Camille & Désiré – Chapitre 2 – Le dîner

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  • #83648
    Victor
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    Chapitre 2 — Le dîner

     

    Lorsque les lumières se rallumèrent, Daddy me prit par la main, se leva et nous sortîmes de l’édifice. Je quittai les lieux, émerveillée, avec une âme d’enfant en tenue d’enfant. J’avais été impressionnée par les numéros de cirque. Mes yeux brillaient. Je demeurais silencieuse. Je profitais de l’instant, nageant sur un nuage à la main de mon protecteur.

    Il entendit mon ventre crier famine et me proposa d’aller au restaurant. J’approuvai. Sur le chemin, je suivais son rythme. Il m’indiqua qu’il faudrait me trouver un petit sac à dos pour compléter ma tenue et qu’il faudrait que je diversifie mes tenues maintenant que le code vestimentaire était connu. Je buvais ses paroles. 

    Sans faire attention, juste avant d’arriver au restaurant, je m’engageai sur le passage piéton. Je sentis une terrible traction dans mon épaule, puis sa main quitter la mienne, et son autre main attraper mon bras. Je me retrouvai basculée et une lourde claque s’abattit ainsi sur mes fesses en pleine rue. Au même moment, un petit garçon s’arrêtait aux clous, tenant la main de sa mère. Il me pointa du doigt et s’exclama :

    • Regarde Maman, la dame… fessée !
    • Et oui, Elliot, approuva-t-elle en s’accroupissant au niveau de l’enfant. Regarde le petit bonhomme en face de nous. Il est rouge. On ne passe que quand le feu est vert. Sinon, toi aussi tu auras une fessée. 

    Concours de circonstances. Humiliation totale. Je me redressai. Daddy me reprit par la main, me toisa :

    • La prochaine fois, je baisse ta culotte Camille !
    • Je n’ai pas entendu, Camille.
    • Oui.
    • Quoi donc ?
    • Oui, Daddy.
    • Réexplique-moi la règle, Camille.
    • Pour traverser au passage piéton, il faut que le petit bonhomme soit vert, Daddy.
    • Bien.

    Le gamin était déjà parti avec sa mère. Le feu était repassé au rouge et nous attendions encore. Daddy posa sa main sur mes fesses, me les tapota et me glissa à l’oreille : « Gentille fille ». Non loin du bout de ses doigts, quelque part sous ma culotte de petite fille, une brume s’installait et mon cœur battait. Honteuse de plaisir, je n’avais d’yeux que pour les bordures du trottoir.

    Il me reprit par la main, nous traversâmes et nous entrâmes dans un somptueux établissement. Il semblait y avoir ses habitudes. Le personnel le saluait d’un « Bonsoir Monsieur Santor ». Mon apparence de gamine détonnait au milieu des serveurs en costumes, des nappes blanches, des robes de couturier, et des smokings sur mesure. Qu’importe ! Même si certains regards étaient un peu insistants, je me plaisais à suivre mon ainée et les employés étaient aux petits soins. 

    La pièce était déjà clairsemée. Nous arrivions en fin de service. Nous fûmes installés au fond de la salle près d’une fenêtre avec vue sur la Seine. Le maitre d’hôtel se présenta à nous et Daddy commença :

    • Edgar. Je vous présente Camille.

    Il s’inclina et prononça un « Mademoiselle », distingué.

    • Je me charge de son éducation.

    Il avait osé.

    • Nous pouvons nous occuper de son instruction culinaire, Monsieur.
    • Mais faites très cher, faites !
    • Comme d’habitude pour vous et pour Mademoiselle, un menu enfant, je suppose.
    • Vous êtes le meilleur de la place Edgar ! Un bon vin et que veux-tu Camille ? Un sirop de cerise ?
    • Oui, s’il vous plait Edgar. 
    • Merci à vous.

    Je sentis, sous la table, la chaussure de Daddy écraser la mienne. Je savais pourquoi. Je m’en étais sorti à bon compte en confirmant la commande de boisson directement au maitre d’hôtel plutôt que d’oser un « Oui Daddy » public après que le même employé m’a suggéré un menu enfant. Je souris insolemment. Il s’amusa et me menaça gentiment. Je venais de griller mon joker. Il allait bien falloir oser dire « Oui Daddy » en public. Mon petit cœur prit un coup de pression.

    Le petit personnel s’affaira à notre table. On nous servit de l’eau. Une carafe à vin, noire, totalement opaque, fut disposée sur le bord de la table. Puis, une élégante femme en gilet, cravate et tablier s’approcha. Sa chevelure châtain aux touches d’or était attachée. Elle présentait bien et une très discrète pellicule de gloss soulignait un merveilleux sourire. 

