CHU de Toulouse Purpan Chapitre 1

Accueil Forums Discussions spécialisées Ageplay CHU de Toulouse Purpan Chapitre 1

  • Ce sujet contient 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 1 année et 11 mois.
Affichage de 1 message (sur 1 au total)
  • Auteur
    Messages
  • #84107
    Anonyme
    Inactif


    Chapitre 1 : arrivée au CHU.

     

    Bonjour je m’appelle Sylvie, j’ai 23 ans et je viens juste d’obtenir mon DE (Diplôme d’État) d’infirmière. J’ai fait mes études à Rennes, mais j’ai choisi de quitter ma Bretagne natale pour vivre ma vie un peu plus loin de ma famille pour plus d’indépendance même si nos relations sont excellentes. Avantage du métier que j’ai choisi, il y a aujourd’hui une telle pénurie d’infirmières partout en France que l’on peut exercer à peu près dans toutes les villes, que ce soit au sein des hôpitaux publics ou bien en cliniques privées.

    Ayant été contactée dès ma dernière année d’école, je décide de rejoindre le CHU (Centre Hospitalier Universitaire ) de Toulouse Purpan qui m’avait fait une proposition d’embauche. En plus le sud-ouest de la France est une région qui m’attire et lors des entretiens d’embauche, j’ai trouvé la ville de Toulouse très sympathique et très vivante comme peut l’être Rennes, ville aussi très étudiante. Le problème principal est le logement, étant en ce mois de septembre en concurrence avec tous les étudiants souhaitant louer une chambre ou un studio, ce que je recherche également.

    Heureusement, l’hôpital faisant de gros efforts sur le recrutement, propose à ces nouvelles infirmières de disposer d’une chambre dans l’enceinte de l’hôpital dans l’attente de trouver un logement en ville. C’est ainsi que je m’installe avec un minimum d’affaire que m’ont descendue mes parents dans une vaste chambre qui a l’inconvénient d’être, comme l’hôpital, un peu éloigné du centre-ville, mais a contrario l’immense avantage d’être à deux minutes à pied de mon poste. J’ai été affecté d’emblée au bloc opératoire digestif, poste en général inaccessible à une débutante, il s’agit d’une spécialité, mais qui manquant cruellement d’effectif, m’a été proposé.

    C’est un travail qui me demandera du temps pour le maîtriser, mais qui m’intéresse et qui présente des horaires plus réguliers qu’un poste en service. Autre avantage, on ne travaille que très peu de nuit ou le week-end sauf les inévitables gardes, mais c’est un rythme plus acceptable si on veut avoir une vie en dehors du boulot.

    Ces débuts dans la vie professionnelle sont une grande aventure pour moi ayant toujours habité chez mes parents et ayant fait la totalité de mes stages dans ma région d’origine. Je me retrouve volontairement parachutée dans une ville que je ne connais pas en n’ayant pas spécialement de contacts ni de famille sur place. L’intégration au sein de l’hôpital se passe très bien, j’ai été chaleureusement accueillie dans une équipe en sous-effectif, mais très soudée, d’autant plus que les infirmières et aide-soignantes font corps pour résister aux caractères pas toujours évidents des chirurgiens et anesthésistes promptes à nous traiter comme de vulgaires porte-outils.

    Le premier mois passe, pendant lequel j’observe plus que je ne travaille étant en binôme avec, Murielle, une infirmière plus expérimentée qui me montre petit à petit le travail à effectuer. Je profite de ma première paye pour m’offrir quelques habits chics qui me faisaient envie, mais dont je n’avais pas les moyens jusqu’à présent. Je suis également en chasse d’un studio à louer, mais là les recherches s’avèrent difficiles et pour l’instant vaines. Je ne dispose pas de voiture et cela m’oblige à prendre les transports en commun, qui bien qu’assez denses, rallongent assez vite les temps de parcours, car la ville est non seulement grande, mais la circulation peut y être assez forte également.

