Au 20 de la rue Lafayette (Condamnée, adaptation et suite)

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  • #84628
    Victor
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    Au 20 de la rue Lafayette

    • Julie, tu veux toujours te rendre chez ce Monsieur qui t’as prise hier ? me demanda Madame White. 

    Sans enlever ma tétine, que j’avais remise, j’inclinai la tête pour dire oui.

    • Je vais te laver, ici, sur la table à langer, je t’habillerai ensuite. Ne bouges pas.

    J’étais nue sur ce confortable matelas molletonné, dans cette pièce surchauffée, heureuse de cet instant de calme. Elle revint avec deux de mes gants de toilette, un grand bac d’eau, et un bloc de savon de Marseille citronné. Elle parcourut méthodiquement tout mon corps, en soulevant et pliant délicatement mes membres. Elle me fit assoir et me frotta le dos. Je me laissai faire. Elle connaissait son métier et avait gagné ma confiance. Elle insista bien aux abords des parties métalliques de ma ceinture. Une fois séchée, elle me massa et m’hydrata avec mon huile Nuxe. Et, elle me couvrit d’une serviette chaude et me fit même une manucure et un modelage du visage. Toute tension s’effaça. 

    Elle s’éclipsa puis reparut avec une bien jolie tenue. Elle avait trouvé ma robe préférée : un modèle assez court,  bleu nuit, dont le dos nu s’arrêtait à la naissance des fesses. Elle était à manches longues et offrait un magnifique décolleté sur ma jolie poitrine. Avec, elle m’apporta une  culotte de dentelle assortie, taille (très) basse et une paire de sandales à talons moyens. Elle me fit descendre et m’enfila ma culotte par dessus ma prison d’acier. Elle l’ajusta et s’assura qu’elle soit parfaitement tendue. C’était l’une de mes culottes favorites, taillée en « v » dans le dos et ne couvrant pas totalement le haut de mes fesses. Elle m’aida à passer ma robe et me coiffa, puis me maquilla légèrement.

    Je pus me regarder dans un miroir. La robe laissait apparaitre en bas de mon dos la partie verticale de la ceinture de chasteté, ainsi que la ceinture horizontale à proprement parlé. Mon collier de condamnée se détachait clairement. Madame White s’accroupit et me chaussa. J’étais belle. J’avais encore du mal à supporter la vue de mon collier mais mon esprit vagabondait tout de même. J’allais faire la rencontre en privé de cet homme qui m’avait si tendrement sodomisée, en public, hier après-midi, lors de mon châtiment hebdomadaire. J’allais enfin pouvoir discuter librement avec lui et comprendre d’où lui venait cette étrange délicatesse dont il avait fait preuve à mon égard. 

    Madame White se releva, attrapa un rouge à lèvres, m’enleva ma tétine et acheva mon maquillage :

    • Et voilà Julie. Comme hier, on te verras dans la rue ainsi, sans manteau ni écharpe.

    Je fis un signe de tête pour approuver.

    J’adorais ma robe. J’avais comme un petit air de Mireille Darc. La coupe de ma robe était insolemment plus courte que celle du célèbre film. Et les manches n’étaient pas trop moulantes non plus. 

    Madame White me donna la main et m’emmena à mon rendez-vous. Les rues n’étaient pas bondées mais tout le monde me regardait, captait mon collier, se retournait ensuite sur moi et s’interrogeait sur cette ceinture de chasteté qui dépassait dans mon dos. Je me rassurais, tant bien que mal, en me disant que par la même occasion chacun matait surement  ma tenue sexy mettant en valeur mon corps de jolie fille.

    Arrivées devant la porte de ce Monsieur, au 20 rue Lafayette donc, Madame White sortit une briquette. J’eu du mal à contenir mes larmes. 

    • Tiens, bois la, devant moi. 

    J’hésitai, croisai les bras et enfonçai mon regard dans le sol. Elle me prit fermement par le menton :

    – Ce Monsieur t’as déjà vu rendre un lavement en public. Bois. Ce sera plus facile pour le reste de la journée. Crois-en mon expérience, ma petite Julie. 

    Résignée, je plantai la paille et bus jusqu’à la dernière goutte. Elle s’assura de la présence des vaporisateurs et d’un paquet de lingettes dans mon sac à main, m’admira une dernière fois, me serra contre elle, me fit une bise, me souhaita bon courage et une bonne journée, sonna et s’éclipsa, m’abandonnant à une nouvelle aventure.

