A toi qui lis cette ligne, viens recevoir ta punition

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10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
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    Messages
  • #88151
    Defere
    Participant


    Bonjour à toutes,

    Je serais honoré de recevoir vos commentaires (quels qu’ils soient), tout ce que vous aurez ressenti à cette lecture…

    Ce texte est destiné à celles qui voudraient se plonger quelques instants dans l’univers de la punition.

    Il vous suffit d’oublier ce qui vous entoure, les bruits, les images, et de vous laisser aller.

     

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    Tu m’aperçois au point de rendez-vous. Je te reconnais de loin : tu as ce regard craintif et excité de la punition. Tu t’approches de moi fébrilement, à pas lents. Tu sais que tu as demandé à recevoir cette punition… ça fait tellement longtemps que tu en rêves, que le manque t’empêche de dormir. Que tu croises des hommes en te disant que tu aimerais que leur main ferme s’écrase sur la fine peau de tes fesses. Quelle que soit ta situation, en couple ou pas, pratiquante ou pas, l’idée de rencontrer un inconnu et qu’il te punisse comme tu le mérites, pour ne plus jamais vous revoir, en fait trembler ta culotte…

     

    Je dresse les yeux vers toi, et te fais comprendre d’un simple regard que je suis bien l’homme que tu es venue chercher. Je prononce ton prénom… tu acquiesces. Je te fais signe de me suivre. Ton excitation monte, ta respiration s’accélère. Tu m’accompagnes, tu me suis sous le porche, tu prends les escaliers. J’ouvre la porte. L’endroit est cossu… tu restes dressée dans l’entrée, sans savoir comment te comporter. Je te fais signe de t’avancer, tes mains sont devant ton ventre, tu es penaude, timide. J’attrape ton avant-bras doucement et fermement à la fois. Je t’entraîne et tu me suis. Je m’assois sur le canapé… tu t’assois également, et le dialogue commence :

    – T’ai-je autorisée à t’assoir ?

    Tu te relèves prestement, tu baisses les yeux.

    Tu es ici parce que tu es vilaine et que tu mérites une punition sévère. Tu le sais ?

    – Oui

    – Alors dis-le

    – Je mérite une punition

    Très bien… j’espère que les consignes sont respectées.

    – Oui, je porte un jean et une culotte, mes pieds sont nus. J’ai mis une ceinture au cas où…

    Ta bouche se crispe sous l’effet d’un mélange de crainte et d’excitation.

    – Au cas où tu ne serais pas obéissante, et que je jugerais utile de m’en servir. Très bien.

    Je m’installe confortablement au milieu du canapé. Tu m’observes. Un simple regard de ma part te fait baisser les yeux. Tu as compris les règles. Je sais doucement ta main droite et t’amène vers moi. Je déboutonne ton pantalon, je le baisse jusqu’à ce qu’il tombe sur tes chevilles. Un frisson traverse tes omoplates, descend le long du dos, passe entre tes fesses encore froides, et s’éteint dans tes cuisses. Tu serres les jambes d’excitation. Tu sens quelques gouttes dans ton sexe gonflé, tu le remarques alors que je te tire vers moi. Ta culotte te serre alors que tu te retrouves en travers de mes genoux. La première claque tombe. Vive, ferme, sur ta fesse droite. Elle fait un bruit sec, court et retentissant. La douleur arrive juste après, elle traverse ton corps, et te fait pousser un petit cri. Tu te tords un peu, ta culotte remonte sur ton bassin, te serre, appuie sur tes fesses et ton sexe, tous les deux déjà excités. La deuxième claque tombe sur la fesse gauche, puis la troisième sur la droite. A chaque fois, tu pousses un cri, de plus en plus aigu, de plus en plus court, tes lèvres se tordent sous la douleur, pourtant juste bien dosée. Tu as mal… mais pas trop. Je m’interromps :

    – Que ressens-tu ?

    – Que je reçois ma punition

    – Très bien, parce qu’elle n’est pas finie. La douleur est une chose, mais elle ne suffit pas.

