état second, où tout semblait flou, irréel. Je ne ressentais plus chaque impact de manière individuelle. J’étais comme enivrée, ivre de douleur et de plaisir mêlés. Une étrange euphorie m’envahissait, anesthésiant mon corps et exaltant mes sens.

    Je ne remarquai même pas qu’il avait arrêté. Mon esprit flottait encore dans cet état étrange, tandis que mon corps, épuisé, vibrait de l’intensité de ce que je venais de vivre. Puis, peu à peu, la réalité me rattrapa. Ma respiration était haletante, mes joues trempées de larmes. Mon cœur battait à un rythme effréné, et je sentais chaque pulsation résonner dans mes tempes.

    — Mettez-vous à genoux, les mains sur la tête, ordonna-t-il d’une voix posée mais ferme.

    Je m’exécutai immédiatement, sentant la dureté de la table sous mes genoux déjà endoloris. Mon corps était encore brûlant de la correction, mon souffle court, et mes joues rouges, autant de honte que d’émotion.

    — Il est temps de remercier tout le monde, Clara.

    J’avais la chair de poule. Je savais ce que l’on attendait de moi. Ma gorge était sèche, mais je pris une profonde inspiration avant de parler, ma voix tremblante mais sincère.

    — Je… je vous remercie d’avoir accepté d’être les témoins de ma correction… et je vous remercie, Maître, d’avoir pris le temps de me donner la fessée que je méritais.

    Le silence qui suivit fut plus pesant encore que ma propre gêne.

    — Les remerciements sont une étape fondamentale. Une jeune femme doit exprimer sa gratitude après la punition, car cela témoigne de sa compréhension et de son acceptation de la leçon reçue. Si elle omet de le faire, il vous incombe de poursuivre la fessée.

    Un léger murmure parcourut l’assemblée, des chuchotements que je ne parvenais pas à comprendre.

    — Bien, Clara. Retournez-vous et reprenez votre position de repos !

    J’obéis lentement, mes mouvements empreints de prudence, chaque geste rappelant la brûlure persistante sur ma peau.

    — Regardez comme ses fesses sont encore bien rouges…, mais désormais parcourues de belles zébrures parallèles. C’est magnifique ! N’hésitez pas à vous approcher et à prendre quelques photos pour illustrer votre manuel.

    Des mains effleuraient ma peau meurtrie, réveillant la douleur en une vague brûlante qui me fit frissonner de plaisir. Un murmure d’approbation parcourut la pièce, mélange d’admiration et de curiosité.

    — Comme je vous l’ai expliqué en début de soirée, il vous revient de décider du moment où une fessée punitive prend fin… sauf dans de rares exceptions. Ce soir, nous sommes précisément face à l’une de ces exceptions.

    Il s’interrompit un instant, laissant planer un silence pesant avant de poursuivre :

    — Pour ma part, j’aurais arrêté là la punition. Seulement voilà, Clara souhaitait être corrigée jusqu’à me supplier d’arrêter. Or, elle ne l’a toujours pas fait…

    Mon souffle se coupa un instant. Il avait raison : je n’avais toujours pas demandé grâce. Malgré la brûlure cuisante qui irradiait mes fesses, malgré les vagues de douleur et de plaisir entremêlées qui m’avaient submergée tout au long de la correction, une part de moi résistait encore. Pourquoi ? Par fierté ? Par défi ? Ou simplement parce que je voulais aller au bout, explorer mes limites jusqu’à l’extrême ?

    — Eu égard à cette jeune fille, nous ne pouvons donc pas en rester là, déclara-t-il avec une assurance implacable. Mais son postérieur est déjà bien marqué et, comme je vous l’ai souvent dit, la fessée ne doit pas être une simple question de douleur. Je pourrais claquer durement ses fesses sans réfléchir jusqu’à obtenir une soumission mécanique, mais cela n’a aucun intérêt !

    Il laissa le silence s’installer, me laissant mijoter dans cette attente insoutenable. Mon cœur battait à tout rompre, mes muscles tendus entre l’appréhension et l’envie.

