Répondre à : Nina, nouvelle expérience.

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Yves
Participant


[Suite]

 

Quelques jours ont passé depuis la première rencontre entre Marc et Nina. Depuis cette première fessée, Nina en gardait un souvenir cuisant. Ils discutaient par écran interposé. Marc avait fixé des objectifs à Nina. Elle devait :

  • Ranger son appartement une fois par semaine
  • Faire une lessive une fois par semaine
  • Marcher une heure par jour
  • Ne pas ramener du boulot à la maison plus de trois fois par semaine. (Lundi , mercredi et vendredi)
  • Prendre des nouvelles de ses parents une fois par semaine.
  • Couvre feu à 23:00.

Marc avait établi un tableau partagé que Nina devait remplir tous les jours.

 

Pendant trois semaines, Nina avait respecté les consignes, sauf pour le couvre feu où c’était du un jour sur trois, et encore et pour le boulot à la maison où c’était quasiment tous les jours. Du coup, l’appartement en souffrait et devenait de plus en plus désordonné.

Après moultes avertissements de Marc, ce dernier décida qu’il était temps qu’ils se revoient. A ces mots Nina eut comme choc. Elle savait ce que ça voulait dire. Elle allait en prendre une sévère. Et elle l’a redoutait. Elle essaya, en bonne avocate, de plaider sa cause. Peine perdue, le rendez-vous fut fixé au samedi suivant, pour ne pas gêner l’activité professionnelle de l’un ou de l’autre.

Samedi… et on n’était que mardi. Quatre jours à ce attendre, à appréhender, à craindre. Si il y a une chose que Nina avait comprise, c’est que Marc n’était pas Jack. Il n’y avait aucun affect entre Marc et elle, contrairement à Jack à l’époque où ils étaient ensemble. Il n’y aurait donc aucun passe-droit, aucune pitié, aucune indulgence, aucune négociation. Elle avait merdé en ne suivant pas les consignes et ses fesses allaient en payer le prix, c’était sûr. En y pensant, elle en avait les larmes aux yeux. Mais le boulot primait. Il fallait qu’elle se concentre sur ses dossiers. Heureusement, la semaine était calme, les procédures en cours étaient…en cours et elle ne pouvait pas avancer plus vite que les magistrats débordés. Nina avait une secrétaire juridique à qui elle confia les clefs pour le reste de la semaine. Nina avait besoin de se changer les idées. Elle resterait disponible et viendrait au bureau si nécessité. La secrétaire pouvait l’appeler de jour comme de nuit si problème ou affaire urgente.

 

Elle rentra chez elle, constata avec désespoir, encore une fois, le désordre, rangea deux trois choses, pour la forme et alluma la télé sur Netflix. Elle sortit un verre (au moins, sa vaisselle était suivie) et se versa une bonne dose de vodka. Elle ne put s’empêcher de penser à samedi et se frotta les fesses machinalement. De nouveau, ses yeux s’humidifiaient : “Mais quelle conne ! Quelle conne !” se réprimandait-elle. Elle savait pertinemment qu’elle avait failli par paresse, par facilité. Et elle savait que seule, elle n’arriverait pas à se discipliner. C’est pour ça qu’elle avait fait appel à Marc. Et aujourd’hui, enfin, plutôt samedi, elle allait subir les conséquences de ses mauvais choix. Si elle faisait le bilan, elle n’avait que trois objectifs de correct, la lessive, marcher une heure par jour (et elle s’y tenait rigoureusement) et appeler ses parents une fois par semaine. Cela ne faisait que cinquante pour cent des objectifs ! C’était insuffisant pour Marc. La punition sera rude, elle le savait, il l’avait prévenue. Elle décida de se passer de la crème apaisante sur les fesses tous les jours, bien qu’elle doutait d’une efficacité quelconque le jour de la punition. Disons que c’était psychologique, l’effet placebo. Le soir arriva et pour une fois, elle se coucha tôt, respectant ainsi son couvre feu.

 

Mercredi

 

Nina traîna au lit jusqu’à dix heures et demie, ce qui lui fit du bien. Elle avait bien calculé pour le bureau, sa secrétaire ne l’avait pas appelée une seule fois. Une fois son petit déjeuner pris, elle s’assura que tout ce passait bien au cabinet, et c’était le cas. Elle sortit marcher, comme tous les jours depuis qu’elle avait rencontré Marc. En parcourant les rues de la ville, elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qui allait se passer dans trois jours. Après tout, se dit-elle, ça ne sera peut-être pas si terrible. Elle en a pris d’autres, et des salées, dont une, pour un certain bulletin de notes falsifié, qu’elle n’est pas prête d’oublier. Ca peut pas être pire quand même ! Quoique….

Elle rentra chez elle, pas vraiment rassurée pas ses propres réflexion. Elle décida de contacter Marc histoire de tenter de négocier. Fin de non recevoir. Le rendez-vous était maintenu, mais sa punition dépendra de ce qu’elle aura fait ou non d’ici samedi. C’est la seule concession qu’elle a obtenu.

Bon déjà, elle n’avait pas ramené de boulot à la maison. Elle se fit violence pour commencer à ranger, mais s’arrêta au bout d’une heure pour cause de flemingite aiguë. Elle fit tout de même une machine à laver, c’était le jour prévu pour la faire. Puis, une fois de plus, elle s’installa devant Netflix. Trop addictif, ce truc ! Une fois encore, elle arriva à se faire violence pour ranger un peu. Mine de rien, petit à petit, cela commençait à se voir. Elle y passa deux heures, encouragée par les résultats. La menace de Marc portait ses fruits, elle devait bien l’admettre.

Ce soir encore, elle respecta son couvre feu, tout juste.

 

Vendredi.

 

Le jeudi avait été une copie conforme du mercredi. Cela profita grandement à l’appartement de Nina qui commençait à retrouver un peu de clarté. Certes, il restait beaucoup à faire, mais au moins les choses s’amélioraient-elles. Elle prenait des photos, qu’elle envoyait à Marc pour lui montrer ses efforts, seul moyen pour implorer son indulgence. Il restait un peu plus de vingt quatre heures et l’angoisse montait. Mais il irait au rendez-vous. Même si la punition risquait d’être sévère, elle avait apprécié se retrouver sur ses genoux la première fois. En y repensant, ça l’excitait. Elle n’avait pas oublié qu’elle avait joui durant cette fessée. Mais aussi qu’elle avait bien pleuré. Et elle savait que samedi, elle allait pleurer encore plus, et plus longtemps. Elle se frotta à nouveau les fesses à cette idée, mais cette fois, sa main s’égara entre se cuisses et elle sentit sa culotte toute mouillée, malgré elle. Elle ne put s’empêcher de se caresser jusqu’à ce qu’elle explose de plaisir. Elle se coucha, une fois de plus en respectant son couvre feu. Dorénavant, le sort en était jeté. Elle ne pouvait plus rien faire. Elle espérait que Marc apprécierait les efforts fournis ces derniers jours…

 

[A Suivre]

 

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