Bella Potter à l'école des fessées.

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  • Ce sujet contient 79 réponses, 27 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Amarante, le il y a 5 années.
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    Chapitre 3 : Règlement et conséquences

    Malgré son caractère impétueux, Bella n’avait pas l’habitude des punitions. Elle n’en avait même jamais reçu. Cette première correction fut sévère, mais surtout difficile à accepter pour son ego. Lorsqu’elle se trouva à portée de son professeur, celui-ci la saisit par le poignet et la bascula sans ménagement en travers de ses genoux. La fessée démarra. Une série de coups, qui parut interminable à Bella s’abattit sur sa jupe. Décidée à ne pas lui donner satisfaction, elle serra les poings et endura cette salve de manière stoïque. Au bout d’un long moment, celle-ci cessa. Soulagée, sa jupe et sa culotte ayant amorti une grande partie des coups, elle commenca à se relever. Mais pour le Professer Méchant Rogue, ce n’était pas encore le moment.
    – Mademoiselle Potter, ou comptez-vous donc aller ? Nous n’en sommes qu’au début, voyons ! 
    La main du professeur la fit redescendre fermement sur ses genoux et elle le sentit relever sa jupe. Plus que quelques claques et ce sera terminé. La fessée reprit. Avec stupeur, Bella se rendit compte que cela faisait quand même plus mal sans sa jupe. Mais toujours aussi déterminée, elle endura cette nouvelle salve sans rien dire. Soudain, elle sentit sa dernière protection quitter son fessier, déjà bien sensible. Elle eut une irrépressible envie de protester, de couvrir son fessier avec ses mains, mais devant la sévérité de ce professeur, elle se dit qu’il valait mieux ne pas tenter quoi que ce soit, étant donné la position dans laquelle elle se trouvait. Elle ferma les yeux et attendit. La première claque de cette dernière série ne se fit pas attendre. Bella ne put réprimer un cri de stupeur. La sensation de brûlure était terrible. Non seulement ses fesses la piquaient déjà des séries précédentes, mais en plus, elle venait de perdre le dernier rempart entre celles-ci et la main de son professeur. Elle agrippa les pieds de la chaise et les serra très fort. La sensation de brûlure augmentait à chaque coup. Méchant Rogue frappait méthodiquement chaque partie plusieurs fois d’affilées, jusqu’à recouvrir la dernière parcelle qui ne piquait pas encore. Bella tenta de retenir les larmes qui se formaient en fermant les yeux. Ce sera bientôt terminé. Méchant Rogue donna encore une dizaine de coups bien appuyés, puis remonta la culotte de Bella et redescendit sa jupe. Tant bien que mal, elle se releva et prit une grande inspiration pour ne pas fondre en larmes devant cet effroyable fesseur.
    – Une fessée dès le premier cours ! Vous avez fait fort, Miss Potter. J’espère que cela vous servira de leçon. En plus de celle-ci, vous copierez cent lignes tous les soirs et ce, pendant une semaine. Est-ce bien compris ?
    – Oui, Professeur.
    – Bien. Sortez.
    – Oui, Professeur.
    Bella prit ses affaires, et quitta la salle, évitant soigneusement de regarder celui qui venait de la fesser.

