Bella Potter à l'école des fessées.
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Amarante, le il y a 5 années et 2 mois.
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- 4 avril 2019 à 11:28 #36342
Anonyme
InactifMaintenant que le voile a été levé, et pour que le récit soit plus facile à retrouver, nous ouvrons ce nouveau sujet.
Les prochains chapitres seront publiés ici. 😉Bella Potter à l’école des fessées
Chapitre 1 : Une nouvelle vie commence
En cette nouvelle année, Spanklard, la prestigieuse école de magie pour jeunes femmes, était sur le point d’accueillir de toutes nouvelles étudiantes. Après un long voyage en Spanklard Express, qui amenait toutes les élèves vers leur lieu d’études, Bella Potter la vit enfin. L’ancienne bâtisse aux cents tours et tourelles et aux milliers de fenêtres éclairées se dressait au loin dans la nuit, devant la belle lune ronde. Une lune qui semble bien rouge ce soir…, pensa Bella. Elle fut tirée de ses pensées par une voix masculine, la première depuis qu’elle avait pris place à bord du train.
– Les première année à gauche, les anciennes à droite. Laissez vos bagages ici, vous les retrouverez dans vos dortoirs plus tard. Bien. Les anciennes, vous pouvez d’ores et déjà vous diriger vers le château. Allez ! Plus vite que ça ! Les nouvelles venues, bienvenue à Spanklard. Je suis Alexus Hagrid, l’un des professeurs de l’école. Je suis chargé de vous accompagner jusqu’au hall où le professeur Minxgonagall, la directrice adjointe, vous expliquera ce qui vous attend. Alors en route !
Les jeunes femmes quelque peu intimidées et nerveuses de ce qui pouvait bien les attendre, se regroupèrent derrière leur guide et entamèrent les derniers mètres qui les séparaient du château. On pouvait aisément lire sur leur visage le mélange d’excitation et de crainte qui les réunissait. Certaines s’inscrivaient par curiosité ou pour apprendre la spankcellerie, mais la majorité était là pour améliorer leur comportement. Elles s’inscrivaient d’elle même, ou y étaient envoyées par leurs compagnons, leurs Maîtres ou leurs fesseurs attitrés, épuisés par leur récalcitrance à la discipline. En effet, l’école était reconnue pour sa sévérité, mais également pour ses résultats stupéfiants sur les jeunes femmes indisciplinées.
En chemin, Bella retrouva Câline Weasley, avec qui elle s’était tout de suite liée d’amitié dans le Spanklard Express. Les deux femmes s’étaient trouvé un point commun majeur : les ennuis et la maladresse étaient attirés par elles. Elles furent rapidement rejointe par Agna Granger, une jeune femme qui s’invita dans leur compartiment. Elle semblait être la plus censée des trois et la maladresse lui était inconnue, mais son tempérament passionné et son entêtement l’avaient tout de même amenée à Spanklard.
Le groupe arriva finalement dans la cour du château après avoir traversé un long pont de pierre, qui se releva derrière eux. Une immense fontaine représentant une scène de jeune femme fessée par un homme à l’air sévère y trônait. L’eau jaillissait des yeux de la punie, tel un torrent de larmes pendant que la main de son bourreau s’abattait sur son derrière de pierre, comme par magie. Les nouvelles venues se turent immédiatement en voyant la scène. A la vision de leurs grands yeux écarquillés, Alexus Hagrid ne pu retenir un sourire. Il adorait ce moment et malgré le spectacle qui se répétait à chaque rentrée, il ne s’en lassait pas. Soudain, un grincement sortit le groupe de sa torpeur. C’était la grande porte du hall qui s’ouvrait, inondant la cour de lumière. Une petite silhouette en sortit et s’arrêta sur la première marche.
– Alexus Hagrid ! Vous en avez mis du temps !
Les yeux de la sorcière lançaient des éclairs à travers ses lunettes. Les bras croisés sur sa poitrine, elle trépignait d’impatience.
– Toutes les pensionnaires et les professeurs sont déjà à leurs tables dans la grande salle. Nous n’attendons plus que vous. Vous connaissez Méchant Rogue…. Cela fait dix minutes qu’on l’entend râler. Iagus Dumbledore ne sait plus comment le faire attendre. Il vient de lui proposer une 4ème tasse de thé, qu’il a failli prendre sur lui ! Et je dois encore expliquer aux première année le déroulement de la cérémonie. Allez préparer les instruments et installez le banc à fessée avec les autres. Nous arrivons.
En entendant les mots « instruments » et « banc à fessée », un frisson perceptible parcourut les première année. Une voix sèche tirât les jeunes femmes de leurs pensées.
– Bien Mesdemoiselles ! Entrez dans le hall. Dépêchez-vous !