    Le rythme de mon coeur crut. La pression de mon sang augmenta. La chaire de poule me saisit un petit instant. Je respirait encore mais je crus bien qu’une horde de mustangs parcourût tous mes vaisseaux. 

    La porte s’ouvrit. 

    Il était apprêté. Il sentait bon. Il m’invita et referma. Il me débarrassa de mon sac, me prit dans ses bras et me fit danser un incessant mais non moins enivrant slow sur la douce musique que de discrets hauts parleurs diffusaient. Je me laissai porter. Il avait posé ses mains chaudes et charnue sous ma ceinture, au dessus de mes fesses, sur mes reins nus. 

    Il me regarda moi. Moi, Julie. Pas mon collier de condamnée, pas mes seins de jolie déesse, pas non plus mon décolleté séducteur. Juste moi. Je me sentis si bien dans ses bras, à danser dans le hall de cette maison. 

    Je lui chuchotais alors que j’avais beaucoup apprécié sa douceur hier. Je lui demandais s’il reviendrait d’autres samedis s’occuper publiquement de mon cas. Il m’expliqua qu’il ne le pourrait avec autant de douceur, que son comportement exaspérait le juge et les exécuteurs publics. Il me rappela que les punitions que je devais subir n’avaient pas pour but de m’apaiser mais de m’humilier, de me faire mal et de me dissuader de récidiver. Je lui demandais de revenir, même pour me faire mal. Je m’étais sentie tellement protégée hier qu’il pouvait bien venir m’enculer comme un sauvage. Au contraire des autres hommes et fonctionnaires qui avait participé à mon châtiment, lui avait allumé une inaltérable braise  dans mon cœur. 

    Il choisissait ses mots. Je l’écoutais attentivement, la tête posée sur son épaule rassurante, en dansant sagement. En me berçant, il m’expliquait qu’il avait vu trop de détresse dans mes yeux et qu’il avait trouvé cette première séance bien sévère mais beaucoup trop longue pour moi. C’est pourquoi il était venu s’occuper de moi sans brutalité. Il avait joué la montre pour me sauver. 

    Il me dit qu’il reviendrait peut-être pour me voir simplement, m’apporter un regard de soutien lors de mes prochaines séances. Il resta évasif sur le reste. Moi j’espérais qu’il puisse revenir sur scène pour me fourrer sa verge je ne sais où.

    Je lui demandais comment il se faisait qu’il assistait à ce genre de spectacle judiciaire. Il en avait entendu parler. Il trouvait le concept dur mais le considérait comme une vraie  alternative à la prison. J’approuvais totalement. 

    De toutes façons, mon avocat m’avait bien précisé ce qu’impliquait les peines alternatives. J’avais bien compris que je risquais de me faire taper et baiser en public pour m’éviter un long séjour derrière les barreaux. Je savais que je servirais de bête de  foire pour d’infatigables pervers. Je préférai largement ce sort à celui d’une simple détenue enfermée, et donc condamnée à quotidiennement s’ennuyer en cellule. Et maintenant, avec une nuit de recul, malgré le niveau de douleur et d’humiliation subi hier, pour rien au monde je n’aurais demander à annuler cette peine alternative pour rejoindre une prison planplan pour de bon. 

    Il me disait qu’en venant à ces séances publiques, il participait en quelques sortes aux processus de justice. Il me disait qu’il avait certainement un petit côté sadique et qu’il avait un peu de travail psychologique à faire sur lui. Qu’importe. Je connaissais les risques. Il était honnête, honnête avec lui même. Je ne lui en voulait pas. Et de toute façon, j’étais moi aussi en faveur de cette alternative à la prison. Dehors, je pourrais continuer ma vie, mon travail au prix de quelques sacrifices. Nous étions sur la même longueur d’onde. Il avait écourté ma peine hier. Il me paraissait humble et calme. Je me laissait envouter. 

    Je le laissai guider quelques ultimes pas de danse. Puis, je m’imposai. Je le guidai vers son canapé tout en continuant d’osciller au rythme des chansons qui résonnaient dans la maison. Je le fis tomber et m’assis à califourchon sur lui. Je l’embrassai. Fougueusement. 

    Une tension sur mon abdomen me sortit de ma chevauchée fantastique. Je me souvint du conseil de Madame White. Je lui chuchotai des mots doux et m’échappai un instant. 