    Son amour propre avait été touché, d’autant plus que toute la classe savait probablement que Méchant Rogue venait de la fesser. Misscil Malfoy ayant également été punie dès le premier jour, Bella espérait qu’elle n’essuierait aucune moquerie à ce sujet. Elle rejoignit Câline et Agna qui l’attendaient dans le couloir, et qui avaient sûrement tout entendu. Bella sentit le rouge lui monter aux joues et ses yeux se remirent à piquer, presque autant que ses fesses. Ses deux amies tentèrent de la réconforter, mais en vain. De plus, le temps leur manquait, car il fallait se dépêcher pour ne pas être en retard au cours suivant…
    Les trois amies remontèrent rapidement dans le hall, empruntèrent le magnifique escalier central, puis rejoignirent les escaliers mouvants.
    – Quatrième étage, ordonna Agna.
    Ces derniers, très capricieux, se mirent à bouger, mais au lieu de les déposer au quatrième étage ou devait se dérouler le cours de sortilèges, il s’arrêta au troisième, et refusa catégoriquement d’aller plus haut.
    – Je crois que nous n’avons pas le choix, dit Câline. Peut-être qu’il faut retourner dessus et répéter l’ordre…
    Bella, qui ne semblait pas encore remise de sa punition, se contenta d’acquiescer et descendit derrière ses amies. A peine eurent-elles quitté le facétieux escalier, que celui-ci repartit, s’arrêta comme par hasard au quatrième étage, et refusa de redescendre lorsqu’elles l’appelèrent.
    – Mais quel satané …, commença à s’énerver Bella, craignant de recevoir une nouvelle fessée si elle arrivait en retard.
    – Ne fais pas ça ! la coupa Agna. Il paraît que les escaliers sont très susceptibles et rancuniers. S’ils se vexent, ils risquent de nous créer des ennuis jusqu’à la fin de l’année.
    Tout autour d’elles, les tableaux se mirent à rire à leurs dépens en les montrant du doigt. Certains personnages passaient d’un tableau à l’autre pour chuchoter à l’oreille de leurs voisins en lançant des regards amusés aux trois étudiantes et en pouffant de rire.
    – Pffff…. ils pourraient nous aider au lieu de se moquer, marmonna Agna. On va devoir se débrouiller par nous-mêmes… Nous n’avons pas le choix que d’emprunter ce couloir…. Espérons qu’on y trouvera un autre escalier. Sinon…
    Les trois jeunes femmes traversèrent un long couloir, dont les murs en pierre étaient ornés de tapisseries et de tableaux, dont les personnages chuchotaient sur leur passage. Elles arrivèrent finalement devant une porte. Peut-être pourraient-elles rejoindre le quatrième étage par là ? Agna saisit la poignée pour ouvrir la porte, mais au moment où elle la toucha, une inscription en lettres de feu apparut sur la porte.
    – Danger. Salle interdite aux étudiantes. Ne pas entrer, lut-elle.
    Elle retira sa main.
    – Je crois que nous n’y arriverons pas par-là….
    Les trois amies étaient inquiètes, mais curieuses de découvrir ce qui se trouvait derrière ce passage interdit. Elles se regardèrent un long moment, puis acquiescèrent. La curiosité était plus forte. Elles regardèrent autour d’elles. Personne. Elles étaient seules. Agna tourna la poignée et ensemble, elles poussèrent la lourde porte, qui s’ouvrit dans un grincement. Bella trouva étrange qu’une pièce supposée interdite ne soit pas fermée à clé. Elles pénétrèrent dans une salle totalement vide, à l’exception d’un miroir sur pied, sobrement orné de quelques volutes en bois, qui était situé au fond de la pièce.
    – Pffff….Je ne comprends vraiment pas en quoi un miroir peut être dange…, dit Agna qui s’était approchée du miroir et se tenait à présent face à celui-ci. Mais elle ne put terminer sa phrase. Une vive douleur lui arracha un cri. Elle recula, loin du miroir, et mit ses mains sur ses fesses comme pour les protéger d’une menace invisible.
    – Que s’est-il passé ? S’inquiétèrent Câline et Bella d’une seule voix en rejoignant leur amie.
    – Je ne sais pas. Je me suis vue dans le miroir. Penchée en avant, les mains aux genoux. Ma jupe était relevée… Il y avait quelqu’un. Un homme. Il était de dos, mais je … je crois que c’était mon Maître… Il a levé son bras. Il tenait une badine. Et, et… Il l’a abattue sur mes fesses. J’ai ressenti la douleur… si réelle….