    — C’est là que les réponses de Clara à notre questionnaire vont m’être précieuses, reprit-il enfin. Nous allons trouver une alternative… plus adaptée.

    Mon ventre se contracta. Un silence pesant s’installa, suivi d’un léger bruit de mouvement derrière moi. Je tentai de deviner ce qui se passait, mais mes pensées étaient trop embrouillées. Une tension soudaine étreignit mon ventre.

    — Vous savez de quoi il s’agit, j’imagine ? Et des effets que cela produit ?

    De quoi parlait-il ?

    J’essayais de tendre l’oreille pour en savoir d’avantage mais d’un geste ferme, il m’attrapa par l’oreille, me faisant tressaillir.

    — Descendez de la table, jeune fille.

    Je glissai lentement, mes jambes flageolantes peinant à soutenir mon poids. À peine avais-je retrouvé un semblant d’équilibre qu’il me saisit à nouveau, me basculant sur son genou en un mouvement précis et maîtrisé.

    — Là, c’est mieux, déclara-t-il en calant mes jambes sous l’un des siens, m’immobilisant complètement.

    Ma respiration s’accéléra. Je sentis une pression contre le bas de mon dos, me maintenant en place, offerte et impuissante.

    — Maintenant, je vais le tailler pour lui donner la forme voulue.

    Je sentais mon cœur battre à tout rompre, chaque pulsation résonnant jusque dans mes tempes. L’attente était insupportable. Ma respiration saccadée trahissait mon trouble, tandis que des morceaux tombèrent sur mon dos, froids et légèrement humides.

    Une odeur étrange s’éleva dans l’air, un mélange de citron, de bois et d’épices. Je connaissais cette odeur, mais je ne parvenais pas à en identifier.

    — Voilà, murmura-t-il, comme s’il contemplait son œuvre. Ce sera parfait.

    Son ton, calme et assuré, fit naître un frisson incontrôlable le long de mon échine.

    Parfait… parfait pour quoi ?

    Sa main effleura ma hanche, un geste léger, presque tendre, avant que sa voix ne brise le silence, grave et posée :

    — Écartez vos fesses, jeune fille.

    Un feu brûlant me monta au visage, consumant mes joues déjà rougies par l’émotion. Mon souffle se coupa net, mon corps se tendit instinctivement.

    — Je vais insérer ce morceau de gingembre dans votre anus.

    Je me figeai. Des murmures, puis des rires s’élevèrent parmi les convives. Leur amusement amplifia ma gêne, mais aussi cette étrange satisfaction de leur plaire.

    Lentement, la compréhension s’imposa, brutale et implacable. Une vague de chaleur m’envahit, non pas celle du désir, mais celle d’une honte profonde, totale.

    — Le figging est longuement expliqué en annexe de votre manuel. Pour résumer, il était employé par les Romains pour punir leurs esclaves. Si cette méthode faisait ses preuves autrefois, pourquoi ne serait-elle pas tout aussi efficace pour corriger cette jeune fille aujourd’hui ?

    Je déglutis avec peine. Mon ventre se contracta sous l’effet d’une étrange panique mêlée d’excitation coupable. Tout mon être criait à la fois la fuite et la reddition. La honte ultime. L’abandon absolu.

    Et pourtant, mes mains tremblantes obéirent.

    Je sentis la pointe du tubercule presser contre mon anus, insistant doucement mais fermement.

    — Allons, Clara ! Vous avez indiqué dans votre questionnaire que vous appréciez être prise par derrière… Alors, relâchez-vous !

    Le morceau de gingembre était assez large, mais sa progression était inexorable. Peu à peu, je dus céder, mon corps acceptant cette intrusion insolite. Une vague de frisson me parcourut tandis que le gingembre s’insinuait en moi, s’imposant avec une lenteur calculée.

    D’abord, ce ne fut qu’une sensation fraîche, presque anodine. Mais très vite, une chaleur sourde commença à irradier, d’abord discrète, puis de plus en plus intense, serpentant à l’intérieur de moi comme un feu insidieux. Mon souffle se fit plus court, ma poitrine se soulevait au rythme de mon trouble grandissant.

