Chauffe moi !

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  • #86913
    Saku
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    16h45, Madame ne devrait pas tarder. S. Attend dans l’entrée. En position d’attente: tête baissée, mains posées à plat sur ses cuisses, assise sur ses talons qui lui écartent les fesses sous la courte jupe.
    Comme exigé, S. porte sa tenue de soubrette.
    La clef tourne enfin dans la serrure. Madame est là. Elle franchit le seuil et marque un temps d’arrêt. Sans oser lever le regard, elle sait qu’elle l’observe. Son  cœur palpite. Elle est déjà dans sa bulle. En attente, disponible. Excitée.
    Madame prend son temps. Tourne autour d’elle, agenouillée. Ses talons résonnent sur le carrelage. Le baiser qu’elle lui dépose enfin sur son front signifie dans leur rituel qu’elle est autorisée à se relever. A son tour elle l’embrasse.
    – Je vous ai préparé des douceurs lui dit elle dans un murmure d’une voix douce
    Madame jette un regard circulaire dans la pièce pour vérifier qu elle a  tout bien rangé, nettoyé. S. est obéissante. Elle aime faire plaisir à son exigeante Domina.
    Dans ces moments là seuls leurs regards suffisent. Madame sait que S. fait tout pour lui plaire. Elle sait aussi combien ce jeu d’obéissance les excite toutes les deux.
    Cet après midi, sous sa tenue de soubrette, S. ne porte qu’un minuscule string en voile noir. Inutile que Madame relève sa jupette pour examiner ses fesses nues. Elle sait que S. est encore marquée par les morsures de son fouet. Elle aime que la jeune femme garde longtemps sur elle les stigmates de sa soumission.
    – As tu passé une bonne journée?
    – Oui Madame.
    – Qu’as-tu tu fait?
    – Un peu de paperasse, du rangement. Et je me suis un peu reposée.
    – Tu t’es caressée, demande t-elle soudain  d’un ton plus incisif.
    – Non, Madame, jamais sans votre autorisation.
    Elle lui relève le menton et scrute son visage pour voir si elle n’a pas menti.
    – Bien.
    S. a un pâle sourire. Elle adore plus que tout ce regard sévère et inquisiteur. Elle se sent déjà humide de désirs.
    Peu après, Madame fait mine de se désintéresser d’elle, à genoux à ses pieds. Elle grignote, indifférente à l’inconfort de sa position. Tout en dégustant son thé, elle caresse d’un geste machinal la tête de S. ,toujours silencieuse, qui s’applique à rester bien droite sur ses genoux pliés. D’un claquement de doigts S. pourrait être autorisée à prendre du repos en s’asseyant sur ses talons. Mais elle éprouve un sournois plaisir à la laisser dans cette position humiliante et inconfortable. Elle repose  sa tasse sur la table et se tourne vers S.
    – Lève -toi, j’ai envie de te réchauffer. File dans la chambre et attends-moi, en tenue et en position.
    S. obéit et file dans la chambre. Avec une agréable lourdeur au fond du ventre, elle ôte sa tenue de soubrette. Elle prend le temps de se déshabiller. Ainsi se mêle plaisir et honte de se mettre à nu. Elle se met en position. Imagine le spectacle impudique qu’elle offre à Madame et son sourire quand elle pénétrera dans la chambre .
    S. mouille déjà de  son plaisir exhibitionniste. Le temps passe lentement. L.air frais caresse sa vulve et son anus.’Les minutes qui s’écoulent lui paraissent des heures.  Ainsi allongée et exposée, la position lui ouvre les fesses. Elle se sent soumise ainsi offerte et vulnérable.

    Soudain une musique  se fait entendre dans le salon. S. reconnait l’album d’ERA.
    Juste cette musique et rien d’autre que des vibrations palpables entre elles deux.
    Madame entre vêtue  de ce seul bustier en cuir. Elle est belle, les cheveux relâchés, le sourire cruel.

    Excitée par la docilité de sa soumise , madame, meurt d’envie de se montrer plus sadique que jamais , de la ” traumatiser” comme il lui plaît à dire. Faire de S, sa chose, son objet de désirs et de perversions; de lui faire mal jusqu’à  ce qu’elle en jouisse de plaisir .
    S., inerte, ne bouge pas alors même que madame lui redresse la tête et l’aveugle d’un bandeau. Puis enfonce des boules quies  au creux de ses oreilles.
    S.s’abandonne, isolée du monde, privée de ses sens. Il ne reste alors que cette douce fusion.  S. se laisse guider, comme ivre.
    Madame se retire et se saisit des poignets qu’elle attache fermement avec une cordelette à la tete de lit. Puis, avec la même détermination, elle agrippe ses chevilles et les lie aux pieds de lit.
    S. est à sa merci. en croix.
    D’une claque à l’intérieur des cuisses, elle l’oblige à s’ouvrir.
    – Ecarte les jambes mieux que ça !
    Ainsi, ouverte,  l’air frais vient caresser sa vulve écarquillée et l’intérieur de ses fesses.
    La musique s’emballe et les emporte.
    Madame se saisit de la badine en houx et en fouette d’un coup sec les fesses
    Surprise, S. sursaute. Puis un second coup la mord. Les petits noeuds de la badine s’impriment dans sa chair et la brûlent.

    Madame bat la mesure d’Ameno dans un rythme soutenu et ferme. S. ne bouge pas, ne se crispe pas. Elle semble tanguer dans une excitante torpeur.
    Des stries se dessinent sur les chairs tandis que la douleur qui s’intensifier l’oblige à serrer les fesses. Quelques coups viennent mordre l’intérieur de la raie. Son derrière danse, incontrôlable au rythme de la musique.