    Le bâtiment où se trouve ma chambre est assez fonctionnel et dispose d’une vaste cuisine commune avec salle à manger ainsi que d’une large pièce salon, salle de télé. J’y retrouve un certain nombre de consoeurs infirmières avec lesquelles je sympathise. Assez rapidement un petit problème d’intendance se pose à moi, car je dois vous confier un petit secret, je suis encore victime à mon âge d’accidents nocturnes qui m’obligent à porter des couches. Or j’ai vécu jusqu’à présent sur le stock amené de Rennes, mais il me faut rapidement en acheter de nouvelles avant d’être à court. Impossible d’en

    commander par correspondance comme je le faisais à Rennes et me les faire livrer, ici cela ne serait absolument pas discret.

    Je dois donc consulter les pages jaunes afin de trouver un magasin de matériel médical. Je décide de ne pas aller à celui se trouvant tout près de l’hôpital de peur d’y croiser quelqu’un de mon service éventuellement, du coup je prends le bus à la fin de mon service de 16H00 pour un magasin repérer à Blagnac. Je prends soin de me munir d’un large sac afin de pouvoir ramener mon paquet de couches le plus anonymement possible jusqu’à ma chambre. Lorsque j’arrive dans le magasin celui-ci est vide de clients et je demande à la vendeuse un paquet de Molicare super plus en taille M. celle-ci me rapporte le paquet demandé et après avoir payé et glisser les couches dans mon large sac, je quitte le magasin pour retourner directement à ma chambre.

    Je suis soulagée d’avoir regagné ma chambre sans encombre. Cependant, je réalise que je devrai renouveler l’opération régulièrement temps que je n’aurai pas trouvé mon propre logement et que je puisse me faire livrer mes couches à domicile sous paquet discret comme le font les marques spécialisées. Le fait de porter des couches n’a par contre jamais été vraiment une contrainte pour moi, habituée il est vrai depuis mon enfance à en mettre chaque nuit. C’est infiniment plus confortable que de se réveiller dans un lit trempé! Il m’arrive même d’en porter parfois en certaines circonstances notamment lorsque je dois faire des courses assez longues en ville, car j’ai une sainte horreur de faire pipi dans des toilettes publiques ou certaines toilettes de magasins à l’hygiène assez improbable.

    Les changes complets sont aujourd’hui relativement fins et discrets tout en étant sûrs, il est assez aisé de les dissimuler sous les vêtements et de pouvoir les porter de façon très facile sans que cela ne se remarque. C’est ce que je choisis de faire en ce samedi après-midi consacré au shoping. Je mets une couche puis enfile ma culotte de coton par-dessus. Je passe ensuite un pantacourt pas trop ajuster pour ne pas souligner la forme de la couche, seule susceptible de me trahir. Un tee-shirt et des nu-pieds complètent mon habillage du jour.

    Je prends le bus pour me rendre dans le centre-ville commerçant de Toulouse. Les boutiques y sont nombreuses et très attirantes, les tentations sont partout. Après deux bonnes heures de lèche-vitrines et quelques menus achats, je cherche des yeux une terrasse de café où me poser pour prendre un verre. C’est à ce moment que l’on m’appelle dans mon dos. C’est Murielle ma collègue qui vient de me reconnaître. Toulouse est une grande ville, mais j’arrive quand même à croiser une des rares personnes qui j’y connais. Je lui fais la bise et elle me propose que nous prenions un pot ensemble. J’accepte avec plaisir lui expliquant que c’était justement mon intention. Elle me propose de faire quelques centaines de mètres supplémentaires pour aller jusqu’à la place St George où nous devrions trouver notre bonheur. Je la suis avec plaisir et effectivement nous nous attablons à la terrasse d’un café donnant sur cette jolie place.

