Camille & Desiré – Chapitre 7 – Nue comme au premier jour

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    Victor
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    Nous entrâmes dans une petite pièce, un peu plus grande qu’un bureau. Des enceintes diffusaient de la musique : des chansons très calmes, chaleureuses, de quoi se relaxer. Sur les meubles, contre les murs en bois, quelques cierges blancs éclairaient discrètement la pièce. Certains arrivaient en bout de course. Au milieu du parquet, il y avait une curieuse table, comme celle d’examen ou de kiné. Tout était rembourré bien sûr, et une grande serviette douce, à mi-longueur du lit, recouvrait le cuir du matelas. Par contre, une partie de celui-ci semblait pouvoir s’ouvrir en deux pour faire écarter les jambes. 

    Daddy me prit par la main, me soutint pour que je grimpe sur le marchepied puis sur cet étrange lit. Il m’ordonna à voix basse de m’étendre sur le dos. Il pinça l’élastique de mon pyjama, me fit soulever le bassin et me déshabilla. La tension monta. Il me caressa des chevilles jusqu’aux hanches. Je frémis. Il me fit lever les fesses et me déculotta. 

    J’étais un peu stressée. Il allait faire de moi sa petite fille, comme Liz. Il me demanda si je voulais un biberon de thé. J’acceptai. Il releva un peu le dossier et me glissa un petit coussin sous la tête. Je tétai un délicieux breuvage marocain, sucré mais bien à mon goût. Puis, il prit un peu d’huile, et me massa les jambes. Il était doué. Je me détendis. Petit à petit, il ouvrit les supports articulés sous mes gambettes. Ses délicates palpations me rendirent ma sérénité malgré une exposition totale. J’avais les fesses juste au bord de l’assise et la chatte… ouverte. Je n’avais plus honte. J’étais sa petite et lui mon Daddy. Il pouvait bien faire tout ce qu’il voulut de moi. Il me massa et m’indiqua qu’il était temps. 

    Il s’assit sur un tabouret que je n’avais pas vu, entre mes cuisses et sortit un instrument de dessous de la table d’examen. Je me laissai bercer par la musique et appréciais ses gestes sûrs et calmes. Après observation, je crois qu’il avait en fait en main une vieille, mais rutilante tondeuse manuelle qu’il faut pincer et relâcher pour actionner son mécanisme. Il fit ce geste dans le vide une fois et je confirmai mon diagnostic. 

    J’étais prête. 

    Il garda toujours une main sur ma peau. Il tondit mon minou en prenant son temps. Avec sa main sur moi, je restais zen. Il fit 5 ou 6 passes méthodiques et de plus en plus courtes pour dégager tout mon bas ventre. Je compris qu’il avait voulu y aller progressivement pour ne pas me déshabiller sauvagement. J’avais senti la température se rafraîchir petit à petit par ici. Il coupa aussi les quelques intrus entre et sur mes petites fesses douces. 

    De ma tour de contrôle, je voyais le visage de Daddy. Ses yeux ne me mataient pas. Il était simplement concentré pour bien me dégager. Il prit une mousse entre ses doigts et la réchauffa sur ses mains avant de m’enduire la peau. Et, avec un beau rasoir de sécurité, en ivoire, il fit une première passe. Il prit bien garde de ne pas effleurer mon clitoris. C’était la première fois que mes poils tombaient de cette région. Je n’avais pas trouvé d’intérêt jusqu’ici à céder à la pression des copines et de la gent masculine. Mais là, l’aura de Daddy avait pris le dessus et je ne pouvais refuser autant d’attention. 

    Il recommença avec encore un peu de mousse, mais il abandonna ce premier rasoir pour se munir d’un traditionnel coupe-chou. Il posa d’ailleurs une serviette chaude sur ma cuisse droite pour pouvoir essuyer sa lame. Je fermai les yeux et écoutai la musique. J’appréciai la caresse du rasoir sur ma peau. Je sentis son fil partout. Daddy agissait avec soin. Il tamponna toute ma peau et me massa avec un lait hydratant. Ses phalanges terminales examinèrent mes fesses, mon pubis, les plis de mes cuisses, mes grandes lèvres, le capuchon de mon bouton secret. Il posa son pouce sur ma petite fente dégagée et examina aussi les contours de mon anus. Il me regarda. Je captai son regard. Et, son majeur et son pouce s’immiscèrent en moi. 

    Je gémis, mais Daddy mit fin à ce petit jeu :

    Je t’initierai plus tard ma grande.  

    Germaine nous rejoignit. Elle prit contact avec ma peau et glissa sur mes cuisses. Elle prit la place de Daddy entre mes jambes. Lui, près de ma tête, me demanda de maintenir d’épaisses compresses sur mes yeux. Il les maintint en place avec une sorte de lunettes de piscines tout en acier complètement opaque. Il serra derrière ma tête un élastique et reposa ma tête sur le coussin soyeux. Il me chuchota :

    Ma sœur est dermatologue, elle va s’occuper définitivement du travail que j’ai commencé. 

    Étrangement, je ne sentais plus grand-chose sur ma peau. À peine quelques souffles. Daddy ne m’avait-il simplement tamponnée que de lait hydratant ?

    Germaine dessina un quadrillage sur ma peau. Je le sentis, car son crayon dépassait parfois hors de la zone insensibilisée. La présence de Daddy me rassurait. Il me mit la musique dans les oreilles avec un confortable casque audiophile. Le son qui en sortait était d’une incroyable pureté. Je n’entendais plus que les chants. Aucun parasite ne me perturba. Extraordinaire !

    Daddy resta derrière moi, assis, je suppose, ses mains sur mes épaules. Un câble passa sur ma cuisse. Je frémis. Daddy appuya sur mes clavicules et je me renfonçai dans le rembourrage du lit. Le fil glissa sur ma peau. À l’approche des zones encore sensibles, un souffle froid caressait ma peau : un souffle toutes les deux secondes me rafraîchissait. Et parfois, je me crispai un peu lorsque Germaine approchait de trop ces zones non endormies. Je ressentais comme si mille fines aiguilles se plantaient dans ma peau. Heureusement, ces écarts de coloriage étaient rares. Je serrai alors les dents, me tendait. Toutefois, les gestes de Daddy me permettaient de redescendre. 

    Après quelques minutes, il me retira le casque, me laissa les lunettes. 

    Germaine nous laissa. Daddy me redressa, m’enleva mon haut de pyjama et je me retrouvai toute nue. Il m’aida à descendre de la table, me prit par la main et nous marchâmes jusqu’à un miroir devant lequel il m’enleva mes lunettes. Il s’était placé derrière moi et me tenait les mains affectueusement. Il me chuchota, lorsque je me découvris nue comme au premier jour : 

    Maintenant, Camille, tu es une vraie petite fille, prête pour ta fessée du matin…

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