Répondre à : je suis sadique, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…

[Monsieur Jones]

En ce qui concerne, je suis plutôt sensible à la domination sous bien des formes, à l’idée d’éducation ou d’initiation, à l’idée d’instrumentalisation ou d’humiliation encore sous des formes variées.

(Bon dit comme ça, le diagnostic est pas bon, je me dis qu’on pourrait m’infliger une ordonnance de produits antipsychotiques et me passer la camisole….  mais c’est pas si horrible que ça vous savez quand on y met du style et du raffinement.)

Du coup, j’aime infliger la douleur pour une bonne raison, celle de punir et « d’éduquer »  et pas par unique désir d’infliger une douleur à l’autre.
J’ai vraiment besoin qu’il y ait du sens et que cette douleur soit proportionnée à ce qui la justifie.
Et je prends en compte que ce seuil de résistance à la douleur varie d’une personne à l’autre.
Je ne recherche pas la performance, c’est l’émotion qui m’inspire, donc je veux qu’Elle se sente plus ou moins sévèrement punie en fonction des motivations de ma punition et de son propre seuil de douleur.

Et je pense ne pas avoir de limite en ce qui concerne la sévérité d’une punition si j’estime qu’elle est méritée et qu’elle reste dans les limites de ce que ma partenaire peut « encaisser » (même si ses limites sont un petit saint Graal dont on s’approche progressivement avec le temps.)

J’inflige ce châtiment comme je pourrais donner une récompense si je suis satisfait car je conçois la punition et la récompense comme les deux facettes d’une pièce qui monnaierait une parfaite éducation.

Je n’ai pas d’appétence pour faire mal sans raison et par simple plaisir de voir l’autre souffrir.

Mais, il m’est arrivé parfois (rarement), parce qu’elle m’y avait invité par son entêtement ou parce qu’elle m’avait vraiment agacé ou fâché par son comportement d’avoir envie de lui faire « mal ».
Une envie comme une pulsion pas vraiment assumée qui me convoque et m’emporte sur les sentiers du sadisme alors qu’une partie de moi, « spectatrice », est étonnée de me voir me conduire ainsi…
Mais c’est très rare que je prenne ce chemin-là, il ne me parle pas d’un point de vue fantasmatique.

Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...