Camille XXXIII : Rangement et onanisme

[lunapower]

Camille avait découvert le plaisir de l’onanisme l’été de ses treize ans. Son amie Athénaïs lui avait raconté avec moulte détails ce que faisait sa grande sœur qu’elle avait surprise via le placard communiquant de leurs chambres. Camille semblait à la fois gênée et très intéressée par la chose, le lendemain elles se cachèrent toutes les deux dans l’armoire et attendirent que Chloé revienne afin de la surprendre dans le feu de l’action. Après une bonne demi-heure, coincées ainsi, elles ne furent pas déçues. Chloé, ferma sa porte à clef et s’installa sur son lit. Sa main s’aventura sous le léger short qu’elle portait. Athénaïs se mit à glousser mais reçu un violent coup de coude de son amie et repartit dans sa chambre. Camille observait, interdite, Chloé retirer son short et se caresser jusqu’à ce que son corps se contracte dans un grand râle. Quelques instants plus tard, Chloé se leva et dirigea vers l’armoire. Camille déguerpit à son tour et rejoint Athénaïs.

-“Ah ben on dirait que ça t’a fait de l’effet ma vieille !”

Camille visiblement troublée ne lui répondit pas et prétexta une course à faire avec sa mère pour s’esquiver et mettre en pratique ce qu’elle venait de voir et connut ce jour son premier orgasme.

Depuis ce jour elle se masturbait de manière très régulière, passant même parfois l’après-midi la main dans sa petite culotte. La fréquence de ses plaisirs solitaires avait baissé depuis qu’elle était avec Nicolas mais elle en ressentait encore le besoin, que ça soit parfois après une fessée ou juste comme ça. Elle n’aimait cependant pas trop être observée lors de ces moments, il l’avait bien compris et se montrait compréhensif.

Cette semaine, Camille avait quelques jours de récupération et avait promis à son chéri de faire un peu de tri et de rangement dans son armoire, il faut dire que les cartons vinted, showroom et autres commençaient à s’accumuler… Certains n’étaient même pas ouverts… Sachant pertinemment que cela ne se ferait pas sans contrainte, le dimanche soir il avait fait une pile des achats de sa belle.

-“Camille, tu peux venir dans la chambre deux minutes s’il te plait !”

-“Mais je regarde la télé !”

-“Tout de suite !”

-“Rho mais quoi encore !!” dit-elle en entrant, agacée, dans la chambre.

Il la regarda, puis regarda une pile d’une dizaine de carton et le capharnaüm de son armoire.

-“Je crois qu’il est temps de sévir jeune fille, je voulais te sortir ton pyjama et je n’avais pas pris mesure de l’ampleur du problème mais là !” dit-il en désignant de nouveau le fouillis.

-“Je ne m’en étais pas rendu compte non plus…” dit-elle honteuse.

Il la prit par la main et s’assit au bout du lit. Il lui baissa son pantalon de jogging et sa culotte.

 

-“C’est fini les commandes, Camille ! Tu vas me ranger ton armoire, trier ce dont tu n’as plus besoin et je t’aiderais avec les cartons et si tu veux vendre des choses mercredi après-midi ! Tu t’organises comme tu veux mais je veux une armoire nickel sinon je te promets que la fessée que tu vas recevoir maintenant sera une caresse comparée à celle que tu vas avoir mercredi !”

Il la coucha sur ses genoux et se mit à la fesser énergiquement alternant fesse droite fesse gauche. Elle se mit rapidement à gigoter, il passa alors sa jambe au-dessus des siennes et lui attrapa la main dans le dos et poursuivit la correction sur le même rythme. Son derrière se teint rapidement d’une belle couleur rouge et commençait à franchement lui faire mal. Elle jeta un coup d’œil à la pile de carton et se mit à pleurer honteuse. Il lui donna une forte série de claques pour conclure la fessée et la releva. Il lui remonta son jogging et la sera dans ses bras.

-“On s’est bien compris, Camille ?”

Elle hocha la tête, il lui essuya ses larmes. L’incident clos ils passèrent une bonne fin de soirée.

