Répondre à : Lui, mon guide
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Le règlement
Je mis toute ma concentration à l’écriture de l’ouvrage demandé par Monsieur. Je copiais en faisant bien attention de ne pas tacher le parchemin.
Moi soumise :
01. J’obéis.
02. Je ne discute pas, ne rouspète pas et ne m’oppose pas à la volonté de Monsieur.
03. À la maison, je vis nue.
04. Je suis élégante en toute circonstance. J’évolue avec grâce.
05. Je remets ma sexualité aux mains de Monsieur. Il m’autorise masturbation et jouissance sur demande seulement.
06. Au respect des lois, je veille.
07. Je ne hausse jamais le ton.
08. Je suis respectueuse.
09. Mes vêtements sont repassés et soigneusement entretenus.
10. Au travail, je ne m’acharne pas plus que de raison.
11. À la maison, en présence d’invités, seule une robe transparente m’est tolérée.
12. À l’équilibre de mon alimentation, je veille.
13. Du sport, chaque jour, je pratique.
14. Je fais confiance à Monsieur, qui est bienveillant.
15. Tout écart aux quatorze préceptes précédents sera puni.
Je pris soin de recopier convenablement les phrases comme demandé. Mon excitation avait repris de plus belle.
Je compris a l’écriture de la règle numéro cinq, que j’allais devoir me plier à une certaine discipline sexuelle. Finis les moments solitaires sans rien dire. Finis les cris de jouissance en plein ébat. Désormais, il faudrait que je demande à Monsieur la permission de me toucher, d’utiliser des jouets, ou de crier de plaisir. J’étais partagée entre frustration, tentation, challenge, honte, envie, excitation. J’avais lu sur cette planète rose un sujet du genre « Est ce que je peux jouir Monsieur s’il vous plaît ? ». J’avais discuté avec des amies qui étaient contraintes de demander la permission pour se masturber. Même à mille lieues de leurs compagnons. Une autre très sympathique, nous avait compté qu’elle avait demandé à son mari de la tenir en ceinture de chasteté. Alors, l’écriture de cette règle me rappela tous ces souvenirs et me fit chavirer. Je mouillai sur ma chaise a l’idée de devoir me soumettre à mon tour à ce protocole sexuelo-domestique.
J’avais très bien compris la sixième règle. Sa rédaction était solennelle mais son sens était d’une simplicité sans commune mesure. Finis les coups de fil au volant. Finies les amendes pour parking non payé. Finis les petits pétard récréatifs le soir. Il m’avait bien dit qu’un jour toute ces idioties prendraient fin. Ce jour était arrivé. J’allais devoir m’astreindre à une certaine auto-discipline pour ne pas avoir les fesses rouges chaque jour.
La neuvième allait être un véritable challenge. J’avais remisé depuis belle lurette le fer à repasser. Il ne sortait que rarement pour les cérémonies. Là j’allais devoir prendre soin de chacune de mes tenues. Cela lui donnait aussi le pouvoir de refaire ma garde robe avec de jolies pièces, mais qui demande une attention particulière au sortir de la machine à laver. Il menait bien son jeu ce coquin de Monsieur. Fini le polyester fluide qui ne se repasse pas. Adieu tissus synthétiques. Bonjour, lin, coton, et étoffes délicates.
Pour la dixième, il avait raison. A quoi bon passer des heures au travail pour revenir fatiguée. Cela faisait le bonheur de mon employeur mais pas le mien. Je devais prendre de la hauteur, lâcher prise et prendre du recul. J’étais la meilleure de mon département. Et de loin. Alors je pouvais me permettre de relâcher un peu la pression pour le bien être de ma petite personne.
La onzième, me promettait de jolis défis en perspectives. Je devrais donc tenir réception à la maison sexe, fesses et seins visibles au travers d’une élégante tenue. Je n’étais pas très pudique mais de là à recevoir n’importe qui : du facteur aux collègues de travail en passant par la famille, une certaine adaptation allait être sûrement nécessaire. Je n’avais pas de problème avec mon corps mais ce point souleva une certaine appréhension. Surtout, que je ne possédais pas ce genre de tenue. Il faudrait donc faire une petite séance de shopping…
J’interprétais la quatorzième règle comme un défi quotidien. Il fallait obéir à Monsieur en toute circonstance et je comprenais que j’allais bientôt être offerte à certaines de ses connaissances. Nous en avions parlé longuement et une soirée privée bdsm de découverte du libertinage était programmée.
