Camille & Désiré – Chapitre 3 – Première Fessée

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    Victor
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    Chapitre 3 – Première Fessée

     

    À ce moment-là, il ne fallait plus trembler. Interdit ! Le moment était arrivé. Un point c’est tout ! Par contre, je n’avais pas envisagé la présence d’un tiers pour cette première. Je ne voulais donc ni geindre comme une fillette, ni pleurer comme une madeleine, ni demander l’arrêt de la séance comme une chochotte. 

    Ses épaisses mains se posèrent sur ma petite culotte, sur mes hanches. Mes pulsations thoraciques s’intensifièrent. J’entendis battre mon cœur. Heureusement pour mon ego, Élisabeth nous tournait le dos. Je priais pour qu’Edgar ne rentrât pas inopinément. Je soufflais pour me calmer. Je fixais les fesses de Liz. Du moins, pour me vider la tête, j’essayais de deviner ses formes les plus intimes sous son pantalon serré. Si j’avais pu, j’aurais fouillé ses lèvres luisantes de ma langue agile pour justement moins penser. Je soufflais encore. Mon stress décrut quelque peu, mais quand je me crus apaisée, un frisson me saisit. Daddy descendit ma culotte à mi-cuisses en me précisant qu’une fessée se donnait « cul nu ». Les battements cognèrent ma poitrine de plus belle. Alors qu’un vent de fraicheur avait caressé ma peau, l’excitation s’était jointe à la partie. Au même moment, une douce peur et des papillons ! Et une sensation de chaleur. Intense ! 

    Daddy me demanda de mettre ma main dans mon dos. Il me la prit, la serra et sonna l’heure du châtiment d’un vif « Allez ! ». En une fraction de seconde, tout défila devant mes yeux : mes fantasmes les plus inavouables, la rétrospective de mes envies, le résumé de mes dernières aventures, ma journée chez Mickey, les numéros de cirque, le cérémonial du verre de vin, le sourire de Liz, sa splendeur, Daddy m’attendant pour me coucher sur ses genoux. Et alors, sa main heurta mon cul. À l’impact, j’eus seulement une demi-seconde pour voir Liz sursauter. Mes paupières  tombèrent. Je lachai un râle de douleur et une interjection indigne d’une gentille petite fille. 

    Je desserrai mes fesses, reposai mes pieds au sol, détendis ma main, rouvrit les yeux. Le temps me parut si long. Il patienta, longuement. Le feu s’estompa. Qu’attendait-il ? Il déclara, sur de lui :

    • Jolie peau… Belle petite marque de main…

    Et, encore une seconde plus tard, il apposa sa main sur mon autre fesse. J’en fus moins surprise, mais il me confirma avoir distinctement imprimé son empreinte sur mon postérieur. J’avais à nouveau tenté de retenir un cri. Peine perdue. Je n’avais pas l’habitude de tels impacts. 

    Il s’amusa à discourir  :

    • J’ose espérer, Camille, que tu comprends qu’il faille obéir aux grandes personnes quand on n’est qu’une petite fille.

    Et de continuer après quelques secondes de silence :

    • Camille, je te taperais les fesses aussi souvent qu’il le faudra. Chaque fois que tu désobéiras. Chaque fois que l’on te reprochera d’être une vilaine fille. Chaque fois que je le jugerai nécessaire pour ton éducation.

    À peine ma peau apaisée, il poursuivit son ouvrage. Il martela sa main sur mon épiderme rebondi. Au bout de quelques impacts, je ne sentis plus qu’un épais battoir. Impossible de distinguer les aspérités ou les plis de sa paume. Le rythme varia tout au long de la correction. Tantôt, il espaçait les claques. Tantôt, il les enchaînait — comme une mitraillette. La frappe s’intensifia. Il ne semblait pas se fatiguer. Il ne mollit jamais. Il m’indiqua qu’il était là pour me « punir » et « veiller à ce que je ne fasse jamais deux fois la même erreur ». 

