Répondre à : Le pouvoir du côté obscur
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@Nush, @Eva et @ PaulParis. Vous mettez le doigt sur un point qui me dérange moi-même. La situation était très inhabituelle pour elle comme pour moi, et il est apparu assez vite que notre relation n’avait pas pour objectif le plaisir, mais une forme de catharsis. Il y avait là-dedans une dimension obscure, d’où le titre, qui m’a amené à beaucoup de prudence d’une part, et d’autre part à un investissement émotionnel assez fort que je n’ai pas voulu laisser transparaître dans le texte car je ne voulais pas partager des choses concernant de trop près l’intimité de cette personne qui m’a fait confiance, fût-elle anonyme pour vous tous. D’où ce style “clinique” que vous avez ressenti ainsi que Victor. Là c’est moi qui ai mis une armure pour vous en parler, et force est de constater que vous avez senti mon malaise.
Et oui, moi aussi je suis dérangé par les larmes et je n’avais jamais vu des larmes connectées à une telle souffrance intérieure (ce qui m’a posé le même problème qu’à Nush). J’ai alors essayé de les recevoir au mieux et de les comprendre.
J’ai revu cette personne régulièrement, et elle a rapidement arrêté de noter ses peccadilles dans son carnet, mais a continué à lui confier ses doutes, ses espoirs et ses progrès (toujours come un talisman chère Eva) et nous avons eu également de longs échanges écrits. Ca m’a placé dans une position de simili thérapeute, ce qui n’est pas mon métier n’en déplaise à mon pseudo, avec laquelle j’avais des doutes (et des gros), mais je dis dire que ma partenaire a admirablement réagi dans le sens où elle m’a encouragé à poursuivre et m’a témoigné de la reconnaissance pour ce qu’elle estimais être clairement des progrès.
Je lui avait en effet laissé le contrôle de cette relation, de ce que nous allions faire, de ce dont nous allions parler, ay aussi d’y mettre un terme, car je n’étais pas à l’aise pour la diriger sur des chemins aussi sombres. Je voulais être sûr de sa totale liberté.
Je suis heureux de vos commentaires qui éclairent les questionnements que j’ai eus tout au long de cette relation totalement inhabituelle pour moi. Je suis aussi heureux que mon écriture détachée n’ait pas résisté à votre empathie, car vous l’aurez compris cette expérience m’a marqué. Ce n’était pas si facile pour moi de la partager avec la charge émotionnelle qu’il y a derrière, et je vous remercie de la franchise de vos messages.
J’avais besoin d’y réfléchir et avec vous c’est mieux. Un grand merci (assez ému au fond).