Répondre à : La journée avait si mal commencé
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Place Denis Duss…, « l’Alam… » Lim… 21h.
– Vous m’avez l’air bien songeuse, il vous manque déjà ?
Elle me regarde lointaine et répond.
– Pas exactement, il est plein de fausses promesses comme la plupart des hommes, il ne m’accorde que 5 minutes à la dérobée au détour d’une gare et puis repars vers son travail encore et toujours, j’ai plus vraiment envie de ça.
– Pourquoi rester avec lui alors ?
Elle ne répond pas mais me fixe, comme si elle s’était posée la question des milliers de fois.
Je pourrais lui raconter sa vie. Fille à papa d’un riche industriel des années 60 petite besogneuse dans un Lim… sans indulgence, déçue par son travail déçue par les hommes, déçue par la vie… elle méritait mieux que ça mais semble s’être fait happée par la routine et la noirceur de la société.
– Pourquoi m’avez-vous rappelé ?
– Vous n’avez pas la tête d’un satyre, et je ne voulais pas rester seule ce soir.
– Vous savez je peux être bien pire.
Un silence…. Je reprends :
– Vous savez qu’en général les femmes que je côtoie ne croisent jamais les jambes en ma présence ?
– Pour quelle raison ? C’est mal ?
– Pour me rester offerte et ainsi montrer envers moi leur soumission.
Son regard s’éclaire, devient plus dur mais elle manifeste un intérêt soudain.
– Vous êtes un « sadomaso »
– Pas exactement plutôt un propriétaire j’aime que les femmes se donnent à moi. Vous semblez connaitre ce milieu ?
– J’ai lu Histoire dO comme tout le monde mais je n’ai jamais compris pourquoi des femmes faisaient des choses si peu agréables et pourquoi elles s’humiliaient de la sorte.
La conversation prend une tournure nouvelle, je présume à cet instant précis d’un futur des plus prometteurs.
Elle s’excuse alors et part aux toilettes, quand elle revient elle semble plus détendue, plus épanouie. Elle s’assoie à nouveau près de moi et nous reprenons la discussion. Elle souhaite en savoir plus sur moi mais je ne suis pas disposé à la satisfaire.
– Vous voyez, quand vous êtes venu la première fois vous croisiez les jambes et maintenant elles sont complètement décroisées.
– Vous l’avez remarqué ?
– Serais ce les prémices d’une relation complètement nouvelle ?
Nouveau blanc… elle ne répond pas.
– String ou culotte ?
Elle me regarde ahurie mais réponds sans se démonter.
– String
– Je souhaite le voir… la maintenant…tout de suite
– Mais vous êtes fou !!
– Si vous refusez je m’en vais.
Elle hésite, son cerveau semble réfléchir à toute vitesse, puis je la vois enfin se baisser se dandiner légèrement et remonter son tailleur vers ses hanches. Elle écarte légèrement les cuisses.
– Voila c’est fait !
– Je n’ai pas à me baisser pour le voir décalez vous.
La encore elle hésite à nouveau puis se positionne entre deux tables du bistrot. Un couple au fond de la salle semble observer le manège sans comprendre ce qui se passe vraiment. Moi je peux à cet instant admirer le fin tissu de soie rouge.
– Maintenant retirer le et donnez le moi !
– Mais c’est impossible, pas ici pas mainte….
– Un seul refus de votre part et vous n’entendrez plus jamais parler de moi… je vous laisse tranquille définitivement
Elle s’exécute immédiatement. Je prends un malin plaisir à l’observer, à entendre le délicieux bruit de l’élastique qui coulisse le long de ses cuisses fuselées et à admirer sa démarche gracieuse et terriblement féminine. Elle me donne le morceau de tissu et s’apprête à redescendre son tailleur le long de ses jambes.
-Non vous devez restez offerte, je veux voir la couronne des bas et la naissance des hanches.
Ses fesses sont désormais nues sur le sky de la banquette et à chaque mouvement font un bruit délicieux qui peut trahir n’importe quand sa condition.
– Maintenant écartez les cuisses que je juge de vos offrandes… je veux voir votre chatte.
Elle obtempère immédiatement, sans négocier, vaincue, heureuse.
Je peux admirer dès lors une chatte luisante bien entretenue et très prometteuse.
Je roule son string en boule et le dépose dans un cendrier j’écrase ma cigarette dessus et réclame au serveur l’addition. Il prend le cendrier avec un sourire discret et s’en va vers son office.
Elle est toujours assise près de moi, les cuisses largement écartées…elle semble avoir oublié son indécence.
– Je ne sais pas pourquoi j’ai fait tout ça mais j’ai envie de vous revoir.
A mon tour désormais de profiter de la situation.
J’écris au dos de la note : « Hotel la Cha… Sai…Mar… vendredi 21h » et glisse le fin message entre ses seins.