3. La fessée de Julie… et de Virginie ( acte 3)

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    gaulois76
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    3. La fessée de Julie et…
    Nous sommes au début de notre classe de terminale, la dernière année du lycée, nous avions 17 ans ou presque. Un jour, je vais chez Julie. Sa mère était absente. Julie me fait entrer et pour la première fois, je la vois en jupe, une jupe grise assez moche juste au-dessus du genou avec des chaussettes. Je l’interroge sur sa tenue et elle me dit :
    – Ma mère pense qu’à mon âge, je suis une femme. Je ne dois plus mettre de pantalon.
    Je me demande sur quelle planète je suis tombée, mais elle m’explique que sa famille appartient au protestantisme de la branche évangéliste. Jusque-là, elle était habillée cool sans excès mais plutôt en jeans mais évidemment pas troués comme les miens et encore moins en short. Le dimanche, je l’ai parfois croisée en jupe bleue bleu marine pour aller au temple, enfin, il s’agissait d’un hôtel où ils se réunissaient dans une grande salle, pas un vrai temple ! Elle m’a expliqué qu’elle avait le droit de me fréquenter moi, parce que j’étais croyante. En effet, je suis issue d’une famille catholique et nous sommes pratiquants, mais cool ! Je suis une des dernières terminales à aller à l’aumônerie car pour moi c’est important, mais aussi parce qu’il y a des garçons sympas et qu’on peut discuter de tout. Je continue à la questionner, à l’interroger sur sa vie et régulièrement, je m’aperçois à la piscine, qu’elle a des traces de plus en plus rouges sur ses cuisses. Elle m’explique que sa mère est passée au martinet et l’utilise de plus en plus souvent. De nouveau, je vais voir de quoi il s’agit sur Internet et encore une fois, je tombe des nues.
    Un jour, pendant les vacances de Pâques, je vais de nouveau retrouver Julie chez elle et sa mère est encore absente. Elle m’emmène dans sa chambre et elle me présente deux copines à elle que je ne connaissais pas. Les deux filles sont habillées comme elle, avec des jupes moches. Elles m’expliquent qu’elles sont en internat, à l’institution Sainte Marie, c’est pourquoi je ne les connais pas, mais qu’elles appartiennent à la même église que Julie. On discute, c’est plutôt sympa et elles me questionnent. Elles aussi, elles ont encore le droit régulièrement à la fessée et cela ne les étonne pas, d’ailleurs elles y ont droit aussi dans leur internat. Elles me demandent si ça m’est déjà arrivé. J’éclate de rire et je leur dis que ça ne risque pas, que d’abord mes parents n’auraient même pas l’idée, mais que je me débattrais. Je n’ai réalisé qu’après que c’était de ma part très arrogant de leur balancer ça alors qu’elles, les pauvres filles, elles n’avaient pas eu le choix. Elles me regardent avec un petit sourire.
    Tout d’un coup, toutes les trois, elles m’attrapent, me déshabillent entièrement, et me mettent une fessée terrible, chacune leur tour, sur les fesses, mais aussi sur les cuisses et je découvre que c’est beaucoup plus douloureux sur les cuisses, la peau doit être beaucoup plus fine. Comme Julie, je commence par crier, puis par pleurer et tout d’un coup, je ne sens presque plus rien. Je tombe comme une poupée de chiffon, je suis anéantie, soumise et quand elles m’envoient au coin, je ne me rebelle pas :
    – Peut-être que comme ça, tu ne raconteras pas à tout le lycée ce qui m’arrive. Me dit Julie
    – Tu vois, tu fais la maline, mais sous la fessée, tu es comme nous toutes, tu redeviens une petite fille qui crie et qui pleure. Maintenant, tu sais ce que c’est. Dit l’une des copines de Julie.
    – Elle a l’air d’apprécier ça ! Elle est toute mouillée. Regardez ! Commente l’autre.
    Pendant que je suis au coin, humiliée, la peur au ventre de m’en reprendre une, surtout depuis que je sais que le martinet est entré dans cette maison, on me demande de me retourner. Je le fais et je vois qu’on me prend en photo, sans doute pour rigoler.
