Répondre à : Envie de changement

[L. Minx]

Comme vous, je me suis marrée lorsque Misscil m’a fait part de ce changement de cap. Je lui ai dit qu’elle n’était pas crédible, qu’elle ne faisait pas peur et qu’elle faisait tellement de bêtises qu’elle ne pourrait jamais être légitime pour punir une vilaine. Elle m’écoutait parler à ce moment là et était très sérieuse. Je continuais alors à rigoler et à imaginer cette petite embrouilleuse à la place d’une fesseuse. C’était à mourir de rire !
– « Tu dis vraiment que des bêtises ! Arrête un peu de faire la maligne et de raconter n’importe quo. » Avais-je fini par lui dire après 5 bonnes minutes de fou rire, n’arrivant toujours pas à la prendre au sérieux.

Elle m’a alors regardé droit dans les yeux en m’ordonnant d’arrêter de rire. Elle s’est approchée de moi en me faisant remarquer que se moquer de ses copines était très vilain. Elle a confirmé le fait que ce qu’elle disait était très sérieux et a fini par lâcher qu’elle n’appréciait guère qu’on lui rigole au nez.
Son ton avait changé et son regard était plus dure. Sans m’en rendre compte, mon sourire avait disparu et je la regardais, captivée par son autorité naturelle.
– « Puisque tu ne veux pas me prendre au sérieux, tu vas filer au coin, tu verras laquelle de nous deux est la plus vilaine comme ça » M’a-t-elle lancée, sévèrement.
J’ai éclaté de rire, une nouvelle fois, ne pouvant m’imaginer prise à mon propre jeu et mise au coin par Misscil. C’était vraiment du n’importe quoi.
– « Je n’aime pas me répéter. File au coin j’ai dit ! » A-t-elle insisté.
– « Dis donc ! Tu vas te calmer direct toi » Lui avais-je dis pour la faire redescendre un peu.
Elle m’a alors pris par le bras et m’a emmené dans le coin.
– « Tu vas perdre cette habitude de vouloir tout décider tout le temps, je peux te l’assurer. C’est moi qui décide aujourd’hui alors tu obéis. Les mains sur la tête et que je ne te vois pas bouger ! »
A ce moment-là, je me suis rendu compte qu’elle avait vraiment trouvé sa voie et qu’elle s’était révélée dans ce rôle. Je ressentais de l’appréhension, la voyant aussi déterminée et agacée par mon comportement. Mon cœur battait de manière plus rapide et mon souffle s’altérait. Elle allait vraiment me punir. J’étais honteuse de me voir à cette place, moi qui d’habitude la retourne comme une crêpe pour calmer ses embrouilles et ses insolences.
Elle s’est alors avancée vers moi, munie de sa brosse à cheveux. Je vous passe les détails ensuite. Je n’ai pas spécialement envie de partager ce moment punitif préférant me le remémorer seule, lorsqu’une envie de faire une bêtise me prend.

Misscil, je voulais encore te demander pardon pour mon comportement moqueur à ton égard.