    Lorsque je reparu, il était toujours assis, détendu. Je voulus m’agenouiller. Il m’arrêta et descendis ma culotte sans enlever ma robe.  Il me ramena sur lui, me demanda de ne pas me précipiter et continua de m’embrasser tout en me massant le dos, les fesses, la nuque. Il me chuchota qu’il avait grand plaisir à embrasser « sa belle et chaste condamnée aux fesses toutes propres ». Je rougis. Il avait compris mon manège. Il me prit par le menton, me scruta, m’embrassa, m’empoigna encore, m’éloigna, et il me dit que je serais plus à l’aise toute nue pour le sucer. J’attrapai les plis de ma robe sur mes genoux et me déshabillai, lui offrant ainsi mon corps de condamnée en collier et ceinture. 

    J’étais à fond. J’adhérai à ses manières. Il me pris par les seins, les serra et pinça même mes tétons en me disant que je ferais maintenant mieux de descendre un étage plus bas m’occuper de sa queue. J’aimais son assurance. J’aimais qu’il soit entreprenant, sûr de lui. Il garda ma poitrine entre ses mains et me fit agenouiller tout en me fixant. Je le fixait en ouvrant son pantalon puis en cherchant sous son boxer tendu. Je sentais, sous mes mains, son sexe se gorger d’hémoglobine. Lorsque je l’eus en bouche. Je le sentis encore grandir entre mes lèvres. Il passa ses mains dans mes cheveux et me tendit  le cou pour mieux me regarder. Il accompagna mes mouvements tout en maintenant le contact visuel. Il était beau, vraiment charmant. Il commanda le rythme. Je découvrais avec lui le déni d’orgasme… Pour lui, je veux dire… Il s’infligeait lui-même, une attente extreme. De mon côté, l’excitation montait et montait. Je me concentrais sur lui sachant que je ne pouvais me toucher. Malgré tout, il me gérait en jouant sur la pression sur mes seins. La douleur des coups de canne d’hier ne faisait plus obstacle à mon plaisir. Je me découvrais un nouveau gout pour les pincements. Il explorait d’autres voies que l’impossible pénétration de ma chatte mouillée. 

    Il me saisit les cheveux à pleine mains, me leva et me coucha sur ses genoux. Il ne cessa de me surprendre. Il me caressa. Il parcourut toutes mes cuisses, toutes mes fesses. Il mit une main sous mon pubis et caressait d’une manière obscène les contours de ma culotte métallique. Il jouait avec mes sens. Il me parlait. Il m’excitait. Il me fessa, fort. De plus en plus fort. Je m’abandonnais. Je me laissait aller. Je me mis à pleurer. Non pas de douleur. Quoique peut-être un peu, mais plutôt de joie : d’avoir un amant capable de me faire autant d’effet malgré la contrainte de mon accoutrement de criminelle.

    Je voulus retourner le sucer. Il m’en empêcha et me ramena sur lui, contre lui et me chuchota tout bas : « Je jouirai quand toi tu auras joui ». Il me recoucha sur ses genoux et repris ma fessée. Il alterna les caresses au plus proche du metal couvrant mon sexe, les pincements sur mes seins, les pincement sur mes fesses, les griffures, les griffures dans mon dos, les claques sur mes cuisses. Il me murmura des mots doux, des mots crus, me fit perdre pieds. Et il me surpris encore.  Il claqua ma ceinture. Je ne sais comment il se débrouilla mais il parvint à me mettre dans un etat second mêlé d’une agréable douleur, de passion, de transe, d’excitation, de joie, et d’euphorie. Je me mis à trembler d’un bonheur certain, d’un apaisement curieux et laissais alors échapper un cri de soulagement et de joie tandis que des spasmes secouèrent mon bassin. Avais-je joui ? Certainement. 

    Il me reprit par un sein et me glissa à l’oreille : « Maintenant, vas-y Julie et avale tout ». Je m’agenouillai et en quelques coups de langue sur son gourdin gonflé, je me régalai de sa  sève sirupeuse. 

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 2 mois par Victor.
    #87267
    Victor
    Participant


    (âmes sensibles…)

    Retour à la vie civile

     

    En liberté surveillée, il fallut bien que je gagne mon pain quotidien. Je dus donc retourner à la concession auto. J’y étais magasinière — assistante SAV. Ainsi, ce lundi matin, Madame White m’accompagna dans le bureau de mes patrons pour un entretien de reprise. Monsieur Tinto nous ouvrit et s’étonna de mon collier : 

    • Ah oui ! Quand même ! Je ne les pensais pas si costauds… 

    Immédiatement, je baissai les yeux, mais Madame White toussota :

    • Julie…

    Je relevai mon regard timidement. 