En passant la double porte, Bella et ses futures camarades découvrirent avec stupeur un gigantesque hall. Un immense escalier en pierre partait du milieu et se divisait sur les côtés, donnant accès à la galerie qui surplombait le rez de chaussée. En regardant le premier étage, Bella vit avec stupeur que les escaliers se mouvaient seuls, desservant ainsi les étages supérieurs. Des coups de coude dans les côtes la firent sursauter. C’étaient Câline et Agna. De leurs mains tremblantes, elles lui désignaient des tableaux sur les murs de pierre. Lorsqu’elle comprit ce qu’ils représentaient, elle devint aussi pâle que ses camarades. Câline et Agna redoutaient que les scènes qu’elles pouvaient voir sur ces immenses tableaux, ces sculptures et autres objets d’art, soient les illustrations mêmes de ce qui pouvait leur arriver entre ces murs. Mais Bella craignait tout autre chose….. Comment allait-elle pouvoir ne pas provoquer d’incidents avec tous ces objets fragiles autour d’elle ? Elle n’eut pas le temps de cogiter davantage. Du haut de la quatrième marche du grand-escalier, la petite sorcière demanda le silence
– Mesdemoiselles, bienvenue à Spanklard. Je suis le professeur Minxgonagall, directrice adjointe de l’établissement et directrice de la maison Paddledor. Les autres maisons sont Boisderègle, Branchesouple et Strapentard, dirigées respectivement par les professeurs Filius Flitopek, Whimona Chourave et Méchant Rogue. Dans quelques instants, la Cérémonie des Instruments au cours de laquelle vous serez réparties dans les différentes maisons, va débuter. Cependant, les règles de l’école s’appliquent dès maintenant. Chaque méfait sera puni. Chaque désobéissance, chaque insolence sera sanctionnée par une fessée. Tous les professeurs de l’école sont autorisés à y recourir. Les directeurs de vos maisons respectives en seront automatiquement informés, ce qui donnera sans doute lieu à une seconde fessée de leur part. Les méfaits les plus graves seront punis en public, par plusieurs professeurs ainsi que par le directeur de l’école. Vous avez été envoyées à Spanklard pour vous améliorer, vous en sortirez parfaitement éduquées. MISSCIL MALFOY ! Vous passerez me voir demain matin pour vous faire passer l’envie de rire pendant que je parle ! Bien ! Les professeurs et les autres étudiantes nous attendent. Une fois dans la grande salle, vous prendrez place sur les bancs à devant l’estrade et la table des professeurs. Lorsque vous entendrez votre nom, vous vous lèverez et irez vous placer sur le banc à fessée. Le professeur de défense contre les forces du mal, Richarderoy Lockhart vous aidera à vous y installer et relèvera vos robes. Chaque directeur de maison aura l’instrument de celle-ci posé devant lui. Dès que vos fesses seront découvertes, l’un des instruments s’animera et vous choisira en frappant vos fesses. Le professeur Richarderoy restera à côté pour rompre l’enchantement si jamais l’instrument ne voulait plus s’arrêter de vous fesser. Cela arrive parfois…. Bien. Allons-y.
Le groupe gravit les marches du grand escalier derrière leur guide, qui les menât ensuite à travers le long couloir du premier étage, éclairé par des appliques en forme de martinets. Finalement, elles arrivèrent devant l’énorme double porte de la grande salle qui s’ouvrit devant elles. La scène qui apparut était surréaliste. Quatre longues tables occupaient le centre de la salle, une pour chaque maison, qui étaient indiquées par les instruments emblèmes qui flottaient au-dessus. Dès que la porte s’ouvrit, toutes les pensionnaires se retournèrent vers les nouvelles venues, en les regardant avec curiosité, voire même parfois avec compassion, surtout à la table des Strapentard. Au fond de la salle, accessible par quatre marches en pierre, trônait la table des professeurs. Tous étaient attablés face aux étudiantes. Certains étaient en grande conversation avec leurs voisins de table, d’autres semblaient s’ennuyer. Au centre, assis sur un siège à haut dossier sculpté, un homme remplissait une tasse avec ce qui semblait être du thé. Sans doute Iagus Dumbledore, pensa Bella. Il la tendait à présent à un homme à sa droite, qui avait une expression étrange, comme s’il avait envie de prendre la tasse et de la renverser sur la tête du directeur. Méchant Rogue probablement.
– Mesdemoiselles et Mesdames, bienvenue à Spanklard. Prenez place je vous prie, dit Iagus Dumbledore, qui s’était levé et désignait à présent les bancs dont Minxgonagall leur avait parlé précédemment.
Rapidement, mais avec crainte, les première année prirent place sous les yeux des anciennes et des professeurs, pendant que Minxgonagall prenait place à la droite du directeur.
– Je suis Iagus Dumbledore, directeur de l’école. Nous sommes déjà bien en retard, et certains de nos professeurs s’impatientent. Même le thé ne fait plus effet, poursuivit-il avec un sourire en coin et les yeux pétillants.
Le directeur a l’air plutôt gentil, chuchota Câline.
Oui, mais j’ai entendu dire qu’il pouvait être très sévère, même si l’on dit qu’il est toujours juste, répondit Agna.
Espérons…. Sinon, nous passerons les trois quart de l’année debout…..
Bella fut interrompue par un fracas. La porte s’ouvrit et quatre fantômes traversèrent la Grande Salle. Chacun d’eux rejoignit l’une des quatre tables. La table des Paddledor fut rejointe par le fantôme d’un homme coiffé d’une perruque et vêtu à la mode américaine du 18ème siècle, tenant à la main ce qui ressemblait à un paddle. A la table des Strapentard, c’est un fantôme en kilt, probablement un highlander, qui prit place. Ses plus proches voisines se décalèrent juste à temps pour esquiver un coup de ceinture fantomatique. Les Boisderègle accueillirent à leur table une femme, sans doute une Comtesse. Ses jupons étaient relevés, et malgré la pâleur et la transparence de sa peau, on devinait que ses fesses étaient d’une couleur parme. Des larmes semblaient couler sur ses joues et elle tenait encore du bout des doigts, la lourde règle qui l’avait corrigée. Enfin, une femme vêtue d’une toge romaine, relevée elle aussi, prit place à la table des Branchesouple. Ses fesses ornées d’un enchevêtrement de fines marques, indiquaient que les branches qu’elle tenait n’avaient rien d’immatériel au moment de leur application.
