Répondre à : Les "vacances prolongées"

[Anonyme]

Merci @eilinel d’avoir fait remonter ce sujet dans le fil d’actualité. Du coups, cela me permet de réaliser que j’ai lancé ce topic sans y avoir vraiment répondu personnellement…

J’avoue avoir botté en touche car répondre à ces questions m’amène à évoquer des choses personnelles… Mais je vais tout de même m’essayer à la tâche.

Pour ma part, j’ai récemment fait une “pause” de plus de 7 mois. Je ne suis pas en train d’affirmer que j’ai spontanément désaimé la fessée de moi-même, sans raison… En fait, je n’en ai pas vraiment eu le choix, ce dernier s’est imposé à moi, brutalement et contre ma volonté.

Alors j’ai simplement eu besoin de prendre du recule, de prendre soin de moi, de faire le point sur mes affects, de me centrer sur des choses concrètes dans ma vie. Et puis j’ai préparé un concours, ce qui laissait peu de place aux rêveries “fesséennes”.
Le fantasme n’est pas complètement parti, mais il s’est mis en veille de manière semi-volontaire, revenant me titiller parfois de manière cyclique mais sans envahir tout le reste…

…Jusqu’à cet été, où, la pression relâchée et la découverte de ce nouvel espace ont réveillé mes désirs les plus ancrés… Et comme j’étais encore résignée, au moment où j’ai écrit ce sujet, à renoncer à ces jeux (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui), je me demandais comment faire au quotidien pour gérer tout ça… Je me demande si je trouverais un jour les réponses…

Quant à la période de latence dans l’enfance, je l’ai connue. Je distingue bien les périodes de mon propre développement :
– jeune enfant : je rêvais la nuit de recevoir une fessée, y pensais très souvent, de manière envahissante et avec une certaine excitation, éprouvais une grande curiosité et adorais secrétement être spectatrice d’une fessée (à l’école, à la TV, dans les livres)…
– enfant : j’ai eu de temps en temps des pensées “parasites” autour de la fessée mais rien d’envahissant, je les chassais très vite de mon esprit et étais passionnée par des tas d’autres choses
– pré-adolescente (10-12 ans): j’étais assez immature, encore fillette, mais Ken commença à donner la fessée à Barbie, une fois, puis deux, puis chaque fois que je jouais seule, en cachette… Puis j’adorais lire et relire la comtesse de Ségur, “les petites filles modèle” notamment.
– adolescente : j’entendais le claquement d’une fessée dans le rythme de n’importe quelle musique, j’imaginais être fessée par des acteurs que je trouvais séduisants, et même par Dark Vador… J’écrivais des récits lubriques de fessée et de D/s avant de les laisser brûler dans le feu cheminée craignant qu’ils soient découverts… Puis j’ai fait mes découvertes sur le net, à 16 ans et demi… Parfois, je n’arrivais plus à me concentrer en cours…
– adulte : Je ne fais plus que la fantasmer, je la reçois… ? Et puis les aléas de la vie font que les désirs sont parfois mis de côté, pour un temps. Et ils ne sont pas continuellement envahissants.

Des périodes bien distinctes, pour ma part… ?