    • Oui, Monsieur Tinto, c’est imposant, mais, si vous le voulez bien, j’aimerais reprendre mon travail. À défaut, de toute façon, je dois assumer.
    • Bon, bon… entrez, justement, qu’on en discute.

    J’aperçus Martin, mon supérieur, en train de boire un café, près de la fenêtre. Il apostropha mon accompagnatrice :

    • Et vous êtes ?
    • Madame White, dit-elle, en lui serrant la main, infirmière d’État, en charge de la première semaine de Mademoiselle Mazak. Et vous… ?
    • Monsieur Kanto, chef d’atelier. Appelez-moi Martin. 
    • Et vous êtes donc M. Tinto, déduit-elle, souriante. 
    • Exact ! Bien, je vous en prie, asseyez-vous.

    Madame White le coupa.

    • J’aimerais prendre la main, Messieurs. Julie, toi, reste debout et baisse ta jupe. Ces messieurs doivent connaitre les détails de ta peine.

    Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si directe. Cela faisait à peine une minute que j’avais passé la porte du bureau que je me retrouvais exhibée.

    • Ce n’est peut-être pas nécessaire, Madame White, suggéra M. Tinto, gêné. 
    • Monsieur, permettez-moi d’insister. Julie !

    Face à son regard dur, froid et directif, j’obéis et descendis ma jupe et ma culotte. J’avais très bien compris où elle voulait en venir. Autant ne pas perdre de temps. 

    • Tourne donc sur toi-même, qu’ils voient tout.

    J’obtempérai sans discuter et leur montrais mes fesses. Martin me matait, lui, sans gêne. M. Tinto restait un peu plus compatissant. Madame White poursuivit, bien assurée professionnelle. 

    • Regardez bien ! Julie porte une ceinture de chasteté. Elle n’a pas d’accès direct à son sexe ou à son anus. Je crois savoir qu’elle travaille parfois au contact du public. Ainsi, une hygiène irréprochable est de rigueur…
    • Cela va de soi ! glissa Martin. 
    • … Alors, comme le veut la loi, vous pouvez contrôler la propreté de sa ceinture quand bon vous semble ! Je lui ai appris à se nettoyer au sortir des cabinets, mais une bévue peut vite arriver. Vous avez le droit de la contraindre à vous demander la permission pour se rendre au petit coin. Vous avez le droit de l’accompagner et même si cela vous plait, vous avez aussi le droit de baisser vous-même sa culotte ou de la rhabiller. Vous avez le droit d’exiger de la nettoyer vous-même. Vous avez le droit de la contrôler n’importe quand, en tête à tête, par contre. En cas de mauvais comportement, vous pouvez nous le signaler et nous ajusterons ses punitions hebdomadaires. 

    Des larmes étaient prêtes à déborder de mes yeux. Le regard de Martin était insupportable et les explications de Madame White devenaient pesantes. Monsieur Tinto, dubitatif, poursuivit :

    • Vous voulez dire que, si je veux, je peux l’accompagner aux toilettes, la regarder se soulager, et l’essuyer comme une gamine. C’est bien ça ?
    • Tout à fait, cher Monsieur.
    • Intéressant ! Julie, tu demanderas la permission la première fois, à ton chef ici présent, Martin. Je vous accompagnerai surement. Si je suis satisfait, alors je te ferai confiance et je ne te contrôlerai que de temps à autre. Clair ?
    • Oui, Monsieur.
    • Bien, rhabille-toi. Madame White, merci. Je vous libère. 
    • Si cela ne vous ennuie pas, j’aimerais rester parmi vous, cette semaine. 
    • Pas de problème. 
    • Autre chose, reprit-elle, vous le savez surement, comme indiqué dans le courriel transmis le jour du verdict, Julie est soumise à des châtiments publics d’humiliation — chaque samedi à 14 h. Vous pouvez vous rendre tous les deux, au commissariat d’exécution des peines publiques pour la voir. Et, si vous le souhaitez, vous pourrez vous-même participer à son traitement : sodomie, fellation, fessée, etc.

    Je me pensais à l’abri de ce rappel légal étant donné l’e-mail qu’il avait reçu de l’administration pénitentiaire. Je ne pus résister plus longtemps. Des larmes coulèrent sur mes joues. 

    • Nous verrons bien. Nous avons une entreprise à faire tourner. Pour l’heure, Julie, il est temps de reprendre le service. En tenue et au travail ! Si tu dois aller aux toilettes, fais signe à Martin. 
    • Bien, Monsieur. 