    Et je précise : « debout ! » d’un ton décidé. Tu t’exécutes tant bien que mal en dressant tes bras sur le canapé, encore parcourue par la douleur, tes fesses sont légèrement chaudes. Par maladresse, tu retombes sur mes genoux. Une double claque s’en suit, une sur chaque fesse. Tu ne les attendais pas, aussi elles ne t’excitent que davantage. Tu ne bouges plus, ne sachant plus si l’ordre doit être exécuté. Tu sens ma détermination à te punir sous l’effet d’une claque supplémentaire, celle-là sur le bas de la fesse droite, dénudée. Tu te retrouves debout devant moi, le pantalon sur les chevilles, à la fois excitée et honteuse. Tu ignores ce qui va suivre, mais au fond de toi, tu rêves d’aller plus loin. Je fixe tes yeux, tu affrontes mon regard. Je l’accepte car tu respires la soumission. Je saisi chaque côté de ta culotte, et la descend doucement. Tu sens le tissu et mes doigts le long de tes cuisses. L’excitation monte encore, ton sexe gonfle, tu sens l’air sur tes fesses un peu rougie.

    Je n’ai qu’à te regarder pour que tu comprennes l’ordre implicite. Tu t’allonges sur mes genoux. Je pose ma main sur tes fesses et tu sursautes.

    – Tu sais que tu le mérites ?

    Ta voix n’est plus qu’un souffle chaud, ta gorge est serrée

    – Oui

    – Alors j’attends que tu me remercies à chaque claque

    Ma main remonte, tu attends qu’elle retombe, mais je te fais patienter. Ton visage se crispe et tes yeux se ferment. Ma main retombe à gauche. Le « clac » est plus sec encore que sur la culotte. La douleur fine irradie tes fesses, le bas de ton dos, se perd dans tout ton corps. Tu murmures un « merci ». Le deuxième « clac » est pour l’autre fesse, et le « merci » traverse ta gorge serrée.

    Tu serres les jambes pour protéger ton intimité. Je place la main entre tes cuisses et les écarte fermement. L’humiliation de la nudité doit être totale. Tu sais que je vois tes fesses, entre tes fesses, et la naissance de ton sexe. La honte provoque un frisson qui nait aux épaules, secoue ton dos, agite tes fesses, tes cuisses, dresse la moindre trace de pilosité de tes jambes, et meurt au bout de tes orteils. Ma main ferme retombe encore et encore. L’excitation est telle que tu es entièrement crispée, et tu ne parviens plus à émettre le « merci ».

    – Que se passe-t-il ? Tu ne penses pas mériter celle-là ? Debout

    Tu t’exécutes doucement, honteuse, humiliée, les fesses brulantes.

    – Alors, tu ne la méritais pas ?

    – Si

    – Tourne-toi, les mains sur la tête

    Tu te retournes difficilement, entravée dans tes mouvements par ta culotte entortillée dans ton pantalon. Tu me présentes tes fesses.

    Ma main frappe encore.

    – Penche-toi, les mains vers la table basse.

    Cette position me présente toute ton intimité et c’est le mélange de la honte et de l’excitation ne s’en font que plus forts. Tu n’en peux plus, ton sexe est gonflé, la couleur de tes fesses ne fait que se renforcer sous l’effet de mes claques. J’arrête.

    – Comment te sens-tu ?

    Tu te redresses sans te retourner.

    – Honteuse, mes fesses me font mal

    – Je t’assure qu’elles le peuvent : elles sont bien rouges.

    Tes jambes se serrent à cette idée.

    Je me lève et te pousse délicatement sur le canapé. Tu es assise, les mains protégeant le bas de ton corps.

    – Lève les jambes et tiens-les bien. Montre que tu acceptes ce que tu reçois et aide-moi

    La chaleur inonde tes joues de honte, d’humiliation et de plaisir, alors que tu es ainsi exposée, et que tu tiens tes chevilles pour me permettre d’honorer ton châtiment. Ta bouche se tord à chaque claque. Je les compte, de un à dix. Je baisse le ton à la dixième et tu te relâches, croyant qu’ici prend fin cette position terrible. J’en rajoute une dernière bien sentie. Je te redresse vivement, et je me rassois tandis que tu es à nouveau debout, me tournant le dos, et les fesses.