– Laissez moi à présent vous présenter les professeurs. Vous connaissez déjà Minxgonagall, qui sera votre professeur de métamorphose. Vous apprendrez notamment à métamorphoser n’importe quel objet en instrument. A sa droite, le professeur de sortilèges, Filius Flitopek, qui vous apprendra à lancer des sorts en latin et en grec, pour par exemple, faire venir un instrument qui se trouverait à l’autre bout du château. Ensuite, vous avez le professeur de soin aux créatures magiques, Alexus Hagrid, que vous avez déjà eu l’occasion de rencontrer. Enfin, Argus Lunard, notre concierge, chargé du maintien de l’ordre au sein du château et de l’entretien des instruments et du mobilier de punition. A ma gauche, le professeur de potions, Méchant Rogue. Il vous enseignera comment fabriquer diverses potions, pour apaiser le feu de la fessée où rendre une ceinture plus cinglante, entre autres…. Puis, le professeur de botanique, Whimona Chourave, qui vous montrera comment identifier où faire pousser les matières premières utilisées pour la fabrication des objets punitifs. Le cours de défense contre les forces du mal sera assuré par le professeur Richarderoy Lockhart. Et enfin, le professeur MF Trelawney vous enseignera l’art de prédire le déroulement d’une fessée, ou de vos futures bêtises….
– Ce cours est fait pour nous Câline, chuchota Bella à son amie.
– Ah oui…. J’oubliais Madame Nimfresh, l’infirmière, qui deviendra pour certaines d’entre vous, une amie précieuse….ajouta Iagus Dumbledore en regardant cette dernière et ses collègues d’un air entendu.
A ces mots, un frisson parcourut toutes les étudiantes, et pas seulement les première année.
– Maintenant que les présentations sont faites, place à la cérémonie des Instruments. Richarderoy, tenez vous prêt à intervenir.
Avant que l’appel ne commence, une tension palpable envahit les première année. Bella jetât un coup d’oeil derrière son épaule et vit les autres pensionnaires regarder le banc à fessée avec un mélange de crainte, et de compassion, pour leur nouvelles camarades.
La première a avoir été appelée fut Sarah. Elle se présenta devant Richarderoy, qui après l’avoir installée sur le banc, releva ses robes. Les quatre instruments posés sur la table se mirent à léviter et vibrer. Tout le monde retint son souffle. Soudain, la règle en bois partit dans un sifflement, et frappa les fesses offertes de Sarah, qui poussa un cri de surprise, et probablement aussi, de douleur.
– Boisderègle, dit Flitopek d’un air enjoué. Bienvenue dans ma maison Sarah.
Sarah se releva, laissant ses robes retomber et se dirigea vers la table de sa maison en se massant les fesses. Elle y fut accueillie par des paroles de bienvenue, et des gestes compatissants.
La suivante a être appelée fut Câline Weasley. Elle reçut des mots d’encouragement de la part de Bella et Agna. En se levant, elle trébucha sur sa robe et manqua de tomber, mais Iagus Dumbledore, à l’aide d’une baguette magique qui arriva de nulle part dans sa main, lança un sort muet qui la remit sur ses pieds. Elle avança vers l’estrade, les joues rouges, et se plaça sur le banc à son tour. Aussitôt sa robe levée, le paddle fusa et claqua ses fesses.
– Bienvenue à Paddledor, Câline. Vous pouvez rejoindre votre table, dit le directeur en lui souriant.
Ensuite, Déborah et Sakura furent envoyées à Branchesouple, et Magnolia rejoignit Sarah à Boisderègle. Lorsqu’elle fut appelée, Agna Granger était tellement pressée de connaître sa maison, qu’elle se jeta quasiment sur le banc et releva elle-même ses robes, ce qui amusa certains des professeurs. A peine eut-elle le temps de relever sa robe que le paddle heurta ses fesses. Aussi rapidement qu’elle était venue sur le banc, elle rejoignit Câline à la table des Paddledor.
– Misscil Malfoy.
A l’appel de son nom, Misscil se leva, non sans mettre un grand coup de coude dans les côtes de Bella, avec un sourire narquois. Elle monta les quelques marches de l’estrade, mais n’eut même pas le temps de rejoindre le banc que la ceinture posée devant Méchant Rogue fusa, et se mit à frapper vigoureusement ses fesses encore couvertes. Richarderoy dut rapidement intervenir avec un sort, pour calmer cette langue de cuir qui cinglait le derrière encore couvert de la pauvre Misscil.
– Pas de doute possible Mademoiselle Misscil. Strapentard !
Après cet épisode qui amusa beaucoup les professeurs et quelques étudiantes, dont Bella Potter, Herlilira rejoignit la maison de Whimona Chourave et Lily-Rose celle de Méchant Rogue.
