Répondre à : Petite histoire du soir
Accueil › Forums › Discussions générales › Récits › Petite histoire du soir › Répondre à : Petite histoire du soir

Ambiance sombre ce soir au Manoir…
L’orage grondait sur le Manoir. L’ambiance était lourde et électrique. Les pensionnaires du Manoir étaient survoltés. Les Maitres avaient toutes les peines du monde à se faire obéir, les bravades et autres insolences redoublant d’intensité à mesure que l’orage arrivait. C’était toujours un peu ainsi.
Le Manoir était vaste et organisé en une multitude de cellules de souffrances et de plaisirs. Chacune son ambiance, son univers. Quelques unes n’étaient dédiées qu’au repos et à l’apaisement, équipé d’un espace propice à la détente. Elles étaient souvent dédiées au repos des Maîtres et s’ouvraient parfois en récompense de bonnes conduites des pensionnaires.
Ce ne sera sûrement pas le cas ce soir.
Enfin, en sous sol, se trouvaient des cellules de supplices, utilisées pour les punitions les plus sévères. Endroit redouté par les pensionnaires…
Devant autant de désinvolture, les Maitres se réunissent en assemblée extraordinaire afin de statuer sur le sort des pensionnaires délurées.
Chaque pensionnaire était attitrée à un Maitre, mais il se pouvait que parfois, les cartes soient brouillées.
L’assemblée terminée, le glas sonna fort dans la cour, indiquant le rassemblement des pensionnaires.
La majorité des pensionnaires se hâtèrent, non sans une cacophonie assourdissante, quand quelques unes décidèrent de montrer leur désinvolture en prenant leur temps.
Le rassemblement avait lieu dans la cour du Manoir, assombrie par l’orage se voulant de plus en plus menaçant.
Après quelques instants, éclairés par la foudre, apparaissent les Maitres, cagoulés et armés… Un frisson parcouru l’assemblée…et les trois retardataires pressaient alors le pas….Trop tard… Au moment de s’aligner avec leurs camarades, elles se font capturer toutes les trois en mêmes temps, par trois des Maitres qui étaient tapis à proximité. Elles sont emmenées dans des cellules. Chacune la sienne et donc seules, dans le noir complet. Elles ne savent pas avec qui elles sont. Elles ont juste compris, qu’elles étaient au sous sol…
Selon une véritable chorégraphie, elles sont totalement mises à nu. Les Maitres, sont en fait constitués en confrérie avec des pratiques très ritualisés, réglés comme des horloges. Elles sont attachées à la paroi de leur cellule. Il n’y a pas un mot. Juste un contact tactile parfois, et le souffle du Maitre. Le rituel se poursuit selon un rythme donné par un gong, dont les codes ne sont connus que par eux, et change régulièrement.
Le gong retentit deux fois : deux coups de fouet s’abattent sur les fesses froides et blanches des pénitentes. Le ton est donné.
Le gong retentit trois fois, doublé à chaque fois par une clochette. 30 coups de tawse s’abattent vigoureusement sur les séants des punies. Un silence s’ensuit. Un coup de gong plus aigüe résonne, elles sont détachées, courbée, sur le ventre sur un accoudoir prévu à cet effet et de nouveau entravées. Les Maitres écartent les jambes de leurs soumises, qui se retrouvent l’intimité totalement exposé et accessible. Le gong retentit une nouvelle fois, immédiatement suivi du double tintement avec la cloche. Trois fois. 30 coups de canne anglaise. Les Maitres, contrôlent l’intimité des punies, constatant leur émoi. Gong grave : Rosebud avec une longue chaine, insérer à bonne place… Les impertinentes sont détachées, les cellules s’ouvrent et sont amenées, tenues en laisse par le cul, sur la place ou se trouve leurs camarades afin d’y être exposées…
Un silence de cathédrale laisse place au tonnerre, la foudre s’abat sur la colline en face le Manoir, la pluie tombe violemment, il fait noir. Les pénitentes sont éclairées par des torches.
Un sermon est alors clamé par un des Maîtres, religieusement écouté par l’assemblée désormais attentive.
Les trois punies sont détachées, séchées et amenées par leur référent dans leurs alcôves respectives, toujours tenues par leurs chainettes. Elles seront tenues de porter ce bijou plusieurs heurs encore.
La pression est retombée sur le Manoir.
Les pensionnaires retrouvent toutes leurs cellules respectives ou leur Maitres les y attendent. Quelques comptes rendus sont encore attendus….
"Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...