Camille & Desiré – Chapitre 6 – Un réveil de gamine

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    Victor
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    Les rayons de l’aube commençaient à transpercer le carreau entre le mur et le rideau. Ils projetaient leur lumière sur le lit d’Élisabeth et bientôt sur sa chevelure dorée. Il n’en fallait pas plus pour illuminer son visage fin et ses lèvres serrées autour de sa tétine. J’aperçus, sous son menton, dépasser le museau d’un nounours polaire. Elle était tellement belle sous sa couette aux Aristochats joyeux. 

    J’avais encore un peu de mal à réaliser ma situation. En quelques jours, je venais de parcourir un long chemin. Mille tabous avaient sauté. D’un seul coup. Je n’aurais pu rêver d’une initiation si rapide et si précise. 

    Je veillais sur ma petite camarade. Elle se retourna, pointant ses fesses dans la couette. J’aurais voulu me lover contre elle, mais j’aurai eu peur de la déranger. J’hésitai. Elle se retourna encore. Puis encore. Oh ! Allez, Camille ! Elle devait bien être réveillée. Je tentais ma chance. Je l’appelais à voix basse comme quand on veut interpeller une camarade en plein cours. 

    • Liiiiiiz !
    • Mmmmmm
    • Liiiiiiiz ! 
    • ….
    • Ehhhh.
    • Hein ?
    • J’peux venir ?

    Elle tira un peu sur la couette pour ouvrir le lit. Je pris ça pour un oui. Je m’extirpai du mien et vins me glisser sous les draps. Je m’installai derrière elle, une main sur sa poitrine, l’enveloppant elle et sa peluche.  Elle garda les yeux fermés et joua avec ses fesses à onduler sur moi. Je dégageai sa nuque et l’embrassai. Elle ne résista pas, apprécia, et gardait sa tétine en bouche. Elle joua encore du bassin jusqu’à ce que ma main glisse sur ses fesses. À travers sa sucette je distinguai un « touche-moi ». Je passai mes doigts dans l’élastique de son pyjama puis de sa culotte, descendis sur sa fesse, joignit la raie de son cul et arriva sur sa petite fente nue. Elle bougea pour essayer d’absorber mes phalanges. Je l’aidai un peu. Je l’embrassai. Je me servis de tous mes doigts. Son souffle se raccourcit. Elle se retourna et réclama encore ma main. Elle garda les paupières closes, ouvrit les lèvres, lâcha sa tétine et étouffa un gémissement. Elle m’embrassa au coin des lèvres et remit sa tétine. Nous nous rendormîmes à peine une minute, et une voix familière nous réveilla. 

    Mais dites donc, mes petites chéries…

    Daddy était arrivé à pas de velours. Il avait réussi à ne pas faire craquer le vieux parquet. Ou alors, ne l’avions-nous pas entendu, trop occupées à penser à notre plaisir charnel plutôt qu’à notre environnement sonore. Je me retournai. Il était simplement accroupi à côté du lit et nous caressa les joues. 

    Allez, debout jeunes filles, fit il en tirant le rideau. 

    Nous ne fûmes que guère éblouies. Daddy nous leva et nous emmena par la main, au salon. Sur le chemin, je voulus m’arrêter à la salle de bain, mais il me tira la main et insista pour marcher plus loin. Élisabeth avait un peu reculé la tête pour me faire un clin d’œil. Elle avait gardé avec elle son ours en peluche dans l’autre main. Au salon, je découvrais une dame de l’âge de Daddy. Peut-être même un peu plus jeune. 

    Ma petite Camille, je te présente Germaine, ma sœur, qui comme moi affectionne de s’occuper des petites filles comme vous. Elle va vous aider. 

    Elle fit un pas de côté et là, moment d’effroi. Je compris immédiatement pourquoi nous ne nous étions pas arrêtés. Je restai bloqué. Je comprimais la main de Daddy dans la mienne et j’eus un mouvement de recul. Liz ne semblait pas inquiète du tout. Elle prononça mon nom en gardant sa tétine, essayant de me rassurer. Germaine vint à ma rencontre. Elle posa sa main sur ma joue :

    Camille, je suppose ?

