Au coin ! 5 minutes…

Accueil Forums Discussions générales Récits Au coin ! 5 minutes…

Étiqueté : , , ,

  • Ce sujet contient 2 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Paulparis, le il y a 3 années.
3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Auteur
    Messages
  • #75028
    Victor
    Participant


    Salut à tous,

    Une petite histoire courte, un peu de malice, beaucoup de provoc’ et de complicité.

    Bon week-end

    Victor

     

    ***

    — Anaïs ! Le mur tient tout seul…

    Oui, je sais bien qu’il tient tout seul. Mais s’il y a bien une épreuve pour laquelle je ne suis pas faite, c’est bien la pénitence au coin. Même pour cinq minutes. Chaque seconde passée à observer les marques de peinture de cet angle droit me paraît insupportable. Lorsque j’y suis, je pense déjà au prochain complot que je vais monter avec mes copines. 

    — Et, on a dit immobile, Anaïs ! renchérit-il.

    Ça non plus : rester statique, je n’y arrive pas. Je me tiens sur un pied… sur l’autre. J’ose quelques toutes petites rotations de bassin ou d’épaules. Je regarde vers le plafond. Je me gratte la tête. Parfois même, je la détourne du coin.

    — Tu es vilaine, on ne veut pas voir ton visage ! insiste-t-il.

    Ah ! Enfin un peu de colère. Je touche au but. Je suis d’humeur joueuse. Va-t-il oser ? Je sais qu’il l’a amené. Il est là, dans un petit coffret, sur le bahut de la salle à manger, juste derrière la table de la salle à manger. Même punie, j’arrive encore à attirer l’attention. 

    J’entends des pas se rapprocher. Une main me prend par la nuque, s’aplanit entre mes épaules et descend sur les lacets de mon corsage. 

    — Non ! dis-je.

    — Tu commandes, toi ? s’étonne-t-il.

    Les pans de lingerie ouverts sur mon dos se retrouvent pendants, me couvrant un peu plus de honte. Mon tanga stationne péniblement à mi-cuisses. Seuls mes bas et mon porte-jarretelles demeurent encore en place.

    — On recommence du coup… 5 minutes au coin.

    — Ce que tu es patient quand même, Jack !

    — Il le faut bien. Mais continuez de manger. Ne faites pas attention à elle.

    — Elle est mignonne avec son corset à moitié défait.

    — Mignonne, mignonne. Moi, je t’emmènerai voir si les roses sont écloses mon coco, dis-je plus qu’insolemment.

    J’entends toute la vaisselle trembler. On a frappé du poing sur la table. Je le tiens. Il ne va plus tarder à céder. Une claque s’abat sur mes fesses couleur cerise. Cerise, plus qu’à point d’ailleurs. Un cri de surprise m’échappe. 

    — Voilà de quoi t’occuper, annonce Jack.

    Il vient de placer devant moi un petit miroir. Coquin ! C’est un véritable supplice. Soutenir son regard quand il me réprimande ou lorsque je dois m’excuser est insupportable, mais affronter le mien… c’est une réelle torture psychologique. Je ferme les yeux pour me concentrer. Fou rire ! Je les rouvre. Peine perdue… Il va encore me punir.

    — Carla, tu as des ciseaux ?

    — Oui, bien sûr. Je te les amène.

    Il se tient derrière moi. Il empoigne de nouveau mes fesses brulantes. Il serre de plus en plus fort, et ses ongles, quoique coupés courts, s’enfoncent dans ma peau. Je me dandine. Ma culotte tombe.

    — Jack, regarde sa culotte. Elle ne sait vraiment pas rester en place, se moque Ella

    — Tu ne crois pas qu’une bonne leçon lui remettrait les idées en place ? demande Bobby.

    — La canne, c’est très efficace pour ce genre de vilaine, annonce Jules.

    — London Tanners fait de véritables instruments pour corriger cela, affirme Ella.

    — Tiens, Jack, voilà les ciseaux.

    Maintenant que chacun a rendu son petit avis sadique, que je peine à ne pas rire en fermant les yeux, je sens l’acier qui se pose sur mes épaules. La bretelle de mon corsage se soulève. J’entends le crissement de la lame couper le tissu. Mon habit s’affaisse. Les ciseaux passent sur l’autre épaule. Je n’arrive pas à me contenir :

    — Ça t’arracherait le cœur de m’enlever les menottes pour épargner ma lingerie !

    « Clack ». La deuxième bretelle vient de céder. Je me retrouve seins nus, fesses nues, au coin. Jack descend encore les lames : sur ma taille cette fois, et menace la ceinture de mon porte-jarretelles :

    — Faut-il aussi couper cela ? me chuchote-t-il.