    Madame marque un temps de pause. Puis, s’empare d’un martinet aux fines lanières de caoutchouc.
    Sèchement, le premier coup claque. S. sursaute dans ses liens. Elle crispe ses doigts dont les jointures blanchissent. Mais elle serre les dents. Encaisse en silence.

    Envoûtée par le rythme de la musique, madame s’emporté. Une avalanche de coups s’abat  sur le derrière de S.

    La chaleur monte, aussi bien dans la pièce que dans leur ventre.
    Le rouge des stries de la badine et des lanières du martinet laisse place à un tannage blanc et dur.
    Les coups cessent à nouveau.
    Madame à genoux contre S. pose sa main sur sa nuque. Elle caresse avec douceur son dos, ses cuisses, ses fesses. S.frissonne et sa peau se hérisse de chair de poule.
    Malgré elle, la jeune femme ligotée tente en vain de serrer les jambes. Puis, elle s’abandonne aux doigts légers qui frôlent la peau sensible de l’intérieur des cuisses. Tout en la caressant, Madame se met à mordiller les rondeurs charnues de ses fesses. Sensations ambiguës entre chatouilles et douleurs qui la font gémir dans son bâillon.

    Chauffe moi

    Madame sourit aux petits sons étouffés qu’émet S. à travers son bâillon  .
    Le temps semble s’être arrêté, cette pause permet aux deux jeunes femmes de reprendre leurs esprits. Mais Madame  ne compte pas s’arrêter là. S. le sait. Elle souffle le chaud et le froid.
    Madame se saisit de deux martinets aux longues lanières de cuir et les fait courir le long du dos de S. Les lanières s’arrêtent aux creux de ses reins, puis sur ses chairs meurtries.
    Puis, au rythme plus lent de la musique, elle lui fouette le dos.
    Madame lève la main bien haut. Un claquement sec se fait entendre. Puis, l’effleurement reprend sur son dos au rythme d’ERA. Quand le tempo s’accélère, elle lui fouette plus fort le dos et s’acharne sur son derrière rebondi. Emportée par le rythme, Madame s’acharne avec une sorte de rage cruelle. .
    Déroutée S. se crispe, serre les fesses, tend les bras et les jambes.
    Malgré les liens, elle se cambre en poussant des cris étouffés.
    Les coups ralentissent , puis cessent….
    Madame se met à malaxer son derrière meurtri. Puis, elle  le mordille à plusieurs reprises, provoquant des sensations déroutantes.. S. s’agite.
    Madame soulève le bassin de S. afin d’y glisser une serviette.
    – Je ne tiens pas à ce que tu tâches mes draps petite mouilleuse !

    S.s’abandonne, soumise et silencieuse.

    Madame réajuste les liens des chevilles écartant d’avantage les jambes..
    – Je ne t’ai jamais dit que cela était terminé. Je n’en n’ai pas fini avec toi !
    Madame s’assied à genoux entre ses cuisses béantes et fesse à pleine main la vulve, sans défense . Prisonnière des liens, S. ne peut serrer les jambes, son bassin se relève par moment. Madame la fesse alors plus fermement comme pour la punir de ses contorsions.
    Puis plus rien. Les sens aux aguets. Puis un liquide tiède et visqueux baigne son anus écarquillé.
    – Je t’ai bien dit que j’avais envie de te chauffer.

    Madame se saisit d’un plug qu’elle fait glisser au creux des fesses de S, la pénètre.
    Le plug en place, madame, s’assied sur ses reins et lui donne une cuisante fessée tout en le faisant aller et venir. Les claques cessent. Le plug est en place. Madame attrape le vibromasseur derrière elle et le met en route au cœur des lèvres de S. Les deux “jouets” s’associent entre les cuisses de S. L’un vibre sur le clitoris et l’autre au fond de l’anus.
    Doucement, sans lacher le vibro, Madame s’allonge sur le dos de S. et lui glisse au creux de l’oreille
    – Je vais te baiser jusqu’à l’épuisement. !!
    S. transpire, ruisselle déjà de tout son corps. Madame n’en a pas fini. Elle prend le gode et pénètre sa petite victime d’un coup sec. Elle est tellement mouillée que ça glisse comme dans du beurre. Pénétrée par les deux orifices, S.se cambre en proie à de nombreux orgasmes. Tous plus intenses. Parfois c’est tellement fort, qu’elle tente malgré elle de s’échapper. Mais les liens l’en empêchent. Madame la retient d’une poigne ferme.
    S., au bord de la crise de nerf, se cambre, se cabre avant de succomber dans un dernier spasme.
    Le calme revient peu à peu. Secouée par les derniers soubresauts, S.s’abandonne. Inerte dans sa bulle, vidée, pantelante.
    Madame la délivre enfin des liens puis, avec une infinie douceur s’allonge tout contre elle et l’enlace enfin avec tendresse.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 5 mois par Saku.

    - Ne rate jamais une occasion de faire une bêtise

    #86934
    Paulparis
    Participant


    C’est absolument magnifique. J’ai eu l’impression d’être là, présent, voyeur ! Merci !!

    #86942
    Anonyme
    Inactif


    Très joli texte, très intense, j’étais dans la chambre, je profitait avec vous de tous les instants.

    J’ai voyagé. Merci.

    #86984
    flateric
    Participant


    joli tout.

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