– Bella Potter
Bella sursauta en entendant son nom. En passant devant la table des professeurs, elle accrocha sans le vouloir le coin de la nappe, ce qui fit tomber des verres et quelques couverts dans un bruit assourdissant.
Oups…..
Minxgonagall lui lança un regard désapprobateur, avant de réparer les dégâts avec sa baguette. Elle fit signe à Bella de rejoindre le banc, ce qu’elle fit. Une fois installée, Richarderoy releva ses robes, et Bella s’agrippa au banc, dans l’attente du coup qui devait arriver. Les quatre instruments s’élevèrent très lentement et restèrent suspendus en l’air, pendant ce qui lui sembla une éternité. Elle leva la tête et vit les autres étudiantes se lancer des regards étonnés. Aux chuchotements qu’elle entendait derrière elle, elle comprit que ce n’était pas quelque chose de normal. Il semblait que les instruments hésitaient. Finalement, la règle et la branche reprirent leur place sur la table, pour faire place à un étrange ballet entre le paddle et la ceinture. Les deux s’approchaient, reculaient, passaient l’un devant l’autre… Iagus Dumbledore aussi intrigué qu’inquiet se leva de sa chaise. Soudain, il n’y eut plus aucun bruit. Les deux instruments n’étaient plus qu’à deux millimètres des fesses de Bella, qui sentait leur présence derrière elles. Puis brusquement, la ceinture fusa vers sa place devant Méchant Rogue, et le paddle prit un élan et frappa sa cible dans un coup qui résonna dans toute la salle. Bella ne put retenir un petit cri de douleur.
– Eh bien Miss Potter. Quel suspense ! Mais finalement, votre place est à Paddledor !
Bella, rouge de honte, mais soulagée, rejoignit sa maison et Câline et Agna qui l’accueillirent chaleureusement. La cérémonie s’acheva avec l’envoi de Chelonia à Strapentard et Karima à Boisderègle.
– La cérémonie des Instruments est terminée. Bienvenue à nos courageuses première année. Après le festin, vous serez toutes conduites à vos dortoirs respectifs, dans lesquels vous retrouverez vos bagages, après quoi, extinction des feux. Reposez-vous bien pour votre premier cours. Demain…4 avril 2019 à 17:55 #36352Anonyme
InactifQuelle imagination, les filles ! La Potterhead que je suis salue votre talent !
6 avril 2019 à 12:08 #36384Anonyme
InactifNe soyez pas en retard pour le premier cours ?
6 avril 2019 à 18:21 #36386Monsieur Jones
Maitre des clés &
le Taulier
petit louloup 🩲🐺Qui donc, prend des photos dans mon bureau pendant les cours?
Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
6 avril 2019 à 18:33 #36387Anonyme
InactifPardon Méchant Rogue ? nous n’aurions pas du nous introduire dans votre bureau …
7 avril 2019 à 08:21 #36394Richard
ParticipantJe trouve cette cérémonie encore plus passionnante que celle du film 😉 Bravo. On vous imagine bien monter sur le banc, apeurées, fesses découvertes, pour laisser la magie de la fessée décider de votre sort 🙂
7 avril 2019 à 08:52 #36395Anonyme
InactifMerci beaucoup Richard. Nous sommes heureuses que ça vous plaise.
17 avril 2019 à 09:55 #36531Anonyme
InactifTic tac
17 avril 2019 à 10:45 #36534Anonyme
InactifNe soyez pas en retard au premier cours…. sinon….
17 avril 2019 à 13:14 #36536Anonyme
InactifChapitre 2 : Un premier cours cuisant
Le lendemain matin, Bella Potter fut réveillée par des secousses.
– Encore 5 minutes, marmonna-t-elle en se retournant dans son lit.
– Non ! Debout ! Tu ne veux pas être en retard pour notre premier cours. En plus, c’est un cours de potions avec Méchant Rogue. Nous ferions mieux de nous dépêcher…
En un instant, Bella se remémora tout ce qui s’était passé la veille…..
Le Spanklard Express, la Cérémonie des Instruments… Câline et Agna… Le festin dans la Grande Salle…. Une fois ce dernier terminé, toutes les étudiantes furent raccompagnées dans les dortoirs de leurs maisons respectives par les quatre directeurs. Minxgonagall mena les Paddledor jusqu’au dernier étage du château. Elle s’arrêta devant un tableau représentant un homme tenant un paddle en bois d’une main et désignant un bureau de l’autre, comme s’il ordonnait à une innocente victime d’y prendre position. L’homme sembla familier aux trois amies.
– C’est le fantôme des Paddledor, murmura Câline.
– Oui. J’ai lu quelque part que c’était le redoutable directeur d’un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille. Il était réputé pour n’avoir jamais quitté son paddle. On raconte même qu’il l’a fait faire tremper dans de l’or pour le rendre incassable, répondit Agna en chuchotant.
– C’est exact Miss Agna, bravo, dit Minxgonagall. Maintenant que vous avez terminé votre exposé, je pourrais peut-être vous communiquer votre mot de passe.
Les trois amies se regardèrent. Mais comment a-t-elle pu les entendre ? Elles étaient les dernières du groupe, et les escaliers bougeaient sans cesse, ce qui aurait dû masquer leurs voix. Bella se dit qu’il faudra vraiment faire attention à ne pas dire quelque chose qui pourrait se retourner contre elle avec Minxgonagall dans les parages. Elle se demanda si les autres professeurs avaient aussi une ouïe aussi fine.
