Promenade en mer

Promenade en mer

La nuit était claire. Le voilier filait silencieusement sur les flots, poussé par une faible brise. À la barre, l’homme sourit en repensant aux évènements de la soirée. Cela avait débuté par une scène et des cris à l’intérieur du bateau qui jouxtait le sien dans le port où il s’était amarré, et cela avait duré assez longtemps ; à tel point qu’il avait décidé de partir et de reprendre la mer. Après tout, il avait eu le temps de se reposer et la perspective d’une nuit en mer n’était pas pour lui déplaire, alors que l’idée de subir le boucan du voisinage pendant encore un long moment peut-être lui paraissait insupportable.

Il avait lancé le moteur, rangé le pont et se préparait à descendre larguer ses amarres, lorsqu’un nouvel éclat de voix féminine le fit se figer. Du bateau opposé, une femme venait de jeter son sac sur le ponton et descendait rapidement, lâchant quelques dernières injures en commençant à s’éloigner. Puis l’avisant, elle était revenue sur ses pas, et l’avait interpellée d’une façon pour le moins cavalière :

« Vous pouvez m’emmener ? Je ne veux pas rester dans ce port une minute de plus ! »

Il l’avait regardée fixement pendant un assez long moment, avant de lui lâcher :

« Je veux bien, mais à une condition : pour vous punir de votre chahut de ce soir, et pour vous apprendre les bonnes manières, vous aurez droit à une fessée exemplaire ; réfléchissez donc bien, car lorsque vous aurez embarqué cela vaudra acceptation. »

Elle l’avait regardé un peu interloquée, lâché un « vous êtes fou », puis haussé les épaules en marmonnant.

« De toute façon, je suis crevée et je ne veux pas rester ici. Alors… »

Elle avait empoigné un hauban pour se hisser à bord. Il lui avait tendu la main pour l’aider, avait attrapé le sac qui avait atterri dans le cockpit, puis il s’était occupé de ses amarres et de sa manœuvre qu’il exécutait seul avec aisance.

Une fois hors du port, il avait établi sa voilure, pris un cap qui lui promettait une nuit tranquille sous vent portant et sans obstacle, et s’était enfin occupé de sa passagère. Malgré la douceur de la nuit, elle tremblait un peu, sans doute sous le coup de la fatigue et de l’émotion résultant d’une soirée qui avait manifestement été fort mouvementée. Il l’invita à aller se reposer, lui indiqua une cabine libre qu’elle trouverait sans difficulté, et lui souhaita une nuit réparatrice.

« Vous aurez besoin de toutes vos forces demain », avait-il ajouté d’un air mystérieux.

Avait-elle trouvé le sommeil facilement, ou s’était-elle retournée sur sa couchette pendant un long moment en se demandant ce qui l’attendait le lendemain ? Il se plut à l’imaginer partagée entre une envie poignante de vivre enfin un vieux fantasme qu’elle n’avait jamais osé réaliser et la crainte de se retrouvée exposée devant un inconnu, les fesses à l’air, et de ressentir à la fois la honte de cette situation et la douleur qui accompagnerait nécessairement cette expérience.

Il espérait que ce serait le cas, qu’une longue attente du sommeil pendant laquelle elle retournerait toutes ces idées dans sa tête allait faire naître et grandir son excitation. Dans ce cas, elle attendrait non seulement avec un peu d’appréhension, mais aussi impatience et envie la séance du lendemain, et elle serait prête à en éprouver tout le plaisir, espérait-il.

Le jour était levé depuis plusieurs heures déjà, le vent était tombé et la chaleur du jour avait succédé à la fraicheur de la nuit, lorsqu’il entendit du bruit à l’intérieur, et vit apparaitre sa passagère, apparemment souriante et reposée. Elle lui proposa de préparer du café et de lui en apporter, ce qu’il accepta bien volontiers. Pendant qu’elle s’affairait, il ajusta ses écoutes de voiles de façon à être certain d’un long moment de tranquillité même si le vent venait à forcir un peu, lança le pilote automatique et attendit, assis sur le banc.

Ils burent en silence le café qu’elle avait apporté. Il la sentait détendue, et pourtant par moments un peu de nervosité apparaissait, peut-être au souvenir de ce qu’il lui avait dit avant qu’elle n’embarque. Quoi qu’il en soit, il n’allait pas la laisser très longtemps dans le doute.

Il s’adressa à elle brusquement :

« Allez mademoiselle, je crois qu’il est temps que nous procédions à la punition qui vous est due et que vous en conviendrez, vous avez amplement méritée. »

Elle pâlit un peu, le regarda droit dans les yeux avec un air de défiance :

« Et qui vous dit que je suis d’accord pour faire ce que vous me demandez ?