    — Mettez les mains dans le dos, ordonna-t-il d’une voix calme, implacable.

    J’obéis sans un mot, encore troublée par la sensation brûlante qui montait en moi. D’un geste sûr, il saisit mes poignets fins et les immobilisa d’une seule main.

    Bras plaqués dans mon dos, jambes entravées, je réalisai que j’étais totalement à sa merci. Un frisson d’impuissance et d’abandon me traversa. J’étais prisonnière de cette chaleur lancinante qui envahissait peu à peu mon être.

    La brûlure ne cessait de s’intensifier, un brasier lent et implacable qui se propageait en moi. Puis, sans prévenir, la première claque s’abattit, légère, presque taquine. Une seconde suivit aussitôt, puis une autre, s’enchaînant dans un rythme soutenu. Bien que peu appuyées, chaque frappe résonnait sur ma peau déjà éprouvée, attisant délicieusement la douleur et ravivant chaque marque laissée auparavant.

    Je mordis mes lèvres pour retenir mes cris, luttant contre l’onde de chaleur qui se propageait dans mon ventre, entre mes cuisses, dans chaque fibre de mon être. Mais bientôt, mes gémissements m’échappèrent, incontrôlables, trahissant la lutte intérieure qui me consumait.

    Par réflexe, mon corps se contracta, cherchant à fuir la douleur, à l’absorber, à l’apprivoiser. Grave erreur. Dès que mes muscles se crispèrent, une vague brûlante explosa en moi, décuplant l’intensité du feu intérieur. Le gingembre, déjà incandescent, se rappela brutalement à moi, me rappelant son emprise à chaque spasme involontaire.

    Les claques continuaient de pleuvoir, implacables, me forçant à contracter mon périnée encore et encore, déclenchant chaque fois un pic de chaleur insoutenable. Un cercle infernal, une torture subtile et raffinée, où douleur et plaisir s’entremêlaient dans une danse cruelle.

    Mon souffle était erratique, mon corps en feu, mes joues trempées de larmes. Et pourtant, au plus profond de moi, une partie de mon être refusait encore de céder, s’accrochant à cette épreuve avec une étrange ferveur.

    La fessée continuait, et le feu ne cessait de monter en moi. Je ne savais plus depuis combien de temps cela durait—une minute, cinq, dix ? Le temps n’avait plus de sens. Seule la brûlure comptait, s’étendant inexorablement, consumant chaque parcelle de ma peau, de mon être.

    Cette fois, la douleur était plus vive, plus impitoyable. Une claque plus cinglante que les autres me fit lâcher un cri plus sonore, incontrôlable. Ma respiration s’accélérait, mes poumons peinaient à suivre le rythme effréné de mon cœur, tambourinant furieusement dans ma poitrine. Fermement maintenu par mon maître, je ne pouvais bouger. Plus aucun mouvement possible, plus aucun contrôle. Il dictait chaque instant, chaque sensation.

    La chaleur se répandait, serpentant le long de mon ventre, s’enfonçant jusqu’à mon entrejambe, pulsant avec une intensité insoutenable. Je tentais de me concentrer, de distinguer l’origine exacte de cette brûlure insidieuse. Était-ce la fessée qui embrasait mes chairs ? Ou bien le tubercule niché en moi, dont les effets se faisaient de plus en plus cuisants ?

    Mais c’était inutile. Tout se mélangeait en une vague incandescente, une douleur ardente et électrisante qui me submergeait entièrement. Mon corps ne pouvait fuir. Il était réduit à subir ce que j’avais moi-même demandé. Mon esprit ne savait plus s’il devait fuir ou plonger plus profondément encore dans cette épreuve dévorante.

    Finalement, je cédai.

    — S’il vous plaît… s’il vous plaît, Maître ! Arrêtez !