– Miss Potter ! Vous qui avez écouté avec attention, quel est donc le mot de passe ?
– Hum….. Je ne sais pas Professeur ….
– C’est bien ce qui me semblait. Plus dix coups pour Paddledor.
A ces mots, les première année se regardèrent d’un air interrogateur, tandis que les étudiantes des niveaux supérieurs lancèrent des regards noirs à Bella, qui baissa la tête. Ils auraient quand même pu prévenir pour cette histoire de distribution des coups lors de la cérémonie, quoi que cela veuille dire…
En voyant la réaction que son annonce avait provoquée, Minxgonagall poursuivit avec une étincelle dans les yeux :
– A la fin de l’année, le nombre de coups sera réparti équitablement entre toutes les pensionnaires de la maison. Cela vous apprendra à penser aux conséquences que vos bêtises peuvent avoir sur vos camarades avant de les faire. N’importe quel professeur peut ajouter des coups s’il le juge nécessaire. Les punitions seront administrées par les différents professeurs dans leur bureau. Vous recevrez les convocations pour vous présenter à l’heure prévue, en même temps que celles pour vos examens de fin d’année. Mais avant cela, vous avez encore toute une année à passer. Vous pourrez surveiller les jauges qui sont en train d’être installées dans la Grande Salle. La maison dont la jauge sera la moins remplie à la fin de chaque trimestre verra le nombre de ses coups réduits de moitié. Des questions ? Non ? Dans ce cas, Fesses-en-feu !
Avant même que Bella n’ait eu le temps de se demander si Minxgonagall venait de lui lancer un sort, le tableau s’écarta, dévoilant un passage secret, vers la tour des Paddledor. Le groupe pénétra alors dans la salle commune. Le parquet ancien en chêne, foncé par les années, grinçait à chaque pas. Au fond à droite de la pièce de forme octogonale, un escalier en colimaçon menait à l’étage supérieur où se trouvait le dortoir. En face de l’entrée, une imposante bibliothèque débordait d’ouvrages anciens et plus récents, tous sur le thème de la fessée. De chaque côté de la pièce, deux grandes fenêtres en bois à croisillons, laissaient entrevoir à l’ouest, le lac qui bordait le château d’un côté, et dans lequel se reflétait la lune ronde, et à l’est, la silhouette de la Forêt-Interdite-Sous-Peine-De-Fessée, dont l’immensité était révélée par la lueur que projetaient les lumières du château. Les murs en pierre étaient ornés de tapisseries et de tableaux dans les tons or et rouge, sur lesquels étaient représentés des scènes de fessées, toutes administrées à l’aide du légendaire paddle d’or. Les scènes semblaient animées, grâce à la lueur dansante du feu qui crépitait dans une immense cheminée. Devant celle-ci, des fauteuils en velours rouge et des sofas assortis, à l’air bien accueillants et moelleux, n’attendaient qu’à accueillir les fesses endolories des étudiantes.
– Mesdames, voici vos appartements. Vous retrouverez vos bagages devant vos lits respectifs dans le dortoir situé à l’étage. Vous y trouverez également la salle de bain. Extinction des feux dans trente minutes. Je passerai vérifier qu’il a bien été respecté. Demain matin, votre premier cours est à huit heures. Ne soyez pas en retard, Méchant Rogue a horreur de ça. Sur ce, bonne nuit.
Avec un petit sourire, Minxgonagall sortit et laissa les étudiantes rejoindre leurs dortoir, qui était décoré dans les mêmes tons que la salle commune. En pénétrant dans celui-ci les trois amies étaient stupéfaites. D’immenses lits à baldaquins déjà préparés, sur lesquels étaient disposés de nombreux coussins les attendaient. Au pied de chaque lit, se trouvait un coffre pour ranger toutes leurs affaires. Comme l’avait annoncé Minxgonagall, leurs bagages les attendaient déjà devant les lits qui leur étaient réservés, mais malgré cela, les trois amies n’en croyaient pas leurs yeux.
– Hum…. ce sont des lits pour trois personnes ? On doit dormir ensemble ? demanda Bella.
– Comment autant de lits de cette taille ont pu rentrer dans cette pièce ? Et Minxgonagall a encore parlé de deux grandes salles de bain. Cela ne peut pas tenir dans la tour… s’étonna Câline.
– J’ai lu quelque chose là-dessus… Je crois que c’est une pièce sans fin, expliqua Agna. Elle s’agrandit et se réduit selon les besoins, mais reste semblable vu de l’extérieur. Si nous y sommes que trois, elle sera plus petite et le reste du mobilier disparaîtra. Si une autre Paddledor y vient, elle s’agrandira. Je suis certaine que c’est la même chose pour la salle de… Oui ! Regardez !
A ces mots, l’une des anciennes années ouvrit une porte au fond de la pièce. Pendant un bref instant, Bella, Câline et Agna se pétrifièrent en voyant le ciel nocturne derrière celle-ci et l’étudiante avancer d’un pas assuré vers le vide devant elle. Mais au moment même où elle y entra, une salle de bain, apparut. Au même moment, dans le dortoir, le lit de l’étudiante, ainsi que son coffre et ses bagages disparurent, et la pièce sembla rétrécir.
