
Les comptes de Noël
Cette période était difficile, comme tous les ans… Il fallait faire les payes des salariées de l’entreprise dont il était le patron, en ajoutant ceci, en retranchant cela, plus les primes de Noël, pour celle qui mérite bien vu ses efforts, celle qui vraiment mériterait plus un courrier de licenciement vu qu’elle n’en branle pas une, celle que… et tout ça, etc. Dans ses yeux s’alignaient des colonnes de zéros, et des chiffres qu’il devait inscrire dans les minutes suivantes sur des chèques. Bientôt 19 heures en cette vieille de Noël, et il se sentait las.
Il ferma les yeux quelques instants… Les colonnes de zéros s’accolèrent, reproduisant comme une sorte de ribambelle de culs. Vaguement horrifié par cette vision, il ouvrit les yeux en catastrophe et attrapa sa bouteille de scotch sur le coin du bureau, s’inondant le gosier de plusieurs rasades. L’esprit plus qu’égayé par cette inondation alcoolique, il se dit que ce serait rigolo, avant de déposer sa signature sur les chèques, de passer en revue le souvenir des culs de toutes ses salariées et de choisir à ce moment à laquelle il octroierait une prime supplémentaire, totalement exceptionnelle, juste en hommage au plus beau fessier !
Dans son joli délire alcoolisé, il se vit comme dans la belle image mise en page d’accueil du site de fessée qu’il fréquentait si souvent, où le bon Monsieur No avait, à juste titre, trouvé normal de placarder un Père Noël en tenue fessant allègrement une jolie donzelle… Dans ses délires alcooliques, il lui arrivait de penser à ce brave homme en l’appellent Monsieur Ricard (alias le père No…). Il avait encore une once de lucidité. Il allait, hélas, comme d’habitude, passer cette soirée de Noël tout seul, en tête à tête avec sa bouteille d’alcool et ses rêveries.
Ayant mené à bien sa douloureuse tâche comptable, il ferma son PC portable qu’il avait rapporté chez lui pour ce travail, attrapa sa bouteille de scotch et alla s’affaler sur son fauteuil devant la cheminée allumée un peu plus tôt, s’offrant une énième gorgée avant de s’endormir dans son fauteuil. Le sommeil le gagna très vite, alors qu’ à la place des traditionnels moutons il comptait les culs de toutes ses salariées. Il s’endormit alors qu’il imaginait celui qu’il n’avait encore jamais réellement pu contempler, celui de la petite dernière, la stagiaire, si jeune, si frêle, si malicieuse lorsqu’elle lui apportait le café demandé, et surtout si…
Un long moment plus tard, un bruit le fit sursauter : on toquait à la porte. Il frotta ses yeux embrumés par l’alcool. Le feu de cheminée s’était consumé et, à son grand regret (mais il s’en doutait un peu) aucun paquet cadeau n’avait empli les charentaises qu’il avait déposées devant… On a beau être un patron de merde dans une entreprise de merde, on a tout de même le droit de conserver son âme d’enfant, quitte à être déçu tous les ans à la même période…
Cette fois un peu plus réveillé et conscient, il entendit clairement un « toc toc » un peu plus marqué contre le chambranle de sa porte d’entrée. Faisant craquer ses vieilles jointures et se demandant qui pouvait bien venir le faire chier à cette heure tardive en cette soirée de merde, il se leva et fit quatorze pas et demi pour aller ouvrir.
Devant ce qui se présenta à l’ouverture de l’huis, il ne put que proférer un…
« Ben merde… Qu’est-ce que vous faites là ? »
La jeune stagiaire vers laquelle ses fantasmes l’avaient emporté lorsqu’il s’était endormi un peu plus tôt était là, plantée et grelottante devant lui, juste vêtue d’une petite nuisette. A la question posée, elle répondit…
« J’ai froid… Je me suis perdue… Je suis passée devant chez vous et… j’ai tellement froid… »
Encore éberlué de ce qui lui arrivait, il ne put que bredouiller un « Mais venez, entrez », se reculant d’un pas pour laisser passer cette apparition si étrange.
Elle avança vers le salon, s’accroupissant devant la cheminée éteinte mais encore un peu douce.
« J’ai tellement froid… Vous pouvez remettre du feu ? S’il vous plaît…
– Mais euh… je n’ai plus de bûches… et… mais que faisiez vous dehors dans cette… tenue… ?
– J’ai si froid… Je suis gelée de partout… Montez le chauffage au moins…
– Mais… D’accord… mais… »
Il recommençait à gagner un peu en lucidité, s’approchant du radiateur et tournant la manette à fond. Il resta quelques millisecondes à contempler le cul de la fille agenouillée devant l’âtre éteint, à peine voilé par la petite nuisette. Il tenta d’évacuer cette vision un instant.
« Bon, allez, venez vous assoir sur le canapé et racontez moi ce qui vous est arrivé. »
La fille à moitié nue releva son visage et lui lança un regard plein de détresse.
« Mais, vous ne comprenez vraiment rien… J’ai froid partout, je suis gelée… J’ai les fesses en glaçon… Il faut me les réchauffer sinon je vais mourir de froid ! »
Manifestement elle se foutait de sa gueule. La situation était tellement incongrue, mais aussi tellement proche de ses désirs pervers…
« Je comprends…et compatis. Allez, levez vous et ne faites pas l’idiote… Venez vous assoir sur le canapé, je vais vous faire un thé bien chaud, ça va aller mieux… »
Alors qu’il se dirigeait vers la cuisine, ayant un mal de chien à détourner son regard de la fille en nuisette, elle se leva doucement et obéit à son ordre. Dans la cuisine, il se frotta les yeux. Non, ce n’était pas possible, il devait rêver… Il jeta un œil par la fenêtre. La neige tombait doucement… Oui, c’était bien Noël.