    J’inclinai simplement la tête. Elle me fit une bise, prit mon autre main, me fit quitter celle de Daddy et m’emmena. Daddy, me caressa affectueusement une fesse comme pour me souhaiter bon courage. J’appréhendais ce qui allait suivre. Mes muscles se paralysaient progressivement. Je n’avais pas envisagé cette scène. Du moins, pas devant trois personnes. Le seul truc qui me rassurait était que Liz prenait le même chemin que moi, mais à la main de Daddy. 

    Après quelques pas, Germaine me prit dans ses bras et m’indiqua qu’il n’y avait pas de honte à avoir et qu’ensuite j’aurai droit à un bon petit déjeuner. Derrière elle, Daddy confisqua momentanément l’ours de Liz. Machinalement, je retins mon pantalon par l’élastique, mais Germaine le vit bien et me chuchota de rester « une gentille petite fille » si je ne « voulais pas prendre une fessée supplémentaire ». Nos tuteurs se mirent face à nous, s’accroupirent et descendirent à nos chevilles nos bas de pyjama puis nos culottes. 

    Germaine et Daddy touchèrent entre nos cuisses. J’avais totalement « séché ». Cette scène me mettait trop la honte pour que je sois dans un autre état. En revanche, ma petite camarade semblait prendre plaisir à ce réveil. 

    Allez, les filles, asseyez-vous, on va préparer vos biberons. Vous nous appellerez pour venir vous rhabiller. 

    M…

    Je n’eus pas le temps de commencer ma phrase que Germaine m’avait glissé une tétine entre les lèvres. 

    Assieds-toi Camille. Comme Liz. Ou je viens te mettre 5 coups de canne. 

    Je ne voulais pas de fessée de bon matin. Je regardai Liz, dans son élément. Elle ne bronchait pas. La tétine par contre était pour moi presque en trop. Je ne la recrachais pas de peur de prendre une réprimande.  Germaine attendit en me regardant. La honte !

    Je me résolus à m’asseoir sur le pot en plastique. Germaine rejoignit Daddy dans la cuisine. Liz me tendit la main, enleva sa tétine et me dit : 

    T’inquiète pas Camille. Je te montre. Fais comme moi. Laisse-toi aller. De toute façon, si tu ne te relâches pas, elle te mettra en couche. 

    Cette douce menace par camarade interposée me motiva. Je fixai le parquet et trouva le moyen de relâcher la pression. Alors que le jet coulait sur le plastique, Daddy revint face à moi en me félicitant. Il se plaça entre nous et posa ses mains dans nos cheveux en nous disant que nous étions de « bonnes filles ». Germaine nous fit lever, et nettoya nos minous avec des lingettes fraîches. Le tissu mouillé sensibilisa ma petite chatte. Liz aussi miaula gentiment. Et ensuite, même si cela était totalement inutile, Germaine nous tamponna les fesses et l’inter fessier. 

    Daddy nous rhabilla. Germaine se chargea de débarrasser le plancher de notre salle de bain portative. Liz pu récupérer son ours blanc et nous pûmes nous installer a table pour prendre nos biberons de jus de fruits, de chocolat, nos bols de miel pops et de chocapic. 

    Même si l’étape du pot avait été un peu humiliante, je pris mon pied. Daddy et Germaine étaient aux petits soin, et Liz avec sa peluche me faisait bien rire. 

    Allez, Liz, il est l’heure d’aller au travail. On va s’habiller.

    Et Germaine disparut avec Élisabeth à la main. 

    Et pour toi, Camille, il est l’heure de s’occuper de ton p’tit minou, jeune fille. 

    J’appréhendais un peu. Daddy prit une serviette, me tamponna les lèvres, m’essuya les mains, m’en prit une pour me faire descendre du banc et m’emmena dans une pièce attenante à la salle.

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