– Tu as raison Agna… Mais une seule salle de bain pour nous toutes, ce sera invivable…
– Non, Bella. Regarde, répondit Agna en montrant une autre étudiante se diriger vers la porte.
Elles regardèrent l’étudiante ouvrir la porte à son tour et s’avancer, mais au lieu de voir la première jeune femme chasser l’intruse, elles virent cette dernière pénétrer dans une salle de bain différente de la précédente, et surtout, déserte. Le dortoir se réduisit de la même façon qu’auparavant.
– C’est plutôt bien pensé, vous ne trouvez pas ? lança une voix derrière les trois femmes. C’est une idée du Professeur Iagus Dumbledore. Il a décidé de jeter un sort au dortoir pour donner plus d’intimité aux fessées administrées avant le coucher. Avant cela, elles se déroulaient devant tout le dortoir et cela empêchait les autres de dormir….
– Les… les fessées avant le coucher ? Demanda Câline d’une voix tremblante.
– Bien sûr. Lorsque nous sommes envoyées dans le bureau du Professeur Iagus, il nous fesse une première fois, puis nous avons droit à une fessée à la main ou à la brosse avant de dormir. Nous sommes alors envoyées dans le dortoir avant les autres et nous y recevons la fessée. Il estime que nous sommes plus réceptives à la leçon dans un endroit plus chaleureux et plus intime que dans un grand dortoir vide. Et puis le bruit des claques et des pleurs résonne moins comme ça. Sur ce, je vous conseille d’aller dormir. Minxgonagall ne va pas tarder à faire sa ronde. Inutile de se faire remarquer le premier jour.
La jeune femme leur fit un clin d’oeil et partit elle aussi vers la salle de bain. Les trois amies se dirigèrent vers leurs lits et découvrirent avec joie qu’elles seraient voisines. Elles allèrent à leur tour se préparer et se couchèrent, exténuées par leur journée, et un peu inquiètes de ce qui les attendait ici, à Spanklard….
– Bella ! Bella, tu m’écoutes ?
Ses deux nouvelles amies se tenaient à côté d’elle, déjà habillées, prêtes à descendre dans la Grande Salle pour le petit-déjeuner.
– J’arrive. Je ne tiens pas à être la première punie de l’année….
Après avoir pris en vitesse leur petit-déjeuner dans la Grande Salle, où elles remarquèrent l’absence de Misscil, les filles suivirent avec les autres premières années, le fantôme des Strapentard, qui devait les guider vers les cachots où devait avoir lieu leur premier cours de l’année, le cours de potion, avec l’effrayant Professeur Méchant Rogue. Derrière leur guide qui faisait sans cesse claquer sa ceinture dans un bruit sec, elles quittèrent la Grande Salle, descendirent dans le Hall d’entrée et prirent les escaliers qui descendaient aux sous-sols du château. L’air se fit plus froid et à la vue du long couloir à peine éclairé par quelques torches vacillantes, l’angoisse des étudiantes devint palpable. Des cellules dans lesquelles on voyait encore les chaînes pendre des murs couraient le long du couloir.
– Tu crois qu’elles servent encore ?, chuchota l’étudiante que Bella reconnut comme étant Sarah, de la maison Boisderègles à sa camarade, sans doute Karima.
– Espérons que non. Et puis ça doit terriblement résonner une fessée donnée dans ces sous-sols.
Le groupe arriva à un croisement. Le fantôme s’y arrêta et se retourna vers le groupe. Il désigna la porte à sa gauche de son doigt fantomatique, fit claquer une dernière fois sa ceinture, puis poursuivit son chemin dans le couloir qui semblait sans fin avant de disparaître derrière un coin de mur. Les étudiantes restèrent seules devant la porte, ne sachant pas quoi faire et se lançant des regards timides. De l’autre côté du couloir, en face de la porte, un portrait en pied représentant le fantôme des Strapentard, ornait le mur.
– Sakura, tu te rappelles encore du mot de passe de Branchesouple, toi ? demanda en chuchotant une jeune femme à sa voisine. Belle crut se souvenir que c’était Déborah.
– Rhooo…. on ne capte rien ici… hein ? Le mot de passe ? Répondit Sakura.
– Oui, la salle est encore fermée, je voulais vite aller chercher mon téléphone, je l’ai oublié dans le dortoir, mais je ne me rappelle plus du mot de passe.
– Non…. Demande à Herli.
La discussion entre les deux Branchesouple fit écho chez deux autres étudiantes, qui se mirent à chuchoter à leur tour.
– Tu crois que Misscil est déjà revenue du bureau de Minxgonagall ? Dit la fille dont Bella croyait se souvenir qu’il s’agissait de Chelonia, une Strapentard.
– Je ne sais pas. Nous sommes juste à côté du tableau d’entrée. On pourrait aller vérifier si elle n’est pas dans le dortoir, répondit sa camarade, Lily-Rose.
– On pourrait… Mais elle a peut-être battu le record….
– Le record ?
– Oui… Le record de rapidité de visite à l’infirmerie !
Les deux femmes éclatèrent de rire. Hmmm…. c’est donc là que se trouvait la salle commune et le dortoir des Strapentard. Bella se demandait quel pouvait bien être le mot de passe. Elle n’eut pas le temps de demander à Câline et Agna, car la porte s’ouvrit brusquement. Le professeur Méchant Rogue, alerté par les rires de Chelonia et de Lily-Rose, sortit en trombe de la salle, et s’arrêta devant le groupe, les bras croisés sur la poitrine et les sourcils froncés.