    Murielle est donc en quelque sorte ma tutrice dans le service, c’est une fille d’une trentaine d’années qui exerce depuis maintenant 6 ans au bloc et qui connaît du coup bien le métier. Une certaine inquiétude m’a étreint en la voyante sachant que justement aujourd’hui je porte une couche sous mon panta court, mais ce sentiment c’est vite dissiper Murielle n’ayant rien remarqué de particulier dans mon allure manifestement. Il faut dire qu’elle ne me voit au bloc qu’en blouse et qu’elle ne saurait dire si j’ai des fesses légèrement plus rebondies que d’habitude. Murielle m’a très bien accueilli, c’est une grande fille brune aux cheveux longs légèrement bouclés, très doux dans ces gestes et très posée ce qui ne fait pas de mal dans le stress qui est le quotidien de notre travail. Je la détaille, car c’est la première fois que je la voie dans des vêtements de ville, ne la croisons au boulot qu’en blouse ou en vêtements de blocs qui ne sont pas très seyants il faut bien le dire.

    Nous discutons devant un thé du boulot un peu et de mes impressions concernant ma nouvelle vie toulousaine. Je lui indique que tout se passe pour le mieux et que je suis ravie de mon choix si ce n’est la difficulté de trouver un logement. Murielle m’indique qu’elle a fait le choix d’être en colocation et qu’elle partage son appartement avec des infirmières venant faire des stages de longue durée sur Toulouse. Sa colocataire actuelle partant le mois prochain, elle me propose de prendre sa place si j’en ai envie. Je la remercie chaleureusement pour sa proposition et lui demande quelques jours de réflexion en sachant que mon idéal serait d’avoir mon propre appartement, par indépendance d’une part, mais surtout à cause de mes petits soucis nocturnes qui seraient difficiles à cacher à une colocataire.

    Au moment de quitter notre table, je fais malencontreusement tomber mes lunettes de soleil que je m’empresse de ramasser avant que quelqu’un ne marche dessus. Je quitte Murielle et lui souhaite un bon week-end après qu’elle m’ait indiqué le chemin pour retrouver le bus qui me ramènera vers l’hôpital. Le thé a chez moi un effet diurétique assez rapide et dès que je suis montée dans le bus une envie de faire pipi pointe le bout de son nez. Malgré la présence de la couche, je décide de me retenir jusqu’à mon arrivée afin de ne courir aucun risque d’une éventuelle fuite toujours possible lorsque l’on s’est retenue assez longtemps et que l’on s’abandonne brutalement dans un jet puissant que la couche pourra avoir du mal à absorber.

    Une fois en sécurité dans ma chambre, je pose mes courses sur mon lit et je fais pipi longuement dans ma couche qui, j’ai été médisante, absorbe parfaitement mon flux. Elle est cependant alourdie par mon large pipi ce qui me conforte dans le fait qu’il était sans doute plus prudent de me retenir plutôt que de mouiller ma couche en extérieur. Le lundi suivant, Murielle me reparle de sa proposition. Elle me propose de venir dîner chez elle un soir de la semaine pour que je puisse me faire une idée de l’appartement qu’elle occupe. J’accepte l’invitation avec plaisir, cela me changera des plats surgelés que je me fais réchauffer dans la salle à manger de mon bâtiment.

    Disposant d’une voiture, elle me propose de passer me prendre après le boulot et de me raccompagner ensuite ce que j’accepte avec plaisir. À la fin du service, je me change donc et je rejoins Murielle qui m’attend. Une dizaine de minutes nous sont nécessaires pour rejoindre son appartement. Il est situé dans un bel immeuble donnant sur la Garonne et donc un peu à l’écart du coeur de ville que je soupçonne un peu bruyant. Là au contraire c’est calme. Elle dispose d’une place de parking sous l’immeuble ce qui est fort pratique. Nous prenons l’ascenseur et rejoignons le 4Eme et dernier étage où se situe le grand T4 qu’elle habite.