    Agna souleva sa jupe, baissa sa culotte sur la moitié de ses fesses et les filles purent voir avec horreur une ligne rouge. Une marque de badine toute fraîche.
    – Mais comment est-ce possible ?
    – Regardez ! Sur le cadre du miroir !
    Une inscription venait d’y apparaître.
    – « Le miroir est le reflet de la fessée, telle que votre Maître vous l’aurait donnée », lut Câline, que cette phrase fit blêmir. Nous ferions mieux de quitter cet endroit.
    Ses deux amies acquiescèrent. Elles devaient déjà être bien en retard et elles ne voulaient pas en plus, prendre le risque qu’on les surprenne dans un lieu interdit. Toutefois, elles se promirent de revenir. Ce miroir les fascinait, et elles étaient curieuses d’en savoir plus à son sujet. Elles retraversèrent le couloir, puis rappelèrent les escaliers facétieux qui leur obéirent cette fois-ci, sans leur causer d’autres ennuis. Elles parvinrent enfin devant la porte de la salle de sortilèges latins et grecs, dont le cours avait déjà commencé depuis un bon quart d’heure. Par chance, elle était ouverte. Leurs camarades étaient toutes tournées vers le tableau et les dernières places étaient libres. En faisant doucement, elles pourraient s’y glisser sans se faire remarquer. Elles entrèrent donc silencieusement dans la salle, mais malgré leurs efforts pour rester discrètes, leur entrée fut fracassante. Câline trébucha sur un livre, poussant Bella qui s’étala de tout son long, ce qui fit sursauter le professeur Flitopek et l’interrompit dans l’écriture d’une formule magique complexe. Toute la classe éclata de rire, mais pas le professeur. Lui, semblait plutôt furieux.
    – Mais où vous croyez-vous, mesdemoiselles ? Lorsque l’on arrive en retard, on présente ses excuses et on a la politesse de s’installer sans interrompre le cours ! » les gronda le professeur Flitopek.
    – Veuillez nous excuser Professeur, mais ce n’est pas de notre faute… Ce sont les escaliers qui ont refusé de nous amener au bon étage, répondit Bella.
    – Je vous demande pardon Mademoiselle ? Vous plaisantez là ! Il me semble que vous venez TOUTES du même cours, et vos camarades, elles, sont bien arrivées à l’heure ! Comment expliquez-vous cela ? 
    – Professeur ! C’est parce que Bella a été punie à la fin du précédent cours par le professeur Méchant Rogue ! S’empressa d’expliquer Misscil, avec un petit air moqueur.
    – Il était très en colère, renchérit Lily-Rose.
    – Et vu leur retard, elle a du recevoir une bonne fessée !, commenta Chelonia.
    Les trois Strapentard éclatèrent de rire. Le professeur Flitopek fusilla les trois comparses du regard.
    – Vous ai-je demandé quelque chose à vous trois ?
    Les trois femmes se turent immédiatement. Il se tourna vers Bella.
    – Alors comme ça, Miss Potter s’est déjà faite remarquer dès le premier cours ? Cela ne vous a de tout évidence pas suffit ! Je crois qu’il va falloir vous avoir à l’œil Mademoiselle.
    A ces mots, Bella baissa la tête. Il se tourna ensuite vers Agna et Câline, qui observaient attentivement le parquet.
    – Quand à vous deux mesdemoiselles, je ne comprends pas votre retard. Vous n’avez pas été punies par mon collègue, vous n’avez donc aucune excuse !
    – Pardon Professeur, dirent-elles en chœur, la tête toujours baissée.
    Le professeur retourna sur son estrade, et s’adressa à l’ensemble de la classe d’une voix forte et stricte :
    – Sachez mesdemoiselles que je ne tolère aucun manque de respect, et je considère que l’absence de ponctualité à mon cours en est un. Voici comment je sanctionne les retards. Mesdemoiselles, venez sur l’estrade. Placez-vous face au tableau, et penchez-vous bien en avant. Vous recevrez dix coups de badine chacune.
