Répondre à : Convaincre le conjoint
Je rejoins pas mal d’avis/solutions déjà mentionnés ici. Le problème est qu’il n’y a pas UNE solution miracle, car tant de paramètres entrent en jeu, comme votre complicité intime, son écoute, son état d’esprit ou son caractère.
Pour ma part, avant que ma femme ne m’entraîne sur ce chemin, je n’étais pas attiré par la fessée. Non pas que je trouvais cela ridicule, mais parce que rien dans mon cheminement de vie ne m’avait jusqu’alors fait croiser, de près ou de loin, cette pratique. Je l’ignorais, ou en avais vaguement entendu parler, sans y prêter grande attention. Bref, de ce côté là, j’étais pur ! (J’ai toujours été quelqu’un de très pur, aujourd’hui encore 😇). Ça, ma (future) femme l’avait bien compris.
Comment s’y est-elle pris pour ouvrir mes chakras ? Ça remonte à un certain temps, j’ai la mémoire qui flanche. Mais je me souviens qu’elle a fait preuve de beaucoup de subtilité. Elle n’osait sans doute pas m’en parler ouvertement, mais elle tentait d’attirer mon attention dessus, par exemple en évoquant la littérature sur le sujet (tout en conservant son petit air innocent). Elle m’a aussi glissé quelques indices, comme ce jour où, après avoir pris l’ordinateur qu’elle avait laissé allumé, j’ai retrouvé le navigateur ouvert sur quelques onglets parlant du sujet, des forums, des articles sur des sites (pas forcément spécialisés) avec des témoignages de demoiselles ayant franchi le cap. A force, j’ai fini par me dire qu’il y avait anguille sous roche. Et moi, je suis du genre à comprendre vite…
… Mais il faut m’expliquer longtemps. Car, pour tout dire, la première fois que nous sommes passés à l’action n’était pas la première fois que je pensais à le faire. Malgré ses indices disséminés de ci de là, j’avais peur d’avoir mal compris, de faire erreur, de la brusquer. Mais un soir, alors que quelques préliminaires étaient engagés, j’ai décidé d’y aller. D’abord doucement, pour voir sa réaction, longues caresses sur les fesses, d’abord douces, puis plus appuyées, et enfin quelques tapes légères. La suite de l’histoire finie sur quelques rougeurs bien marquées, mais là je m’éloigne du sujet.
C’est ici que je vais parler de moi. Je n’étais pas plus que ça intéressé par la fessée avant notre rencontre, mais si j’ai passé le cap, c’est parce que j’étais désireux d’être à l’écoute d’elle. De ses besoins. De ses envies. Je voulais lui apporter ce qu’elle avait besoin de recevoir. Je pense que dans un couple, on ne peut se contenter de faire ce qui plaît aux deux partenaires, mais aussi aller jusqu’aux désirs de l’autre, même s’ils dépassent les nôtres, du moment qu’ils ne nous rendent ni malheureux, ni frustrés, et ne soit pas destructeurs. Elle aimera toujours plus la fessée que moi parce que c’est son univers, mais je m’y invite avec délectation et application, sans avoir l’air d’être un imposteur. Je n’attends pas qu’elle m’y invite, j’initie le jeu moi-même comme un grand, parfois pour une punition, souvent par érotisme. Et parce que, mazette, c’est dur de résister à son cul !
Voilà pourquoi la réponse à cette question est aussi multiple que difficile. Parce que ça ne dépend pas que de celui/celle qui a besoin/envie de fessées, mais aussi, et peut-être surtout, de la personne en face. Ce qu’elle est prête à comprendre, à offrir, à apporter.
On n'avoue rien quand on est innocent, mais je te sais fautive alors, je t'écoute...