    • Monsieur Santor. Mademoiselle.
    • Élisabeth ! Parlez-moi donc de cette merveille. Son père d’abord…
    • Petit producteur, jeune, très jeune, même. Fils d’un paysan et d’une gouvernante. Insolent, arrogant même. Beau garçon. Charmeur. Séducteur. À mon regret, marié à un bel âtre anglais. Diablement doué, perfectionniste, des mains… de travailleur…
    • Et l’objet de désir ?
    • Robe rubis, Bourgogne, 2005…
    • Arrêtez-là, Liz.

    Elle prit la carafe, servit Daddy. Il porta le verre, observa, fit tournoyer le vin, le huma. Il décrivit les notes aromatiques qu’il distingua. Il versa la boisson contre ses lèvres pour les humecter simplement. Il se les pinça, s’extasia. Il gouta enfin une minuscule gorgée.

    • Merveille ! Comme d’habitude.

    Ce petit cérémonial m’avait bien plu. Leur complicité transpirait. Ils avaient échangé des sourires, des mimiques. Mais, ce que j’avais le plus apprécié était le visage d’Élisabeth. J’étais restée subjuguée par sa beauté. Je n’avais pu m’empêcher aussi de descendre mes yeux au niveau de sa poitrine pour en distinguer les contours derrière son impeccable chemisier blanc et gilet noir. J’aurais aimé qu’elle participe aux réjouissances de la soirée.

    Élisabeth revint avec un collègue. Elle le précédait et se présenta à moi. Elle prit, sur le plateau mis à sa disposition, un élégant verre à pied en cristal. Et sous mes yeux ébahis, elle fit couler une fiole d’un épais sirop rouge pourpre. Elle déposa à l’aide d’une fine pince en argent des demi-cerises et d’autres, entières, mais dénoyautées. Elle arrosa le tout d’un liquide rosé et disposa un agitateur, lui aussi en argent, dans ma coupe. Elle tourna deux fois, prit une cuiller, préleva un échantillon et quelques cerises en même temps. Elle mit son autre main sous la cuiller et la présenta devant mes lèvres.

    • Buvez, Mademoiselle.

    Daddy me regardait, amusé, son verre à la main. J’hésitai une seconde. J’ouvris simplement la bouche et Élisabeth posa la cuiller sur ma lèvre avant de basculer le breuvage sur ma langue. Un cocktail de saveurs sucrées détonna sur mes papilles. Je sentis un léger pétillement de sucre pétillant doper mon expérience gustative et à peine les cerises croquées,

    je me surpris à dire :

    • Mmmm ! Encore !

    Élisabeth, volontaire, recommença et Daddy s’amusa encore une fois.

    Cette demoiselle savait s’y prendre et s’amusa également de la situation. Elle osa même prendre la serviette devant moi, dégager un coin et me tamponner les lèvres avec avant de nous souhaiter une bonne dégustation en disposant les mises en bouche devant nous.

    L’apéritif descendait, mon désir croissait. L’homme face à moi empilait les allusions déplacées, mais y mettait les formes et me les susurrait à voix basse. 

    Nous avions fini les entrées sans voir vu le temps passé. La salle s’était vidée des derniers intrus. Élisabeth vint alors compléter le verre de Daddy, et échanger mon verre avec un nouveau cocktail fruité, cette fois aux notes de pommes et de cannelle.

    Un serveur avait installé à côté de nous une troisième chaise sur laquelle Élisabeth prit place. On déclocha les plats de résistance devant nous. Daddy se régalerait d’une assiette de gibier divinement préparé et moi, d’une blanquette de veau revisitée, déjà réduite en minuscules tronçons de viandes, de champignons, de carottes, et de riz. 

    • Daddy, je n’ai pas de couvert.
    • Élisabeth va te donner à manger, Camille. 

    Stupéfaite, je regardai Élisabeth.

    • Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle. Laissez-vous faire, me suggéra-t-elle d’une voix mielleuse.
    • Edgar, toutes ces nouveautés ne sont que des merveilles ! Mes amitiés au chef !
    • Un loup pour cette enfant, répondit-il ?

    Pourquoi parlait-il de loup alors que j’avais déjà une assiette ? Daddy hocha la tête, et un bandeau passa devant mes yeux avant qu’il ne soit serré sur ma chevelure.