    Les trois jeunes femmes se regardèrent d’un air apeuré, mais n’osèrent pas désobéir. Il ne leur avait pas ordonné de relever leur jupe, ni de baisser leur culotte. C’était déjà assez honteux d’être fessées devant toute la classe, elles n’allaient pas risquer de se retrouver déculottées. Elles s’avancèrent vers l’estrade, rouges de honte, et se mirent en position. Au moins, elles étaient de dos et n’avaient pas à voir les regards moqueurs des Strapentard.
    – Etant donné que ces demoiselles nous font prendre du retard sur le cours de sortilèges, je vais profiter de cette punition pour vous montrer une des nombreuses manières de donner la fessée à l’aide d’un sortilège. L’une de vous connaîtrait-elle un sortilège permettant d’utiliser un instrument à distance ?
    En entendant le mot « instrument », les trois jeunes femmes frissonnèrent.
    – Moi ! Moi ! Professeur ! Moi, j’en ai un, s’écria Misscil en sautillant d’excitation sur sa chaise.
    Le professeur Flitopek l’ignora ostensiblement et s’approcha de Sakura, qui assise au fond de la salle, semblait ne pas suivre ce qu’il se passait.
    – Je suis certain que Mademoiselle Sakura va nous éblouir avec un incroyable sortilège. N’est-ce pas, Mademoiselle ?, lui demanda le professeur d’un ton quelque peu ironique.
    Sakura sursauta en entendant son nom et se hâta de cacher son portable sous la table.
    – Eh bien, nous vous écoutons… A moins que vous ne préfériez rejoindre vos camarades sur l’estrade ?
    – Hum… le… le sortilège… c’est… hum…., bégaya-t-elle en rougissant.
    Herli, voyant Sakura en difficulté, tenta de l’aider.
    Ferula, Ferula, Surge Et In Illas Nates Decies Cade  ! (Badine, Badine, lève-toi et abats toi par dix fois, sur ces fessiers).
    Sakura qui comprit de travers, essaya tant bien que mal de répéter la formule magique.
    Fabula, Fabula, Salta Et Illis Natibus Blanditias Da ! (Histoire, Histoire, danse et caresse ces fessiers).
    – C’est vous qui allez danser Mademoiselle Sakura !, dit le professeur Flitopek sur un ton sarcastique.
    Il attrapa Sakura par le bras, la leva de sa chaise, et après l’avoir bloquée sous son bras, administra quelques vigoureuses claques sur sa jupe. Les secousses provoquées par cette fessée firent tomber le portable que l’étudiante avait essayé tant bien que mal de dissimuler dans l’une de ses manches, juste avant que le professeur ne l’ait obligée à se lever. Il lâcha Sakura et d’un geste de sa baguette, il fit atterrir l’objet dans sa main gauche.
    – Tiens, tiens…. Qu’avons-nous là ? Un objet interdit….. qui vous sera confisqué jusqu’à la fin de l’année, bien entendu. Voilà pourquoi vous n’avez rien écouté. Allez donc rejoindre vos camarades sur l’estrade !
    Sakura, rouge de honte mais aussi de colère que son téléphone lui ait été confisqué, se dirigea vers le tableau en trainant des pieds et en maugréant.
    – Mademoiselle Sarah, voyons si vous, vous avez suivi le cours. Prononcez la formule.
    Sarah hésita l’espace d’un instant. Elle était sincèrement désolée pour ses camarades, mais en voyant dans le regard du professeur que celui-ci allait bientôt perdre patience, leva sa baguette et s’exécuta :
    – FERULA, FERULA, SURGE ET IN ILLAS NATES DECIES CADE  !
    Soudain, la malle en bois située derrière le bureau du professeur se mit à trembler. Elle sursauta et s’ouvrit. Quatre épaisses badines en bois s’en échappèrent et filèrent chacun vers leur cible, avant de s’abattre dix fois sur les séants offerts des étudiantes. Une fois leur tâche achevée, les instruments retournèrent dans la malle qui se referma. Les quatre punies dont les jambes tremblaient encore de ce terrible châtiment se redressèrent lentement en massant leurs pauvres fesses, très endolories. Bella, dont le derrière avait déjà été bien chauffé à la fin du premier cours, avait l’impression qu’elle ne pourrait jamais plus s’asseoir. Mais le professeur Flitopek, en colère d’avoir eu à sévir dès son premier cours avec les première année, ne se laissa pas attendrir par ce spectacle.