– Qu’attendez-vous pour entrer dans la salle ? Il est 7h58, le cours commence à 8h00. Vous devriez déjà avoir pris place dans la salle ! Dit-il d’une voix doucereuse et menaçante, dont lui seul avait le secret.
– Mais Professeur, la porte était ferm…., commença Bella.
– Silence ! Ne discutez pas…, dit-il en regardant Bella de son regard perçant.
Plus personne n’osait bouger.
– ENTREZ !
Et voilà….. Le premier cours de l’année, et Bella se faisait déjà remarquer par l’effrayant professeur de potions. Une chance qu’il n’ait pas encore décidé de la punir… L’année allait être longue…. La salle de classe était à l’instar du professeur, austère et effrayante. Le bureau professoral, fait dans un bois sombre marqué par le temps, tout comme la chaise à haut dossier placée derrière, se situait au fond de la salle, sur l’estrade, à côté d’une porte fermée à clé, menant à la réserve d’ingrédients. De l’autre côté du bureau, un vaisselier avait perdu son usage traditionnel, et présentait des instruments de fessées, plus effrayants les uns que les autres, soigneusement rangés derrière la vitrine fermée à clé. Devant l’estrade, un peu sur la droite, un tableau noir gribouillé d’étranges dessins faisait face à quatre rangées de pupitres. La partie du mur à gauche des pupitres était masquée par une grande bibliothèque dans laquelle de vieux ouvrages de potions, des manuels de cours et des piles de parchemins étaient rangés, tandis que devant la partie droite, une longue table prenait toute la longueur jusqu’au dernier pupitre. Dessus, une rangée d’objets hauts de cinquante centimètres et recouverts de tissus noirs étaient alignés. Derrière la dernière rangée de pupitres, entre la partie salle de cours et la porte d’entrée de la classe, se trouvaient douze chaudrons, ayant chacun à côté, une table sur lequel étaient posés des ustensiles, un alambic et un lutrin pour les livres de potions. De chaque côtés de la salle, des armoires renfermaient des ingrédients pour les potions de base.
Pour leur toute première leçon, le professeur avait décidé de leur enseigner la provenance et l’utilisation du venin de chauve-souris des Carpates, une espèce très rare, mais au combien dangereuse. Il était en train d’expliquer que ce terrible venin était produit par ces mammifères, et qu’il était ensuite distillé et transformé en onguent, utilisé en spankcellerie pour rendre les instruments en cuir plus cinglants, lorsque l’on entendit frapper timidement à la porte. Misscil, entra, les yeux rougis et alla donner à Méchant Rogue le billet justifiant de son arrivée tardive au cours. Celui-ci le regarda attentivement, et ne put retenir un sourire en apprenant la cause de ce retard. Il fit signe à Misscil de s’asseoir, puis la regarda s’asseoir précautionneusement, mais non sans peine, un sourire en coin. Il poursuivit sa leçon en expliquant qu’à cause des effets du venin en onguent, celui-ci n’était utilisé que pour châtier les fautes les plus graves. Plus les étudiantes écoutaient, plus leurs visages se décomposaient, ce qui plaisait beaucoup au professeur. Profitant du petit effet que produisirent ses mots sur les jeunes femmes, le professeur retroussa les manches de sa robe de sorcier, et d’un coup de baguette, découvrit les objets alignés sur les tables de chaque côté de la salle. C’étaient des cages, dont chacune d’elle renfermait une chauve-souris, à l’air furieux. Bella qui était assise non loin des cages, regarda sa nouvelle voisine avec une curiosité scientifique.
– Vous avez une interdiction formelle de les approcher et encore moins de les toucher. La chauve-souris des Carpates est une espèce très dangereuse. Désobéissez, et vous recevrez un châtiment exemplaire. Bien. Vérifions un peu vos connaissances. Quels sont les effets de la morsure de chauve-souris des Carpates ?
Agna, qui était originaire des contrées de l’Est, connaissait bien cet animal. De plus, elle avait une soif de savoir qui la poussait à dévorer tous les livres qu’elle voyait. Elle leva immédiatement la main. Évidemment, Bella et Câline qui étaient en train de discuter de leurs observations n’entendirent ni la mise en garde, ni la question. Câline, qui se moquait alors gentiment de sa copine, fut bien embarrassée lorsque le professeur qui les observait depuis un moment, décida de l’interroger.
– Eh bien, mademoiselle Câline, puisque vous avez tant de chose à dire, allez-y ! Nous vous écoutons. Que pouvez-vous nous dire sur cet animal ?
Câline, ne sachant pas quoi répondre, commença à s’empourprer et à bégayer.
– Nous attendons ! Et je vous conseille de vous dépêcher si vous ne voulez pas que vos fesses prennent la même couleur que vos joues.
Câline, regardant désespérément Agna, cherchait en vain la solution et commença à bafouiller.
– Hum…. c’est une….. une chauve-souris….