    L’appartement est composé de trois belles chambres et d’un vaste salon avec une cuisine américaine, salon se prolongeant par une large terrasse donnant sur le fleuve. Anne, l’actuelle colocataire de Murielle n’est pas là, car elle travaille de nuit. Murielle m’explique qu’elle est propriétaire de l’appartement que ses parents l’ont aidé à acheter lorsqu’elle est arrivée sur Toulouse, constatant la rareté et les prix des appartements en location sur la ville. Je lui indique que j’ai peu de recul, mais que mes recherches immobilières sont pour l’instant restées vaines. En plus, je n’ai pas d’apport, donc difficile d’imaginer de me lancer directement dans un achat. Pendant que j’admire la décoration de l’appartement, Murielle s’est mise en cuisine, mais étant ouvertes sur le salon nous pouvons continuer à papoter. Nous échangeons surtout sur nos vies respectives, Murielle me posant pas mal de questions sur ma famille, mes études, la Bretagne, etc.

    Nous passons à table, et Murielle s’avère très bonne cuisinière, en très peu de temps de préparation elle nous régale. Nous passons ensuite au salon autour d’une tisane. Murielle revenant à la raison de ma présence ici me demande si l’appartement me plaît. Je lui réponds sincèrement qu’il est magnifique et que ce serait avec plaisir, mais que je privilégiais encore la piste d’un appartement pour moi seule.

    Murielle assise dans le fauteuil en face du mien me demande si c’est à cause des couches que je privilégie cette indépendance.

    À ces mots, je suis complètement décontenancée et cela doit se lire sur mon visage. Murielle d’un sourire me dit chaleureusement que cela restera entre nous, mais que l’autre jour elle a aperçu le haut de mon change dépassé de mon panto court lorsque je me suis baissée pour ramasser mes lunettes. Je me souviens parfaitement de la scène et je n’ai pas réalisé sur le moment que ce mouvement avait pu dévoiler à ses yeux la couche que je portais ce jour-là. Je dois rougir encore plus, ce qui amuse manifestement Murielle. Elle enchaîne en me demandant si j’en porte une en ce moment ce en quoi je réponds immédiatement que non. Sincèrement curieuse, Murielle du coup m’interroge pour savoir pourquoi je n’en porte pas ce soir alors que j’en portais samedi après-midi.

    Dans la précipitation de ma réponse, je n’ai pas réalisé qu’effectivement cela n’était pas vraiment cohérent. Soit j’ai besoin d’en porter dans la journée et j’en porte tout le temps soit je n’en ai pas besoin auquel cas le fait d’en porter samedi dernier est logiquement inexplicable. Murielle perçoit parfaitement mon trouble grandissant. Charitablement elle me propose de lui expliquer la situation sachant que je pouvais évidemment compter sur sa discrétion. Pas très à l’aise, mais rassurée par la gentillesse de Murielle, je lui explique donc que je porte des couches la nuit par nécessité et parfois dans la journée par confort. Cela ne semble pas la surprendre ni la choquer plus que cela et son attitude me rassure énormément. Du coup Murielle me conforte et me confirme que cela ne lui cause aucun problème et que si c’est juste cela ma réticence à devenir sa colocataire, il ne fallait pas que je m’arrête à cette considération. Je la remercie pour son attitude si compréhensive et la générosité de sa proposition renouvelée.

    Il a pour moi beaucoup davantage à louer une chambre dans l’appartement de Murielle. D’une part financièrement c’est beaucoup moins onéreux qu’un appartement, en plus elle pourra m’emmener avec elle à l’hôpital ayant les mêmes horaires. Elle dispose même d’une chambre supplémentaire permettant d’accueillir qui mes parents de passage qui une amie. Regardant autour de moi, je réalise que je ne disposerai jamais seule dans mon budget ne serai ce que la moitié des avantages de cet appartement et puis la perspective d’être en compagnie de Murielle avec qui je travaille et qui est toulousaine n’est pas pour me déplaire.

    Je lui confirme donc mon accord et nous terminons la soirée en papotant comme seules savent le faire les filles, mais sans revenir sur le sujet “surprise” du début de soirée à savoir les couches. Mon emménagement est prévu pour fin octobre et ma complicité avec Murielle est renforcée par le fait que je vais bientôt venir vivre chez elle.

Affichage de 1 message (sur 1 au total)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com