    – Mesdemoiselles, je suis dans le regret de vous annoncer que nous n’en resterons pas là. Vous devez comprendre qu’à Spanklard, ce genre de comportement n’est PAS toléré. Vous resterez au coin jusqu’à la fin de l’heure. Ensuite, vous viendrez avec moi dans le bureau du Directeur, le professeur Iagus Dumbledore. Vous devrez avoir rattrapé la leçon pour la prochaine fois. Maintenant, filez !
    Les jeunes femmes se rendirent chacune à un coin de la salle, la tête basse, les fesses en feu. Bien qu’elles y aient passé une bonne heure, celle-ci s’écoula comme une seule seconde. Les fessiers suppliciés n’avaient pas eu le temps de se remettre, que le feu allait être ravivé… Peut-être que les professeurs l’autoriseraient à rester debout pendant les cours suivants ? Ou au moins… Soudain, un bruit retentissant tira Bella de ses pensées et interrompit le professeur Flitopek, qui était en train d’expliquer le rôle des déclinaisons latines dans le sortilège de déculottage. La Comtesse aux Fesses Parme venait de faire irruption dans la salle en traversant un des murs, ce qui fit tomber un lourd tableau. Elle pleurait à chaudes larmes en se tenant le séant. Elle tournoya dans la salle faisant trembler le lustre qui menaça pendant quelques secondes de tomber lui aussi, puis elle disparut par un autre mur. Le professeur remit le tableau à sa place d’un simple mouvement de sa baguette magique.
    – Bien. La Comtesse vient de recevoir sa fessée quotidienne, ce qui signifie que le cours est terminé.
    En voyant l’air perplexe des étudiantes, le professeur donna quelques explications sur ses paroles qui avait semblé quelque peu dénuées de sens aux nouvelles recrues, qui devaient penser qu’il avait perdu la tête.
    – La Comtesse aux Fesses Parme est condamnée à recevoir une fessée tous les jours à la même heure. Elle traverse ensuite cette salle, un peu énervée, en faisant tomber le tableau … C’est ce qui indique que le cours est terminé et qu’il est l’heure d’aller déjeuner. Vous vous habituerez rapidement aux coutumes du château. Vous pouvez y allez. Sauf vous quatre. Suivez-moi.
    Les quatre femmes, anxieuses de ce qui allait encore arriver à leur fesses ne virent même pas par quel chemin le professeur les avait emmenées jusqu’au bureau de Iagus Dumbledore. Le professeur Flitopek leur fit signe d’attendre dans le couloir, puis après avoir toqué et obtenu l’autorisation d’entrer, il les laissa seules devant la porte. La peur se lisait sur leur visage. Aucune n’avait le cœur à parler. Après quelques minutes d’attente qui leur semblèrent intenables, la majestueuse porte en bois sculpté s’ouvrit dans un grincement, et le professeur Flitopek en sortit, visiblement satisfait de son entretien avec le directeur. Ce dernier leur ordonna alors d’entrer dans son bureau, ce qu’elles firent en silence. Il vint ensuite se placer face à elles, les mains sur les hanches, les sourcils froncés.
    – Mesdemoiselles, auriez-vous oublié la politesse en plus de vos récentes bêtises ?
    – Bonjour Professeur, répondirent-elles en chœur, les yeux baissés, les joues écarlates.
    – Dès le premier jour… Non ! Dès la première matinée de l’année, vous avez enfreint des règles élémentaires ! C’est bien la première fois que je suis obligé de sévir le jour même de la rentrée ! La première fois que des professeurs aient eu à corriger des étudiantes dès le premier cours !
    La voix du directeur était basse, calme, mais sévère. Les quatre jeunes femmes n’osaient pas bouger, et encore moins se défendre. Les yeux rivés au sol, elles sentaient leurs joues chauffer autant que leurs derrières.
    – Mademoiselle Sakura. Pouvez-vous me dire ce que vous faisiez avec ce téléphone ? Le règlement de l’école est suffisamment clair. Les portables sont interdits ici ! L’avez-vous au moins lu avant de le signer ?
    – Ben … je … c’est que….je ne l’ai pas… vraiment lu avant de le signer…, avoua Sakura.
    – C’est bien ce qu’il me semblait, répondit-il, toujours sur le même ton calme.
    Il se tourna ensuite vers Agna, Câline et Bella, avec un regard interrogateur.
    – Nous l’avons lu !, s’empressèrent-elles de dire en chœur, même si pour Bella, cette affirmation était quelque peu éloignée de la vérité.