    J’eus l’impression que la séance de coloriage dura des heures. Je tentais péniblement de serrer les dents pour ne pas geindre. Mais je me crispais. Je serrais sa main. Je levais les pieds. Je serrais les fesses. Je croisais les chevilles. Je me tortillais. Je gémissais et demandais sa clémence. Il n’en fit rien. 

    Ma peau bien endolorie, il décida de marquer une pause. Il me leva face à lui. Bonheur ! Ma jupe recouvrit instantanément le haut de mes cuisses. 

    • Mains sur la tête Camille !

    J’obéis. 

    Je ne pus rester à l’abri de ma jupe plus longtemps. Il en attrapa la fermeture latérale, la descendit sur ma hanche et déboutonna ma ceinture. Le bout de tissu dégringola. Je me retrouvai la toison à l’air et mes joues s’empourprèrent. Mais lui ne regardait pas mon sexe. Non, il me regardait, moi, mon visage. Il ne s’intéressait même pas à mes parties les plus intimes. 

    • Crois-tu avoir compris qu’il faut obéir aux grandes personnes, ma petite puce ?

    Je ne parvins pas à articuler. Un souffle sortit de ma bouche, mais pas un son. Il me demanda d’approcher. Je fis un tout petit pas. Il insista. J’en fis deux de plus. Il posa le bout des doigts de sa main droite sur ma hanche et glissa sur ma fesse carmin. J’en tremblai. Il me fit frissonner. Il ramena ses phalanges en bas de mon dos, à la limite de mon sillon et commença à descendre et remonter entre mes fesses, mais juste en haut sans chercher à franchir l’œillet caché. Je fermai les yeux pour ne pas vaciller. Il appliqua ses ongles directement sur ma peau et revint sur l’une de mes fesses endolories : « Camille, Camille… ». Il se leva et vint presque se coller à moi. Il me prit par une épaule et par une fesse puis déposa un baiser sur mon front. Il remonta l’une de ses mains, sous mon menton et me fixa. Je n’allais bientôt plus arriver à tenir et il allait me faire craquer. Mentalement, je veux dire. Son visage passa à côté du mien et il me murmura tout bas : « À genoux, mains sur la tête ». 

    Lorsque mes genoux touchèrent terre, un brouillard m’avait envahi les yeux. Je ne saurais décrire davantage mon état. Je n’aurais pu dire si j’avais peur. Allait-il ouvrir les boutons de son pantalon et me soumettre à d’autres « supplices » ? Qu’allait-il faire ? Comment allait-il me fesser dans cette position ?

    Il rejoignit provisoirement Élisabeth, et glissa sa main sous ses fesses encore gainées de tissu. Je crois bien qu’il lui plaqua ses phalanges sous le sexe. Surprise, elle se souleva comme pour amortir l’indiscrète caresse. Et, il ne se gêna pas pour la commander :

    • Déculotte-toi, ma petite nièce préférée. 

    Liz descendit son pantalon et à ma grande surprise, elle découvrit une culotte Undiz Hermione Granger que j’avais vu au magasin tout à l’heure. Elle attrapa son slip enfantin et le guida avec son pantalon jusqu’à ses chevilles. Elle reprit sa position et Daddy remit sa main sous son minou. Distinctement, il l’humilia de quelques mots : « Mais c’est que tu mouilles, ma grande ! ». Enfin, je crois que, moi, à sa place, j’en aurais été mortifiée. Peut-être bien qu’il l’excita un peu plus…

    Je ne parvenais plus à faire le tri dans mes pensées. Je ne sus retenir une première larme. Allait-il faire de même avec moi ? Je ne savais pourquoi, je demeurais ici. J’aurais pu me lever et fuir, mais non ! Je restai, apaisée, même si j’avais mal, même si je ne calculais plus les évènements à venir. 

