Ceinturée
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, le il y a 3 années et 2 mois.
Je suis en feu depuis plusieurs jours. Je brûle de l’intérieur et me consumme de désir. Il est 21h, je mouille, je coule, je souris aussi. Il faut éteindre l’incendie.
Je passe une main dans mes bas, glisse mon pied à l’intérieur et remonte le nylon délicatement le long de ma cuisse. J’enfile m’a plus jolie lingerie, une culotte de dentelle et un soutien gorge à balconnets, noirs bien sûr. Je choisis mes talons aussi, des escarpins fins, qui affinent ma cheville, font ressortir le galbe de mes jambes et remontent mes fesses.
Je jette un coup d’œil dans le miroir, et parfait ma coiffure. Je remonte mes cheveux sur l’avant pour dégager mon visage, et laisse le flot onduler sur mes épaules et au creux de mes omoplates.
Je mets du mascara et du rouge à lèvres. Je suis prête.
Je vais le rejoindre ainsi vêtue, c’est à dire à demi nue.
Sa bouche s’ouvre, ses yeux pétillent. Il se lève, sourire aux lèvres.
Il m’attrape par la main, me fait tourner sur moi même. Nous entrons dans la danse, déjà en transe. Il m’attrape par la nuque et me murmure à l’oreille ce “Salut beauté” qui me fait chavirer. Me mordant la lèvre je me laisse entraîner. Arrivés dans la chambre il me pousse sur le lit. Je me retourne sur le cliquetis et le bruit de sa ceinture. J’en attrape la boucle et tire la langue de cuir en dehors des passants. Je la pose sur mes reins, roule avec telle une chatte en chaleur, m’emplissant de notre odeur. Je relève les fesses, et mes pieds encore chaussés.Provocante, piquante. Je le regarde mutine et lui murmure en lui tendant la ceinture: apaise le feu en moi…. Alors il se saisit du cuir, lève haut le bras et l’abat. Le son du cuir qui mord ma chair claque à mes oreilles, dans ma tête défilent cette rythmique 10, 20, 30,… 50….J’ondule, tends mon corps à la morsure, couine lorsqu’il se déchaîne et m’entraîne dans cette boucle infinie. Je leve la tête lorsqu’il arrête, m’interrogeant sur la suite qu’il me réserve.
-Tu bouges trop, me dit il.
Alors il m’attrape les bras, me les tire vers l’arrière. Je verrouille mes mains sur mes poignets mais ce n’est pas ainsi qu’il choisit de m’attacher. Il passe la ceinture autour de mon buste, verrouillant mes bras vers l’arrière, et serre. Je suis ceinturée, respiration bloquée. Il me place à plat ventre, se place devant ma tête et fait courir maintenant les lanieres du martinet, sur mon dos, mes reins, mes fesses. Je leve la tête pour le regarder. Lui vient alors une idée… Il ouvre son jeans et me fait le sucer, toujours à plat ventre couchée, tête levée vers lui. Il me caresse la nuque et me dit:
– ouvre la bouche, tire la langue, plus encore, ma petite gorge profonde….
J’adore ça. Je le prends au plus profond de moi.J’en perds mon souffle, je bats des pieds pour lui signifier d’arrêter quand je ne peux plus respirer. Il se retire alors, et un filet mêlant nos humeurs, ce lien translucide se tend…
A genoux, aux pieds du lit, la petite chatte en moi, pose ses fesses sur le carrelage pour soulager ses genoux. Je lance des regards de détresse quand Il teste ma souplesse, gémis comme la bête ceinturée que je suis. Jusqu’à ce que je me laisse aller vers l’obéissance désirée…
Ps:il paraît qu’il manque à ce texte les suffoquements, les reprises de salive goutues,et les déglutitions qu’elles engendrent…ainsi que ce que l’on prend lorsque l’on se retire…
Je me laisse corriger sans broncher…Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".
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