    Le règlement, qui leur avait été envoyé après leurs inscriptions faisait quelques centaines de pages. Certaines étudiantes comme Agna ou Câline n’avaient pas eu d’autre choix que de le lire, sous la surveillance attentive de leurs maîtres, mais d’autres jeunes femmes, plus libres, ou qui avaient choisi de s’y inscrire d’elles-mêmes, devait redoubler de motivation pour lire un tel ouvrage. Motivation dont Bella a manqué en voyant le volume de ce règlement.
    – Câline et Agna, vous avez dû oublier les points concernant l’insolence et la ponctualité. Pour y remédier, vous me recopierez une fois le règlement en entier pour la semaine prochaine.
    En entendant leur sentence, elles acquiescèrent sans protester.
    – Bella et Sakura, puisque vous n’avez pas pris la peine de le lire, vous le recopierez deux fois. Vous ferez aussi une dissertation de quatre pages sur l’importance de lire les documents que l’on vous donne. Le téléphone de Sakura est bien entendu confisqué jusqu’à la fin de l’année.
    A ces mots, Bella et Sakura se regardèrent, dépitées. Bella se demanda comment le professeur avait pu percer son mensonge.
    – J’ajoute également 20 coups à Branchesouple et 60 coups à Paddledor. Maintenant, vous allez me suivre jusqu’à la Grande Salle, ou vous recevrez toutes les quatre une bonne fessée. Cela vous servira de leçon à vous, et d’exemples aux autres première année, afin qu’elles sachent également ce qui arrive lorsque l’on désobéit aux règles de Spanklard.
    Les quatre étudiantes pâlirent momentanément en entendant ce qu’elles allaient devoir affronter. Bella lança un regard désolé à ses deux amies.
    L’arrivé du directeur dans le réfectoire, suivi par quatre étudiantes aux mines contrites, stoppa toutes les conversations, ainsi que les bruits de couverts. Les professeurs en firent de même et se levèrent. Le professeur Flitopek les avait sans doute déjà informés des méfaits commis ce matin, car Minxgonagall foudroyait les trois Paddledor du regard, tandis que les yeux de Whimona Chourave lançaient des éclairs en direction de Sakura. Un silence pesant s’installa. Iagus Dumbledore monta sur l’estrade, suivi de près par les quatre jeunes femmes. Tous les yeux étaient braqués sur elles.
    – Mesdemoiselles, ces quatre jeunes femmes ont désobéi aux règles de l’école. Certaines d’entre elles n’ont même pas pris la peine de lire le règlement. Spanklard est un établissement renommé pour sa discipline. Afin qu’Agna, Câline, Bella et Sakura apprennent rapidement le respect des règles établies, elles recevront une fessée chaque midi, ici même, et ce pendant une semaine.
    Le directeur sortit sa baguette et fit apparaître quatre chaises au centre de l’estrade, pendant que des murmures s’élevèrent parmi les élèves. Minxgonagall, Flitopek, Méchant Rogue et Iagus lui-même prirent place, et firent chacun signe à l’une des jeunes femmes d’approcher, avant de les basculer en travers de leur genoux, de relever leurs jupes et de baisser leurs culottes, révélant des derrières déjà bien rougis et striés des précédentes punitions. Les fesses de Bella étaient déjà pourpre, tandis que la marque de badine reçue par Agna à travers le miroir, se confondait avec celles reçues pendant le cours de sortilèges, ce qui rendit leur escapade interdite inexistante. C’est ainsi que Sakura fut fessée par Minxgonagall, Câline par Iagus Dumbledore, Agna par Filius Flitopek et Bella par Méchant Rogue. Pendant une dizaine de minutes, seul le bruit des claques résonnait dans la Grande Salle, les quatre professeurs frappant dans le même rythme. De temps à autre, un gémissement del’une ou l’autre des punies se faisait entendre. Finalement, la fessée prit fin. Les culottes et les jupes retrouvèrent leurs places et les jeunes femmes furent autorisées à rejoindre leurs camarades pour un déjeuner bien mérité, ce qu’elles firent, non sans masser leurs douloureux fessiers d’une main et essuyer leurs larmes de l’autre.
    Nul doute que l’année à suivre serait cuisante et douloureuse. Et leur apprentissage ne faisait que commencer.