    Je fais non de la tête. Je me concentre. J’y suis presque. Je l’épuise. Je vais y arriver. 

    — Bien, c’est reparti. 5 minutes !

    — Elle y aura passé tout le repas à force de 5 minutes.

    Je me fais violence pour ne rien rétorquer. J’entends qu’on débarrasse la table. Certains passent me voir au coin et me touchent les fesses. D’autres me chuchotent que je suis une vilaine fille. D’autres, que je suis insupportable. Leurs petits mots m’excitent. J’attends qu’ils se rasseyent tous et tente de regarder la table.

    — Jack, je crois qu’Anaïs a envie de nous observer, indique Ella.

    — Anaïs, tourne-toi !

    — Noooon !

    — Tu veux 100 coups de canne pour te calmer ?

    Je souffle et lève les yeux au ciel. 

    — Pourquoi pas 200, tant que tu y es ?!

    — Tourne-toi ! Ou j’exauce ta demande.

    Il en est capable. Allez ! Un petit effort Anaïs… montre donc ta poitrine, me dis-je. Je l’ai bien cherché. J’hésite mais Jack, impatient, me ridiculise comme une gamine :

    — Un…. Deux….

    Je me retourne, mes yeux plongent directement vers le carrelage. Je n’ose regarder plus haut. Mon amoureux, Clara, son mari Bobby, Ella et Jules me matent. Je suis à peu près sur que Jules regarde plus bas que mon nombril pour voir si mon excitation me trahit ou non. Je suis certaine que Clara et Ella cherchent mon regard et que Bobby, lui, surveille l’affermissement de mes mamelons.

    — Mais tu n’es même pas capable de nous regarder, Anaïs ? me dit-il dédaigneusement, en soulevant mon menton.

    Je mouille. Il m’enserre le sein et pince fortement mon téton durci. Sa main vient au creux de mes joues. Il serre encore. 

    — Dans les yeux, j’ai dit.

    Je mouille. 

    — Ouverts, tes yeux, s’insurge-t-il.

    Je ferme les jambes. Le public me scrute. Sa main descend sur ma chatte.

    — Mais tu mouilles ! Puisque ça t’amuse, on va finir en beauté pour le dessert.

    Il s’éloigne. La plupart des mains de mes amis ont disparu sous la table. Leurs yeux avides me fixent. Je me mords les lèvres. Jack s’empare du coffret et l’ouvre sur la table à côté de son assiette. 

    À côté du coin duquel je me trouve, la chaise sur laquelle il m’a fessée au début du repas est encore là. Il plaque dessus la ventouse de l’objet qu’il a sorti de la mallette. 

    — Woh ! s’étonne Clara.

    — Tu nous avais caché toutes tes capacités Anaïs ! ricane Ella/

    — Tu ne vas plus marcher droit, poursuit Bobby.

    — Tu es sûr, Jack ? demande Jules.

    — Ça va lui remettre les idées en place Jack, poursuit Ella.

    Je mouille toujours. Je manque de m’ouvrir les lèvres à force de me mordre. Jack saisit mes menottes au-dessus de ma tête et me les rabat sur l’abdomen. Il a tourné le dossier vers mes amis. Le gode qu’il a installé est imposant. Jack s’arrête devant moi, dépose une noix de gel sur la pointe de l’engin et l’enduit bien sur toute la longueur.

    — Je te donne deux minutes pour t’assoir, Anaïs…

    Je vais pour pointer mon sexe sur le jouet. 

    — Allons, allons… tu n’es plus une petite fille, annonce Clara.

    Quelle saleté celle-là ! Mais je suis trop fière. Elle veut me voir prise par-derrière ? Pas de problème. Tous me matent. Je pose ma peau sur le latex. Je me tiens au dossier. Je ferme les yeux. J’y vais délicatement. Le passage s’ouvre. Je reste quelques instants.

    — Trente secondes ! Le cul sur le bois Anaïs !

    L’élixir coule sur le siège. Je vais et viens et progresse doucement. Jack a repris le martinet et m’observe de derrière. 

    Mes fesses touchent l’assise. Mes amis m’ont rejoint et jouent avec mes seins ou me frôlent ou me caressent le visage. Jack me colore le dos. Le cuir mord.

    — Maintenant, va et viens ! ordonne-t-il.

    — À tes ordres, gredin ! 

    • Ce sujet a été modifié il y a 3 années par Victor. Raison : Relecture orthographe & fluidité, incises
    #75081
    briagchamp1953
    Participant


    merci; j aime beaucoup!

    #75099
    Paulparis
    Participant


    J’aurai beaucoup aimé être autour de la table !! Bravo !

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com