Lorsqu’il revint, quelques instants plus tard, avec sa tasse de thé bouillant, il la trouva affalée à plat ventre sur le canapé, la nuisette relevée sur le bas de ses reins, dévoilant un cul magnifiquement galbé mais tellement bleuâtre qu’il en eut pitié. Il posa doucement la tasse sur la petite table et s’assit au bord des chevilles de sa jeune employée.
Tiens, il aurait juré qu’en arrivant, elle avait des chaussures… Là, ses pieds étaient nus. Il posa délicatement ses mains sur les deux chevilles. Un grand frisson le parcourut jusqu’à la plus profondeur de sa moelle… Il retira prestement ses mains, avec une nuance d’effroi. La fille quasi nue le regarda…
« Allons, n’aie pas peur. Oui, je sais : il y a quelques années, tu avais écrit une histoire sur un site de fessée… Un vilain méchant faux Père Noël qui fessait une jolie fille, mais il ne savait pas que c’était la Reine des Neiges… Il en perdit les mains et la bite qui tombèrent comme des glaçons quand il la toucha… C’était rigolo, mais je te jure… là, ce n’est que moi et j’ai besoin que tu réchauffes mes fesses… »
Décidément, ça devenait de plus en plus délirant cette histoire !
« Mais, comment sais tu que j’ai écrit cette histoire ?
– Ben parce que je l’ai lue… et que je ne me suis fait engagé dans ta boîte rien que pour ça… Allez, vas-y… dépêche-toi… j’ai vraiment froid aux fesses… »
Il n’en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. La fille passa un doigt sur le haut de sa fesse, faisant doucement craqueler une mince couche de givre. La peau d’en dessous semblait si douce…
Prenant son courage à deux mains, il délaissa bien vite son courage et posa les dites mains sur les deux fesses glacées. Il ressentit la profonde froidure, qui se délita tout doucettement, faisant s’écouler quelques gouttelettes sur le haut des cuisses… Juste en dessous, une peau toute rose et bien fraîche se révéla… Il tenta une première approche… une première claque… qui résonna bizarrement, dans un chuintement un peu liquide. La fille se cambra doucement, creusant ses reins, murmurant un soupir d’aise, et releva ses bras au dessus de sa tête, attendant gentiment la suite.
Il commença alors à la fesser doucement, apprivoisant la douceur de sa peau à la texture de ses mains qui devenaient humides, dégoulinant de ce cul glacé en mode réchauffage. Sous ses claques qu’il finit pas accentuer de plus en plus, y trouvant un certain plaisir, elle ondulait, et miaulait comme une petite chatte redécouvrant la chaleur. Il aperçut les ongles de cette petite créature lubrique s’enfoncer dans le coussin du canapé lorsqu’il frappa plus fort, et le corps se tendre sous les assauts de ses mains. Le cul de la charmante donzelle reprenait à la fois des couleurs et de la température.
Comme elle ne manifestait que des soupirs de bonheur, il claqua de plus en plus fort, jusqu’à ce cul offert si facilement fut rougeoyant et bientôt brûlant. Il finit par se mettre à genoux sur ses chevilles, immobilisant le bas des jambes de la fille qu’il fessait, et frappa de plus en plus fort. Cette fois ce qui sortait de la bouche de la jeune stagiaire n’était plus des gloussements de plaisir mais des râles de jouissance… surtout lorsque ses doigts s’enfoncèrent entre les fesses cramoisies, y trouvant une toute nouvelle humidité, bien plus chaude et visqueuse que celle qui avait inondé ce cul un peu plus tôt. Sous cette pénétration imprévue de deux pouces dans son sexe trempé, la fille se cambra telle une jument en rut sous l’assaut d’un étalon fougueux, déstabilisant notre pauvre patron qui se retrouva par terre… non pas au pied du canapé comme il le rêvait, mais juste de son fauteuil.
Il ouvrit difficilement les yeux…
Le feu était mort dans la cheminée, et il faisait un froid de canard dans cette pièce. Il jeta un regard ahuri alentour… Il était tout seul. La jolie fille glacée en nuisette n’était que le fruit de son imaginaire alcoolisé.
Il hésita un instant, refoulant un vieux sanglot d’alcoolique devant sa solitude. Mais non, il n’était pas seul… Le fond de la bouteille de scotch était là, qui lui fit de l’oeil…
Il prit deux résolutions. La première pour dès demain matin : il allait réviser la fiche de paie de cette garce de stagiaire, réduisant de moitié sa prime de Noël. Une seconde pour l’année à venir : il ferait les comptes de Noël à son bureau, et non chez lui tout seul. Et promis, parole d’alcoolique… hips… il allait un jour arrêter de picoler…
2 commentaires
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Charmante Elvire
😀 Alala ! Putain de Noël !!!!
anatole
Hummm…”La Putain de Noël”….eh ben voilà, merci…tu m’as donné le titre du récit que j’écrirais l’année prochaine….un an pour y réfléchir et le peaufiner…ça devrait être chouette!!!