Écrire toutes ces règles et savoir que maintenant j’allais promettre de m’y astreindre était une étape symbolique dans mon éducation de soumise. J’appréhendais un petit peu le retour de Monsieur autant que je le désirais. Seule devant mon pupitre, attachée, je relisais sans cesse ces quinze petites lignes en attendant le retour de Monsieur. J’avais pris soin de reposer les plumes. J’essayais d’apprendre par cœur chaque phrase de ce parchemin.
Monsieur arriva peu avant midi et se mit derrière moi. Il posa sa main entre mes cuisses et constata mon désir.
Il se releva et resta derrière moi.
- Bien, pas une faute, le cahier des charges est respecté. Relis calmement à haute et intelligible voix. Relis le titre avant chaque règle. Ne lis pas les numéros.
Je toussai une fois pour m’éclaircir la voix et lu le parchemin comme demandé.
- Es tu prête, Soumise, à respecter tout cela ?
- Oui Monsieur.
- Reprend la plume d’encre noire. Date le document en bas. Signe le. Écris ton nom et ton prénom. Dessous ajoute : Moi, Monsieur, Jim Minu, je prends acte de la soumission sus mentionnée et y veille chaque jour.
Il prit la plume et signa.
- Je crois que nous avons quelque chose à encadrer mademoiselle. Ce parchemin trônera au dessus de ta couche, ici, dans notre chambre.
- Bien Monsieur.
Il me détacha et me fit mettre à genoux devant le lit. Il décrocha le cadre vide, le retourna sur le lit et y installa soigneusement le règlement. Il accrocha ensuite le tableau.
- Bien. As tu quelque chose à dire ?
- Monsieur, je vous remercie pour l’égard dont vous faites preuve envers moi. Je tacherai de ne plus vous décevoir. Je vous ai déçu hier par mon comportement de vicieuse sexuellement obsédée. Je mérite de subir votre courroux pour prétendre à votre pardon. Punissez moi s’il vous plaît pour le tort que je vous ai causé. Aucune soumise ne peut se conduire ainsi.
Il ouvrit l’étagère au dessus de ma couche et en sorti une longue boucle de cuir. Il en laissa tomber une extrémité. Je découvris un fouet tressé terminé par deux crackers bleus et blancs. Ceux ci tombèrent au sol devant moi sur le parquet.
- Je vais te fouetter pour te punir et sceller notre union. Allonge toi sur le lit et mets les oreillers sous ton bassin.
Il m’attacha les membres aux quatre coins du lit à l’aide de liens de cuir et se positionna. Il fit claquer le fouet au dessus de mes fesses. Il mit un peu de musique classique et commença. Je lui faisais confiance. Il m’avait déjà parlé de cet instrument et me savait prête pour cette découverte. J’étais prête. Je pris les cordes qui partaient de mes poignets à pleines mains et recevait les coups allant crescendo sur les fesses. La sensation était agréable et nouvelle au début. J’étais dans mon élément. Il me fouetta les fesses et uniquement les fesses avec une dextérité certaine jusqu’à ce qu’une douleur insoutenable prenne la place de ce petit moment de découverte. Il ne lui fallut pas de décodeur pour savoir qu’il m’avait mis la juste dose. Il s’assura de mon lâcher prise total, d’un état de trans, de pleurs issus d’émotions contradictoires enchevêtrées. Il arrêta sans que je ne demande rien. J’avais reçu ma dose. Je découvrirai le soir que mes fesses étaient constellées de bleus et de lignes que j’avais bien mérités.
Il resta là à m’effleurer le dos et me chuchoter le règlement à l’impératif au creux de l’oreille. Lorsque je fus calmée, il me fit mettre à genoux devant lui, releva mon menton.
- et bien… un peu de tenue !
J’ouvris les cuisses plus largement, posai non sans mal mes fesses sur mes talons, me relevai droite, croisai mes mains dans le dos, et osai croiser son regard.
- Monsieur, je vous remercie de m’avoir punie et de faire de moi votre soumise. Je ne vous décevrai plus par mes vices sexuels solitaires et m’attacherais à respecter nos règles de vies. Sinon, j’accepterai les punitions que vous m’imposerez.
Il passa son pouce sous mes yeux larmoyants et m’emmena sur le lit pour m’appliquer un baume apaisant. Malgré le feu sur mes fesses, il me prit fougueusement ici jusqu’à ce que je prononce les mots « Est ce que je peux jouir Monsieur s’il vous plaît ? ». Je du me reprendre à quatre fois avant que ce coquin ne m’autorise à jouir comme jamais…