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Victor
Participant


Premier réveil

Je me réveillai dans ma niche, derrière le  rideau  rouge. J’étais si bien sur ce matelas presqu’au sol. Quelques rayons de soleil m’atteignirent par les côtés de la tenture. J’entendis Monsieur  faire quelques pas. Je n’osai bouger de ma tanière, craignant une correction. J’attendis qu’il vienne ouvrir le rideau. 

La lumière envahit soudainement mon territoire. Il s’accroupit,  passa  sa main dans mes cheveux, les tourna et me prit fermement. J’eu droit à un baiser sur le front. Il m’appliqua une tension certaine pour me sortir de ma couchette. Je me retrouvai de nouveau à quatre pattes. Il se leva et  moi par la même occasion,  m’emmenant, corde pendante entre les seins, jusqu’à son lit  devant lequel je dû demeurer à genoux.

Il s’assit face à moi. Nu. Il me prit par le visage, caressa mes cheveux, parcourut mon visage, le contour de mes  yeux, posa son pouce sur ma lèvre inférieure, força le passage pour passer sur mes dents. Il s’imposa encore pour humecter son pouce sur ma langue. Je n’osais rien faire et me laissais faire. Une chaleur certaine irradiait  progressivement mon corps. Un frisson me parcourut, dressant les  extrémités de ma  poitrine. Sa  main mouillée descendit sur l’un de mes seins qu’elle enserra.  Il s’attarda sur cette pointe rose, la pinça et la  tourna.  Une douleur délicieuse me parcourait. Mon sexe commençait à manifester une jalousie certaine. Le sien allait bientôt avoir fière allure.  

Il mit sa paume  ouverte  sur ma joue et de son index descendit mon maxillaire. J’eu droit  à un baiser  sur une joue, et au creux de l’oreille  « vas y doucement ». Il reprit ma chevelure en main et dirigea mes lèvres sur son torse. Il chuchota  « tout doucement ». Il n’imposais aucune contrainte supplémentaire,  je savais ce que  j’avais à faire, il fallait  simplement prendre  son temps.

Un vent d’air frais passait d’une fenêtre à une autre caressant ma peau entre mes cuisses. L’oiseau sur la branche chantait. 

Je décidai de laisser mes mains dans mon dos, croisées, comme celles d’un soldat au repos. Il avait dit « doucement ». Je déposais de tendres baisers sur l’autoroute tracée par ses abdominaux grand droits.  Mais, arrivée  ici – Oui là – Juste  au dessus – mes  lèvres remontèrent vers  les obliques.  Malgré la tension sur ma chevelure, je le  défiai  un peu. Je  reculai et osai croiser son regard. Il semblait plus pressé qu’il  n’avait voulu  me le faire croire. Je suivis  toutefois la consigne : « doucement ». Alors, je repris mes baisers en changeant de côté. Mes lèvres se posèrent sur sa hanche opposée  et  descendirent encore par ici. Je résistais pour ne pas me  servir de mes mains. Ce fut un véritable défi mais  cela m’excitait d’autant plus. Sous mon visage son sexe ne cessait de s’affirmer. Je sentais  sur mes cheveux une tension de plus en plus forte, mais il n’imposait aucun mouvement. Il me tenait. Simplement. Fermement. Je mis mon nez sur  l’aine et le contraignis à  ouvrir un peu plus les cuisses. Il me fit  ce plaisir. J’entendis « allez, vas-y ». Mais non. Il avait dit doucement. Je n’allais pas  lui faire le plaisir de me battre pour être allé trop  vite. Je voyais bien son petit jeu à  essayer de me pousser à la faute. Je pris je ne sais  combien de minutes à le  préparer. J’alternais entre tendres baisers, petits suçons, coups de langues délicats. J’attendis que ses pieds ne tiennent plus en place pour oser pointer ma langue sur la base de sa verge fièrement dressée. Là, sous lui, je jouais en essayant de le regarder. Je dis bien essayer, car il avait fermé les yeux pour se concentrer. Je l’avais pris au piège, il avait l’air si vulnérable ce matin, lui qui d’habitude, prenait un malin plaisir à m’interdir de  me masturber sans permission. Je prenais tout mon temps pour le délivrer de ses pulsions. Je remontais progressivement de la base à son prépuce, sans jamais  lécher son extrémité qui s’était mise à luire et briller. Jamais, je ne m’étais autant amusée à le retenir. Je me mis face à son sexe, croisai son regard, ouvris les lèvres, m’approchai finalement de ce sexe gorgé de sang, le laissant croire que j’allais aller plus loin. Mais, non, je repris les baisers. J’embrassais son sexe, de l’extrémité à la base. Il trépignait d’impatience. Je m’attardais maintenant sur ces deux camarades en dessous. Je pris mon temps, jouant avec. Je me découvrais un plaisir à humidifier son périnée, à poser ma langue dessus pour sentir ses contractions et l’impatience de Monsieur. Je me remis à genoux, les fesses aux talons et le regardais impertinemment. Je laissais passer le temps ainsi à l’observer tout en surveillant du coin de  l’oeil qu’il ne décline pas. Il ne déclinait jamais. Je me penchai sur lui bouche fermée  et laissai son sexe raidi ouvrir mes  lèvres au fur et à mesure  que la gravité m’inclinait. Je remontai une fois, jouai avec  ma langue sur cette extrémité si  sensible et  commençai à sentir  qu’il  trépignais. J’avais gagné. Il  allait  céder bientôt. Mais il avait  dit « doucement ». Alors je repris au commencement, puis encore une fois, et une dernière avant d’oser le reprendre en bouche. A peine, eu-je poser mes lèvres sur son gland, qu’un séisme  secoua son corps. Sa main agrippa mes cheveux de toute sa poigne. Son autre main me prit l’épaule avec détermination. Un jet chaud et plein d’énergie tapissa instantanément ma  gorge. Je restais là, à me satisfaire de mon petit cirque. Ses mains me lâchèrent. Je lui en laissai un peu sur le bout du sexe, plaquai  mes fesses sur mes  talons, le  regardai fièrement. Enfin, je sortis une main de mon dos pour récupérer un peu de ce met du bout du doigt. Je le suçai devant lui, manifestement satisfait de mon ouvrage. 

Ce petit manège m’avait bien amusé. Il me prit par une joue, m’embrassa et me glissa à l’oreille : « ce soir, c’est toi qui attendra ». Il détacha la corde à mon cou, me mit une tape délicate sur la joue et m’ordonna d’aller préparer le petit déjeuner.

  • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par Victor. Raison: correction grammaire
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