    Daddy revint près de la fenêtre et tira une poignée. Une sonnette retentit au loin. Je fus sortie de ma torpeur lorsqu’on frappa à la double porte du restaurant et surtout lorsque je me rendis compte que j’y faisais face : directement, à genoux, mains sur la tête, cul nu et rougeoyant, pubis en vue. Mes yeux s’enfoncèrent dans le sol. Les frissons s’intensifièrent. Daddy posa sa main sur ma tête et me caressa : « ça va aller, Camille ». 

    • Edgar, entrez !
    • Monsieur ?

    Machinalement, je cachai mon sexe avec mes mains. 

    • Camille… t’ai-je permis de bouger ?
    • Je t’ai posé une question, Camille ! 
    • … mm…
    • Reprends-toi, ou je te fesse ici devant Edgar !
    • Mais…
    • Ça suffit, Camille ! Mains dans le dos !

    Je revins honteusement à la position. Et Daddy me rattacha les poignets. J’étais figée, offerte aux yeux d’Edgar qui, au demeurant, ne regardait que mon protecteur. 

    • Monsieur ?
    • Apportez-moi donc un canif, deux racines de gingembre, et une grande cuiller en bois. 

    Je me mis à pleurer de honte et d’appréhension. J’avais entendu et lu bien des choses sur le gingembre et une fessée à la spatule ne m’enchantait guère. 

    Edgar quitta les lieux. Daddy m’abandonna pour observer la rue. Liz ne bronchait pas. 

    • Tu me déçois ma petite Camille chérie. Je t’avais demandé de ne pas bouger. Et tu as encore désobéi. Que t’ai-je demandé à ce propos ?

    Je ne trouvais pas mes mots. Son aura avait pris le dessus. Considérablement !

    Edgar réapparut. 

    • Monsieur ?

    Sans se retourner, il ordonna : « sur notre table Edgar. Merci. »

    Et le maître d’hôtel repartit en fermant la porte. 

    • Rassieds-toi à table, Camille. 

    Je me levai et m’empressais d’obéir. Je trouvais, pour mon intimité, l’abri de la longue nappe blanche, et le velours de la chaise, pour mes fesses rouges. Daddy s’assit face à moi et commença à peler méthodiquement une racine sans rien dire. Puis, il la sculpta en pointe. Mon anxiété se dissipa lorsqu’il rouvrit la bouche :

    • Je vais te montrer comment l’on traite les sommelières en mal de discipline. 

    Il se leva, rejoignit Liz, mit sa main sous ses fesses entre ses cuisses. Elle gémit, tressaillit, chancela un petit peu. Avec sa main désormais mouillée, il humecta la pointe taillée, puis fit cambrer un peu plus sa nièce, écarta sa fesse gauche et enfonça la racine sans trembler. Il lui colla deux petites claques sur la fesse droite et remonta sa culotte puis son pantalon. Il lui remit sa ceinture. 

    • Allez, les filles ! Rentrons. Edgar doit fermer maintenant. 

    Daddy me détacha, m’enleva les liens et me fit rhabiller. Pa contre, il ramassa ma culotte et la glissa dans sa poche. Il me prit par un bras, récupéra Elisabeth au passage et nous emmena dans un coin de la salle. Il tira sur un tableau. Une porte secrète s’ouvrit et nous montâmes trois étages de colimaçon, laissant, derrière nous, le restaurant vide. 

    Voyant mon inquiétude, Daddy me rassura :

    • Toi, tu vas aller au lit. Je te donnerai tes autres fessées demain. Ce soir, je finis avec mademoiselle… Compris ?
    • Oui, Daddy… et merci. 

    Il m’embrassa de nouveau sur le front, me mit une tape sur les fesses et nous arrivâmes finalement au dernier étage. Sur le palier, Elisabeth, elle, soufflait, se dandinait, reniflait et se mordait les lèvres. Sans doute, les effets du gingembre n’étaient pas légendaires…

    #83787
    Anonyme
    Inactif


    bien le recit

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