    Ma voix tremblait, brisée par les sanglots qui montaient en moi, incontrôlables. Les larmes ruisselaient sur mes joues. Une part plus profonde, plus intime, goûtait à cette soumission absolue, à ce point de rupture où tout contrôle s’efface, où il ne reste plus que l’instant, la sensation brute, l’abandon total.

    Mais il ne s’arrêtait pas. La chaleur continuait de grimper, me dévorant de l’intérieur comme une flamme insatiable. Je ne savais plus si je suffoquais sous la douleur ou si c’était autre chose—un mélange de confusion, de plaisir, de quelque chose de plus trouble encore. Chaque claque, chaque pulsation du gingembre en moi, me faisait plonger plus profondément dans cet état second, entre supplice et abandon.

    — Arrêtez… pitié !

    La punition continuait, comme s’il n’avait rien entendu. Au fond de moi, je compris. Il attendait quelque chose de précis.

    Dans un souffle tremblant, la voix brisée par l’émotion, je laissai enfin échapper les mots qu’il voulait entendre :

    — Je… je vous en supplie, Maître !

    Un silence soudain.

    Tout s’arrêta.

    La chaleur était toujours là, palpitante, cuisante, mais j’essayais tant bien que mal de rester immobile, le souffle court, le corps tremblant, attendant la suite, le verdict, son jugement. Mon seul désir, mon unique supplique, était qu’il retire enfin le gingembre de mes fesses.

    — Avez-vous tous entendu ? Clara a fini par supplier. Elle a atteint ses limites.

    Sa main vint se poser sur mes fesses brûlantes, ravivant la chaleur qui y pulsait encore. Enfin, après un long moment de silence pesant, je sentis ses doigts agrippaient fermement le morceau de gingembre niché en moi.

    Je retenais mon souffle.

    Il le retira lentement, et une dernière vague de chaleur irradiant tout mon bas ventre.

    — Vous ne ferez plus de bêtises, jeune fille ? Vous serez sage ?

    Mon cœur battait à tout rompre, encore bouleversé par la correction que je venais de recevoir. Mes fesses brûlaient, chaque pulsation de chaleur me rappelant ma faute et la sévérité de sa main.

    — O…oui, Maître, balbutiai-je, la gorge serrée, les joues en feu.

    — Vous en faites la promesse ?

    Je baissai les yeux, honteuse, mais aussi étrangement exaltée. Cette sensation de soumission, cette autorité implacable… Je déglutis avec difficulté avant de murmurer :

    — Oui… Je vous le promets.

    — Si vous ne tenez pas votre parole, savez-vous ce qui vous arrivera ?

    Un frisson me parcourut, un mélange de crainte et d’anticipation. Je le savais. Et malgré la douleur encore vive, cette perspective me faisait trembler d’émotion.

    — Vous… vous me fesserez à nouveau, soufflai-je, presque à bout de souffle.

    — Bien Clara.

    Il me laissa dans cette position, exposée et vulnérable, mes fesses offertes aux regards. Je renfilais bruyamment, la respiration haletante.

    Je pouvais presque sentir leurs yeux scruter ma croupe marquée.

    — Vous voyez, pour son bien, il est essentiel qu’une jeune femme soit régulièrement punie. Plus elle recevra la fessée, plus elle deviendra obéissante. Le cours est terminé. N’oubliez pas, le cours de la semaine prochaine est décalé à Vendredi. Nous accueillerons Lise qui recevra sa première fessée déculottée devant vous. Grâce à elle, nous aborderons le chapitre 4 et la différence essentielle entre l’humiliation et la honte.

    Le silence s’installa progressivement, remplacé par une étrange sensation de vide. L’effet du gingembre continuait de se faire sentir, mais mon souffle s’apaisa peu à peu, et lorsque je retrouvai enfin mon calme, je pris conscience que la pièce était désormais plongée dans un silence absolu.

    — Relevez-vous, Clara.

    Je sentis ses mains me libérer, puis le bandeau glisser doucement de mes yeux. La lumière vive m’aveugla un instant, et je clignai des paupières, désorientée.