Les lundi et mardi, sa motivation était à son maximum. Elle vida son armoire, acheta des boites, tria fit un sac pour sa cousine Laure, un pour la friperie et jeta quelques pièces inutilisables. Elle retrouva aussi deux chemises de Nicolas qu’elle lui avait empruntées tant et si bien que mercredi elle n’avait quasiment plus rien à faire, elle rangea ses chaussures, accrocha les chemises de son chéri à la porte pour les planquer avant qu’il rentre puis tomba sur sa boite aux trésors, une vielle valise en cuir, qu’elle déposa sur le lit et ouvrit. Pêle-mêle s’y trouvait le chouchou qu’elle avait dans les cheveux lors de son bac, sa culotte de première fessée d’adulte, des petits mots, des cartes postales, la vieille paire de Repetto qui avait rythmé leurs premiers jeux et ses journaux intimes. Elle retomba sur cette fameuse journée avec Athénaïs et sa découverte de la sexualité.

-“Qu’est ce qu’on était gourdes quand même ! Je me demande si elle s’en rappelle !”

Elle prit en photo la page afin de l’envoyer à son amie, puis continua sa lecture passant à ses premières fessées. Sa main glissait tout doucement vers son bas ventre et elle se mit à se caresser par-dessus sa culotte. Elle l’ôta puis se lécha les doigts et dégagea son bouton qu’elle titillait de plus en plus fort, les yeux fermés concentrée sur son affaire elle n’avait pas entendu Nicolas qui était rentré et qui l’observait. Il toussa discrètement, Camille sursauta et mis la couette sur elle comme une ado prise en faute.

-“Alors c’est comme ça que tu ranges, Camille ? La fessée de dimanche ne t’a pas suffi ?”

Elle sauta alors du lit et ouvrit son armoire rangée au carrée.

-“Et bam !” dit-elle fière d’elle

-“C’est bien effectivement !”

-“J’ai même donné les cartons avec des habits à la friperie, tu n’auras rien à faire ! Et re bam !”

-“Et ce bazar sur le lit ?”

-“Ma boîte au trésor et tu n’étais pas censé être là ! Et encore bam” dit-elle en remettant les objets dans la valise.

Il en reconnu quelques-uns et sourit, puis il vit ses chemises à la porte.

-“Tiens la chemise que j’ai cherché pendant une semaine et que tu me soutenais ne pas avoir si je n’étais pas arrivé maintenant elle serait au fond de l’armoire, hein Camille !”

Démasquée, elle rougit et prit conscience qu’elle était à moitié nue en regardant ses pieds. Il la tira sur ses genoux, elle n’opposa aucune résistance.

 

-“C’est bien tu es déjà les fesses à l’air !” dit-il en lui caressant les fesses. Il passa ses doigts sur sexe et constata qu’il était encore trempé.

-“Je ne sais pas ce que tu écris dans tes journaux mais ça a l’air de te faire de l’effet ! Menteuse et vicieuse ! Et bam !” dit-il en lui donnant une grande claque au niveau de sa raie.

Il commença alors un ballet alternant claques et caresses la plongeant dans une douce torpeur sur un concerto de gémissements de douleur et de plaisir. Ses fesses commençaient à lui picoter, elle attrapa la vieille paire de ballerines qui était encore sur le lit. Nicolas compris où elle voulait en venir et s’en saisit.

-“Je ne pensais pas revoir un jour ses vieilles amies, tu es décidément toujours pleine de surprise” dit-il en lui caressant la nuque.

Elle se tourna vers lui et lui sourit en faisant un clin d’œil.

Il posa la semelle sur son derrière rougi puis la leva bien haut et elle tomba avec fracas sur ses fesses lui arrachant un cri. Il lui écarta légèrement les jambes et saisit sa main et la frappa de nouveau. Il espaçait chaque coup d’une dizaine de secondes afin que la chaleur et la douleur se diffusent dans tout son bas ventre. Il frappait de manière désordonnée, afin de l’empêcher d’anticiper et de s’abandonner totalement à la morsure du cuir. Il sentait la pression sur sa main se faire de plus en plus forte, elle haletait, gigotait puis au bout d’une trentaine de coup elle se relâcha complétement dans une sorte de soubresaut. Il déposa la ballerine et passa ses doigts sur son fondement rubicond tournant autour de son sexe et de son anus.

-“C’est fini mon lapin, en tout cas je suis impressionné par ton rangement ! Ce n’est pas mieux comme ça ?”

-“Si, je me demande parfois comment je ferais sans une bonne fessée pour me motiver” dit-elle mi-sérieuse mi-enjouée.

Elle se leva, le regarda et l’embrassa fougueusement. Elle ôta son débardeur et s’allongea sur lit, elle fouilla dans sa table de nuit et en sortit un masque.

-“Tu veux me regarder ?” lui demanda-t-elle timidement.