– J’aimerais entendre “Oui Monsieur”. Je ne voudrais pas être obligé de doubler cette punition pour corriger votre désobéissance et votre insolence de ce matin. »

Il la regarda fixement d’un air sévère jusqu’à ce qu’elle baisse les yeux et se tienne immobile.

« Oui Monsieur, articula-t-elle dans un souffle.

– Quelle punition méritez-vous ? Je veux vous l’entendre dire. »

Elle attendit quelques secondes, articula un « je ne sais pas » et se tint coite.

« Je vais vous le rappeler, puisque votre mémoire semble vous faire défaut : vous allez recevoir, ainsi que vous l’avez mérité, une sérieuse fessée, que je vais vous administrer dans les règles de l’art. Et vous savez comment s’administre une fessée à une demoiselle qui doit être punie ? »

A sa surprise, elle n’attendit que quelques secondes, le regarda droit dans les yeux, et lui jeta :

« Oui, j’imagine une fessée déculottée…

– Et bien, puisque nous voici d’accord, procédons sans plus attendre. »

Après lui avoir expliqué rapidement l’usage du safeword et demandé d’en choisir un, il lui ordonna de retirer son jean, ce qu’elle fit après une brève hésitation, puis de venir se mettre en position en s’allongeant sur ses genoux. Il disposa un coussin sous sa tête pour éviter qu’elle ne se blesse puis il attendit un petit moment pour laisser monter sa crainte et son excitation.

La première claque la surprit, elle étouffa un petit cri puis subit sans broncher la vingtaine de claques qui suivirent, malgré la faible protection que lui offrait le tissu très fin de sa culotte.

« Il est temps de passer aux choses sérieuses, il me semble, mademoiselle. Qu’en pensez-vous ?

– Oui, monsieur, répondit-elle après une brève hésitation.

– Parfait, mademoiselle, je vais donc vous fesser cul nu. Vous concédez bien que c’est ce que vous méritez ? »

Elle acquiesça du menton d’une façon qui ne laissait aucune place au doute. Surpris et ravi de sa réponse, il glissa deux doigts dans l’élastique de la culotte et la lui descendit à mi-cuisses, révélant la teinte déjà légèrement rosée de son postérieur. Il le caressa légèrement une ou deux fois, la laissant dans ce qu’il espérait être une insupportable et pourtant délicieuse attente de ce qui ne pouvait manquer de suivre.

La première claque sur la peau dénudée de la fille résonna, et elle esquissa un mouvement de surprise. Il aimait ce contact de la peau sur la peau ; rien ne valait une fessée à la main, songea-t-il. Il se mit à frapper alternativement l’une et l’autre fesse, à un rythme mesuré, ne sachant pas sa capacité de résistance. Au bout d’un moment, elle se mit à s’agiter et tenta de s’interposer avec une main, mais il lui saisit le poignet pour l’immobiliser et poursuivit avec énergie une longue série, puis s’arrêta et la laissa attendre. Un doigt glissé furtivement en haut de ses cuisses lui permit de constater ce qu’il avait cru ressentir à travers son pantalon : une humidité qui traduisait le degré d’excitation de sa partenaire.

La seconde série débuta sans qu’elle ne s’y attende. C’était une série de claques plus rapides, qui se succédaient sans interruption, sans laisser à la fille le temps d’attendre la suivante. Elle sursauta et se mit à remuer vivement dans tous les sens. Il lui saisit les deux poignets, qu’il immobilisa dans son dos, et poursuivit jusqu’au moment où il jugea que la teinte rouge qui ornait ses fesses était suffisante pour ce qui était peut-être une première expérience.

« Vous allez maintenant vous rendre au coin, comme une vilaine fille qui vient de recevoir la fessée. Cela vous permettra de méditer sur vos fautes et de repenser longuement à votre punition. En l’espèce, sur ce bateau, le coin se trouve à l’avant du cockpit, ce qui me permettra, tout en surveillant la marche du navire, de contempler vos fesses bien rougies qui attestent que je vous ai correctement punie. Et je vous interdis de toucher à vos fesses ! »

Comme elle esquissait une protestation, il la conduisit lui-même jusqu’à l’endroit indiqué, lui attacha les poignets avec deux écoutes de voile inutilisées, et fit glisser la culotte qu’il retira.

« Méditez-bien, car je n’en ai pas fini avec vous ! »

Il la laissa un bon quart d’heure, puis vint la détacher et lui ordonna d’aller chercher l’instrument qu’il avait choisi pour la seconde partie de sa punition.