    Lorsque ma vision s’éclaircit, mon cœur se serra : la pièce était vide. Les invités étaient partis.

    Je ne saurais jamais qui avait assisté à ma fessée.

    Il esquissa un sourire avant de me prendre doucement par le bras et de me guider vers un grand miroir. Face à mon reflet, mon souffle se coupa un instant.

    Mes fesses étaient d’un rouge écarlate, marbrées de zébrures sombres qui trahissaient l’intensité de la correction. Elles semblaient vibrer sous l’effet de la chaleur, une brûlure diffuse et persistante qui me rappelait chaque coup reçu.

    — Voilà ce qu’est une véritable fessée punitive, Clara, déclara-t-il d’une voix posée. Vous aurez du mal à vous asseoir pendant quelque temps, mais d’ici peu, tout cela ne sera plus qu’un souvenir.

    Je hochai lentement la tête, les yeux rivés sur mon reflet. Une étrange fierté monta en moi. J’avais repoussé mes limites, franchi une frontière inconnue. Mon corps portait les marques de mon abandon total… et j’en étais presque envoûtée.

    — Rhabillez-vous, il est temps pour vous de partir.

    Sa voix était douce, mais son ton ne laissait pas place à la discussion.

    Je saisis ma robe et la passai lentement sur ma peau encore brûlante. Lorsque j’enfilai ma culotte, un frisson me parcourut et je ne pus retenir une légère grimace. Chaque mouvement réveillait la chaleur diffuse qui irradiait mon derrière marqué. Tant bien que mal, je glissai mes pieds dans mes sandales, encore troublée par ce que je venais de vivre.

    Alors que je m’apprêtais à partir, il s’approcha, me dominant de toute sa prestance.

    — Les cours à la fac de droit vont bientôt reprendre, murmura-t-il. Je vais m’occuper de votre éducation, jeune fille. Désormais, vous aurez des comptes à me rendre.

    Un sourire naquit sur mes lèvres. Mon cœur battait plus vite. Une vague d’excitation et de reconnaissance m’envahit. J’avais trouvé un guide, un mentor.

    Je sortis, encore étourdie, le cœur battant, une étrange euphorie me traversant de part en part. Je n’étais pas dans un ascenseur, j’étais sur un petit nuage. Un sourire flottait sur mes lèvres tandis que mes pas me guidaient presque mécaniquement vers la sortie.

    Alors que je franchissais la porte, un homme croisa mon regard et me sourit. Mon estomac se noua aussitôt, et une vague de rougeur embrasa mes joues. Faisait-il partie de ceux qui avaient assisté à ma fessée ? Avait-il vu chaque instant, entendu mes supplications, mes gémissements ?

    Mon assurance vacilla. Troublée, je baissai la tête précipitamment, fixant le sol comme si je pouvais y disparaître.

    Je retrouvai enfin mon scooter et m’y installai, encore confuse. Mes doigts tremblaient légèrement en tournant la clé de contact. Lorsque le moteur s’alluma, les vibrations de l’engin remontèrent le long de mes cuisses, réveillant instantanément les souvenirs brûlants de la soirée.

    La douleur encore vive, le plaisir lancinant, le feu du gingembre…

    Un gémissement m’échappa malgré moi. La chaleur monta en flèche dans mon ventre, se propageant irrémédiablement, consumant tout sur son passage. Je me mordis la lèvre, tentant de me contenir, en vain.

    Un ultime frisson me traversa et, dans l’intimité de cette nuit, je me laissai emporter, chavirant une dernière fois sous la vague de plaisir qui s’abattit sur moi.

    #102955
    Mister_T
    Participant


    Génial !

    #102957
    Paulparis
    Participant


    Incroyable récit qui décrit si bien, non seulement les actions mais aussi les sensations ressenties par les différents protagonistes ! Bravo !!

    #102994
    Loca73
    Participant


    Quel magnifique récit (depuis le premier épisode), autant dans l’écriture que l’histoire et les sensations que cela procure lors de la lecture. Bravo et merci.

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
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