Vengeance

Vengeance

Il l’avait enregistrée… Une fessée méritée, c’est vrai… mais me filmer chouinant ! Mon orgueil ne pouvait pas laisser passer ça.

Hier soir, alors que j’étais censée dormir, punie dans la chambre, il a fait l’erreur de descendre au salon. Les fesses encore embrasées, je file récupérer le caméscope, la carte mémoire et hop : j’envoie le fichier à un ami fessophile, ni vu ni connu.

Après tout, les vidéos sont faites pour être vues, non ? Autant en faire profiter mes amis.

Là dessus, pendant que le fichier se télécharge lentement, je discute via messages avec ledit monsieur, oubliant totalement mon couvre feu. Quand l’homme remonte, je n’ai pas le temps de faire semblant de dormir.

« Tu n’en as pas eu assez là ?

– Si, si… mais j’ai entendu un bruit, ça m’a réveillée.

– Prends-moi pour un imbécile…

– Je n’osais pas te le dire. »

(Non ! Non, Ange ! Apprends à te taire !)

Je ne le regarde même pas et me mets en position. Il doit être fatigué de la fessée précédente : je ne reçois que cinq claques, aussi sonores que cuisantes. Un vrai somnifère ce paddle… Pour le coup, je m’endors aussitôt.

Le lendemain, mon téléphone sonne souvent. L’ami a beaucoup apprécié ; on se donne des idées, je lui demande des conseils : c’est un maître en la matière, il fesse sa Dame plusieurs fois par jour. Je consacre donc beaucoup de temps… à ne rien faire.

Et puis j’avoue que cette histoire de vidéo me turlupine… Si mon homme ignore ma bêtise, où est le plaisir ? Où est ma vengeance ? Alors je prends mon courage à deux mains et je lui envoie un SMS pour tout lui dire (courageuse surtout à distance). Quelques instants plus tard, une réponse très claire me parvient :

« 10 coups de martinet, 10 coups de planche et 20 de ceinture. »

Je tente aussitôt d’entamer une négociation. Un autre SMS me parvient :

« Et 10 claques fortes à la main entre chacun. Prépare-toi. »

Bon, j’ai bien fait de ne pas faire d’études de commerce moi… Côté négociation, je repasserai sur ce coup. Comme de toute façon ma fessée est programmée, je me dis que je peux tenter une bravade ; par SMS c’est toujours plus facile…

« Me préparer ? Tu plaisantes ? Les 10, 10, 20 seront cul nu… Tu veux que je fasse quoi ? Que je me fasse greffer une seconde peau sur les fesses pour me préparer ? »

Je sais : mes bravades sont un appel à la sévérité… mais c’est plus fort que moi, je suis possédée… c’est mon côté mi-démon.

En attendant je prépare la fessée.
Stan ? Présent !
Waldo ? Présent !
Monsieur Méchant ? Présent !

Stan c’est le nom de notre ceinture ; Waldo c’est notre martinet et Monsieur Méchant le paddle en bois (en fait une planche à découper détournée, mais le nom lui va comme un gant… de fer).

J’avoue que compter les coups, ça me fait un peu peur. Le martinet me terrorise carrément… Mince, je vais encore chouiner, crier, réveiller les voisins.

Quand mon homme arrive je reçois un SMS :

« Tu m’as enfermé dehors. »

Zut, zut et re… ça doit être une action inconsciente, parce que je n’ai vraiment pas voulu le laisser dehors. Je cours vite lui ouvrir et remonte encore plus vite à l’étage. Appelez moi Speedy Gonzales, la souris la plus rapide ! Lui prend son temps et grimpe l’escalier tout doucement. Ça me laisse la possibilité de reprendre mon souffle… et de me dire que là, ça va vraiment barder.

Il arrive, m’embrasse, allume le caméscope et s’assoit sur le lit. J’avale ma salive, respire un grand coup et m’allonge de moi même sur ses genoux. Il m’empoigne les fesses, les presse, les malaxe, lève la main et frappe très fort. Je crie déjà : la dernière punition a laissé mes fesses sensibles. Il est pressé et baisse le pantalon très vite, tenant ma culotte resserrée en mode string. Ça claque fort, je pousse des cris, des « aïe », « ouille » qui en disent long.

Il attrape le paddle et continue la fessée. Mes fesses ne sont pas prêtes du tout. La fessée à la main a été très forte mais beaucoup trop courte pour préparer mon épiderme à ce monstre. Ça me pique tellement que je me tiens au dos de sa chemise comme à une bouée. Je le sais : si je mets ma main, elle prendra un coup. Il ne s’arrêtera pas, ne me la prendra pas amoureusement dans la sienne. Je pousse des cris et je sais qu’ils seront très audibles sur l’enregistrement… ce qui accroit ma honte.

Il s’arrête, remonte ma culotte et éteint le caméscope. J’aimerais me savoir sauvée, mais si cette fessée était très forte, je sais qu’elle a été bien trop courte.

« On commence ? »

Je le regarde, perplexe et franchement pas très rassurée.

« Cette fessée c’était juste pour me détendre. Maintenant tu vas recevoir ta correction. Rallume le caméscope. »

Je m’excuse et me replace devant lui. J’ai pu, entre temps, retirer entièrement mon pantalon. Je sais que mes jambes voudront bouger ; la preuve : elles tremblent un peu. Il me regarde sans dire un mot. Je recule d’un demi pas, me dandine un peu, pas très sure, et me replace sur ses genoux.

Je pousse un « aïe » avant même la première claque… de peur. Finalement les premières tapes sont somme toute modérées et je finis par me détendre, par y prendre du plaisir… beaucoup trop. Monsieur me retire la culotte et s’aperçoit de mon émoi.