« Vous le trouverez à l’intérieur de la table à cartes, je l’ai confectionné cette nuit en pensant à vous, je pense que ce sera très efficace. »

Elle ne protesta pas, descendit dans l’intérieur du bateau et remonta l’échelle, tenant l’objet. C’était un genre de martinet, confectionné avec une série de petites garcettes de ris très fines, ces petites cordes qui servent à attacher la voile sous la bôme lorsqu’on en réduit la surface, et qu’il avait tressées sur une vingtaine de centimètres, de façon à donner à cette partie l’aspect d’un manche, en l’entourant d’une surliure à l’aide d’un fil pour en accroître la rigidité.

Il lui ordonna alors de se dévêtir entièrement, ce qu’elle fit sans protester après une seconde d’hésitation, masquant un léger tremblement. Puis il la fit s’accouder sur la table du cockpit qui était assez basse, face au sillage du bateau, les pieds contre la base de la table, ce qui l’obligeait à faire pointer ses fesses très haut.

Il la laissa ainsi quelques minutes, se contentant de temps à autre de caresser ses fesses ou son dos du bout du fouet improvisé, ou en remontant le long des jambes jusqu’à l’entrecuisse, provoquant chez elle à chaque fois un frisson.

« Je vais vous donner quinze coups de cet instrument. Je veux que vous comptiez après chacun de ces coups, de un à quinze. Je vous conseille de ne pas vous tromper, car dans le cas contraire, je recommencerai depuis le début. Est-ce clair ? »

Elle acquiesça d’un hochement de tête, mais il attendit encore quelques instants qui durent lui paraître interminables. Le premier coup la fit sursauter, elle réprima un cri mais se remit aussitôt en place. Il n’avait pourtant pas frappé fort, et décida de continuer ainsi, à rythme lent.

« Je n’ai rien entendu…

– Un ! »

Il poursuivit la série sans qu’elle ne se trompe, même s’il fallait parfois attendre deux ou trois secondes avant qu’elle n’articule le chiffre réclamé. Sans doute la peur de devoir recommencer la conduisait-elle à concentrer toute son attention. Après le douzième, il aperçut une larme couler furtivement sur son visage, et décida d’arrêter.

« C’est bien, je crois que vous êtes suffisamment punie. Vous pouvez vous relever. »

Mais elle ne bougea pas, montrant qu’elle attendait la fin de la série promise.

« Très bien, si c’est ce que vous désirez, nous allons terminer la punition comme prévu. »

Il appliqua les trois derniers coups avec un peu plus de force, prenant son temps entre chacun. Après le dernier, elle fut prise d’un petit tremblement, et ses larmes étaient bien visibles à présent, elle laissait manifestement ses émotions la submerger.

« Remettez-vous au coin, et cette fois-ci, les mains sur la nuque. J’aimerais ne pas être obligé de vous attacher à nouveau. Votre cul est bien cramoisi à présent, je pense que la punition a été correctement administrée, et qu’un moment de méditation dans cette position vous sera salutaire. »

Il l’y laissa une dizaine de minutes, puis s’approcha d’elle et la prit par la main.

« Venez, c’est terminé. Maintenant je voudrais que vous profitiez pleinement de votre croisière. Et vous me direz ce que vous voulez faire, quelle destination vous plairait. »

Elle se retourna et le poussa doucement, le forçant à s’assoir sur le banc, et s’assit elle-même sur ses genoux. Elle l’entoura de ses bras, posa sa tête sur son épaule, et attendit quelques secondes sans bouger.

« Merci », dit-elle dans un souffle.

16 commentaires

  1. Mais quand on part en mer on ne choisit pas la météo qui elle aussi fait parfois de grands écarts !

  2. Très juste. Disons que suivant la météo, il faut être prêt à ajuster le scénario… en fonction des envies de la demoiselle !

  3. Presque une croisière naturiste car elle finit toute nue. …

  4. Tres jolie récit qui me parle d’autant plus que je pratique la voile. Je n’ai encore jamais associé voile et fessee. Mais cela me donne des idées. D’autant que la flagellation dans la marine était une tradition disciplinaire. Et qu’il ne manque pas de cordage divers et varie à bord d’un voilier propre à corriger des postérieurs fautifs.

  5. Supet récit! Oui@ Dyonisos ; les châtiments corporels étaient en vogue autrefois dans la marine anglaise avec le chat a 9 queues ) voir les révoltes du Bounty) Ceci dit pas mal l’idée d’associer la mer au monde de la fessee… La rencontre entre les mystères de la femme ( avec son insolence, sa malice et ses rondeurs appelant in chatiment mérité; Côme quoi Dieu a bien fait les choses !) et les mystères légendaires de l’océan qui nous fascinent tous. A quand le. récit d’une fessee carabinée en plein triangle des Bermudes sur un petit voilier qui s’appellerait : ” la Mary céleste”? Mais la j’arrête, je provoque Poseidon!

  6. Holalala , la mer et ses embruns!

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