    – Tu es une vilaine fille, mais tu as bien accepté ta punition. Tu peux te rhabiller et t’en aller.

    – Merci

    Avant que tu n’aies eu le temps du moindre mouvement, j’adresse une dernière claque bien sentie sur ta fesse droite. Tu frissonnes d’excitation en remontant ton sous-vêtement, resté penaud sur tes frêles chevilles pendant toute la séance. Je t’observe et tu le sais. Tu remontes ton pantalon, le boutonnes et te retournes.

    Un dernier regard, et tu m’adresses un bref « au revoir » auquel je réponds d’un signe de tête. Tu quittes l’appartement toute retournée. Peut-être demanderas-tu à revenir un jour…

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 3 mois par Defere.
    #88178
    Linette
    Participant


    Intéressant ce récit, très bien écrit..on découvre aussi un nouveau talent,merci pour le partage..

    #88179
    Defere
    Participant


    Merci Linette

    J’aime écrire, j’ai l’expérience de quelques textes du genre. Spécialement rédigés pour une femme qui voulait que je la mette en scène, avec ses fantasmes et ses propres situations rêvées

    #88194
    fesrouges1973
    Participant


    Jolie écriture, réaliste pour celles et ceux qui aiment ou ont même besoin d’une fessée punitive sans autre forme de procès. Pas de chichis, un but, une réalisation bien écrite et bien réalisée.

    Je resterai toujours sur ma faim en laissant partir la belle, se rhabillant et quittant les lieux ainsi. Je reste persuadé que l’aftercare est une partie intégrante de chaque moment passé. Je ne parle pas de plaisir sexuel, juste d’un accompagnement, avec ou sans mot, un moment de récupération et une proximité qui termine ce lien indicible entre les deux protagonistes de ce moment, fut-il concentré sur  l’acte. Il n’y a jamais que l’acte. Il y a une envie, il y a un désir, un besoin. Je le sens juste.. inachevé par une fin que je considère comme un peu “brutale”.

    Mais c’est peut être simplement mon avis et il n’est peut être pas aussi partagé que je le pense?

     

    #88196
    Defere
    Participant


    Merci pour le commentaire fesrouges !

    Intéressant, je prends note pour un prochain texte

    #88197
    Monsieurgigi
    Participant


    Attention aux droits d’auteur qui seront demandés par fesrouges1973! Il vaut mieux négocier maintenant…  😉

    Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !

    #88285
    BadCristou
    Participant


    Merci pour ce joli texte, spontané, sans chichis.

    Peut être plus encore pour les personnes qui, comme moi, n’ont pas le talent de pouvoir coucher sur le papiet de jolis textes.

    #88288
    Monsieurgigi
    Participant


    @cristal : il suffit de se lancer, et le reste vient (presque) tout seul…  😉

    Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !

    #88290
    Anonyme
    Inactif


    J’aime beaucoup, j’aime les textes vivants 🙂

     

    #88373
    MissSpankee
    Participant


    Jolie écriture, réaliste pour celles et ceux qui aiment ou ont même besoin d’une fessée punitive sans autre forme de procès. Pas de chichis, un but, une réalisation bien écrite et bien réalisée. Je resterai toujours sur ma faim en laissant partir la belle, se rhabillant et quittant les lieux ainsi. Je reste persuadé que l’aftercare est une partie intégrante de chaque moment passé. Je ne parle pas de plaisir sexuel, juste d’un accompagnement, avec ou sans mot, un moment de récupération et une proximité qui termine ce lien indicible entre les deux protagonistes de ce moment, fut-il concentré sur l’acte. Il n’y a jamais que l’acte. Il y a une envie, il y a un désir, un besoin. Je le sens juste.. inachevé par une fin que je considère comme un peu “brutale”. Mais c’est peut être simplement mon avis et il n’est peut être pas aussi partagé que je le pense?

    Je me suis moi aussi fait cette réflexion. C était d ailleurs drôle parce qu en même temps j étais fâchée qu elle n ait même pas été mise au coin , mais je me suis dit ” la pauvre elle est repartie sans câlin , c est horrible ” ( câlin dans le sens chaste du terme).    A part ça je trouve ce texte rempli de bons moments….

     

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