    Je me rendis donc au vestiaire accompagnée de Madame White et revêtis un tee-shirt et un pantalon de travail avant de me diriger vers le magasin de pièces détachées, en arrière-boutique. Mon chef, lui, servit les clients au comptoir. 

    Tout allait bien. Je retrouvais progressivement mes marques. Mes collègues de l’atelier passaient me saluer. La plupart s’intéressaient à moi plutôt qu’à mon collier. Seul mon chef me regardait, pervers, chaque fois qu’il venait récupérer une pièce sur mon établi. J’avais dû passer une fois au comptoir pour une demande client et cela s’était passé sans mal même si pour le moment, je manquais encore d’assurance. Quelques heures plus tard, l’inévitable, mais non moins redoutée envie pressante se manifesta. Je luttai un quart d’heure. Je dus me résoudre à sortir de ma tanière, rejoindre mon chef vicieux et lui chuchoter : « Martin, j’ai besoin d’aller aux toilettes ». Et alors qu’il venait d’accueillir une vieille dame, du tac au tac et sans gêne, il me demanda, narquois : « popo, petite Julie ? ». Connard va ! Je rougis et j’eus du mal à tenir bon. Je lui vomis un glacial : « non » et retournai crispée à l’arrière. Il servit cette cliente et vint me récupérer. Nous passâmes devant la secrétaire à qui il claironna notre absence :

    • J’emmène notre petite délinquante faire pipi ! On revient dans 5 minutes. 

    Nous nous rendîmes chez le directeur. Martin lui proposa joyeusement de nous accompagner. Il accepta et je me retrouvai donc escortée vers la cabine PMR par mon infirmière, mon chef et mon patron. 

    Mon tee-shirt ne cachait pas mon collier. Je n’en menais donc pas large et fis donc au mieux pour ne pas me faire remarquer dans le showroom. 

    Au fond, même si M. Tinto restait plus discret que Martin, je crois que mes deux supérieurs, conservateurs, mais en faveur de cette nouvelle justice, étaient plutôt fiers de m’exhiber ainsi. Ils auraient très bien pu se passer de mes services. Mais pour eux, il n’y avait rien de mal à ce qu’une criminelle en collier travaille dans l’établissement. Après tout, on m’avait condamnée après une soirée trop arrosée. Je n’avais su contrôler mon véhicule — chose qui avait provoqué l’accident du neveu de mon chef. Il s’était alors retrouvé en chaise roulante pour 6 mois. Je pouvais donc bien me retrouver plusieurs années en liberté surveillée, en collier, punie et humiliée pour éviter la prison.

    Dans la cabine, Martin commença, directif et impatient :

    • Allez, Julie ! Baisse ta culotte. 

    Mais Tinto, plus assuré que je ne le pensais, fit monter les enchères :

    • Non. Déshabille-toi, comme tout à l’heure : chaussures, pantalon, culotte. Mets-toi à l’aise… petite criminelle !

    Dépitée, je regardai Madame White, quémandant un peu de leste. Elle secoua la tête et me répondit :

    • Non, non, Julie. Ils ont le droit. Obéis ou je te fais fesser plus fort ce week-end. 

    Je demandai si je pouvais donc m’assoir et faire enfin pipi.

    • Vas-y Julie et regarde-moi, me demanda M. Tinto.

    Il me fixa. Je m’exécutai puis Madame White me tendit un vaporisateur en expliquant sa fonction à mes chefs. Ils me regardèrent me nettoyer. Je requis la permission de me rhabiller, mais Martin voulut m’inspecter de plus près. Il s’accroupit, posa ses mains sur mes hanches, un peu sur mes fesses aussi et, comble, il renifla près de ma ceinture de chasteté avant de s’exclamer :

    • Tu sens bon la rose, délinquante. C’est bon !

    J’attrapai vite mon pantalon et ma culotte. 

    • Attends une minute, coupa le directeur. Madame White… et si elle ne veut pas simplement faire pipi… ?

    Mes vêtements retombèrent. 

    • Retourne-toi, Julie et penche-toi sur le réservoir. 

    Naturellement, j’obtempérai, je me cambrai et elle poursuivit les explications :

    • Vous voyez la fine grille sur ses fesses, seul le personnel pénitentiaire peut la lui enlever le samedi. Elle doit donc boire une puissante potion pour que tout passe sans encombre par ces petits trous.
    • Ah ! Je vois. Astucieuse la justice !! moqua-t-il.
    • Et pour l’hygiène, elle utilisera un vaporisateur un peu plus puissant.
    • Bien bien, poursuivit le directeur, vous avez ces médicaments avec vous ? J’aimerais une démonstration. 
    • Bien sûr, voici une briquette, vous pouvez lui demander de la boire. Et d’ici moins d’une heure, elle devrait vous demander une nouvelle pause.