Pendant ce temps, comme le professeur avait le dos tourné, Bella, qui adorait les animaux, se pencha vers l’animal le plus proche, afin de le caresser. Alors que sa main s’approchait de la cage, elle toucha soudain un filet invisible, tissé à l’aide d’un sort, afin d’écarter les imprudentes. Le sort lui envoya une décharge légère, mais suffisante pour la faire tomber dans un fracas sonore. Cette interruption inopinée sauva pour un temps les fesses de Câline. Mais furieux, le professeur Méchant Rogue attrapa Bella par le bras, la releva du sol, et commença à la sermonner d’une voix menaçante.
– Mais à quoi pensiez-vous, mademoiselle ? Si je vous INTERDIS d’approcher, vous OBEISSEZ ! Pouvez-vous m’expliquez pourquoi vous n’en avez fait qu’à votre tête ?
Bella, agacée par ces remontrances, décida de ne pas se laisser démonter, et planta son regard dans celui du professeur, dont le visage n’était plus qu’à quelques centimètres du sien.
– Professeur, si c’est tellement dangereux, pourquoi nous présenter cet animal ?
Tant d’impertinence fit sortir le professeur de ses gonds, qui décida de montrer à Bella qu’elle avait intérêt à ne pas se montrer insolente pendant son cours.
– Puisque vous faites la maline, mademoiselle, vous resterez à la fin du cours et nous verrons si vous serez toujours aussi insolente après. En attendant, vous passerez le reste du cours au coin, puisque vous n’écoutez rien. Cela vous empêchera au moins de vous mettre bêtement en danger.
L’année commençait fort mal pour Bella, qui venait de faire du plus sévère des professeurs de Spanklard, un ennemi. Sonnée, elle obéit et fila au coin, sous le regard compatissant de ses amies et du reste de la classe. Le cours reprit et Agna pu enfin répondre à la question.
– La chauve-souris des Carpates est extrêmement dangereuse. Sa morsure est douloureuse à cause de ses petites dents acérées, mais c’est surtout le venin qu’elle vous inocule et qui vous paralyse instantanément, qui fait d’elle un terrible prédateur. Elle attaque ses proies en leur mordant les fesses. Beaucoup de touristes féminines se font mordre lors de balades en short ou en jupes courtes.
Le professeur acquiesça et continua la leçon. Il insista sur l’importance de ce cours et indiqua qu’une interrogation pourrait tomber à n’importe quel moment et que naturellement, tout résultat inférieur à quinze serait sévèrement puni. Il annonça également que pour le prochain cours, elles devraient avoir toutes lu le chapitre sur la chauve-souris des Carpates dans le manuel « Potions et onguents pour spankcellerie de niveau 1 », et qu’il interrogera à l’oral pour vérifier que les devoirs aient bien été faits. Le prochain cours consisterait à fabriquer une potion à l’aide du venin, il fallait donc que toutes connaissent leur leçon. A la fin du cours, Bella fit mine de partir avec le reste des étudiantes, mais la porte se referma impitoyablement devant elle.
– Mademoiselle Bella, il me semble vous avoir dit quelque chose pendant le cours. Décidément, vous n’en faites vraiment qu’à votre tête. Venez par ici, nous avons un compte à régler.
Bella, qui avait déjà entendu parler des légendaires punitions du Professeur Méchant Rogue, sentit son courage la quitter, même si elle se refusa à donner satisfaction au professeur en lui montrant son angoisse. Elle releva le menton et s’approcha à pas lent. Son cœur battait de plus en plus vite à mesure qu’elle avançait vers son destin, sous les yeux perçants de Méchant Rogue, qui avait déjà placé sa chaise au milieu de l’estrade et l’y attendait, assis. Elle savait que la fessée serait sévère. Son professeur devait donner le ton dès le début de l’année, et c’est elle qui servirait finalement d’exemple à ses camarades.
Câline et Agna, derrière la porte, attendaient inquiètes leur amie. Elles espéraient sincèrement que le professeur se montrerait indulgent, mais au bruit sonore des claques qui leur parvenait, elles comprirent vite que ce n’était pas le cas.
Après ce qui leur sembla une éternité, Bella ressortit enfin de la classe, la tête haute, mais la mâchoire serrée. Ses yeux brillaient, mais elle se refusa à pleurer. La correction fut longue et douloureuse, et s’accompagna de lignes à copier, dès le soir et ce pendant une semaine : « Dorénavant, j’obéirai à mon professeur, car ses consignes sont importantes pour ma sécurité et je ne serai plus insolente, si j’ai l’espoir de pouvoir me rasseoir un jour ».17 avril 2019 à 13:30 #36537Anonyme
InactifBravo les filles !!! vous nous régalez : on s’y croit vraiment 😉 et les descriptions sont incroyables de justesse et riches en détails savoureux , je suis fan !
17 avril 2019 à 14:31 #36538Christal
Maitre des clés &
Good GirlC’est superbement écrit. Vous avez une jolie plume. Hâte de lire la suite.
Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.
17 avril 2019 à 14:48 #36539Princesse Sarah
ParticipantBella, Agna, les filles c’est superbe!!!
Il y a une richesse dans le texte, les détails et les descriptions.. .
Je vais finir par croire que Bella a une malédiction avec les chauves souris ?17 avril 2019 à 15:04 #36540Karima
ParticipantTrès joli texte, on s’y croirait.
17 avril 2019 à 16:00 #36542Anonyme
InactifC’est trop bien. Hâte de lire la suite
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