Il hocha la tête et lui sourit. Elle mit le masque sur ses yeux pour faire abstraction de sa présence et commença à faire glisser ses doigts le long le sa poitrine, tournant autour de ses aréoles. Sa main droite descendait doucement vers son sexe faisant le tour de son nombril, caressant subtilement son mont de Vénus avant de pénétrer le Saint des Saint par de doux va-et-vient. Elle remonta un ses genoux dévoilant encore mieux son intimité à Nicolas ainsi que la rougeur naissante de ses fesses. Sa main gauche était maintenant descendue et s’affairait au niveau de son clitoris, le malmenant tendrement. Sa respiration s’accélérait au flux et reflux des marées (Gainsbourg) et elle se mit à jouir dans un long tremblement. Elle ôta son bandeau.

 

-“Je crois te l’avoir déjà dit, tu es vraiment la plus resplendissante ! Merci !” dit Nicolas encore sous le charme du spectacle que son amie venait de lui offrir.

Il l’embrassa sur le front et lui fit l’amour passionnément. Ils partirent ensuite déjeuner en bord de Seine en amoureux. Ils se quittèrent et Camille rejoint Athénaïs que son message avait bien fait rire, elle lui avoua avoir parlé de ces visions initiatiques avec Chloé quelques années plus tard. Cette dernière lui avait dit qu’elle les avait toujours suspectées, elle et Camille de l’espionner à cause d’un détail ! L’eau de citron noir de chez Hermès avec laquelle s’aspergeait Camille, parfum peu courant ! Camille lui fit sentir son poignet et éclata de rire. A son retour à l’appartement elle trouva sur la table du salon une boîte de Repetto, elle l’ouvrit et découvrit des ballerines identiques à sa paire vieillit qui usait désormais ses fesses. Il y avait également un mot : “Pour alimenter tes rêveries au quotidien”

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[Victor]

Oh qu’elle est chouette cette petite séance d’espionnage en guise introduction !

J’aimais déjà bien les danseuses. Je ne verrai plus jamais leurs chaussons de la même manière et j’aurais de drôles de pensées en passant devant chez Repetto dans les rues d’Aix-en-Provence.

merci @lunapowerpour ce nouvel épisode

[Linette]

Très joli récit, comme toujours. Un nouvel épisode est fort agréable à lire et à relire. Belle introduction. En ce qui concerne l’onanisme, beaucoup s’identifieront également et se projeteront dans le passé pour redécouvrir leur première fois, ce qui peut être intéressant et évoquer de bons souvenirs normalement. Merci pour le partage. 🙂

[laetitia]

bonsoir

j’aime toujours autant vos histoires

[Camille 92]

Très belle histoire, bravo et merci !

Personnellement, c’est à 13 ans et demi que j’ai découvert par hasard que certaines caresses pouvaient me faire tourner la tête.

[Paulparis]

Bravo pour ce récit bien écrit et tellement réaliste ! Le weekend commence bien et me donne des idées 🙂

[lunapower]

Merci @victor13300 , @linette , @laetitia18 , @paulparisfr et @camille-92 pour vos gentils commentaires 🙂

@victor13300 le magasin Repetto est une grande source d’inspiration entre les babies et ballerines vernies de petite filles modèle et les accessoires de danse ^^

@camille-92 moi aussi j’ai fait cette découverte un peu par hasard, je ne sais plus quel âge j’avais un peu plus jeune que toi je pense que je devais être en cinquième mais je me rappelle bien de la conversation que j’ai surprise entre un camarade et un garçon que je n’aimais pas trop qui expliquait le pourquoi du comment de certaines choses!

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[Viladorable]

Toujours intéressante c’est histoire 😁

[EmmaLu]

Très joli texte comme toujours 🙂

Quelle chouette façon de commencer la journée.

[Nush]

Un récit de secrets d’adolescence. Un récit de jeux d’adultes.

Une belle écriture et une description au plus près des personnages et de l’action. Un « court métrage » qui percute nos fantasmes.

J’en ai usé des ballerines Repetto. Et pourtant l’usage qui en est fait ici, dans le récit, est amusant et apporte un peu de ‘piquant’ au texte.

J’aime beaucoup les différentes chutes ; celle avec son amie avec son passé qui remonte à la surface et celle avec son compagnon qui lui fait un hommage.

Et puis, je porte L’Eau de Citron Noir :-))

Autant en emporte le temps.

 

Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

[lunapower]

merci @viladorable @petit-hibou et @falbalas pour vos gentils commentaires !

@falbalas oui j’y ai pensé en l’écrivant que tu  portais aussi cette délicieuse fragrance 🙂

 

 

 

 

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