    #36916
    Anonyme
    Inactif


    Un immense bravo à vous @agna et @isabella Je suis en admiration devant votre style élégant et votre écriture parfaite : vous me régalez ; un grand merci à vous et vivement la suite 😉

    #36918
    Zatopek33
    Bloqué


    MERCI et BRAVO, les filles !

    On s’ y croit vraiment !
    Je prendrais volontiers la place de ce Monsieur Flitopek …

    #36922
    Princesse Sarah
    Participant


    Wahou j’adore les filles!! Vous avez installé une ambiance dans cette école, des détails… Continuez c’est super!

    Vivement le prochain chapitre…

    J’aimerais bien jeter un coup d’oeil à ce miroir 😉

    #36933
    Saku
    Participant


    Bravooooo @isabella et @agna, c est toujours un immense plaisir que de découvrir les nouvelles aventures de Bella Potter. Toujours aussi maladroite ! En plus de ça elle embarque ses copines dans ses bêtises ?. Rhoo. Il est bien évident que j’attends avec hâte la suite de cette épisode !
    FABULA FABULA SALTA ET ILLIS NATIBUS BLANDITIAS DA !! . ah mince je me suis encore plantée de sortilège ??. Même a Spanklard Sakura est multitâche ?

    - Ne rate jamais une occasion de faire une bêtise

    #36936
    Anonyme
    Inactif


    Agna et moi vous remercions pour vos gentils commentaires. Ça nous fait vraiment plaisir que nos récits vous plaise à chaque fois. Le prochain est en cours, vous ne devriez pas attendre trop longtemps la suite.
    Un grand merci à Câline, iago et Zatopek pour avoir mis à notre disposition leurs connaissances en latin.

    Merci Câline, Sarah, Zatopek et saku.

    @saku que c’était drôle d’ecrire Ce passage. On dit souvent de la fiction à la réalité pour le coup la pas besoin d’imagination c’est la réalité qui nous a inspiré ??

    #36948
    lunapower
    Participant


    c’est génial ?

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #36951
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    Canon les filles, j’ai vendu les droits à Netflix !

    r

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #36979
    Alex
    Participant


    Super recit je me suis régalé !

    #36988
    sabine
    Participant


    Vite vite le film

    #36994
    Princesse Sarah
    Participant


    Oh oui un film, et même plusieurs il y aura plusieurs années j’espère!

    #37012
    Anonyme
    Inactif


    Bravo les filles, pour votre récit.

    #37013
    Anonyme
    Inactif


    Bravo les filles pour ce nouveau chapitre, vivement le prochain ?

    #37020
    Anonyme
    Inactif


    Beaucoup de bonheur à partager cette histoire. Merci encore. Il y a de telles précisions que tout cela ne peut être inventé complètement.

    #37029
    Anonyme
    Inactif


    Encore un très grand merci à nos lecteurs et lectrices. Vos commentaires nous touchent et nous donnent envie de continuer. Merci à Câline, Zatopek33, Princesse Sarah, Sakura, Lunapower, Monsieur Méchant, Alex, Sabine, Déborah, Herlilira, et Sévère.

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