    Je tentai de protester, mais Daddy m’interpella d’un « Camille » agacé et appuya sur mon pied. Je cessai et il continua de parler :

    • Mets tes mains dans ton dos. Edgar va te les attacher, Camille.

    Et Élisabeth rajouta : « Laissez-vous guider ». Et elle m’embrassa sur la mandibule juste à côté de l’oreille, me faisant ainsi découvrir les notes florales de son parfum. 

    Edgar m’entoura les poignets de liens de cuir rembourrés qu’il relia l’un à l’autre derrière le dossier de ma chaise. 

    • Ouvrez, m’ordonna Élisabeth.

    J’obéis et elle porta une cuiller de blanquette à mes lèvres tandis que Daddy commençait la dégustation de son plat. Élisabeth me donnait de temps à autre une cuiller de cocktail. Je ne protestai plus. Je savourais mon dîner. L’isolement du loup me permettait de me concentrer sur les saveurs et l’assaisonnement des mets. J’oubliai la contrainte de mes menottes. Je répondais aux questions de Monsieur. Il demanda à Élisabeth ce qu’il arrivait quand les petites filles traversent au feu rouge. Le rouge me monta aux joues. Et, elle répondit en toute simplicité :

    • Si Camille a traversé au rouge, il faut lui donner une fessée, Monsieur.

    Heureusement que je n’avais rien en bouche. Je me serai étouffée. Voyant certainement mon appréhension et ayant fait tinter la chainette entre mes mains, Élisabeth se rapprocha de mon oreille, et me chuchota :

    • Ce n’est rien, Mademoiselle. Je reçois aussi des fessées si Monsieur n’apprécie pas mon comportement.

    Ces quelques mots m’excitèrent. Les yeux bandés, je fantasmais sur Liz. Je l’imaginais nue en travers des genoux de Daddy.

    • D’ailleurs, renchérit Daddy, Liz, vous nous accompagnerez à la maison ce soir, je vous en dois une.
    • Bien, Monsieur, répondit-elle, obéissante.

    Sa soumission me plaisait et je finissais ma blanquette, avide de découvrir ce qui se cachait sous le pantalon de notre jolie sommelière.

    Liz se leva. On débarrassa notre table. On apporta le dessert et un autre cocktail remplaça nos verres de vins et de pomme cannelle.

    Je distinguai des notes de verveine. Liz se rapprocha encore et me murmura tout bas :

    • Ouvrez.

    J’ouvris la bouche et elle introduisit un dessert, trop grand pour être pris d’un seul coup, trop dur pour être croqué. Elle ajouta : 

    • Sucez, Mademoiselle.

    Instantanément, je mouillai et obéis. Je fermai mes lèvres sur le barreau sirupeux et sucré, plantait mes dents sans mordre et prélevait une gorgée de dessert. 

    Edgar que je n’avais pas entendu revenir osa me murmurer à mon autre oreille :

    • Vous êtes une gentille petite fille, Mademoiselle Camille.

    Ces quelques mots accentuèrent mon désir. Il libéra mes mains, mais me laissa les liens aux poignets. Il revint à mon oreille et me libéra du masque :

    • Il est l’heure de prendre votre première fessée, je crois, me dit-il alors que je découvrais Daddy, un peu à l’écart de la table, assis sur sa chaise, manches relevées, genoux offerts. 

    Élisabeth posa mon dessert et me fit lever. Je résistai une demi-seconde. Elle me remit à lui qui la remercia :

    • Au coin Élisabeth, je viendrai vous chercher pour partir. Edgar, merci.

    Edgar quitta les lieux et ferma la double porte de la salle du restaurant. Liz, se dirigea vers la cheminée, déposa son tablier dessus, mis ses mains sur sa tête, se mit bien droite, cambrée, écarta légèrement les jambes et tint la position. Je découvrais la rondeur de son petit cul tandis que Daddy me couchait sur ses genoux et relevait ma jupe…

    #83649
    Dyonisos
    Participant


    Bravo Victor ! C’est d’un érotisme chic et pervers à souhait et on vit la scène avec vous. Hâte d’assister à la fessée de Camille et aussi bien sûr à celle d’Elizabeth…

    Dans la vie, mieux vaut avoir des remords que des regrets !

    #83653
    la vilaine
    Participant


    Mmh…. cette régression, la perte de contrôle, la gêne, tout cela est très troublant 😅

    #83655
    Chess
    Participant


    Chapitre très sympathique avec ce sévère daddy et tout cet univers de régression. J’ai hate de lire la suite des aventures de Camille dans ce petit monde

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