    Je rentre chez moi, à la fois excitée et sentant mon derrière brûlant et douloureux mais je ne leur en veux pas, la leçon était méritée, je suis bien obligé de le reconnaître. Pour me consoler, je me dis que moi, ça m’est arrivé une fois et que c’est terminé pour toujours. C’est là où je me suis lourdement trompée.
    A la rentrée, on a commencé à se moquer de moi et je découvre que l’on se passe dans mon dos une photo qui fait ricaner tout le monde. La prof de maths interpelle les coupables, observe avec attention la photographie et me fait venir au tableau, me montre la photo couleur, prise avec un Polaroïd, où l’on voit bien mon visage et mes fesses toutes rouges après une sévère fessée. Toute la classe éclate de rire et bientôt, tout le lycée est au courant. Julie s’est vengée, c’est un peu naturel, mais je lui en veux et je ne lui adresse plus la parole. Je passe à autre chose et j’oublie relativement vite mais souvent, je dois subir des quolibets. Bien entendu, je n’en parle pas à la maison, mais quelques jours plus tard, je rentre très tard le matin, passablement ivre et je tombe sur ma mère, qui contrairement à son habitude, m’attend à la porte :
    – C’est à cette heure-là que tu rentres, Virginie ?
    – Je suis grande, je rentre à l’heure que je veux.
    – Tu es encore mineure et si tes résultats étaient bons, cela passerait, mais ce n’est pas le cas. Va te coucher ! On en reparle demain.
    Etonné par cette attitude inhabituelle, je file dans ma chambre et m’endors comme une souche.
    Le lendemain matin, ma mère vient me réveiller de bonne heure, me sert gentiment mon petit-déjeuner à la cuisine, sans dire un mot. Je me dis qu’elle a oublié, mais je me trompe. Elle me regarde sévèrement, elle qui est toujours si douce :
    – Baisse ton pyjama, s’il te plaît.
    – Et pourquoi je ferais ça ? Ça va pas ! Tu es malade ?
    Elle m’attrape par l’oreille et d’un seul geste, elle me baisse ma culotte, m’oblige à lever les jambes, jette le pyjama dans un coin de la cuisine, s’assoit sur une chaise et commence à m’administrer la première fessée de ma vie, enfin, reçue de ma mère, à plus de 17 ans ! Très vite, je crie, je me débats, mais elle me tient bon et arrive au résultat. Je pleure à gros sanglots, puis elle m’envoie au coin, les fesses à l’air. C’est à ce moment-là que mon père débarque ainsi que mes deux jeunes frères. Je me retourne :
    – Le nez contre le mur, Virginie, sinon je recommence. Votre sœur a eu sa première fessée, mais j’ai appris qu’elle adorait ça. Regardez cette photo, elle circule dans son lycée !
    Je reste au coin pendant une bonne demi-heure en pleurant, réalisant qu’avec ma curiosité et mes fantasmes, je m’étais mis dans une sacrée situation.
    Une fois tout le monde reparti, ma mère me prend ses bras me faire un gros câlin
    – Je te demande pardon maman, je ne le ferai plus.
    – Cela, je n’en suis pas sûre. Maintenant que je sais que c’est ce que tu attends, voilà ce qui va t’arriver, à chaque fois que tu fais une bêtise.
    – Mais maman…
    – Je n’ai pas fini ! Le lycée m’a prévenu de tes frasques, que tu te faisais fesser et que ta photo circulait au lycée. Je ne savais pas comment t’en parler. J’ai justement reçu au cabinet médical la mère de ton amie Julie et je l’ai faite parler. Elle m’a expliqué qu’elle n’hésitait pas à mettre une bonne fessée à sa fille quand c’était nécessaire. Il n’y a pas d’âge pour ça, selon elle. Je me suis dit qu’à la prochaine occasion, j’essaierai et tu n’as pas tardé à me donner satisfaction.
    – Mais tu ne vas pas…
    – Si, je vais ! Sauf si tu remontes très vite tes notes et que tu arrêtes tes sorties alcoolisées. Je t’ai aussi acheté quelques jupes, mais à la différence de ta copine Julie, les tiennes sont plus courtes, plus à la mode, mais aussi on verra plus les fessées, car je te préviens la prochaine fois, je fais comme la mère de Julie, ce sera le martinet. File dans ta chambre !
    – Oui, maman,
    – Une dernière chose. Si tu rates ton bac, tu redoubles à l’institution Sainte Marie, cela te fera le plus grand bien.
    A suivre… peut-être…

    #64753
    Grenadines
    Participant


    Super récit. À la hauteur des précédents.
    on attend une suite impatiemment.

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