    Il me tendit la petite boite Tetrapack. Je la lui arrachai, pleine de rage. Je le glaçai. Il sourit en me faisant signe de rester calme. Je n’eus d’autre choix que de planter la paille et me soumettre à ses désirs pervers. Je bus tout le liquide et il m’autorisa enfin à me rhabiller. 

    Je repartis à mon poste. Pas un client n’attendait au SAV. Alors, mon chef passa à l’arrière avec moi et me confia, moralisateur, sûr de lui et lubrique  :

    • Tu sais, Julie, je pense bien que ce n’est pas facile pour toi. Mais bon, au moins, ici, tu n’es pas en prison. Et puis, la prochaine fois que tu prendras le volant, tu réfléchiras bien à deux fois avant de boire comme une barrique. Je pense que je vais venir ce week-end. Je ne sais pas si je viendrais sur l’estrade, mais j’ai bien envie de te voir punie.
    • Martin, je suis vraiment désolé pour ton neveu, tu sais… 
    • Ne te fatigue pas Julie ! On connait la chanson… Va donc dresser l’inventaire au lieu de dire des bêtises.

    Et je partis, alors que mon ventre commençait déjà à se tordre. J’avais pensé pouvoir éviter cette scène… Je ne pensais pas que Madame White leur ferait toute la messe et qu’ils auraient autant de droits sur moi. Mais une chose était sure et j’en étais bien heureuse : je ne dormais pas en prison. Quelques minutes plus tard, avant la pause déjeuner, je fis signe à mon infirmière et je sollicitai Martin, à mon grand regret. Il embarqua de nouveau le patron et je me retrouvai une nouvelle fois exhibée dans la cabine. Je fermai les yeux. Ils m’ordonnèrent de les rouvrir. Ces deux pervers me mataient. Je priais pour que la briquette ait produit ses effets. Je ne voulais pas que le nettoyage s’éternise. Lorsque j’eus fini, ils me demandèrent de rester assise une minute. J’en pleurai. Ils me regardèrent ensuite me laver. J’avais tellement honte. Le directeur dit à mon chef :

    • Tu sais, en fait, je pense que je vais l’enculer ce week-end. Elle a quand même envoyé ton neveu à l’hosto !
    • Oui, c’est vrai, mais bon, la vengeance… tu sais, je ne sais pas, je me pose toujours la question. Et puis, en public…
    • Oh ! Ça te prendra… C’est sur ! Tu as vu son joli p’tit cul ? Imagine comme tu seras bien serré dedans. C’est franchement dommage qu’on ne puisse quand même pas la baiser !
    • Oui, oui. Bon… on verra bien.

    Ce pervers de Martin, embarrassé, ne savait plus quoi répondre. Je pensais qu’il affirmerait, lui plutôt que Tinto, qu’il s’occuperait de mon cas ce samedi. Erreur ! Le boss était plus chantant sur la question. Il avait des idées. Et, il les lui exposa :

    • Ou sinon, elle te suce. Jusqu’à la garde ! Imagine ta queue… bien dure. Regarde ces lèvres de petite traînée… Tu n’aimerais pas les recouvrir de…
    • Oui Charles… on verra bien. 

    Et puis, il cessa les digressions, me retourna et contrôla ma toilette avant de m’autoriser le rhabillage. Je le complétai en vitesse ne voulant plus entendre la moindre allusion salace de ces deux bonhommes qui profitaient un peu trop de la situation. 

    Avant de sortir, le directeur me briefa pour la suite :

    • Bien, Julie, tu peux aller et venir comme avant et te rendre aux toilettes quand bon te sembleras. Mais sache que nous t’accompagnerons certains jours et que nous te contrôlerons de manière aléatoire.

    À peine eut-il fermé la bouche que je déguerpis plus vite que la lumière. 

    – Et n’oublie pas de te laver les mains ! 

    La journée se poursuivit ensuite plutôt sereinement, même si j’eus du mal à accepter l’éventualité des contrôles aléatoires. Je rentrai finalement exténuée après cette reprise mouvementée. Et, je n’avais plus qu’une envie : me poser, me toucher les seins et penser à mon amour d’amant de la rue Lafayette. 

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