« Tu mouilles déjà ? »

J’ai trop honte pour répondre.

« Prête, Ange ? »

Je bafouille :

« Prête pour quoi ?

– Tes fesses sont visiblement prêtes à recevoir leur vraie fessée. »

Et il appuie ses dires par une claque très forte, suivie aussitôt par d’autres. Il s’arrête à nouveau, prend « Monsieur Méchant », notre paddle, et continue la fessée. Longuement, très longuement. Le paddle puis la main, et il continue ainsi.

Je n’ai plus la notion ni du temps, ni du fait qu’on se filme et mes cris de souris blessées qui seront très audibles. Quand il me relève, j’hésite un instant, pas très sure de pouvoir en supporter plus. Mais cette correction, je sais en avoir besoin. Pas forcément envie, là, tout de suite… mais un vrai besoin.

Je me place à genoux sur le lit, les épaules sur le drap et le cul haut. Il m’attrape les poignets et me les attache aux plis derrière les genoux. Dans cette position, croyez moi, on ne loupe rien, ni de la partie la plus intime de mon anatomie, ni de mon émoi. Le caméscope tourne toujours et j’enfouis mon visage dans le drap, rouge de honte.

« Je veux t’entendre compter haut et fort. Si je n’entends pas bien, tu recommences à un. »

Je tremble un peu, consciente que ça aussi se voit sur un film.

Il commence par dix coups de martinet, puis la main, continue par dix coups de paddle, puis encore la main et vingt coups de ceinture. Mon comptage est irréprochable, hormis quelques chiffres dits plus fort que d’autres.

Je souffle, pensant qu’il va s arrêter là, mais sa main vient heurter à nouveau mes fesses, fort, une fois, deux fois… Je ne compte plus, je piaille comme un moineau pris au piège. Il reprend le martinet pour dix coups que je compte tant bien que mal. La main, le paddle, la ceinture… Le jeu continue ainsi. Je m’écroule sur le côté mais il me replace.

Après le troisième ou quatrième round, je ne sais plus, je le supplie d’arrêter, mais en vain. J’essaye de me concentrer sur le comptage mais je pleurniche et il n’entend pas ma voix. Il me demande de recommencer. Je geins des « Non, non, s’il te plaît »mais je sais qu il ne s’apitoiera pas.

Enfin, après une éternité, une claque de sa main, plus forte, me propulse et me fait tomber sur le lit couinante, gémissante, domptée. Il me replace pour une photo souvenir, si jamais j’ai besoin qu’on me rappelle ce qui arrive quand on fait des bêtises.

Il me détache enfin et éteint la caméra.

Je ne bouge plus, épuisée. Il attrape la pommade et, prenant mille et une précautions, me caresse les fesses avec. Je me promets d’arrêter de jouer avec le feu. Définitivement. Je suis à deux doigts d’envoyer un message d’adieu au site, à vous tous, chers amis.

Mais mon portable m’a été confisqué.

Je me promets de le faire, dès la punition levée.

Et je m’endors, sur cette bonne résolution et sur le ventre.

Pourtant, plus tard, dans la nuit, une idée me trotte dans la tête…

Il serait dommage finalement que cette nouvelle vidéo ne soit que pour nous… non ?

14 commentaires

  1. Hum délicieux 🙂

  2. Merci @lunapower
    Par contre j’avoue que si Monsieur tombe sur ce récit… Et la photo…
    Un peu peur tout de même mais…je suis possédée, c’est plus fort que moi.
    Mi démon

  3. Je ne dois pas être le seul à le penser mais si vous recherchez de nouveaux destinataires de vos vidéos, je veux bien jouer au critique cinéma. Amitiés @mi-ange et félicitations pour ce nouveau récit.

  4. @etienne31.
    Hum…déjà les récits me valent des explications cuisantes, la photo sur le site…disons que j’ai agis puis réfléchis,après, que Monsieur pouvait tomber dessus.
    La première vidéo a été envoyé à des amis….et j’en ai encore les marques….
    En gros : je tiens à la peau de mes fesses.
    Bon…on respire….je verrais déjà sa réaction quand il verra le récit…la fin et la photo risque de ne pas trop lui plaire….
    Ça s’use vite un martinet ? ?

  5. @mi-ange un martinet cela ne s’use pas très vite et cela se renouvelle. Si vous faites autant de bêtises en en connaissant les conséquences ce ne sont pas des actes manqués mais bien une attente consciente ou inconsciente d’une bonne fessée. Bon courage tout de même.

  6. Mais mon très cher @etienne31 je ne fais tout ça que pour le plaisir de mes lecteurs. Pensez donc. Je suis un véritable ange.
    #mauvaisefoi

  7. Toujours aussi agréable à lire vos récit chère Mi-ange. Sur la fin j’ai eu un peu peur en lisant “Je suis à deux doigts d’envoyer un message d’adieu au site, à vous tous, chers amis”,
    Mais je n’y crois pas trop. Votre sacerdoce auprès du lecteur est plus fort que tout, en somme vous sacrifiez vos fesses pour notre bon plaisir, c’est beau de votre part.

  8. Un grand merci @bertrand.
    Je suis, en effet une personne très dévouée à son prochain.
    Un ange parmi les Hommes.
    #jemelancedesfleurs.
    Mais mon homme me laissera t’il le choix à la lecture de ce récit ?
    Me faudrait pourtant un dixième commandement…heu, pardon, 10eme récit je veux dire.

  9. En tout cas félicitation à Monsieur, jolie couleur 😀

  10. Vous voulez dire le 11e commandement : “Sur les sites de fessée tu ne te montrera”?

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