Répondre à : Fessée et parentalité

[Anonyme]

Je n’ai pas d’enfant liberty mais ne pratiquerai pas la fessée pendant une grossesse, la peur de faire mal au bébé serait trop présente. Enceinte, à l’exception de quelques personnes de mon entourage proche, je serais même plutôt du genre à ne pas laisser les autres s’approcher à moins d’un mètre. Je suis totalement capable de demander gentiment mais sérieusement à ce qu’on respecte ma marge… c’est pour dire. J’ai l’instinct de protection déjà surdéveloppé mais alors là, ce serait un spectacle everyday. Je crois que je m’épuiserais moi-même.

Je trouve que ce serait un peu facile pour moi de dire que l’après ne me ferait pas faire de pause. Je n’ai pas vécu cette situation, je ne sais pas ce que c’est d’avoir à se réhabituer à son corps, je ne connais pas la fatigue ni les bouleversements qui vont avec. Si au bout d’un moment, la fessée était absente de ma sexualité, je pense que j’en serais bien la seule responsable mais par manque d’envie et non par contrainte, fatigue ou obligation. J’ai toujours pensé que quand on voulait, on pouvait et suis étrangement très efficace et organisée quand j’ai envie de quelque chose. J’imagine que mes repères ne se modifieraient pas aussi radicalement mais n’en suis pas certaine pour autant.

Que le mode de vie change après un bébé, normal, mais le concept de mettre sa vie en pause pendant plusieurs années si ce n’est pas une réelle envie, un réel besoin… mieux vaut éviter de virer du côté obscur de n’être qu’une maman. Une femme qui a des enfants ne peut pas accepter cette seule facette d’elle sans en ressentir une insatisfaction. Tu l’as dit ailleurs sur le forum, on a qu’une vie. Tu n’auras toujours qu’une vie après, ça, ça ne changera pas.