Impunité

Impunité

Monsieur me regarde avec un sourire carnassier.

« Va aux toilettes, Ange. »

Je me décompose aussitôt.

Cette phrase, outre son aspect particulièrement vexant, a une signification particulière : la correction qui m’attend va être très longue, très sévère. Je me rends dans la salle de bain et je regrette déjà ma semaine d’impunité. La présence de mes enfants chez nous m’a laissé croire que mes coups de gueule, mon tempérament volcanique resteraient sans conséquence, mais tout se paye un jour ou l’autre.

Quand je rejoins Monsieur dans la chambre, il a mon carnet de punition dans les mains. Ce fameux carnet où j’ai cru drôle de noter « Dimanche je vais être punie injustement ». Il lève la tête, me regarde d’un oeil noir.

« Injustement ? Tu plaisantes ? Tu veux que je te rappelle combien de fois tu as fait ta petite conne en me narguant ? »

Je regarde mes chaussons.

« Viens ici. Tu vas noter la vérité, et tout de suite. Après je préfère t’avertir que tu vas prendre la plus belle fessée de ta vie. Et tu pourras supplier et pleurer ! S’il le faut je te bâillonnerai. »

Je vais vers lui et je regrette de ne pas savoir verser des larmes sur commande. J’aimerais pourvoir l’attendrir. J’arrive devant lui et une claque sonore me surprend.

« Dépêche-toi ! »

Je m’assieds à ses côtés, prends le carnet et son crayon. Mais que noter ? Une semaine c’est long, et j’ai cumulé plus d’une effronterie. Je regarde Monsieur, pensant innocemment qu’il me dictera les mots.

« Trouve bien tes phrases, je te le conseille. »

Alors, la mort dans l’âme, je note :

« J’ai volontairement agacé Monsieur toute la semaine. J’ai désobéi en ne respectant pas le couvre-feu et je me suis montrée insupportable. J’ai aussi osé me mentir à moi-même en notant que cette punition n’était pas méritée. »

Je tends le carnet à l’homme. Il le lit et semble satisfait. Je souffle, brièvement.

« File au coin ! »

Je me lève et le supplie du regard. Il m’attrape alors par l’arrière du cou ; je courbe l’échine. Il m’amène ainsi au coin. Je mets les mains sur ma tête. Il reste derrière et je m’attends à prendre une première fessée. Il baisse pantalon et culotte et me laisse là. Je me sens ridicule et particulièrement vulnérable.

Après 20 minutes de cette attente, il m’appelle de la chaise où il est déjà assis. Je vais vers lui, mains toujours sur la tête, mon pantalon entravant mes mouvements. Je me place à côté de lui, hésitante.

Sur le lit, à disposition de Monsieur, se tient le martinet, le vime, le paddle et un bâillon… C’est la présence de ce dernier qui m’inquiète le plus.

« Tu peux baisser les bras. »

Puis, tapant sur sa cuisse, il m’intime l’ordre de me positionner par moi-même.

« Cette fois c’est cul nu direct, et n’espère aucune compassion. »

Il appuie ses dires par une volée de coups qui me font gémir et pousser de petits cris, puis il s’arrête, admirant son travail.

« Tu as mon empreinte sur les fesses. »

Et il continue la fessée.

Je tiens les pieds de la chaise aussi fort que je peux et je ne bouge pas, consciente de mériter ce qui m’arrive. Tendant la main, il attrape un instrument et je reconnais la piqûre du paddle. Il alterne par séries d’une dizaine de claques, tantôt sa main, tantôt le paddle. Mes fesses me brûlent, je sens des larmes monter mais je n’essaye pas de me soustraire à cette fessée. Il s’arrête enfin.

« J’espère que tu ne pensais pas que c’était fini. Mets-toi en position. »

Je me relève, me retourne et m’ agenouille sur le lit, épaules touchant les draps, le cul haut. Ma jambe droite tremble un peu. Les premières claques sont données à la main mais, malheureusement pour moi, une chose promise est une chose due… j’ai droit à une belle séance : main, paddle puis martinet et vime.

Je souffle à peine qu’il recommence une nouvelle volée à la main, au paddle puis au martinet. Il finit avec la badine. Il s’arrête de nouveau et, déjà domptée, je respire, persuadée qu’il en a fini.

« Maintenant tu compteras chaque fois que c’est un instrument. »

Je sens mes jambes trembler malgré moi. Compter me paraît plus difficile que jamais. Il me faut faire des efforts considérables pour ne pas me tromper.

Je reçois une fessée à la main et le premier tour de décompte de 10 coups de chaque instrument, sans trop me soustraire à ma punition. Mais au deuxième tour, mon courage commence à vaciller. Je serre la couette, la mord. Je sens ma culotte humide ; en fait je suis trempée de sueur. L’eau déborde de mes yeux. Sur un coup mal donné ou mal reçu du martinet, je m’ écroule sur le côté, prenant mes fesses à deux mains et poussant des « hou hou hou » ridicules.

« Tu te replaces, Ange, et tu ne bouges plus ou je t’attache. »

Cette demande n’étant pas discutable, je me remets en position. Monsieur finit sa série sous mes pleurs silencieux. Lorsqu’il repose le vime, je pleurniche bruyamment mais ne prononce pas un mot, àmoitié parce que m’excuser me coûte trop cher, à moitié car je suis à bout de souffle. Alors Monsieur recommence une troisième tournée.

Je n’en peux plus. Je sais que cette fessée est méritée mais mes nerfs lâchent. Je comprends qu’il n’arrêtera pas, que cette fessée va durer encore et encore. Mes excuses viennent alors qu’il en est encore à la main. J’enchaîne les « pardon », les « je serais calme ». Mais il ira jusqu’à la fin de la série.

Une claque donnée avec les deux mains, forte, sonore, sonne ma libération. Pas de jalouses : mes deux fesses sont bouillantes.

Il attrape mon propre portable, prend une photo. Je reste dans cette position de soumission, incapable de bouger, à bout de force. Je le sens venir à moi.

La suite ne sera que caresses et volupté. Je me sais pardonnée.

33 commentaires

  1. pendant la fessée, j’aime donner des claques sur le haut des cuisses et si j’utilise une baguette également viser cet endroit. Le but est de faire sursauter par surprise la punie . Il faut faire attention car c’est une zone sensible où les coups bien dosés peuvent ouvrir d’autres envies.

  2. Une si belle fessée voluptueuse, ce serait dommage de s’en priver

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